Disclaimer : Les personnages sont la propriété des créateurs de la série, de la MGM et Co., etc.

Note : Grosse déception si vous pensiez savoir ce qui se passe, je me suis d'un seul coup mise à la lecteurtorture hihihi

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Chapitre 2 : Pour quelques citrons de plus

Aïe. Gros problème Rodney aura moins de 10 min pour le résoudre sans quoi tout le monde mourra. Et comme d'hab', qui sera considéré comme LE héros ? Balai à chiottes, forcément, plus jeune, plus charismatique.

- Bon, j'ai quoi à faire, pour échapper à la mort et que vous ayez... Bref, c'est QUOI LE PROBLEME ?

- Ahem... commença Sheppard (le balai à chiottes avait l'air rudement embarrassé !) Vous...

- Quoi ?

- ... pensez quoi de l'influence de la politique extérieure de la Corée du Nord sur la pêche des crevettes grises en Mer Baltique ?

- Quoi... que... que... koikeya ?

Les trois baissèrent la tête d'un coup. Mon Dieu, c'est quoi ces soit-disant guerriers qui baissent la tête dès qu'ils sont pris en faute ? On dirait des ados !

- En fait il n'y a... rien de grave, expliqua Teyla de ce putain de ton calme qui commençait à sérieusement lui taper sur le système.

- C'est à dire ?

- Rien. Il serait juste... préférable que vous restiez en dehors du village.

- En clair, vous risqueriez de... déranger durant les négociations.

Sheppard conclut ses paroles avec ce fooooormidale sourire qui le rendait si craaaaquant (dixit la plupart des femmes de la mission Atlantis).

Donc lui, Rodney McKay, génie intergalactique, était plus un fardeau qu'autre chose ? Sympathique... Devant son ai vexé, le balai à chiottes se sentit obligé de rajouter :

- Vous savez, avec vos... questions scientifiques, vous risqueriez de les embarrasser et... voilà, quoi.

Qu'ils aillent au diable, ces lâcheurs ! Pour être unie, c'est qu'elle était unie l'équipe SGA1 ! Il s'éloigna de l'entrée du village. Il eut juste le temps d'entendre des bribes de conversation entre M. Sourire Craquant (d'ailleurs, ça devait donner du 194 – 1 pour ce con.. Raaah !) et Tarzan :

- Restez... Rodney... pas approcher... miroir

- Humpf !

Tarzan le rattrapa. Youpie ! En plus de faire capoter les négociations, il était obligé de se trimballer un gorille. Fntastique. Putain de planète. Plus que jamais, il éxcécrait les volcans.

- Dites, Ronon, entre nous, on peut tout s'avouer, hein ? Alors, pourquoi je peux pas participer aux négociations ?

- Grumpf.

Merde. Le coup classique quand Conan ne voulait pas répondre. Il s'était fait prendre comme un débutant.

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1h que les négoc' avaient commencé. Lui et Ronon s'étaient assis devant l'entrée. 1H à parler tout seul (bon, en réalité, seulement 10 min, les regards noirs de Ronon n'étaient pas destinés qu'à Sheppard...). L'emmerde totale.

- Ils en prennent du temps ! Bon, ils négocient pour quoi, au fait ?

- Grumpf

Encore un vent. Chouette. Faudrait pas que ça devienne un habitude. D'un seul coup, il se rappela les paroles de Sheppard dans la forêt, l'histoire du citron. Merde. Ils étaient venu pour acheter du citron. Et ces salauds – enfin, surtout le salopard de balai à chiottes – ne lui avaient rien dit. Ils voulaient sa mort, oui !

- SALOPAAARDS !

- Qui ça ?

Décidemment, Conan l'ouvrait pour prononcer plusieurs mots uniquement au mauvais moment. Valait mieux se tirer maintenant, il apprécierait pas très bien le fait d'être insulté, le Tarzan.

- Et me suivez pas, vous, j'peux très bien me débrouiller tout seul !

- Non.

- Quoi, vous aller me suivre ?

- Non, mais par contre vous pouvez pas vous débrouiller tout seul.

Et galère, et merde de merde : Cheeta avait donné des cours de diction à Tarzan, maintenant...

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Ca faisait des min... enfin, trop de temps, qu'il marchait. Heureusement que Ronon ne le suivait pas, il se foutrait royalement de lui, parce que la fatigue se faisait déjà sentir. Eh, il était scientifique, lui, pas marathonien ! Allez, il devait encore marcher un peu. Si ces oreilles lui disaient vrai (un certain doc' écossais pourrait lui dire que l'écoute proongée d'un MP3 à plein volume risquait d'altérer fortement l'ouïe, mais bon...), c'était un ruisseau qu'il entendait par là-bas. Au moins, à défaut d'empêcher l'hypoglycémie (il avait mangé toutes ses barres chocolatés), il empêcherait la déshydratation !

Tout à coup, sa radio grésilla.

- McKay, fit Sheppard de ce ton si... aimable, les négociations sont terminées, alors... ramenez votre derrière tout de suite !

- 'Tendez, j'vais boire un peu et je reviens, y a de l'eau qu'a l'air claire juste à côté !

- Non, RAMEUTEZ-VOUS, C'EST UN ORDRE ET...

- McKay, terminé.

Quelle mouche avait piqué Sheppard ? Ca y est, Ronon avait dû lui rapporter leurs conversations ! Il était bon pour se faire tuer, là... Gros bug...

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Arrivé à côté du ruisseau, il se pencha au dessus de l'eau, afin de boire. Et si une personne avait été là, alors elle aurait fait une... syncope (Dieu qu'il haïssait ce mot !) en le voyant devenir plus blanc encore qu'un linge. Sheppard et les citrons n'y étaient pour rien, cette fois-ci. Il hésita quelques secondes : devait-il s'évanouir ou s'enfuir en hurlant ? Finalement, il choisit la deuxième option...

- AAAAAAAAAAAAAAAAHHH !

A suivre...