Slt tout le monde! Voici un nouveau chapitre, en espérant qu'il vous plaise autant qu'à moi ! Je tiens à vous dire que j'adore écrire cette histoire, même si les updates ne seront pas très régulières ni fréquentes, pardonnez-moi! s'incline devant son écran Gomen nasaï!
Et sans plus attendre,
BONNE LECTURE
Tu as le choix
Un jeune homme riant couvait son compagnon d'un regard protecteur alors que celui-ci lui détaillant avec force gestes une scène particulièrement drôle de son cours de grec ancien.
« Ces deux-là… y en a pas un pour rattraper l'autre…
Le garçon qui venait de parler, le tient mat et les cheveux noirs compressés dans une sévère queue de cheval, soupira et leva les yeux au ciel.
« C'est pas gentil ce que tu viens de dire, Feifei, susurra un garçon natté en cessant de rire, le menton tremblotant et les yeux remplis de larmes.
- C'est W.U.F.E.I, Maxwell, WUFEI ! hurla ledit Feifei en se tournant vers l'autre.
- Voui Wuffy
- Je vais te tueeeeeeeeer !
Le condamné tenta de se cacher de son condamneur en se réfugiant derrière la mince silhouette de l'ange blond présent à ses côtés. Puis, changeant de tactique, il sauta par-dessus le petit muret du cloître, et déguerpi à toute allure vers n'importe où, poursuivi par un Wufei fulminant de rage. S'il avait un sabre dans la main, Quatre et Sally étaient sûrs qu'il n'aurait pas hésité à en faire usage. Là, tout de suite, maintenant. Oui oui !
Vous me direz, « le cloître » ? Et moi je vous répondrai « Oui, le cloître ! » servi avec un grand sourire. Attendez que je vous explique un peu : Quatre, Sally, Duo et Wufei, étaient tous les quatre – du moins jusqu'à ce que Duo ne détale comme un lapin poursuivi de son faucon perso ( alias Chang Wufei )– dans ce qui fut bien des siècles auparavant le cloître d'une magnifique abbaye.
Un petit muret d'une petite soixantaine de centimètres s'élevait à 2,20m du mur, délimitant un corridor carré, offrant tout de même plusieurs sorties ( deux exactement, placées l'un en face de l'autres, au nord et au sud, soigneusement alignées ). Au milieu, l'on avait conservé la géographie exacte du jardin abbatial : quatre carrés de pelouses et plantes diverses ornaient les coins, et au centre s'épanouissait un large losange où les élèves aimaient à s'allonger pour flâner. Les allées étaient gravillonnées de petits cailloux blancs crémeux qui teintaient gentiment sous les semelles.
Les différentes salles du bâtiment de pierre reconverties en salles de classe comportant le lus de modernité possibles sans endommagé les locaux, les lycéens avaient ainsi l'insigne honneur d'étudier dans ce qui fut pendant des dizaines d'années le lieu de culte de l'ordre religieux le plus puissants de la région.
Jouxtant l'aile Nord du bâtiment ( autrefois cellules des prêtres ) une église de taille fort honorable sans être vulgaire permettait, tout comme l'abbaye elle-même, aux élèves de la section Histoire de l'Art de s'étrenner à faire leurs premières investigations et théories sur le terrain.
Elle comportait une particularité singulière, qui consistait en une rosace de marbre rose pur, encastré dans la roche grise, et surmontée d'un magnifique calvaire doré, prenant de réalisme. Elle se situait au point de rencontre des rosaces lignées des transepts. Il était évident que toute la structure de l'église avait été reconsidérée à partir de cette rosace, et donc qu'elle avait une grande importance. Cependant, au fil des ans – des siècles ! – aucun archéologue n'avait pu déterminer laquelle. L'on avait établi tous et toutes les axes, courbes, relations, etc… possibles, imaginables – et même pour certaines fois inimaginable – mais toujours cela s'était relevé infructueux. Il fallût pourtant que ce point-ci fût important pour que tout l'agencement de l'église soit remanié de façon à correspondre aux « normes » de l'époque sans s'écarter de cette rosace de marbre.
Doucement, Quatre alla s'appuyer confortablement au mur, de manière à observer tout son soûl la course-poursuite de ses deux amis.
Wufei peut en dire ce qu'il veut, je sais qu'il s'ennuierai si Duo arrêtait de le taquiner… !
« Hïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïï ! ( ndla : ceci est sensé être la sonnerie des cours… No comment please )
D'un coup de reins, Quatre se redressa alors que Sally soupirait.
« grimace douloureuse J'ai cours avec le Désemplumé…
- Mr. Oni ? ( ndla : là, jeu de mot entre « oni » qui signifie « monstre » en japonais,et le mot « honni » ; les deux n'étant pas flatteurs envers le pauvre prof )
- Qua-chouuuuuu ! brailla soudain une voix bien connu, d'un ton à fendre l'âme d'un rocher sans âme.
- Oui, Duo ? répondit automatiquement le blond.
- Protège-moi !
- De qui, du Grand Méchant Loup ? le taquina l'Arabe.
- Du Grand Méchant Wuffy !
- WUFEI, Maxwell ! s'empourpra ledit Wuffy, déjà rougi pas leur course.
Duo vint en courant s'écrouler dans les bras de son ami blond avec une mimique d'épuisement qui fit sourire le garçon, alors que Wufei se postait près de Sally, « légèrement » essoufflé. Son visage avait doucement viré au cramoisi/violet. C'était une couleur qui lui seyait assez bien
Juste à ce moment-là, une sonnerie stridente se fit entendre.
« KAYYYYYYYYYYYYYYY ! brailla Duo en faisant un bond de trente-six mètres et en plaquant ses mains contre ses oreilles. Mes pov' nonos sensibles, ouiin…
Quatre lui jeta un regard compatissant, alors que du coin de l'œil, il voyait Sally et Wufei réprimer un fou rire. A vrai dire, lui aussi n'était pas loin de la crise…
Soudain, les yeux noirs de Wufei brillèrent, et il s'avança aussi silencieux qu'un chat vers Duo qui pestait toujours contre « cette saloperie de sonnerie qui vient de me bousiller mes tympans super sensibles et… »
« BOUH !
- AYAAAAAAAAAAA ! hurla le natté en refaisant un bond de trente-six mètres, toujours dans la plus pure tradition Tex Averienne.
- Wahahaha, Maxwell, tu verrai ta tête !
- Hn… Bon c'est pas l'tout, mais j'ai cours MOI !
- Ouais ouais, c'est ça…
Le natté partit en maugréant et en se massant vaguement les tempes.
« Et il OSE invoquer le prétexte des cours, alors qu'on doit limite l'y traîner pour qu'il y aille… dit finalement Wufei une fois que leur ami eût tourné dans l'une des classe longeant le cloître. Pfff… !
- Que veux-tu, Wufei, c'est Duo… Au fait, quatre, sais-tu ce qu'il comme cours ?
- Hm…
Le blond chercha dans sa mémoire rangée au cordeau et au millimètres près toutes sortes d'infos ( telles qu'un cheval et un zèbre donnait naissance à un zhorse et qu'il fallait enfoncer ses paumes 20 fois dans la cage thoracique d'un « non-respirant » et pas 5 comme dans les films, pour le bouche-à-bouche… )
« Histoire de l'Art, je crois… mais le cours dévierait plutôt en histoire des légendes occultes de l'église, de la chapelle et de l'abbaye toute entière, rajouta-t-il avec un sourire.
- Je plains le pauvre Duo…
- Faut pas en faire non plus des tonnes, Pô… grogna le petit teigneux.
- Il a quand même ce garçon bizarre dans sa casse… ce… Heero, là… Comme si un prénom pareil pouvait exister, tiens… Surtout qu'il me fiche la chair de poule, brrr, confia-t-elle alors qu'un frisson la prenait toute entière ( sans mauvais jeux de mots, je vous vois venir ! )
Quatre se souvint brusquement de… son… échange, avec ledit Heero… et se demanda s'il ne devait pas en avertir Duo…
Mais il est déjà en cours, tu t'en souviens trop tard, pauvre cloche !
« Bon les garçons, c'est pas que votre compagnie me défrise, mais j'ai cours, et vous AUSSI, je vous rappelle…
- Hm… acquiesça distraitement Quatre ; il ne savait même pas de quoi parlait Sally.
- Okayyy… Bon : Duo m'a mit en cloque, j'attends des triplés depuis deux mois et demi.
- Hm hm, très bien Sally… appuya le blond.
- Quatre… soupira la brune. Des fois, tu m'énerves franchement, avec ton empathie…
Empathie ? Hein ? Quoi que où comment avec qui ? Mais non, il ne faisait pas d'empathie !
« Je croyais que forcer sur ton don te donnait mal à la tête, Winner…
- C'est le cas… répondit-il, de retour sur Terre.
- Sauf quand il s'agit de certaines personnes, apparemment, hein… le taquina Sally alors que le garçon rougissait niveau centrale atomique en surchauffe.
Riant, Sally le prit par le bras et l'entraîna vers leur salle de classe. Elle savait que Wufei les suivrait sans mot dire.
Ainsi commença, pour l'un, une vraie torture ( on se demande pour qui ) et pour d'autres, des cours légèrement parfois ennuyeux.
« Tout le monde dans l'église ! Prenez une feuille, un crayon, et oust !
Duo, à la vitesse de la lumière, rangea ses affaires dans son sac, prit une pochette rigide, des feuilles, un crayon de bois et une gomme, et fut le premier à la porte. Comme d'habitude, quoi…
« Monsieur… ?
- Oui Maxwell, allez-y…
Avec un sourire, Duo ouvrit la porte et s'échappa dans le cloître.
Enfin libre, pfffiouu… ! Heureusement qu'on sort souvent mettre en pratique ses cours, je deviendrais fou sinon…
Il jeta un regard dans le cloître. C'était la fin de l'été. L'automne arrivait, apportant ses pluies et sa fraîcheur du soir. L'herbe étais encore verte, et tentait les élèves pour qu'ils s'y allongent. Le natté soupira. Il devait encore subir trois heures de ce prof avant de pouvoir aller plonger sur ce lit moelleux de verdures…
Haaaaaaaaan ! Tortionnaires, va !
Il se fit bousculer de l'épaule, et se rattrapa sur le muret du cloître. Il regarda quelques élèves passer en s'apostrophant…
« Hey Max' ! Tu te ramènes !
- Yeah Math' !
…et suivit de la classe.
Duo… Je t'aurais…
Les élèves, déployés dans toute l'église, armés de leurs feuilles, du cours et de leurs yeux, tentaient d'appliquer ce qui fut précédemment dit par leur professeur. Un jeune garçon était accroupi devant l'impressionnant clavaire. Sa natte battait le sol de marbre usé par les pas irrespectueux. Ses doigts caressaient doucement la rosace pleine de marbre rose, comme un amant.
Il sentait… comme… une étrange attraction, émanant de cette rosace. Les autres élèves, lassés de ne savoir le pourquoi de cette particularité, n'y prêtaient plus aucun égare. Pour eux, c'était de l'histoire ancienne, aux sens propre et figuré. Pourtant… sans savoir pourquoi, Duo se sentait étrangement attiré par ce motif, aussi… surprenant de rareté qu'incongru.
« Que fais-tu ici, toi… ? murmura la voix grave du garçon. Livre-nous tes secrets…
- Es-tu patient ?
Duo sursauta et tourna violemment la tête vers la voix, grave et profonde, de son interlocuteur.
Et le vit.
Il avait une silhouette fine, élancée, mais on le devinait musclé. Il dégageait une aura de force, de mystère. Il paraissait limite… malsain. Chaussures noires, pantalon en toile noir ( un pantalon en toile, au lycée ? ) chemise noire. Cheveux bruns ( encore du noir ? ) en bataille, yeux bleus. Le visage était fin, franc. C'était un garçon, et entendait être reconnu comme tel. Les mains dans les poches, il regardait Duo intensément, fouillant son regard de ses pupilles fixes. Sa pose était négligemment relâchée, mais en même temps, il était tendu, sur ses gardes. En un mot, Duo n'avait pas confiance. Ce garçon… exerçait sur lui une étrange… attraction/répulsion. Il était trop entouré de bizarreries et de solitude – volontaire, entendons-nous bien – pour que ce soit vraiment sain, et en même temps, cette aura de mystère l'attirait.
Heero…
« Alors ? reprit la voix grave et… presque envoûtante du brun.
- Pardon ?
- Tu n'as pas répondu à ma question.
Une question ? Quelle question ?
« Euuuh… Désolé, man, mais… j'ai, euuh… comment dire… pas trop écouté ta question… ? finit-il piteusement.
Il se doutait que le jeune homme n'allait pas aimer ce manque… d'attention à sa personne. Et peut-être même pas du tout…
Oups… !
« Es-tu patient ? répéta le jeune garçon d'une voix neutre.
Mais c'est quoi c'te question ?
« Ben, euuuuh… Je… Ça dépend des fois…
- Hm… Tu le sauras plus tôt que tu ne le croies.
- Hm…
Mais c'est quoi ces phrases à la co ? Pourquoi il me sort ça ?
« Euuh, bah… Très bien, j'attendrais…
Duo se sentit légèrement un peu beaucoup stupide de sortir quelque chose comme ça en réponse ce que le garçon venait de lui débiter comme si c'était tout à fait normal.
Il eut un mouvement de recul instinctif lorsque l'adolescent s'accroupit près de lui. Il se rattrapa sur la main, posée à plat à même le marbre rose. Le garçon posa délicatement sa main sur la rosace, les yeux perdus dans le vague.
Duo l'observa caresser du bout des doigts, presque tendrement, l'ornement rare. Son visage se détendit un instant, pour devenir presque doux. Puis ses yeux vifs vinrent brièvement sur Duo, et son visage reprit son masque froid.
« Sais-tu, dit-il enfin, que parfois, de tels signes – si rares au demeurant – étaient placés pour repousser Le Malin ?
- Comment ça ? dit Duo en fronçant les sourcils.
Pourquoi ce garçon commençait-il tout d'un coup à lui débiter de telles choses ?
« Il y une légende, très vieille. Elle parle d'un animal sacrifié. Selon les régions, l'animal en question change. Une petite communauté, il y a déjà fort longtemps, fut mise au défi de construire un église, telle quel celle-ci, en un mois. C'était bien évidemment impossible, surtout à l'époque. Alors, ils firent un pacte avec le Diable. « Je vais vous aider à bâtir cette église dans les temps, mais vous me devrez la première âme qui y entrera. » Les villageois acceptèrent bien vite, et commencèrent aussitôt les travaux. Un mois après, l'église s'élevait comme promis. Mais vint l'heure du paiement. Ces gens refusèrent catégoriquement de sacrifier une personne. « Il est hors de questions, disaient-ils, d'offrir une de nos âmes à ce rebus ! » Alors, ils montèrent un plan. Quelqu'un alla chercher une chèvre, et l'attacha à un piquet, avec une cloche autour du cou. A la nuit tombée, un loup vint chercher la petite chèvre pour la manger. Ils la capturèrent, et l'obligèrent à rentrer dans l'église sombre. Aussitôt, le Diable, impatient, sauta sur son âme et l'aspira. Il entra dans une colère noire lorsqu'il vit qu'on l'avait roulé. Mais les termes du contrat avaient été respectées, et il n pouvait donc rien dire. Ainsi gagnèrent les moines. Et bien, de cette légende en vient une autre. L'on dit qu'un petit signe est laissé dans chaque église portant la trace du Malin. Pour qu'Il ne revienne pas, pour que l'on fasse attention à ne pas retomber dans un de Ses pièges.
- Je connaissais cette vieille légende, mais j'ignorais la signification de ces signes… Tu crois que c'est ça ? demanda Duo prudemment ; lui n'était pas un adepte de ces faits mystiques.
- Non.
- ?
Ben pourquoi il m'a raconté tout ça, alors ?
« Peut-être pas exactement…
- Hein ?
Le jeune garçon lui jeta un coup d'œil mi-amusé mi-ennuyé entre ses mèches et soupira. Il avait vraiment l'air de se forcer à lui parler…
Je ne l'ai jamais obligé à me dire quoi que ce soit !
« Peut-être cette rosace est-elle un signe du même genre, mais je doute qu'elle s'applique à ce cas-ci exactement. Mais bon, après, à chacun sa théorie…
- Et pourquoi crois-tu que cette rosace est un signe, mais pas celui de la présence du Malin, comme tu dis ?
Il lança un regard pétillant à l'étudiant. Son intérêt avait été piqué ; le garçon allait se devoir d'y répondre !
« Quatreeeeeee !
Le blond s'arrêta, sans cesser de parler avec son camarade de classe.
« Désolé Math', y a ma Glue personnelle qui m'attend, lança-t-il joyeusement avec un clin d'œil, tout à fait adorable au demeurant.
L'étudiant rigola franchement sous sa remarque, et lui colla une bourrade amicale dans l'épaule avant de lui ébouriffer les cheveux.
« Quat-chan !
- Oui Duo ?
Le garçon s'arrêta près de lui, les mains sur les genoux pour reprendre son souffle après avoir couru.
« Je… J'ai… rosace… parlé… étonné… intéressant… calme… sympa… notes… pleins de choses… !
Tout fier, Duo releva la tête vers le petit ange blond. Celui-ci sourit avec chaleur.
« C'est parfait Duo, je lui disait exactement la même chose hier !
Reconnaissant l'ironie, Duo lui fit la grimace tout en se redressant.
« T'as rien compris, c'est ça ?
- Effectivement.
- Pffff… ! soupira Duo en remontant son sac sur son épaule. Très bien, je recommence. J'ai parlé avec ce Heero, aujourd'hui. J'étais penché sur le mystère de le rosace – tu sais, celle au point de rencontre des transepts – et il est venu, il a commencé à me parler. Après, de fil en aiguille, la discussion est partie, et puis en fait, bah… J'ai été étonné par la masse de connaissance de ce type ! Il me sortait de ces machins ! Je te jure ! Même toi, mon cher ange Quat-chou, t'aurais jamais pu rien y comprendre ! s'exclama Duo en hochant dramatiquement la tête d'un air compatissant. C'était sympa, j'ai vraiment appris plein de choses, et j'ai pris des notes de ce qu'il me disait, pour pas oublier. Si tu veux, je te les passerai pour que tu voies. C'était incroyable ! Je te jure, ce mec à un sens des détails et de la nuance ! Grâce à lui, j'en ai peut-être appris plus sur les symboles et les sens cachés, les interprétations de l'architecture qu'en cinq cours de l'aut' vieux !
Ce surnom faisait toujours bondir Quatre, qui disait qu'ils sont, étaient et seront TOUS vieux un jour, et donc que Duo devait le respect à cet homme d'âge vénérable et qui, qui plus est, était son professeur ! Mais là, rien. Pas de réaction. Le silence.
Quatre ne répondit pas.
En fait, depuis la mention du prénom « Heero », le blond était perdu dans ses pensées.
Il revoyait la scène l'autre jour, lorsque ce garçon avait voulu lui arracher Duo. C'était maintenant sûr que ce garçon n'était pas normal, ce qui expliquait bien des choses sur son comportement ( toujours en noir, toujours seul, et cette impression bizarre dès que l'on croisait son regard, etc… ) Personne n'aurait pu lui faire ça – lui donner l'impression qu'on lui arrachait Duo du cœur, et pas seulement lui en donner l'impression mais le faire ! – en étant tout à fait humain jusqu'au bout des ongles. Il fallait au moins être un New Type, extrêmement puissant.
Cette explication justifierait également bien des choses… Mais je sens quelque chose chez ce Heero de… pas « normal »… Je suis mal à l'aise avec lui, sur des charbons ardents, alors que je me sens parfaitement à l'aise avec d'autre New Type, du fait de mon empathie… C'est pas normal… Ce garçon n'est pas normal, il faut que j'en parle à Duo avant qu'il ne se fasse avoir… !
« …savais, toi, que les prêtres, ils…
- Duo… ? appella-t-il, coupant son ami
- Voui ? s'interrompit le natté.
- Je… Tu te souviens de ma dernière crise ?
- Bien sûr ! Je m'en rappelle parce que tu as agi bizarrement… Tu voulais me câliner à tout prix… Pas que ça me gêne, au contraire, mais… tu n'es pas si expansif en public, d'habitude… Ça m'a marqué !
- Hm, oui… rougit le blond. Je voulais te dire… Fais attention à toi, Duo… Ce Heero ne m'inspire pas…
Duo fronça les sourcils. Il savait comme tout le monde que le blond, grâce à son empathie, était doué pour juger les gens.
« Comment ça ? Il ne t'a jamais parlé, comment peux-tu le savoir ?
- Il me fixait tout du long de ma crise. Je pense que c'est en partie à cause lui que je l'ai faite.
Duo prit un air contrarié.
Là ça devient vraiment zarbe…
« Tu crois que c'est un New Type ? demanda Duo en s'arrêtant contre un mur.
Quatre hocha la tête. Il ne savait pas ce qu'était exactement Heero, mais il valait mieux que Duo crût que c'était un N-T, au moins il se méfierait un peu.
Duo connaissais des N-T ce que Quatre lui avait révélé, à lui comme à ses amis, ce qui faisait déjà pas mal. Le blond n'avait gardé aucun secret. Ses crises à lui n'étaient pas dangereuses, mais celles d'autres N-T pouvaient se révéler bien plus importantes !
« Assez puissant pour faire sauter toutes tes barrières ? demanda Duo sérieusement.
Il commençait à s'inquiéter un peu, là…Il savait que les barrière mentales de Quatre étaient élevées, et très puissantes, presque parfaites. Ils étaient plus de deux mille dans ce lycée. Quatre ne survivrait pas sans ses blocages, surtout pas dans un établissement comme celui-ci, où ce concentrait tant de personnes avec leurs émotions.
« Oui, affirma Quatre. Et peut-être même plus que ça, rajouta-t-il pensivement.
- Comment ça ?
- Il nous regardait quand on parlait… Quand tu es parti avec Wufei, on a suivi avec Sally, et puis je me suis retourné, et… il m'a fixé, et j'ai eu mal. Il ne m'a pas lâché des yeux avant que tu reviennes m'aider.
Quatre planta ses grands yeux clairs dans ceux de son ami.
« Fais attention à toi, Duo… Ça peut te paraître bizarre, mais… S'il te plaît, fait vraiment attention.
- D'accord Quatre.
Le blond remarqua le « Quatre ». Duo l'appelait toujours par un surnom lorsqu'il était joyeux, son prénom n'était réservé qu'aux temps sérieux et malheureux.
« C'est toi qu'il veut, Duo.
- Hein ?
C'est quoi ce bin's ?
« C'est toi qui m'a fait mal. C'est toi qu'il cherchait. C'est toi qu'il veut.
- Moi ? Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas, Duo, murmura tristement le garçon. Mais je sais… qu'il est puissant. Fais attention, Duo.
- Oui. Je ferai attention, je te le jure. Merci Quatre, tu es un amour.
Duo le prit dans ses bras. Et ce, autant pour le câliner et le remercier de faire aussi attention à lui, que pour le rassurer. Il sentait que Quatre se faisait du souci pour lui, c'était son meilleur ami après tout. Mais il ne voulait pas que le blond se rendît malade pour lui.
Quatre Rabarbera Winner… Tu es un obstacle. Et je n'ai pas l'habitude de m'encombrer d'obstacles.
Dans la pénombre un éclat bleuté, puis une ombre changea lentement de forme, restant pourtant la même.
Tzuzuku…
Et voilouuuuu ! Le premier chapitre ! Donnez-moi vos avis ! chibi eyes format petit chiot abandonné tout suel au bord de la route Si voooo plééééé… !
Information : Je n'aurais plus Internet pendant une durée indéterminée. Alors je vais essayer d'avancer le plus possible, mais… dsl, quoi !
Gros bisous à tous, et GROS ENORME MERCI à ma p'tite Shyni bêta-lectrice à mouâ perso que z'aime ! Bisous ma puce !
( Ariane Malfoy Shinigami! Allez la lire, dépêchez-vous! )
