Bjr ! Un nouveau chapitre, qui commence fort ! Très fort ! Je vous laisse juger par vous-mêmes !

ATTENTION ! ANNONCE !

Je vs préviens que ce chapitre sera sûrement le dernier que je puisse poster avant de ne plus avoir le net !

Excusez-moi ! Je sais, c'est sadique de commencer et de partir en plein milieu du début ( lol ) de cette fic ! Mais croyez-moi, ce n'est pas de mon plein gré ! Et pensez que quand je reviendrai, j'aurais plein de chapitre de faits ! Donc des updates plus régulières ( ben voui, je ne vais qd mê pas tt poster d'un seul coup ! ) ! Mê si vos reviews vont me manquer pr me motiver

Bisous à tous !


Ariane Malfoy-Shinigami :

Hello ma Puce ! mdr ! T'as pas de chance ac ton chap ! Ms tu viens de le reposter, dc ça va. Pôv' ryry, qd mê… Je le plains… Bon, pas bcp, c vrai, ms mê…

Merci de cette remarque vachement constructive en effet :p

Gros énormes bisous ma Louloute, ze t'adr !

PS : PÔV' RYRY ! mdrmdrmdr


Lucy-hp :

Kk ! Merci pr ta review ! Tu vas devenir une fidèle lectrice, si ça continu lol

Bien sûr que Tro-chou va revenir J'ai déjà failli le zapper complètement une fois, je vais pas recommencer qd mê lol

Heero veut atteindre Duo, et pr lui, vu que Quatre a quelques pouvoirs, il est un obstacle en lui et sa cible. Il fera dc TOUT ce qui sera en son pouvoir pr avoir Duo, mê s'il faut pr cela se débarrasser de qlqu'un.

Sûre que n'être capable de rien faire tte seule, ça doit être super frustrant. Ds ces cas-là, je pense qu'il est impossible d'apprécier la vie, puisque la personne en question ne peut pas en profiter.

Donner ses organes est un geste très charitable, tu as vrmt du courage. D'un autre côté, je me demande pk j'ai un peu peur de le faire als que je serais morte, dc ke je ne sentirais pas les ablations… Je suis bizarre lol


Jonas :

Contente ke ça te plaise !

Ben voui, et crois-moi, c'est pas encore fini !

Si tu me le demandes, gentiment, p-ê ke tu auras le droit à un lemon 3x4… Ms tu devras m'envoyer une trèèèèèèèès longue et rèèèèèèèèès gentille review ! ( ou cmt forcer les lecteurs à envoyer des reviews en tte innocence… )


Zick ( x2) :

Re-kk celui ki n'aime pas mon prénom ! ( je vais t'en vouloir tte ta vie, niark niark niark ! lol mdrmdr ) Merci pr ta review. ( ton délire est très rafraîchissant )

Duo ds les bras de Tro-tro… Ça pourrai se faire… tu me payes cbien… ? ton très innocent, bien évidemment Si tu y tiens tant ke ça, j'essaierai de te faire un 2x3. Ms il faudra me le rappeler, et me préciser tes désirs concernant cette histoire ; ce sera à toi de faire le scénar ( déjà ça d'expédié, maintenant reste plus qu'à caser l'écriture à qlqu'un d'autre… ! mdr )

Ms… t'es sadique ac le pôv' tit choupi Quatre…

Quatre qui arrive : Ben voui, il est méchant ac moi !

Shin' : Toi je t'ai pas sonné, repars servir le thé !

Quatre qui repart comme il est venu : D'accord !

Ben voilà la suite !

PS : moi, personnellement, je trouve qu'embrasser Harry est très agréable… Pourquoi tu m'en veux… ? mdr


Llianel :

Hello ! Merci pr ta review, c'est sympa d'avoir pensé à moi als ke t'avais pas trop le tps. Et je HAIS ton père

Pour tout dire, vu que j'avais totalement zappé Trowa en écrivant le début, ben… j'ai pas du tout pensé à son rôle dans l'histoire Gomen ne ! s'incline bien bas Duo, ça va être une affaire très compliqué. En effet, il sera le calice de Heero. Ms Heero sera également… qlq chose d'important pour Duo. Et l'inverse serait également vrai. En n'oubliant pas Quat-chou. En bref, comme je l'ai déjà dit, ça sera compliqueted ( wôôôôh le mot ! )

La suite arrive !


Ptite clad :

DETACHEZ-MOIIIIIIIIIIII ! mdr

Je poste vite pr vs satisfaire --Ms, comme cité précédemment, ce chapitre sera certainement le dernier que je pourrai poster avant ma coupure d'Internet.

Ben voui, Trowa va pas se mettre à bavarder comme ça d'un coup d'un seul, surtout ac un parfait inconnu qui l'a envoyé bouler dans la poussière :p!Moi aussi, j'avoue que cette réplique m'amuse bien -


Obscura :

Une revieweuse de plus! Oui, oui, oui, oui, ouiiii!Merci pr ta review ! J'adr ton pseudo !

Merci, ça fait plaisir

La suite arrive ! ( la preuve, c'est juste derrière, lol )

Bonne lecture à tous !


Tu as le choix

Duo trouva finalement l'objet de sa quête sur un banc à l'écart, noyé dans l'ombre. Furieux, il saisit le garçon par le col avant que celui-ci ait pu dire quoique ce soit, et le colla violemment contre le mur de pierre, soulevé à quelques centimètres du sol par la poigne puissante du natté. La colère décuple la force, dit-on. Ce n'est peut-être pas faux.

Son poing serré à s'en blanchir les jointures appuyait sur la trachée de son désormais et à jamais ennemi viscéral, mais il n'y prêta aucune attention. Une fureur sans nom l'habitait.

Comment avait-il OSE touché à son Quatre ? A son meilleur ami ? Cela ne restera pas impuni !

Les yeux exorbités, les prunelles dilatées, tant que l'on ne voyait plus qu'un mince trait mauve autour, il appuya sa main sur la gorge du garçon. Il voulait qu'il souffre autant que ce que Quatre était en train d'endurer. L'inconscience ne protège pas de TOUTES les douleurs.

« Pourquoi t'as fait ça ? hurla-t-il.

- Fais quoi ? demanda calmement le garçon.

Duo rapprocha légèrement le garçon de lui avant de le repousser violemment contre le mur.

« Joues pas l'innocent ! Je sais parfaitement bien que c'est à cause de toi que Quatre est dans cet état !

- …

- REPONDS ! exigea-t-il en frappant de nouveau la tête du brun contre le mur épais.

Duo se sentit soudain écarté violemment, et il tomba par terre. Le choc avec les larges et froides dalles de pierres sacrées lui coupa le souffle, et une douleur remonta dans toute sa cage thoracique. Il resta comme ça, étendu par terre, mi sur le flanc mi sur le ventre. Son esprit était vide. Il ne voyait pas, ne sentait plus, ne pensait à rien.

Heero l'avait repoussé, mais ne l'avait pas touché.


« Mr. Maxwell ! Je vous prie de prêter attention à mon cours !

Le garçon tourna lentement la tête vers le prof. Il regarda l'homme de son grand regard blanc.

Le prof soupira, et rendit les armes.

« Très bien, sortez Mr. Maxwell.

Sans mot dire, Duo se leva calmement et marcha lentement vers la porte, sous le regard insistant d'une personne noyée dans le fond de la classe.


Duo Maxwell… Tu es faible. Tu es à moi. Je t'attends.


Oulàlàààà, il va pas bien du tout le Duo !

Le garçon passa devant son bureau, lentement, silencieusement. Trop silencieusement. Nul doute que le natté avait été plus que choqué par « l'accident » survenu à son cher petit Quatre. On n'oublie pas l'agression de son meilleur ami en deux minutes. Surtout lorsque ce même meilleur ami est à l'hôpital.

La porte se referma silencieusement sur un adolescent amorphe.

Le silence se fit dans la classe encore pendant quelques minutes, les regards figés sur la porte de bois. Puis, presque à contrecœur, le prof recommença son cours. Il fallait bien enseigner ! Les élèves se concentrèrent, firent leur possible, mais rien à faire. Autant abandonner.

Merde, ça peut pas continuer comme ça !

Son crayon tomba sur son cahier, et le bruit de la chute résonna dans la classe, tel une bombe atomique en plein désert. Toutes les têtes se tournèrent vers le bruit déchirant le silence si pesant. Inspirant un grand coup, l'élève se leva, et appuya les deux mains sur sa table, avant de s'adresser à son prof.

« Monsieur ! Puis-je…

La lèvre mordue légèrement.

Est-ce que je peux seulement… ? Je ne suis pas de ses proches, je ne…

« Allez-y… murmura le prof en fermant les yeux, d'un air reconnaissant.

Un grand sourire s'épanouit sur ses lèvres. Fourrant ses affaires grossièrement dans son sac, l'élève partit en courant. La porte se referma dans un courant d'air.


Il était là. Silencieux. Voûté. Immobile. Comme si on l'avait posé là, un objet, une magnifique statue décorative. Soupir.

Ça va être dur…

Son sac tomba par terre avec un bruit mat; elle s'avança jusqu'à lui. Il ne bougea pas, ne sembla même pas l'entendre. Il avait l'air complètement sur un autre monde.

Elle s'assit près de lui, en silence. Son regard se fixa sur un point en face de lui, ses intenses yeux dorés figés sur les pierres du mur, tout comme les iris violacés.

Un temps passa.

Elle remarqua quelques fissures, et fut rapidement capable de dire qu'avec un bon nettoyage au karcher, les murs seraient déjà plus blancs que noirs, comme ils l'étaient en ce moment. En parallèle, son cerveau marchait à plein régime afin de trouver un moyen d'aborder le garçon et de lui rendre un semblant de vitalité. Elle espérait secrètement que ce soit lui qui fît le premier pas. Malheureusement pour elle, le natté ne dit rien pour engager la conversation. Il ne semblait même pas s'être aperçut sa présence à ses côtés. Pourtant, elle n'était pas une fille que l'on ignore, autant de par son physique que pour son caractère déconneur à fond et adorable. C'était une de ces filles désormais rares qui n'avaient pas de préjugés et qui étaient prêtes à accepter tout le monde. C'était, en bref, une fille toute à fait charmante, que l'on ne pouvait qu'adorer.

Bon, là y en a marre ! Faut bien qu'il parle… Il peut pas rester comme ça indéfiniment…

Elle inspira un grand coup pour se donner du courage et se tourna vers le garçon. Le combat allait commencer.


Il la vit du coin de l'œil se tourner vers lui.

Il se doutait vaguement qu'elle allait tenter de le convaincre. De quoi ? De cesser de se morfondre ? Bien. C'était prévisible. Mais comment pouvait-il seulement penser à songer de commencer un jour peut-être à penser à l'idée de commencer à un dixième du quart d'un rire lorsque son meilleur ami reposait à l'hôpital, inconscient, blessé, et tout cela, pas SA seule faute. Il ne pouvait nier qu'Heero avait agressé Quatre à cause de lui. Parce que c'était lui que Heero voulait. Parce qu'il considérait Quatre comme un obstacle entre eux. C'était donc de SA seule et entière responsabilité si le cher petit ange blond était maintenant entre la vie et la mort. Tout le « mérite » lui revenait.

S'il voulait protéger Quatre, et les deux autres, il devait partir. S'éloigner d'eux. De toute urgence.

Il avait prit sa décision. Dès que Quatre irait mieux, il irait voir Heero. Il se soumettrait. Tout plutôt que revoir se produire un tel carnage sur l'un de ses amis. C'était décidé.

Tout à ses pensées, il sursauta plutôt violemment lorsque la voix de la jeune fille lui hurla qu'il était « Un imbécile heureux doublé d'un p'tit con sourd qui va me faire le plaisir de m'écouter quand je te parle, et de me regarder aussi tant qu'on y est, parce que c'est ce qu'on fait quand on a un minimum d'éducation , alors tu vas tourner tes ptits yeux violets vers moi ou je te colle une méga baffe, OK ? »


Toc toc toc !

Le prof arrêta son envolée lyrique sur les chemins noueux du hasard. Il soupira de soulagement ? Il ne savait pas qui était derrière cette porte, mais il remerciait cette personne d'avoir interrompu son prof. Le hasard, il venait d'en avoir un aperçu brutal, et ne souhaitait plus en entendre parler. Pas pendant plusieurs années.

« Entrez ! fit la voix du prof.

Il y perçut une note de contrariété, même si le prof en question ne l'aurait jamais admis, même sous la torture. Il était bien trop fier pour ne serait-ce que penser à le concéder à mi-voix dans le silence.

La porte s'ouvrit doucement, dans un léger chuintement agréable du joint sur les dalles de pierre.

Une jeune fille entra. Ses longs cheveux bruns touffus lâchés encadraient son visage amical et avenant. Elle portait un petit débardeur orange vif marqué « A ma Louloute » en grandes lettres argentées scintillante, et un jean à pattes d'eph' orné de cœurs en tissus de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Avec un sourire poli, l'étudiante s'avança.

« Bonjour professeur !

- Bonjour Miss Lòlindir. Que veux-tu ?

- L'élève Chang Wufei pourrait-il quitter votre cours, s'il vous plaît ?

Il dressa l'oreille. Dans quoi était-il impliqué ? Il soupira.

Y en a p't-êt' pas eu assez pour aujourd'hui ? Faut qu'on en rajoute encore une couche !

« Pour quel motif ?

- Hm, et bien…

La jeune fille semblait hésiter. Elle cherchait visiblement ses mots et fixait son professeur avec insistance.

« Très bien, dit brusquement le prof. Mr. Chang !

Il se leva, posant ses paumes bien à plat sur son bureau.

« Oui, Professeur ?

- Suivez Mlle Lòlindir.

- Bien professeur.

Silencieusement, il rangea ses affaires avec rapidité dans son sac, parfaitement conscient que tous les regards de la classe étaient fixés sur sa personne. Il se dirigea de sa démarche altière vers l'étudiante, qui l'accueillit avec un petit sourire chaleureux. Il l'ignora et sortit de la classe sans un mot. Sans se départir de son sourire, la jeune fille le suivit d'un pas plus joyeux, sans omettre de lancer un « Merci et bonne journée Professeur ! ».


Lorsqu'il sortit de la salle, la première chose qu'il vit fut une tresse dorée.

« Maxw… ?

La tresse se retourna vivement vers lui avec un grand sourire tendre sur les lèvres, sa natte s'enroulant autour de lui en un tourbillon brun des plus sensuels. (1) Le deuxième choc s'annonça, sous la forme de deux intenses iris violets débordants de larmes.

Duo ! Mais qu'est-ce que tu as ! Il est arrivé quelque chose à Quatre ? NON !

Wufei eu à peine le temps de faire tomber son sac par terre pour s'avancer vers son ami qu'une tornade brune et pleurante l'enserra fortement de ses bras, s'appuyant de tout son poids sur lui. Il se tendit de surprise, ses bras le long de ses flancs et le dos raide. Duo nicha presque brutalement sa tête dans son cou et resserra encore – tant est que cela fût en cet instant possible – son emprise sur lui, si fort que Wufei se demanda sérieusement s'ils accepteraient qu'il partage la même chambre que Quatre, à l'hôpital, quand il y irait pour se voir ressouder ses os brisés.

« Wufei, pardon… ! murmura le jeune homme dans son cou.

L'adolescent compris au ton de sa voix que le natté était sincère et presque terrorisé. Lentement, assouplissant son dos tendu, il accepta l'étreinte. Aussitôt, les bras de Duo l'enserrèrent de façon plus agréable, épousant son corps.

Duo est vraiment réceptif…

Mais la phrase du garçon l'interloquait. De quoi s'excusait-il ?

« Maxwell… ? appela-t-il doucement, ses yeux se baissant sur le crâne chevelu de son ami.

- Oui Wufei ? murmura le natté.

Il tiqua. Duo ne l'appelait presque jamais par son prénom, préférant toujours des surnoms qu'il trouvait débiles, parce, soi-disant, c'était « plus mimiiii » ! Il fronça les sourcils. Ça n'allait VRAIMENT pas… Wufei décida d'y aller doucement. Il savait d'expérience que Duo se braquerait s'il allait trop vite.

« De quoi t'excuses-tu ? demanda-t-il alors doucement.

- … de moi… répondit finalement le garçon après un temps.

La voix était tellement basse que Wufei ne l'aurait pas entendue s'il n'avait pas prêté une très grande attention à la réponse du natté.

« Je…

Duo s'écarta un peu. Il lui fit un petit sourire triste, et lui prit les mains. Il approcha son visage de celui du garçon aux cheveux noirs, et délicatement, l'embrasse sur la joue. Un léger tic agita le sourcil droit de Wufei.

« Du… ? Maxwell !

- Il faut que je te parle, Wufei, dit Duo sérieusement.

Lâchant une de ses mains, il l'emmena vers le muret du cloître, où il le fit asseoir, non sans avoir lancé un petit sourire à Virginie. Wufei sursauta légèrement. Il l'avait complètement oubliée. L'étudiante s'était mise légèrement en retrait et observait silencieusement la scène. Elle rendit son sourire au natté. Natté en cet instant accroupit devant lui, en lui tenant les mains.

« Hm… Wufei, je…

C'était une première. Duo Je-suis-une-piplette Maxwell cherchait ses mots. Une part de Wufei en fut attendrit, une autre pensa que ça devait vraiment être grave, et une troisième pressentit que les paroles qui allaient être dites coûteraient au natté, mais que tout ça finirait bien.

« Ben, hem… commença le natté en lui lançant un coup d'œil furtif. Je me suis rendu compte, que… j'ai porté beaucoup plus d'importance à Quatre qu'à toi… avoua Duo avec une grimace douloureuse. Et…aujourd'hui, je vois que j'ai besoin de chacun de vous, comme vous de moi. Et comment s'entraider si on ne se comprend pas ? J'ai fait un très mauvais jugement, je le regrette, affirma Duo en plongeant ses yeux dans les siens. Je voudrais recommencer. Je vais faire des efforts pour te connaître, pour te comprendre, pour t'apprécier bien plus que je le fais. Parce qu'on en a besoin… On ne pourra pas s'aider si tout le monde est divisé. On est amis… Ça veut dire… qu'on s'aide, qu'on s'aime, qu'on se comprend, mais surtout… qu'on est soudés… On peut pas être amis sans… sans un lien… Et je crois que ce lien, on l'a pas… Quand on se balade, je déconne avec Quatre, et toi, tu parles arts martiaux avec Sally. Ça peut plus continuer. C'est pas possible. On ne tiendra pas comme ça. Et puis, rien que pour nous… c'est pas bien… Chacun de notre côté, on passe à côté de plein de choses ! Alors… je vais faire des efforts pour comprendre ton système de pensée, tes goûts, ton éducation et donc tes principes. Je vais essayer de plus correspondre à ce que tu acceptes. De me rapprocher de toi. Sans t'éloigner de Sally rassure-toi ! ajouta-t-il un peu plus fraîchement. Mais… je pense qu'on a besoin de ça. Il faut qu'on s'ouvre, qu'on apprenne à se connaître, à s'aimer et à s'apprécier. Je sais que j'ai pas beaucoup cherché à te saisir. Je te comprenais pas, donc j'ai laissé tomber. Mais je vais m'accrocher ! Je vais tenir, je vais te déchiffrer, et après, je pourrai me travailler pour plus correspondre à ce que tu souhaites trouver chez un ami.

Duo le fixa sérieusement. Tandis qu'il lui parlait, et Wufei le savait, avec son coeur, les grands yeux violacéss'étaient remplis de larmes. Wufei ne pouvait douter de la véracité de ses paroles.

Et en effet, elles l'avaient touché. Lui qui n'aimait pas les pour ne rien dire… avait écouté très soigneusement le tirade de son ami, et l'avait… comprise. Il s'était compris, aussi. Duo n'était pas le seul en faute. Lui aussi avait eu ce tort. De plus se rapprocher de Sally parce qu'elle était Chinoise, parce qu'elle avait eu la même éducation que lui, parce qu'ils se comprenaient mieux qu'avec les deux autres. Mais cela ne l'excusait pas. Ne les excusait pas.

Oui, ils avaient TOUS fait la même erreur. Ce n'était pas qu'à Duo de payer les pots cassés en changeant sa personne. Il fallait qu'il lui montre que lui aussi, avait fait des erreurs. Il fallait qu'il lui parler.

Doucement, il tira sur les mains du natté, l'incitant à s'asseoir près de lui. Il refusa de s'accroupir comme Duo avait fait. Il ne se mettrait pas en position soumise devant lui, du moins tant que cette fille, qu'il voyait tout le temps du coin de l'œil, serait là. C'était tout bonnement hors de question.

« Tu te trompes, Duo.

Il vit le natté cillé, et un tout petit sourire étirer ses lèvres. C'était en effet la première fois qu'il l'appelait par son prénom.

« Ce n'est pas à toi seul de faire des efforts. Moi aussi, j'ai fait la même erreur. Sally aussi, et Quatre aussi. On a tous faux... sur toute la ligne. C'est à nous de faire des efforts, pas à toi. Tous ensemble. A Quatre, à Sally, à toi, à moi. Et saches, que si tu es mon ami, c'est pour ce que tu es. Je ne veux pas que tu changes pour me plaire. Parce que c'est là que tu me perdras. Je te veux entier, comme tu es. Tu es un certain Duo à mes yeux, personne d'autre ne te verra comme moi, tout comme je ne te verrai comme personne. Tu ne dois pas changer pour moi. C'est à moi de changer pour toi, pour vous. On doit tous changer pour nous quatre. Mais pas pour une personne en particulier. Nous devrons rester nous-même tout en sachant que dire et que faire face à un tel ou un tel de nous. Mais on ne doit pas essayer de rentrer dans aucun moule. Parce que c'est là qu'on risque de perdre les autres. Et peut-être même la personne pour laquelle on aura fait tous ces efforts. Alors ne change pas, Duo. Je t'aime comme tu es. Tu es Duo, et c'est Duo mon ami. Pas le model que veut l'éducation de Wufei. OK ?

Le natté acquiesça silencieusement. Lentement. Wufei sut que ses paroles, qui ne se forçaient plus à sortir, n'étaient pas vaines. Elles touchaient vraiment leur cible. Les yeux et les joues du garçon en attestaient. Les reflets du soleil timide dansaient somptueusement dans les gouttes d'eau dévalant les joues rondes à la peau lisse du son ami.

« Alors… reste comme tu es, et… tu n'as rien d'autre à faire… ! assura le Chinois en essuyant doucement les larmes de son compagnon.

Sa main fut retenue, et Duo ferma les yeux, appuyant sa joue humide contre la paume masculine de son interlocuteur.

« Merci.

Un simple mot. Mais qui contenait toutes les joies du monde.


Toc toc toc !

Le prof arrêta son envolée lyrique sur les racines carrées décimales, et l'élève soupira. La coupe était pleine. Ras-le-bol de ce cours chiant comme la mort, et il remerciait silencieusement l'opportun inconnu d'avoir interrompu son prof.

« Entrez ! fit la voix du prof.

Il y avait dans cette voix une note de contrariété, même si le prof en question ne l'aurait jamais admis, même sous la torture. Il était bien trop fier pour ne serait-ce que penser à le concéder à mi-voix dans le silence.

La porte s'ouvrit doucement, dans un léger chuintement agréable du joint sur les dalles de pierre.

Une jeune fille entra. Ses longs cheveux bruns touffus lâchés encadraient son visage amical et avenant. Elle portait un petit débardeur orange vif marqué « A ma Louloute » en grandes lettres argentées scintillante, et un jean à pattes d'eph' orné de cœurs en tissus de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Avec un sourire poli, l'étudiante s'avança.

« Bonjour professeur !

- Bonjour Miss Lòlindir. Que veux-tu ?

- L'élève Pô Sally pourrait-elle quitter votre cours, s'il vous plaît ?

Elle dressa l'oreille. Dans quoi était-elle impliquée ? Elle soupira.

Y en a p't-êt' pas eu assez pour aujourd'hui ? Faut qu'on en rajoute encore une couche !

« Pour quel motif ?

- Hm, et bien…

La jeune fille semblait hésiter. Elle cherchait visiblement ses mots et fixait son professeur avec insistance.

« Très bien, dit brusquement le prof. Miss Pô !

Elle se leva, posant ses paumes bien à plat sur son bureau.

« Oui, Professeur ?

- Suivez Mlle Lòlindir.

- Bien professeur.

Silencieusement, elle rangea ses affaires dans son sac, parfaitement consciente que tous les regards de la classe étaient fixés sur sa personne. Elle se dirigea de sa démarche altière vers l'étudiante, qui l'accueillit avec un petit sourire chaleureux. Elle le lui rendit, et ouvrit la porte.

« Au revoir Mr. Je prendrai les notes d'un élève.

- Bien.

- Merci et bonne journée Professeur ! lança joyeusement la jeune fille en fermant la porte.


Sally fut accueillie par un chinois et un natté silencieux, chose très rare lorsqu'on connaissait Duo Maxwell. Elle voyait cependant que Duo était anxieux. Ses mains tremblaient. Lorsqu'il releva la tête vers elle, elle pu voir ses yeux pleins de larmes, et son petit sourire timide triste. Elle fronça les sourcils. Quelque chose n'aillait pas.

Elle fit glisser son sac le long de son épaule, et reçut aussitôt un adolescent natté dans les bras. Elle accepte l'étreinte assez vite, refermant automatiquement ses bras sur le dos du garçon. Elle le vit fermer les yeux en souriant légèrement.

Il lui prit les mains, puis l'amena au muret délimitant le cloître, où il la fit asseoir. Il s'accroupit devant elle, sans lâcher ses mains. Sally vit alors que Wufei s'était éloigné d'eux, et s'était adossé près de la jeune fille qui l'avait libérée de sa torture.

Y a quelque chose qui va pas…

La voix mal assurée de Duo la ramena sur Terre.

« Sally… ?

Elle tourna la tête vers lui. Que Duo ne soit pas sur de ce qui allait dire ne s'était jamais vu, même lorsqu'il balançait des âneries plus grosses que lui.

« J'ai… j'ai bien réfléchit, et… j'ai fait une erreur. J'ai beaucoup plus considéré Quatre que toi. Je le reconnais, et je le regrette vraiment. On a besoin les uns des autres, si on ne se comprend pas, si on ne se connaît pas, on ne pourra pas s'aider. Alors j'ai décidé de faire des efforts, parce que je sais qu'…


« Je vous aime tous les deux, murmura un natté tout en larmes.

Il serra contre lui deux des personnes qu'il aimait le plus.

Dans son dos, deux mains se lièrent, alors qu'un acquiescement était partagé par deux personnes. Ils venaient d'accepter de se lier.

Duo était fort, mais bien plus fragile qu'il n'y paraissait. Et mine de rien, eux deux avaient besoin de lui. Tout comme ils avaient besoin l'un de l'autre.

Ils étaient liés.

S'ils avaient su ce que leur lien si nouveau impliquait, ils y auraient sûrement réfléchit à six fois.


Il est fort… encore plus qu'il ne devrait. Mais il ne m'échappera pas… Il y a maintenant deux obstacles de plus... Peu importe. Je l'aurais. Après les avoir éliminés, la voix sera libre. Ils le rendent fort. Sa force sera sa faiblesse. Tu seras mien, Duo Maxwell… Je t'aurais.


Tzuzuku...

(1) /attrape une éponge/ Et merde, le clavier commence à fumer de partout!

Duo : Ben ça, à force de ma baver dessus...

Moi /grd sourire gaga aux lèvres: ...!

Duo /monte à toute vitesse qur la table du salon: Alerte! Inondation! HELLLLLLLLLP!

Moi/grd sourire gaga aux lèvres:


Et voilou ! Un nouveau chap ! Moi, perso je l'aime bien. Ça commence fort, c'est brutal, et puis après c'est doux, c'est tout mimi… Vous trouvez ça cmt ? Trop guimauve ? SVP, dîtes-le-moi !

Gros bisous à tous

Shin'

PS Ma bêta-reader ( gros bisous ma puce ! ) m'a dit que quand Wufei parle à Duo, on dirait qu'il lui fait sa déclaration. C'en est bien une. Mais pas d'amour. C'est une longue déclaration d'amitié. Voilou! je tenais à éclarcir ce petit pt!