Hello tout le monde ! Un nouveau chap, encore tout en brutalité ( ben quoi, pour une fois, ça change de la douceur ! lol ) et en rebondissements

Quelques révélations au programme, encore des coups, et du choupi Allons-yyyyyyyyyy !


Miss Kourai Shinigami Maxwell
Tu veux qu'ils vivent ? Vivre amputés et incapable de s'autogérer n'est pas mourir… ms est-ce vraiment vivre aussi… ? lol Chuis sadik ( un débat de lancé, tu veux répondre ? )

Merci pr ta review!


Lucy hp :

Je suis sadik ? Mouâ ? Merci bcp --lol Je sais… ms c'est le suspense...! Prendrais-tu plaisir à lire ma fic si je n'étais pas aussi sadik ? S'il n'y avait aucune tension ?Je ne crois pas, non. Als habitues-toi à ces fins sadik, un conseil


Llianel :

Dsl de l'arnaque, ms je savais pas si vous étiez au RDV… als comme je suis sadik ( en bien des points OO) ben j'ai pas posté le 8 niark

Je te rassure, ce sera bien un 1x2 puis, p-ê un 2x1… Je sais, Heero ( ou mwa ? ) est très méchant. Mais tu comprendras son état d'esprit ds les chap suivants. Ms je te donne une clef : Heero pense k'il faut affaiblir au maximum Duo pr le capturer. Il y va comme un prédateur et un supérieur. Or, quel meilleur moyen d'affaiblir Duo et de le fragiliser que de tuer ts ceux qu'il aime ?

Nan, G pas vu Narnia. Y a aussi Le Secret de Brokeback Mountain que j'aurais aimé voir… Mais j'ai pas pu… Tu l'as vu, toi ? ( c'est le film sur les cow-boys )

Merci pour tes encouragements Rien que pour ça -toi- je posterai le 8 em…


Seddy :

Merci de tes encouragements... Et le sort de Sally ne tient qu'à vos prochaines reviews... -V-


Tu as le choix

Lorsqu'il arriva, à bout de souffle il ne vit rien. Ni Heero. Ni Sally. Personne.

Non… Pas déjà… Non… Sally… !

Paniqué, il fouilla fébrilement du regard la ruelle. Rien ! Il ne voyait rien d'autre que des poubelles soigneusement rangées et alignées, des caisses, des… Mais pas de Sally ! Et encore moins de Heero ! Pour ce qu'il y faisait attention, à Heero…

Sally… Sally Sally Sally Sally Sally Sally… !

"SALLYYYYYYYYYYYYY! hurla-t-il à pleine gorge. Sally, réponds-moi !

- …

- SALLLYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY ! Je t'en prie, Sally, me fait pas ce coup-là !

Aucune réponse. Rien d'autre que le silence oppressant dans cette petite ruelle devenue la porte des horreurs.

Le garçon était au bord des larmes.

Heero…

Il avait perdu un autre de ses amis.

Comme Quatre.

Il n'avait pas su la protéger, elle non plus.

Comme Quatre.

Il l'avait perdue.

Comme Quatre.

Il l'avait… tuée.

Comme Quatre.

C'était comme s'il l'avait tuée de ses propres mains. Tout était de sa faute. Il l'avait t…

« … aaah…

Hein ?

« SALLY !

- Aaaah-ahh…

Le garçon courut dans la direction du gémissement, et se figea.

Oh My God, Sally !

Etendue derrière une poubelle au ventre gonflé d'ordures en tous genres, une jeune fille brune vêtue d'une longue robe blanche et d'un haut rouge brodé à l'effigie d'un dragon noir et vert, la gueule ouverte, les crocs montrés. Ces vêtements étaient déchirés, limites en lambeaux. Les jambes griffées de l'étudiante étaient montrées, tout comme ses bras, ses épaules, son buste. Son visage était barré de longues coupures, des mèches de cheveux coupés étaient éparpillés autour d'elle. Mais la chose qui le frappa le plus, ce fut sa blessure à la gorge.

Une longue plaie horizontale, mais il pouvait voir plusieurs trous, comme si un félin y avaient enfoncé ses griffes. Sauf que pour traverser une gorge sans l'arracher, lesdites griffes devaient être plus longues que celles d'un félin normal, et que, de plus, il n'y avait pas de félin dans cette rue.

Heero… Si je t'attrape, je t'étripe… je te démembre lentement, je t'étrangle, je te pends, je te brûle, je sais pas ce que je ferais, mais c'est sûr que t'auras mal !

Doucement, le garçon s'agenouilla. Il prit délicatement la tête de son amie, et la posa sur ses genoux. Sally gémit de douleur, et il se mordit la langue pour retenir ses larmes.

Boys don't cry ! Boys don't cry ! Boys don't cry ! Boys don't cry ! Boys don't cry ! Boys don't cry ! Boys d…

Il aurait tellement voulu s'excuser… Lui dire qu'il n'avait pas voulu, qu'il aurait souhaité la protéger, ne pas faire la même erreur qu'avec Quatre, que… que c'était son amie, comme Wufei, comme Quatre, qu'il ne voulait pas qu'il leur arrive quelque chose, qu'il voulait les protéger…

« Sallyyyyy…

Ce n'était rien de plus qu'un gémissement, mais c'était un gémissement qui traduisait un cri. Un cri de détresse et de souffrance pure.


Les ambulanciers lui lancèrent un regard compatissant. Si jeune, et voir sa copine s'être faite violer… C'était dur ! Le garçon pleurait sur le corps de son amie, la serrant dans ses bras et balbutiant des mots sans queue ni tête pour les infirmiers, tel « J'le crèverais ! », « Tu vas voir, il recommencera pas sur Wufei, c'est promit… » ou « Il a fait Quatre, mais toi t'as rien fait, c'est qu'une enflure, un salaud, un enfoiré, etc… » ( cette dernière réplique assortie d'un merveilleux lot d'insultes telles que les infirmiers, pourtant plus vieux que ce garçon éploré, en apprirent certaines ). Nul doute que le garçon était terriblement secoué.

Assis en face de lui, les brancardiers se jetèrent un regard gêné. Ce quartier était plutôt calme, et à part quelques tags une fois tous les quatre matins, il n'y avait pas lieu de s'inquiéter. Alors voir un viol accompagné d'un lynchage aussi sauvage et violent… Ils voyaient pas ça tous les jours. C'était, à vrai dire, la première fois en quatre ans de services.


« Monsieur Maxwell ?

Le garçon assis sur une chaise depuis trois quarts d'heure se leva.

« Oui… ?

- Nous avons fini les soins sur Mlle Pô.

- Comment va-t-elle ? demanda le garçon d'une voix enrouée.

- Bien, ne vous inquiétez pas. Elle a de bonnes chances de s'en sortir.

- Je peux… la voir… ?

La femme cacha une grimace.

« En bien… Je crains que non.

- Pourquoi ?

Il avait un mauvais pressentiment, soudain…

« Mlle Pô, est… inconsciente, concéda enfin l'infirmière.

Il tomba à genoux.


Une main se posa sur son épaule ; il releva la tête. Deux onyx noirs le fixaient, inquiets.

« Wufei… murmura-t-il, comme sans y croire.

Puis, soudain, il se jeta au cou du garçon. Wufei recula sous le choc, surpris. Il referma maladroitement ses bras autour de son ami. Le natté s'accrochait à lui comme à une bouée, les bras noués autour de son cou très fermement, à la limite de l'étouffer. Il captait certaines brides de phrases, mais le tout était très confus. Il comprit seulement que Sally avait eu un problème comme Quatre, et que Duo culpabilisait à mort. Se voulant réconfortant, il passa son bras dans le dos de l'étudiant, et commença un mouvement circulaire apaisant. Duo trembla un instant puis se détendit contre lui, et finalement, son souffle erratique dans son cou se calma.

« Ça va mieux ?

- Oui… Merci Wufei…

- De rien, Duo…

Un instant de silence accompagna leurs paroles. Le ton était doux, les corps étaient rapprochés, le lien était resserré.

« Tu peux… me dire ce qu'il s'est passé, maintenant ?

Il sentit Duo se tendre contre lui. Il pressa gentiment sa main sur ses reins pour le rassurer.

« Duo… Calme-toi… OK ? Je suis là, je vais pas partir. On s'est juré de plus rien se cacher, tu te souviens ?

- Oui…

- Bien…

Il déposa un baiser sur le front de son ami, en signe d'encouragement.

« Sally… Sally… Elle…

Il entendit Duo prendre une grande inspiration. Ensuite, tout alla très vite.

« Sally s'est faite agressée j'ai pas eu le temps d'intervenir j'ai pas su la protéger excuse-moi je voulais pas j'ai pas été assez rapide comme avec Quatre c'est de ma faute c'est lui qui les a attaqués s'il te plaît excuses-moi !

Wufei cligna des yeux. Quelqu'un avait la casette, qu'il pû repasser tout ça au ralenti ?

« Si je comprends bien… commença-t-il lentement, Sally… s'est faite agressée… devant toi… mais tu n'es pas arrivé à temps. Et tu crois que c'est la même personne qui a attaqué Quatre. C'est ça… ?

Il sentit Duo acquiescer dans son cou.

« Ok… Pourquoi tu crois que c'est la même personne ?

Aucune réponse. Il attendit. Il ne comprenait pas tout, mais au fond de lui, il sentait qu'il y avait un lien entre Quatre, Sally, et leurs agressions. Quel étrange hasard que Sally se fît violenter deux jours à peine après que Quatre l'eût été, non ? Trop étrange pour être un vrai hasard.

Wufei croyait Duo. S'il doutait parfois de la véracité de ses paroles lorsqu'il leur narrait des histoires toutes plus désopilantes les unes que mes autres, il ne mettait aucunement en doute les dires du natté en cet instant. La situation était trop grave pour que Duo se permît de faire une farce, et de plus, Wufei voyait vraiment que Duo était très affecté. D'abord Quatre, puis Sally. Ce n'était absolument pas un hasard.

Il commençait à désespérer d'obtenir un jour peut-être dans 150 ans une réponse lorsque Duo parla enfin.

« Je peux pas encore te dire. Bientôt, je te jure, mais… Pas maintenant. Pardonne-moi…

- On a tous notre jardin secret.

Un ange passa. Puis un deuxième. Un troisième. Finalement, ce fut tout un troupeau d'anges qui leur passa sous le nez.

Puis Wufei posa LA question ( To be… or… not to be… mdr )

« Et… comment… va-t-elle… ?

- Elle… est inconsciente, souffla rapidement le natté.

Wufei renforça son étreinte sur le natté et appuya son menton sur l'épaule solide de celui-ci. Il avait perdu deux de ses amis en deux jours. Il ne voulait pas se faire arracher le dernier.


Une chambre. Petite. Blanche. Une odeur de désinfectant. D'hôpital. Normal, vous dirais-je : c'était un hôpital.

Deux lits. Dans chaque, quelqu'un. Les deux inconscients. Les deux blessés mortellement.

Un jeune homme. Debout. Bel et bien en vie, lui. En parfaite santé. Si l'on pouvait le dire ainsi…

Nataku… Aide-nous…

Wufei marcha jusqu'à la fenêtre.

Tant de choses en si peu de temps… D'abord l'agression de Quatre… leur promesse… puis Sally… Définitivement non, ce n'était pas un hasard… Plus il y repensait, et plus il sentait croître en lui une impression étrange. Un sentiment… de déjà-vu, de familier. Il était choqué, mais en même temps, il sentait que quelque chose était en train de s'enclencher. Quelque chose qui les concernait tous les quatre ; lui, Quatre, Sally, et Duo.

Duo ?

Tiens, oui, au fait, où était–t-il, Duo… ?


Le garçon courait, à perde haleine. Il ne savait pas où il allait. Il savait seulement qu'il… sentait que c'était le bon chemin. Une attirance inconnue et assurée l'emportait, sans que son cerveau eût son mot à dire.

Il tournait, respirait fort, virevoltait, pirouettait courait tourbillonnait s'arrêtait bifurquait repartait, encore et encore, sans cesse. Il était perdu, guidé par cette force tout au creux de son ventre. Sa rage en partie l'aidait à ne pas céder à la panique. Il n'avait pas peur. Il ne savait pas trop où il allait, vers qui ou quoi. Il savait seulement qu'Il allait le payer.

Il Lui avait juré.

Il ne mentait jamais.

Il tenait ses promesses.

Il le paierait.


Au fond de lui, il avait le sentiment que tout tournait autour de son ami. Tous ces… "accidents". Toutes ces choses étranges qui se passaient en ce moment… Bien qu'il ne pût mettre un nom sur lesdites choses et ce sentiment. Tout s'était déroulé trop vite pour que ce soit innocent. C'était voulu, provoqué, et escompté. Planifié.

D'abord l'agression de Quatre, revenu plus mort que vif dans les bras de ce garçon brun à l'étrange mèche, ensuite celle de Sally, pas retrouvée dans un meilleur état que le cher ange blond… C'était d'autant plus inquiétant que selon Duo, qui semblait en savoir plus qu'eux sur ce mystérieux agresseur, les deux attaques avaient été planifiées et exécutées par la même personne. C'était trop… bizarre et trop bien planifiée pour n'être qu'un malheureux concours de circonstances désastreuses. Deux personnes de leur groupe s'étaient faites presque tuer. Ça faisait deux de trop.

Et cette… fille, qui s'était greffée dessus… Il fronça les sourcils.


Il Le vit. Ses yeux se plissèrent. Il allait le regretter ! On n'attaquait pas impunément ses amis. S'Il le voulait, Il n'avait qu'à le prendre LUI. Il allait lui apprendre.

Petite enflure, tu m'échapperas pas !


Il le sentit arriver. Son pouvoir l'entourait, et il était pour lui un écriteau clignotant rouge et vert au milieu de la nuit. Ce qui l'inquiétait légèrement, c'était qu'il sentait la rage dominer chez lui. Il allait utiliser son pouvoir sans le savoir, et sans le maîtriser. Il risquait gros. Très gros.

Il s'était attiré les foudres du plus puissant ; il allait devoir assumer.


Il avait une impression bizarre avec cette… Lòlindir. Elle ne lui disait rien qui vaille. Il était pour lui hors de question de lui faire confiance. Il ne pouvait pas l'expliquer, c'était comme ça. Cette Virginie n'aurait jamais son entière confiance. Il sentait trop de choses venant d'elle pour qu'elle lui fût vraiment sûre.

En fait, il sentait trop de choses venant de tout pour que ce fût vraiment sûr.

Il avait l'impression de n'être en sécurité nulle part. Que toujours, quelqu'un l'épiait, le surveillait, décortiquait ses faits et gestes. Partout, tout le temps, sans cesse. Il ne se sentait plus seul nulle part. Plus jamais d'intimité. Toujours… observé.


Sa fureur se décupla. Comment pouvait-il être si calme après avoir massacré Sally ? Il léchait tranquillement une glace, comme un adolescent normal.

Mais tu n'es PAS normal

Il arrêta de courir. A vrai dire, s'il n'y avait pas eu tant de fureur dans ses veines, il se serait figé, aurait fusillé du regard le brun, puis serait reparti. Mais pas question de laisser le massacre de Sally impuni. Totalement hors de question.

Même pas en rêve, p'tit enfoiré… ! Tu l'as fait, maintenant t'assumes, et pas question de te défiler ! FUCKING BASTARD !

Emporté par sa rage, il sauta sur le brun avant que celui-ci eût le temps de se retourner.


Oh oui, définitivement, il allait passer un sale quart d'heure. Il sentit son attaque avant de la voir venir. Mais aussi alerte qu'il fût, il ne put l'éviter. Il fut plaqué sur le sol brutalement par une quarantaine de kilos rageurs. Un cri lui vrilla les oreilles.

« FUCKING BASTARD !

Il sourit. En dehors du fait que ce garçon lui avait explosé les tympans, lui-même avait réussi à Lui faire perdre le contrôle. C'était un exploit dont beaucoup se seraient vanté à n'en plus finir…

Il n'eut pas trop le temps de s'attarder sur la question, que son front était violemment cogné sur le bitume de la rue. Il sentit une douleur aiguë lui transpercer le crâne, puis un liquide visqueux s'épancher. Du sang. Il sourit.

C'est bien Lui…

Il fut ensuite brutalement attrapé par le collet et plaqué sans douceur au mur.

Le garçon déployait une force dont sa stature ne le montrait pas capable. Nul doute que ses pouvoirs en cet instant hors de tout contrôle l'y aidaient sensiblement.

Son crâne tapa violemment contre le béton du bâtiment.

OUCH ! C'est qu'il tape fort, quand même…

Loin de s'arrêter pour autant, le garçon lui largua une droite à lui décrocher la mâchoire.


Il se sentait de plus en plus oppressé. Il devenait nerveux, et même, avait doublé ses heures d'entraînement d'arts martiaux : en plus d'aller plus souvent au dojo – presque tous les soirs maintenant – il avait triplé ses heures personnelles de méditation et d'entraînement. Il… Quelque part, dans son cœur, son cerveau ou dans une autre partie nouvellement éveillée qu'il ne parvenait pas à nommer, il savait qu'il allait se passer quelque chose d'autre. Et que cette fois-ci, ce serait en rapport avec lui.


Heero sentit dans sa bouche le goût du sang. Tous ses sens s'émoustillèrent, comme une jeune fille qui connaît le plaisir de la chair pour la première fois. Il se doutait que Son sang devait être… excellent. Exceptionnellement riche et savoureux. Il se fustigea lorsqu'il sentit qu'il ne les contrôlait plus.

Il ne doit pas les voir ! Je dois le repousser… !

Concentrant son pouvoir autour de lui, Heero tenta de rassembler autour de lui autant de Pouvoir que possible avant que Duo ne frappât de nouveau. Manque de pot, il se prit un second direct du droit bien placé, qui lui fit cracher du sang sur le béton gris clair. Les yeux de Duo se fixèrent sur les taches rouges, comme hypnotisé.

Du sang… j'ai fait couler le sang… Moi… Le sang…


L'horreur commença à s'emparer de lui. Lui qui avait juré de ne plus sa battre si ce n'était pas vitalement nécessaire… Il se sentit soudain abattu. Est-ce que ce qu'il voulait méritait de faire couler le sang à nouveau ? Il ne savait pas, ne savait plus… Devait-il et devrait-il toujours se battre ?

Profitant de ce que Duo semblait occupé à autre chose, Heero tenta rapidement de lui envoyer tout son Pouvoir pour le repousser.


Il eut une impression bizarre, et sentit brusquement qu'une force poussait sur lui. En se concentrant bien, il pouvait même voir cette espèce de gros nuage vaporeux violet sombre se condenser, se presser, devenir plus… épais. Comme si la brume se regroupait.

« Aaah non ! Tu vas pas me refaire le coup de l'autre fois !

Il tenta de repousser cette force, de la combattre. Elle l'entourait, et il la sentait exercer une pression de plus en plus insistante. Il n'arrivait pas à la rejeter, et finalement, si dit qu'elle allait l'emporter et l'envoyer au tapis une nouvelle fois.

Nan ! Pas question ! Il me l'a déjà fait, il recommencera plus !

Dans un cri de rage, Duo planta ses yeux dans ceux, devenus bleus pailletés d'or, de son ennemi, et se rapprocha de lui. Au même instant, il sentit toute la pression s'envoler, et les yeux bleus s'écarquillèrent visiblement sous son regard, dans une expression que Duo jugea fort proche de la panique ou de la peur.

Aussitôt après, Heero sembla recevoir un choc immense. Un brusque élan libéra sa gorge de la main de Duo – main qui devait lentement l'étrangler – et tout son corps parut être projeté avec une violence et une brutalité inouïes sur le mur en béton froid. Duo entendit un… très désagréable bruit d'os et de chair, ajouté à celui du choc, et sa bouche se tordit de dégoût.

Gosh… On dirait qu'on fait tourner des carottes molles dans un mixeur… Beeûrk !

Devant lui, Heero glissa lentement jusqu'au sol.

A sa place sur le mur en béton, un longue fissure épaisse.


Il ne comprenait pas. C'était impossible que ce garçon ait pu maîtriser une telle force involontairement. Il… Il avait failli le tuer ! Il avait sentit tous ses organes se compresser et s'écraser sous la pression exercée, puis sembler exploser à cause du choc, et avait cru devenir fou de douleur.

C'était impossible.

Pantelant, il retomba au sol. Il se laissa aller sur le flanc, haletant. Il savait qu'il se mettait dans une position de faiblesse. Mais là…

Ce gosse… il a presque failli me tuer… Un tout petit peu plus fort et il… il aurait réussi… C'est… c'est vraiment lui… Personne aurait pu me faire ça autrement… Personne… Oh mon Dieu… !

Il n'en revenait pas. Et n'eut pas le temps d'en revenir. Avant qu'il le sentît ou l'évitât, une main puissante et dure comme l'acier vint le saisir à la gorge, et le coller contre le mur.

Il cligna des yeux, et sa paupière se ferma à l'instant même où le poing du garçon rencontra une fois de plus sa mâchoire. Cette fois-ci, il ne retint pas le gémissement. Il ne pu pas.

Il s'effondra, sa tête partant sur le côté et allant cogner le mur déjà taché de son sang.


Difficilement, il tenta d'ouvrir les yeux. Il ne parvint qu'à les entrouvrir. Du coin de l'œil, il pu donc voir le poing du natté venir une fois encore à la rencontre de son visage. Il serra les dents au moment où une sonnerie de téléphone stoppa le poing vengeur à, à peine, deux centimètres de sa mâchoire déjà démolie.

Sans le lâcher, Duo sortit son portable de sa poche. Il fronça les sourcils. Puis appuya sur une touche, et remit le téléphone dans sa poche. Sans qu'il s'y préparât, Heero eût le poing fermé de Duo en plein sur le nez. Son crâne rebondit douloureusement sur le béton. Avant que la douleur et le voile noir devant ses yeux se fussent estompés, un violent coup de genou dans le ventre le plia de souffrance. Il s'écroula par terre lorsque la main de Duo le lâcha.

« Ne les touches plus.

La voix était froide, et ne souffrait aucune contradiction. Heero savait qu'il le paierait s'il touchait encore aux amis du natté.

Un sourire douloureux s'épanouit sur ses lèvres éclatées. On lui avait souvent reproché le fait d'être suicidaire.


Tzuzuku…


Voilouuuu...!

Eeeet voui, des coups, des coups, et encore des coups lol Que de brutalité, mon Dieu… ! ( I'm very chockedée! lol

J'ai eu du mal à écrire les pensées de Wufei. J'ai dû travailler dessus plusieurs fois pour arriver à vous en dire suffisamment pour avoir des paragraphes convenables sans toujours répéter la même chose. C'est duuuuuuuuuuuuur lol Dites-moi de que vs en pensez, svp !

En route pr le chap 8 ! J'espère que celui-ci vous plaît autant que les autres… Des avis ?

J'accepte les critiques constructives ( ou du moins un tout tit peu justifiées un minimum ) les commentaires, les encouragements… Les délires de Ptite Clad, Zick et Jonas, les propositions d'achat de Zick pour son 3x4… Etc...

Bisous à tous !

Shin'