A la cafét' PARTIE II
Nous voilà donc en route pour le chap 11 ! Plein de bôôôôôôôôôôs sentiments bien dégoulinants… ! lol
Donc, comme promis, voici la suie du chap 10. Je vous avais dit que le chap allait être divisé en deux parties, et bien voilà, c'est fait !
Catirella :
Je mets un point d'honneur à répondre aux reviews que l'on m'adresse. C'est un geste bénévole et volontaire de la part du lecteur ( plus souvent de la lectrice du reste lol ) et je trouve que c'est vraiment gentil de penser à l'auteur. Je me dois dc en retour de penser à mes lecteurs !
Et je renchéris, la vie sans net, c'est vrmt l'Enfer ! Pas de contacts ac les amis ( j'en ai à Toulouse et à Paris, dc les convers au tel durent et les parents sont pas d'accord lol ) et plus de fics… On se sent seule ! Surtout qd on l'a connu pdt trois mois avt d'Orange t'emmerde ! Là ça fait VRMT ch.er !
La Dounouchete est effectivement ton croisement Duo/Heero/Wu ( tu devais être d'humeur maso le jour où t'as choisi son caractère ds le cahier lol )
Finalement, je vois que ce chap a suscité bcp de réactions qd mê ! Ça me rassure V#V
Quatre a effectivement rouvert les yeux… Ms… Chut ! c'est un secret ! Suite ds le prochain chapitre !
Llianel :
Bien sûr que tu px m'appeler tite shin' ! j'en suis ravie ( un surnom de , un ! ) ms tu sais qu'en français pur, ça fait petite mort… Et la petite mort, sais-tu ce ke c'est… ? ¤gros regard pervers de l'autrice assorti d'un sourire non moins pervers¤
Assumer sa folltiude est quelque chose de vrmt très épanouissant, a déclaré le Docteur Lys Shiny en prenant son air le plus docte possible… C'est nécessaire, au mê titre que les P'tit Lu ( le petit pot des os costaud ) à la fixation du Calcium D, E et C sur les os du péroné tibétain ( mdr )… lol
Ben voui, C vrai que les Gryffi sont aussi rusés, y a qu'à voir Ryry ; Lily, James, Sirius – les Maraudeurs, koi ! Mais… qd mê… Duo a une grande gueule et sait s'en servir, un bon physik ( no coment please ) et une loyauté à toute épreuve – selon moi.
J'aime pas particulièrement les serpents, ms leurs représentation, oui. J'adore les Dragons – plus Asiatiques qu'européens, ms il y a également de beaux dragons Européens – et dc, les gros lézards, lol… Mais il est qu'en certains cas… certaines situations… Un petit Serpent ac un p'tit Lion j'arrive à l'admettre…¤air innocent 100 naturel ¤
En parlant de ça… Eragon vaut vrmt son pesant d'or ?
Qu'il est doux d'être à l'asile… Imagine-toi, entouré de Quatre comme majordome et masseur particulier, celui qui prend soin de ton corps ; Treize en soubrette ds son boulot de femme de chambre – prêt à se soumettre au moindre de tes désirs ; Zechs c/ barman ; le Wu total out et over en tant que coiffeur ; Duo pr t'éventer doucement lorsque tu as trop chaud et te murmurer sensuellement « Êtes-vs confortablement installée, Ô Maîtresse de mes jours et mes nuits… ? » Alors… ? il est pas beau mon asile ?
Duo sera un esclave sexuel, ne tkt pas pr ça Enfin, ds un certain sens… c pas juste k'il ait arrêttééééééééé ! ( si on pense à la mê, bien sûr ! )
Tu es prise de ts les côtés… Hm… Ki te dis que je vais trouver une allusion perverse ds cela… ? Hein… ? lol je n'en ai pas vu la moindre ! je dirai simplement que ça doit être vraiment TRES bon !
T'as commencé le yaoi à 10/11 ans ? Tes parents ont rien dit ? Moi la mienne a crisé qd elle a vu que j'évrivais un lemon – bon, plusieurs, c'est vrai… Trois ds la chambre, un le matin ds la cuisine au petit dej', et un autre ds la douche… ms bon… ! lol
J'essaierai de voir ces films dont tu me parle ac tant d'enthousiasme…
Et console-toi des Australiens ac les persos des mangas lol
Heero, je ne le vois pas se soumettre devant tout le monde,devant n'importe ki. Limite devant ses compagnons, et encore. Jamais devant l'ennemi mê s'il doit en mourir. Ou en ts cas, et c'est complètement différent, jms sous la force. Je serais + prête à concéder sa « soumission » ds l'intimité et la douceur d'une étreinte ac celui/celle qu'il aime. Pour moi, Heero est un roc de fierté, ms si on lui demande gentiment – si on ne lui demande pas – il le fera pr faire plaisir, naturellement, en y mettant du sien. Et parce qu'il a une confiance pas aveugle, ms entière, totale et inébranlable en l'autre.
Les barrières ne sont dc pas très efficaces, c'est ça ?
Ça ne fait que renforcer ma « haine » envers les Ricains… sauf Dudule, bien sûr ! ( heureusement qu'il est là pr remonter l'niveau lol )
Coooooooool ! Ns ce sont les manifs anti-CPE qui ont bcp perturbé les cours ! On a perdu deux mois et demis sur le dernier trimestre ( en fait, on A PERDU le troisième trimestre ) Moi je ne me plains pas, paske j'en faisait partie, dc… je faisais blocus et manifs qd je pouvais ( ma mère bissait sur Angers, dc un peu chaud pr faire manifs ds la ville, koi ! )
Je vois grosso modo, ouais… Et ça me surprends ke tu connaisse une si petite métropole qu'Angers ! Enfin bon…
Je t'annonce officiellement que je suis totalement crazy about your prénom ! J'adore ce nom, c pas possible ! Moi j'aime pô le mien, bêrk ! Mais le tien est léger, doux et parfumé – à l'image du vent – il peut être tendrement, charmeusement ( ?) ou/et doucement prononcé et roulé sous la langue… ! Que du bonheuuuuuuuuur ! J'aimerai appeler ma Fille comme ça… ou Êve – je trouve ce prénom très doux – Océane ou inventer un prénom, léger et doux comme la soie ! pr les garçons, j'aime Mathéo, Léo, Théo… Nathanaëlle également, je suis folle de ce prénom, ms il est trop dur à porter – référence à la Bible, mê si le prénom n'est pas parfaitement le mê.
Ma bêta te remercie pr ton petit mot ! On laisse tjrs un p'tit mot aux auteurs, ms jms aux bêta ! Als que sans elles – eux, pask'il y a aussi klk mecs, faut pas croire – les fics ne seraient pas ! Ou bien + mal écrites lol
Lynshan :
J'espère ne pas trop t'avoir fait attendre !
Cette fic est peu bcp noire c : tu peux t'en douter niarkniark ! Tu as tt lu d'une traite ? T courageuse !
Merci pr tes encouragements !
Zick :
Oui, vmt, honte sur toi ! lol C'est pas une honte d'avoir raté un de mes chaps, y a bien + important ds la vie ! MECHANT ORDI MECHANT ! Si tu vx, j't'envoie H-c pr te le réparer ! Tu vx, dis, tu vx… ? ( paske si T pas preneuse, moi, si ! )
Jdois être aimée de ton ordi ! Ze l'aime lol ! te pends pas, ça va salir la moketteuhh ! lol
Tes délires sont tellement drôles que je peux rien répondre à ça ! C tt simplement trop ! J'adr lire tes reviews, des fois jme demande si ça plaît vrmt pis là je reçois Llianel ou Zick, et jme fends la gueule un bon coup !
« Quatre passera le premier mouhahahahahaha! Pour qu'elle raison? Folie passagère... » mdr ! J'imagine trop la scène, toi ac les bistouris, les scalpels, la tronçonneuse, les bishies attachés à la table d'opération bayonné ( Vive le jambon, t'a sraison ! )
Je me rappel plus pourquoi je pense que duo est pas humain, mais je le pense!
Voilà qui va grandement m'aider à semer moins d'indices lol
¤La preuve que Duo n'est pas humain, il a un moteur a la place du coeur. T'as vu ça où, twouâ ? Purée, faut k'tu m'explik !
¤Première réaction après avoir su que Zechs lui avait servit un café, j'ai tout de suite pensé qu'il lui avait mis de l'alcool dedans... comment ça je met tout sur le dos Zechs, c'est pas ma faute si il est louche! Pk Barby-Boy ( BB niarkniark ) est-il loucheuuuh… ? Mwouâ j'l'aime bien, transformé en jouet ( oooooooh… ! GrrrrRRRrrrrrrrôôôôôôôôôôÔÔÔÔÔÔââââââÂÂÂrrrrRRRR !
¤le "hihihihihihihihi" de Wufei ma filé un frisson, je m'attendais au retour du Réléton! Ben qd mê pas, chuis pas sadique à ce point-là ! Sadik, oui, maso et suicidaire, non !
¤Il est vulgaire Duduleuh! OUEP !Et als ? Moi j'aime les hommes, les vrais ! lol Et bien oui, il est vulgaire, paske je sais que moi qd je gueule sur quelqu'un, svt je lâche un p'tit juron à la fin, pr rehausser le niveau V#V
¤C'est qui l'ombreuh d'abord qui suit Dudule? Un pervers? oO Tu pense vmt que je m'emerderais à mettre un petit pervers de rien du tt ds cette fic ? lol Et birn nan… oui… Rôh je sais pô ¤grand sourire d'ange¤
¤Quatre fit ses premier pas, il se ramassa plusieurs, et Zick planqua la bouteille d'huile derrière son dos, tout en sifflant. DON'T TOUCH MY QUA-CHOU ! Koike, le voir patiner, ça doit être drôle… Chope la bouteille d'huile et en asperge le couloir « Zick : Euuuuh, Shiny… ? Shiny ( occupée à badigeonner un déambulatoire pr les tit vieux de l'étage du dessus en balade ds ce couloir-là ) : ouaip ? Zick : Cmt vont faire les infimiers et les infimières pr traverser le couloir ? Shiny ( se relève ac un graaaaaaaaaaaand sourire ) : Tu disais, j'ai pas écouté… ? Zick : les infirmiers… Il font cmt ? Shiny : … ¤se regardent ac Zick ; regardent le couloir ; se regardent¤ Zick ( prenant le flacon d'huile pr en mettre sur les poignées de portes ) Merde pr les infimières ! ¤laaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarge souyrire sadik de Shiny alias mwouâ¤
¤Dis donc, il est intelligent Dudule! impressionné J'en ai marre des fics ki prennent Duo pr un con ! S'il est terroriste, C pas pr rien ! si c'est Shinigami, C pas pr rien non plus ! Dc, arrêtez de le prendre pr un idiot, merdum ! je t'engueule pas perso, simplement, ben jtrouve ça un peu facile dle prendre pr un baka sans cervelle simplement parce k'il parle bcp et que C pas un glaçon !
¤Nous on sait ce que c'est que leur secret, enfin je pense que l'on pense que l'on sait, a moins que ma pensée que l'on pense que nous pensions que nous savons soit totalement fausse. /Alors finalement, est-ce que nous saurons quel secret partage les jeunes qui sont comme tus le monde dans la tête de Zechs mais comme personne dans la réalité? Als d'une, t'as des pensées assez longues à écrire lol et de deux, assez contradictoires ! Et de trois, ben ça m'fait marrer ! mdr ! Et de Quatre ( pas taper Zick ! REPOSE CE TANK TT DE SUITE ! ), si c'est un secret, j'vais pas te l'dire, tu t'en doutes bien !
¤Quatre a t'il des tendances masochiste et aimera t'il les électrochocs qu'il recevra des électrodes que j'ai placé un peu partout sur son corps? (niark! niark! He is alive! alive!...c'est justement le contraire que je veux --") Déjà, à la base, pr être terroriste, il FAUT être masochiste ( enfin, selon moi ! ) Prtant, je ne pense pas qu'il aimera ton châtiment… je crois qu'il préférerais que Trowa l'empale doucement, fougueusement – délicieusement…
¤Zeck retrouvera t'il finalement ses cheveux d'entant? J'en doute, j'en doute… niarkniarkNIARK !
¤Avec ses couettes, pourra-t-il faire un cosplay de Candie? Chais pô… ¤regard illuminé d'une lueur lubrique et perverse¤ Ziiiiiiiiiiiiiiiiickeuh… ? On demande son costume de soubrette à Treize… !
¤Zick arrêtera-t-elle d'écrire des review de 3 km de long qui finalement ne veulent rien dire? NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN ! Pitié, pô çâ ! Si vx me privez de ces reviews, JE BUTE TROWA ! Jlui donne un rôle miséreux pr le faire rentrer ds la fic puis jle tue lentemeeeeeeeeeeeeeeeeeeent douloureusemeeeeeeeeeeeeeeeeeent sadiquemeeeeeeeeeeeeeeeent !
¤Dormira-t-elle un jour et écrira-t-elle une review digne de ce nom? (nous ne le saurons jamais) Et moi j'espère pô !
¤pourquoi n'y a t'il pas de fiction sur mickey, Minnie et tous ses amis? Tu te vois écrire un lemon entre Plûto et Myckey ? Cmt tu vx trouver du yaoi et du yuri, deds, toi ?
J'adore tes reviews, y a pas à dire ! Et sinon, ke dire… la suite arrive… !
Big kisssssssssssssssssssssssssssssssssssss
PS : Harry n'est QUE pr MWOUÂ ! Privilège d'être copine ac l'autrice niarkniark, gniahahahaha !
Théalie :
Vouiiii, tu résumes bieeeeeeeen !
Je suis ravie que me fic t'angoisse un chtit peu ! Moi j'ai tremblé, pleurer et reprit espoir en mê tps que les persos ds certaines fics ! C'est absolument enivrant, et savoir que C un peu le cas pr toi, ça me réjouit pocoup ! lol
Tkt, tt ça ne va pas se finir en death, msp-ê ke… Un ou deux meurtres de plus… Au point où on va être à la fin du chap, de tte façon… !
Bon, je n't'en dis pas plus et te laisse lire
Bisssx merci de tes encouragements
La fin est superbe selon moi ( je sais que c'est très vantard que de dire ça, mais j'y peux rien, C la vérité ) en tt cas j'ai chialé c/ une fontaine en l'écrivant. Le mieux c'est de l'écouter ac une chanson très épurée, touchante et pure ! Et de visualiser comme moi je visualise…
Âmes sensibles s'abstenir ! Mais si vs êtes encore là, c'est que vs n'ÊTES PAS de petites âmes sensibles ! Alors, messieurs dames, réjouissez-vs du spectacle…
Savourez, ce sera le dernier…
Bonne lecture !
Tu as le choix
« Je suis désolé Quatre… murmura sincèrement Duo, agenouillé par terre devant son ami. Je ne voulais pas te le dire, parce que je savais que tu réagirais comme ça.
Droit comme un piquet sur sa chaise, le garçon resta silencieux, les yeux voilés, le regard fixé devant lui.
Wufei se leva brusquement des genoux de Zechs, et alla s'installer sur ceux de Quatre avec un grand sourire.
« Tu verras, après un câlin ça ira mieux ! affirma-t-il avec un grand sourire.
Aussitôt, il s'enroula autour du corps de Quatre comme une liane, nouant ses bras autour de son cou et ses jambes autour de sa taille, appuyés contre les barreaux de la chaise. Il pressa sa tête contre les clavicules du convalescent, et ferma les yeux.
Quatre sentit une vague de chaleur l'emplir, et étreignit fortement le Chinois. Il pressa son visage dans son cou, et quelques larmes s'égarèrent sur la peau dorée de Wufei.
Zechs sentit une vague de tristesse l'envahir, accompagnée d'un gros pincement au cœur qu'il ne voulait pas s'expliquer.
« Pardon Quatre… bredouilla faiblement le natté. Je voulais pas…
- C'est pas ta faute…
- Si. C'est moi qu'il veut, tu sais bien, lâcha lugubrement Duo en se relevant et en s'éloignant d'eux.
Quatre releva la tête. Ses yeux, même si les larmes en coulaient encore, étaient décidés, durcis.
« Certes c'est toi qu'il veut, mais personne ne l'oblige à nous tuer pour t'avoir. Tout est de sa faute.
Il s'écarta légèrement de Wufei.
« Dans un premier temps, nous devons assurer ta protection, affirma-t-il d'une voix redevenu celle que Duo aimait à appeler « 'tit Qua-chou mode Chef-d'entreprise-(tous à couvert ! ) ».
- Hors de question ! s'écria le natté en se retournant sur eux. Je ne vous mettrais pas plus en danger que vous ne l'êtes déjà. Je lui ai donné un avertissement, mais je ne pense pas que cela ait marché. Il s'en reprendra à vous.
- Justement. Autant être prit pour avoir volé un bœuf qu'un œuf.
- Quatre, c'est trop dangereux ! Regarde toi ! Tu es resté inconscient TROIS jours ! Il a presque EGORGE Sally ! Nan, je refuse. C'est trop dangereux.
- Oui, justement ! Tu crois que tu arriveras à te mesurer à lui ? Il maîtrise ses pouvoirs à la perfection ! Lorsqu'il m'a attaqué, il avait changé son apparence, Duo ! Il est malin, très rusé ! Il t'aura, tôt ou tard ! Mais dans ce cas-là, autant que ce soit le plus tard possible pour que tu aies le temps de contrôler les tiens, toi aussi.
- Je n'ai pas de pouvoirs, contra Duo.
- S'il te cherche, c'est que tu en as. Peu de gens sont prêts à tuer pour une personne sans intérêt. Surtout un étudiant.
- Il y a des dégénérés partout.
- C'est en continuant à jouer l'autruche que tu nous mets en danger. Tous autant qu'on est. Sally, Wufei, Zechs, et moi. Sans te compter toi. Lorsqu'il m'a attaqué, il n'avait plus rien de son apparence. Il était blond, grand, baraqué. Mais c'est pas ça qui a fait la différence. Il m'a attaqué à distance. Je me souviens pas de tout, c'est vrai, mais… Il a recommencé. Il m'a regardé, et j'ai cru que ma tête allait exploser. Après, je me rappelle plus de rien… J'ai dû perdre connaissance dès ce moment-là…
Duo fit la grimace. Il n'aimait pas entendre parler de ça. Il n'aimait pas qu'on l'on fît du mal à ceux qu'il chérissait plus que tout.
« Et le seul point qui n'avait pas changé, c'était s…
- Ses yeux, murmura Duo.
- Comment sais-tu ? s'étonna Quatre en sursautant légèrement – et faisant grogner Wufei qui trouvait les genoux de Quatre moins confortables que ceux de Zechs.
- Lorsqu'il s'en est prit à Sally, j'ai vu ses yeux, juste avant. Ils avaient ce même bleu que je n'ai jamais vu autre part que dans ses yeux.
- C'est ça. Tu devras toujours regarder les yeux de ceux qui t'entoureront. Même les nôtres. Il se peut qu'il prenne nos apparences afin de t'approcher et de pouvoir te prendre.
- Hum…
Le natté se tourna vers Zechs. Il l'étudia un instant du regard, sonda ses yeux et le dévisageant de haut en bas, chose pas aisée avec la table entre eux deux. Puis, il soupira en secouant la tête air mi-exaspéré mi-ennuyé. De toute évidence, il n'aimait pas que Zechs fût au courant de tout ça.
« Zechs… la conversation qu'on vient d'avoir, doit rester strictement entre nous. Question de vie ou de mort pour ceux qui en seront au courant.
- Oui.
- Je suis désolé de t'avoir embarqué là-dedans, ajouta-t-il en lançant un bref regard noir à Quatre format « 'tit ange tout mimi tout choupi tout kawaï » ®©™.
- De toute façon, je pense que j'aurais réussi à le savoir tôt ou tard, dit-il en lançant un regard à Wufei.
Quatre lui fit un sourire amusé et énigmatique.
Il est vraiment bizarre, ce Quatre… J'ai une impression étrange, avec lui…
« Hum… Tu vas devoir faire attention, maintenant. Si tu croises un adolescent brun, les cheveux en bataille, avec de grands yeux bleus intenses et très clairs – une couleur de gouache, de peinture – pars en courant. Et si tu vois une autre personne, qu'elle soit blonde, rousse, fille ou garçon, avec ces mêmes yeux, méfies-toi beaucoup. On ne sait pas trop qui il est. Quatre me dit que ce n'est pas un New Type, et pourtant il a réussi à lui faire avoir une crise d'empathie à plus de 15 mètres de distance. Fais très attention toi, Zechs. Maintenant que tu es entré en contact avec moi, il le saura. Je ne voudrais pas qu'il te tue toi aussi. Ou même qu'il essaie.
- Et pour Wufei ? Il est en danger dans cet état, dit-il en désignant le jeune homme qui fredonnait La Macarena tout en se balançant lentement de droite à gauche sur les genoux de Quatre, les yeux fermés et un sourire rêveur aux lèvres.
Duo se mordit la langue.
« Je pense… Qu'il faudrait mieux qu'il reste ici. L'hôpital est fermé la nuit – pas que ça fasse une grande différence mais tout de même – et il y a des gens dans le bâtiment. Peut-être que ça le découragera.
Duo raccompagna Quatre à sa chambre. Ils laissèrent Wufei aux bons soins de Zechs. Car le garçon, très sérieusement, leur avait fait remarqué qu'il n'avait pas pu achever les couettes du barman. Ils avaient tous éclaté de rire, et Wufei s'était indigné devant ce spectacle, criant que personne ne le prenait au sérieux. Quatre et Duo s'était éclipsé vite fait, laissant à Zechs le soin de calmer l'affaire. Une fois à distance respectable, ils purent enfin rire tout leur saoûl. Un Wufei totalement over était trop tordant.
Duo ouvrit la porte, et fit entrer Quatre en le soutenant. Le blond devait se reposer le plus possible pour rentrer chez lui. Duo l'amena jusqu'à son lit et Quatre en profita pour détailler sa chambre, chose qu'il n'avait pas fait à son réveil et durant la matinée, tout occupé qu'il était par son vœu de retrouver au plus vite toute sa motricité, et le ballet incessant d'infirmières qui le chaperonnaient.
A gauche de la grande fenêtre placée face à la porte d'entrée, un grand rideau d'un blanc opaque divisait la chambre en deux. Sûrement y avait-il un second patient avec lui dans la chambre. Quatre s'en réjouit ; il allait pouvoir parler un peu ! La grande fenêtre – qui était plutôt une petite baie vitrée – se prolongeait du côté de l'autre patient. Un morceau de la pièce était prit par un coin salle de bain, dans lequel on entrait par une porte à trois pas de celle d'entrée, tout de suite sur la droite. De toute façon, on ne pouvait pas se tromper, parce qu'il n'y avait que ces deux portes. Et du côté droit, son lit. Blanc, dur, pas très épais, avec tout un tas de piquets, de tringles et de tiges de fer au-dessus et sur les côtés. Deux espèces de table de chevet ornaient les côtés de la tête du lit, tout contre le mur. L'une d'elle servait à poser les plateaux repas, l'autre, à entreposer les médicaments nécessaires au patient. Les infirmières avaient reconnu que Quatre n'était pas potentiellement dangereux pour lui-même ou les autres, donc, les laissaient à portée de mains. Les quelques magazines apportés plus tôt par les jeunes femmes étaient épars sur les deux meubles.
Duo allongea Quatre sur son lit, le couvrit de ses couvertures et s'assit sur le bord du lit près de lui, en lui tenant fort la main. Il fixait la fenêtre ouverte, et qui laissait entrer dans la chambre une fraîcheur bien accueillie.
« Quatre ?
- Hm ?
-
J'ai peur.
- Je sais. Mais tu as fais le bon choix.
Il
le tenait sur ses genoux. Nuance : le retenait. Le garçon
était mort de rire. Chaque fois qu'il relevait la tête
vers lui, il se pliait irrémédiablement de rire.
Faut
dire qu'y a de quoi…
Les grands yeux noirs du garçon se levèrent bien ouverts sur lui.
« Diiiis…
La voix était enfantine, et l'étudiant – qui avait pour le moment l'âge mental d'un diablotin de cinq ans – était trop chou lorsqu'il prenait cette expression là, à mi-chemin entre la perplexité, l'émerveillement et l'amusement. Autant dire qu'il était très souvent « trop chou », parce qu'il l'avait presque à chaque fois qu'il le regardait.
« Oui ?
- Pourquoi ça te va si bien, les couettes ?
- …
Sweatdroppe.
Comment tu veux répondre à ça ?
« Euuuh…
- Parce qu'il est gentil, et que les filles – qui portent des couettes quand elles sont petites – sont toutes gentilles, répondit calmement une voix grave derrière eux ( ou plutôt devant ).
Les deux garçons se tournèrent vers l'entrée de la cafét' ( donc, devant eux, comme je viens si bien de le dire ) et y virent un jeune homme natté appuyé contre le mur, les bras croisés, un sourire calme aux lèvres et le regard doux.
Il est beau comme ça…
Wufei sauta de joie. Littéralement.
« Duduuuuuuule ! Ouaiiiiis !
Il courut à toute vitesse vers son ami et lui bondit dessus, enroulant bras et jambes autour de lui. Duo parut prendre le choc comme un charme, et se mit à tourner sur lui-même tout en revenant vers Zechs. Arqué vers l'arrière, Wufei riait eux éclats. Pas de doute, il était vraiment over.
Le barman se sentit un peu jalo--gêné-- , – pas jaloux, non ! Gêné – de voir Wufei rire si librement avec Duo. Le natté avait l'air de… d'avoir un certain amour pour ses deux amis, et même si, selon lui, sa préférence allait vers Quatre, cela ne l'empêchait pas de regarder le spectacle d'un œil plutôt… pas très sympa pour l'étudiant natté.
Soudain, Duo arrêta de tourner, et face à lui, en le regardant droit dans les yeux, posa son menton sur l'épaule de Wufei, et lui fit un clin d'œil, accompagné d'un sourire calme, puis d'un acquiescement.
Zechs rougit quelque peu et détourna la tête dignement. Le plafond était décidément des plus passionnant…
Duo rit.
L'encre s'étala en un flux régulier sur la feuille, aspirée par le papier en de gracieuses et souples lignes. Des ronds, des traits verticaux ou horizontaux, des boucles, des arcs de cercle.
« Alors, je répète ! 06-21-11-23-11. It's good ?
- Yeaaaaaaaah ! répondit Wufei en sautillant partout autour du blond.
- Oui, je l'ai.
D'une main, le blond rangea la petite feuille dans son veston, la coinçant comme ça dans son portefeuille, tout en fixant d'un œil ( l'autre l'aidait pour la feuille et sa poche ) l'écran bleuté de son portable.
« NUMERO MEMORISE
DUO MAXWELL
06-21-11-23-11 »
« Veux-tu le mien ?
- Hm… Ouais ! Ça peut toujours servir !
Véritable cow-boy des temps modernes, Duo dégaina son lasso Siemens.
« Pourquoi tu pars si vite, Dudule… ? couina tristement Wufei en le regardant de ses grands lacs noirs au bord des larmes.
- Le coup des larmes, j'le faisais avant toi, Wu.
- Rôôôôôôôh c'est pas zuste ! dit "l'enfant" en essuyant ses yeux d'un geste rageur. Mais pourquoi tu pars, dis, dis, hein, dis, hein, pourquoi, hein, dis, dis diiiiiiis ?
Duo hurla de rire devant l'air horrifié de Zechs, placé derrière Wufei, donc face à lui.
« Parce que… je dois… --hihihi-- rentrer chez moi --hôhohÔ-- !
- Et pourquoi tu ris ?
- Parce que Zechs a –-haha, trop fooooort !-- fait une grimace !
Wufei se retourna vers le barman, une moue boudeuse aux lèvres.
« Oï, Zechsy, c'est pas gentil, ça… !
- Mais nan, moi j'ai rien fait !
Dans le dos de Wufei, il articula silencieusement « Traître ! » à l'adresse de Duo.
« Zechs, tu vas devoir apprendre ça si on continue à se côtoyer. I run, I hide,…
-
… but I never lie ! reprit fièrement Wufei en chœur
avec lui en prenant la posture d'un mousquetaire en montant sur une
table à l'aide d'une chaise.
- C'est ma devise,
continua le natté. Je ne la trahis pas. J'utiliserai des
mots à double sens pour faire croire aux autres autre chose ou
j'omettrai une partie des faits, mais je ne mens pas,
précisa-t-il pendant que Zechs aidait Wufei à descendre
de la table – Wufei qui n'en profita même pas un tout tit
peu en nouant ses jambes et ses bras comme des lianes autour du
garçon.
Je comprends maintenant le coup d'éclat de tout à l'heure…
« Wufei, je ne suis pas un coussin, dit-il très calmement.
- Si ! T'es le mien rien qu'à moi que je te prêterai pas !
- Bon les tourtereaux, annonça Duo en fixant Zechs dans les yeux ( on s'demande pourquoi, lol ) je vous laisse ! Je rentre chez moi, ajouta-t-il à l'intention de Wufei en lui faisant de gros yeux. Soyez sages, et ses yeux retournèrent à Zechs qui rougit légèrement.
Duo lui fit un clin d'œil, fit demi-tour et parti d'un pas sautillant vers le hall.
« Je repasse demain !
A la limite de la cafét', il s'arrêta.
« Au fait, Zechs ! … Magnifiques, les couettes. Ça te va comme un gant !
Comme il sortait en rigolant, il put entendre un « DUOOOOO ! » furax et un immense fou rire.
Il sourit.
Il commençait à en avoir marre de se tourner les pouces. La seule chose qui était arrivé depuis qu'il était revenu dans sa chambre, c'était qu'une infirmière avait amené un second lit, placé près de la fenêtre, cette fois-ci, parallèlement au sien, de l'autre côté d'une de ses tables de chevet. Un nouveau patient temporaire, d'après ce qu'il avait compris.
Il avait déjà lu tout ce qui l'intéressait ans les magazines des infirmières, et son « colocataire », ne répondait jamais lorsqu'il l'appelait – ce qu'il avait fait de nombreuses fois.
Je vais aller le voir…
Il se leva prudemment, testa un instant ses jambes, puis s'avança jusqu'au rideau. Il introduisit sa main, puis passa la tête.
« Bonj… AAAAH !
Ses jambes lâchèrent et il s'effondra, horrifié.
Oh Allah ! SALLY !
La porte s'ouvrit sur un Wufei hilare et un Zechs mort de honte, cramoisi sur les pommettes. Faut dire que Zechs en couettes, on voyait pas ça tous les quatre matins, et donc, tout le personnel de l'hôpital leur avait fait une sorte de haie d'honneur. Il avait même cru voir quelques flashs…
Haaaaaaaaaaaan… Mon Dieu… Chuis maudit… ! La honte… !
Son
regard tomba sur une petite silhouette au milieu de la pièce.
Le rire de Wufei s'arrêta brusquement dans un hoquet.
« Quatre !
A terre, le garçon ne semblait plus être conscient. Les larmes coulaient de ses paupières closes. Il ne réagissait pas lorsque les deux garçons l'appelaient.
Zechs sortir de la pièce et courut jusqu'au poste de surveillance de l'infirmière.
« Noin !
- Oh, notre fameux b…
- Quatre s'est effondré !
- Quoi ?
- Chambre 444 ! Vite !
Pressée par la panique du blond, la jeune femme courut avec lui jusqu'à la chambre du jeune blond. Elle entra dans un magnifique dérapage contrôlé, et son regard tomba aussitôt sur le garçon aux cheveux noirs, agenouillé, en larmes, près de son ami blond.
« Oh mon Dieu !
« Il n'a rien de trop grave. Il devrait être remit demain. Que s'est-il passé ?
- On sait pas, murmura Zechs en tenant un Wufei tout tremblant contre lui. Quand on est rentré, il était affalé par là, montra-t-il en désignant le sol, près du rideau.
- Sally…
Quatre yeux interrogateurs se tournèrent vers Wufei. Pressé le plus possible contre le grand corps solide du barman, le garçon avait les yeux grands ouverts, fixés sur la porte, à droite de Zechs.
« Il a vu Sally… chuchota plaintivement le Chinois.
Zechs commença à comprendre.
« Lorsque vous lui avez dit, il a pleuré, murmura-t-il, les yeux fixés sur la chevelure noir d'encre de son étudiant. Lorsqu'il l'a vue, il a dû…
- Choc traumatique émotionnel, diagnostiqua Noin.
L'infirmière soupira suite à sa conclusion.
« Si tout se passe bien, demain il sera sur pied. Il a déjà fait preuve d'une récupération hors du commun… Sortir d'un comma si profond et avec tant de blessures, c'est rare… Votre ami est fort…
Zechs acquiesça. Son regard inquiet fut pour le garçon blottit contre lui.
« Nous allons lui administrer un calmant pour la nuit, ne t'inquiète pas.
- Merci.
- Décidément, vous êtes la compagnie des bras cassés ! Un qui est dans le coma, une fille dans le même état, un qui se comporte comme un drogué… Vous faites fort ! lança-t-elle en faisant de gros yeux.
Sa grimace tira un éclat de rire à Zechs, et elle sourit.
« Bon, je vais chercher mon injection, je reviens !
Pendant son absence, Zechs coucha Wufei. Comme le garçon ne voulait pas le lâcher, il s'assit sur le bord du lit.
« Tu pars pas, hein… ?
- Non Wufei, je reste avec toi…
- Merci…
Zechs lui sourit.
« De rien. Occupe-toi plutôt de bien dormir.
Le garçon se pressa contre les genoux du blond, sa tête au creux de ses cuisses,(1) et instantanément, s'endormit.
La porte s'ouvrit sur Noin, armée d'une seringue.
« Ah. J'arrive après la bataille, je crois dit-elle en avisant le garçon endormit sur les genoux de son ami.
- Tu peux quand même lui injecter, s'il te plaît ?
- Oui.
L'infirmière fit rapidement l'injection, puis regarda le garçon.
« Ça doit être dur pour eux…
- Plutôt, oui, avoua Zechs. On a lié connaissance, tout à l'heure, et même s'ils sont heureux de voir que le blond s'était remit, le cas de la fille les préoccupe quand même…
- Viens, on va sortir de la chambre. On va les réveiller.
Zechs fronça les sourcils. Il sentait que ce n'était pas uniquement pour ça que la jeune femme voulait qu'ils sortent…
Délicatement, il souleva doucement la tête de Wufei. L'étudiant gémit, mais ne se réveilla pas. Le barman l'installa doucement dans son lit, le couvrant soigneusement, puis, sans bruit, se leva et sortit de la pièce. Noin l'attendait déjà dehors. Aussitôt qu'il fut sorti, elle prit la parole.
« Je vais être franche avec toi. Cette fille n'a que très peu de chance de s'en sortir.
Zechs cligna des yeux.
« Je ne sais pas ce qui s'est passé. Les ambulanciers m'on dit un viol, mais les tests sont négatifs.
Zechs ne fut pas surpris. Duo lui avait avoué qu'elle et Quatre avaient été agressés par un certain brun aux yeux bleus. Et ce n'était pas dans le but de prendre du bon temps.
Malgré tout, il joua la carte du soulagement.
« Tant mieux, soupira-t-il. Si jeune et déjà violée… Ç'aurait été… Brr… ! dit-il alors qu'on frisson glacé parcourait son échine – et celui-ci n'était pas feint.
- Ça s'est déjà vu.
- Je sais.
- Quoiqu'il en soit, donc, ils ont vraiment de quoi s'inquiéter pour la fille. Elle est dans un coma profond. Ses organes vitaux ne semblent pas touchés, mais son cerveau… ne réagi plus. Il ne fait que le vital. Elle ne respire qu'une fois toutes les six minutes.
Deux grands yeux bleus s'écarquillèrent.
« Mais c'est impossible, de vivre en respirant que toute les six minutes.
- Un homme a bien survécu une semaine en respirant une fois toutes les 7 minutes ! (2)
Zechs en fut estomaqué. Comment cela était-ce possible ?
« Mais le plus surprenant, c'est la capacité de guérison de cette fille. C'est comme si son corps préférait se concentrer sur sa cicatrisation, pour après la réveiller quand il sera en bon état de marche. Comme le mode veille d'une télé, quoi. Ou un fusible. J'ai encore jamais vu ça.
- C'est vrai que c'est space… murmura Zechs.
Mais à vrai dire, ça ne l'étonnait guère. Quatre avait clairement dit que Duo avait des pouvoirs. Et d'après ce qu'il avait compris, le blond était New Type. Le mystérieux brun aux yeux bleus semblait aussi avoir quelques… « particularités ». Alors non, ça ne l'étonnait pas vraiment…
Lorsque Noin partit en lui souhaitant bonne nuit, il ouvrit la porte de la chambre. Dans les deux lits visibles, les deux garçons « dormaient ». Rien ne bougeait, tout était silencieux. Il commençait à faire nuit. Un bleu qui se fonçait peu à peu se laissait attraper par la fenêtre entrouverte. Ils n'avaient pas entendu. Bien.
Dans le hall d'un hôpital silencieux, l'on voyait la lumière chaleureuse d'une cafét'. Elle ne fermait pas. Jamais. Pendant trois jours, c'était du non-stop. Bien sûr, il y avait des périodes creuses, où il pouvait se reposer, et de 14 à 15h30, ils fermaient. Ils en profitaient pour dormir. Trois jours lui, trois jours elle. Etc…
Là, il était assis sur une chaise, à une table où, plus tôt, s'était installé un jeune homme aux longs cheveux noirs. Il tenait entre ses mains une tasse de café brûlante. Ses doigts étaient passés dans l'anse. Les coudes sur la table. Le dos voûté. Une légère volute de fumée s'élevait devant son nez. Il fixait le liquide brun. Brun…
Brun comme…
Et peut-être même… si on cherchait bien… un peu de bleu ?
Brun… Bleu…
Brun comme le garçon qui avait apparemment envoyé à l'hôpital deux personnes, pour le simple fait d'en entourer une autre. S'il suivait le fil de ses pensées, c'était donc Duo le danger. Mais il ne suivait pas le fil de ses pensées. Il aimait le risque. C'était en partie pour ça qu'il avait choisi ce boulot-là et pas un autre. Pas barman, mais dans cet endroit. Dans un hôpital. Parler aux gens. Être en contact avec des sinistrés, victime du Danger. Le Danger, il y était, à l'hôpital. D'une manière bien particulière, mais il y était tout de même. Tout le temps, tous les jours, et à tous moments. Des blessés, des opérations. Des meurtres, parfois. Des accidents. De temps à autre, pendant plusieurs jours, c'était panique à bord, tout le monde était surbooké. C'était ça qu'il aimait. Non, il ne reculerait pas devant le risque.
Et encore moins s'il concerne un certain beau jeune homme aux cheveux noirs…
D'une traite, il but son café qui lui détruit la gorge, et se remit derrière son bar, à ranger ses verres. Il avait été interrompu alors qu'il les essuyait, mais ils avaient séchés tout seuls comme des grands. Il était fier d'eux.
C'est en souriant et en sifflotant qu'il commença sa nuit.
Tout était silencieux. Dans un hall sombre et pas éclairé, on voyait une lumière chaude, jaune, venant de la cafétéria. L'endroit ne fermait jamais. Il y avait un homme dedans. Mais aux autres étages, rien. Parfois, dans les couloirs, une ombre passait. Infirmières, ou autre chose.
Dans un hôpital en pleine nuit, trois corps réunis dans la même chambre se soulevèrent doucement. Les draps et les couvertures fines les couvrant glissèrent de leurs corps endormis. Les cheveux flottaient autour des têtes comme autant d'auréoles de différentes couleurs. Différents pouvoirs. Différentes puretés.
Ils étaient au quatrième étage. Chambres 401 à 500.
Dans un hôpital en pleine nuit, trois corps passèrent au travers d'une fenêtre. Les éclats de verre blindé scintillèrent sous la lune comme autant d'étoiles. Une magnifique et lente pluie d'étoiles baignant les corps qui tombaient, tombaient…
Tombaient…
En dessous, le bitume.
Tombaient… Tombaient…
Leurs cheveux s'étiraient derrière leurs têtes, telles des traînées noires, dorées, et noisettes. C'était… beau…
Tombaient… Tombaient…
C'était mortel.
Tombaient… Tombaient encore…
Plus que deux mètres.
Et dans ce bitume, des pointes poussèrent lentement. Des pointes en acier. La lune se reflétait sur leurs surfaces coniques polies. Entre 15 et 20 cm de hauteur. Parfaitement lisses.
Dans un hôpital en pleine nuit, trois corps s'écrasèrent contre le sol solidifié. Aucun cri ne fut poussé alors qu'ils s'empalaient. Aucun mouvement.
Juste… une ombre ou autre chose. Qui vint. Et qui repartit.
Juste… la mort.
Dans un hôpital en pleine nuit, personne n'entendit rien. Personne ne se réveilla.
Dans un hôpital en pleine nuit, trois corps moururent doucement, perdus entre l'herbe verte, le sang et le bitume.
Tzuzuku… ?
: Couché, les hormones ! Bande de perverses ( et pervers pour Jonas ) ! Quoi ? Mouâ ? Perverse ? Qui me parle, qui me parle… ? lol
: Pour la petite histoire, je tiens à dire que c'est entièrement vrai. Je ne sais plus quand, un homme a été enterré vivant. C'était quand on n'était pas encore aussi avancé que maintenant pour l'autopsie. On lui en a même pas fait, en plus, je crois… Enfin bref ! Donc, on a enterré un homme vivant. Il a tenu trois semaines en respirant une fois toutes les sept minutes. Trois semaines après, on l'a déterré. Ils s'étaient aperçu qu'en fait, il était pas mort :p
Je pleure. Je vous jure, je pleure ! Je… ben voilà, quoi… J'imagine trop la nuit, les reflets de la lune sur le verre qui vole en éclat ( c'est une image magnifique ) eux qui tombent, et leur corps qui restent suspendus, empalés sur les pointes, puis qui se posent par terre lorsque les pics disparaissent… Je… je pleure comme une madeleine… Faut que j'arrête, j'vais bousiller mon clavier… Oh làlà… J'vais créer un deuxième tsunami en Inde, faut vraiment que j'arrête. Remarquez que je prends ça à la rigolade, mais je pleure VRAIMENT.
J'ai… une demande, à vous soumettre.
Je pense sérieusement à arrêter la fic ici.
Je voudrais donc que vous me disiez si vous voulez que je continue, ou non.
Je trouve que ça fait une fin magnifique ( c'est pas tous les jours que je pleure sur mon ordi, même quand j'écris des horreurs ! ). Tout en sachant que si j'arrête là, tout le reste de la fic qui est déjà prévu et trouvé ne sera jamais écrit.
Ou alors, autre moyen, je termine là et je change Tu as le choix en Tu as le choix(version courte), et je reprend tous les chapitres, plus la fin, dans Tu as le choix(version longue). Qu'en pensez-vous ? J'ai besoin de vos avis !
Enfin, pour le moment, j'ai surtout besoin d'un mouchoir, alors je vous laisse.
Bisous à tous.
Shin'
PS : J'ai ABSOLUMENT besoin de vos reviews avt samedi soir vraiment limite dimanche matin pr savoir si je continue ou pas ! Bien sûr, tt review « en retard » sera accepté ac joie, et aura une réponse si suite il y a… Donc, voilà !
Je pars mtnt de paris pour retourner en cours, et n'aurais donc plus le net au moins jusqu'aux grandes vacances !
