-1Titre : Hospitalisation
Disclaimer : Malheureusement, ils ne m'appartiennent pas…. Mais c'est pas ça qui va m'empêcher de les faire souffrir . Merci à Minekura pour les avoir créés! (sauf Akashi, lui il m'appartient, mais il apparaît pas tout de suite).
Genre : angst (même si je suis pas sure à 100 de la signification…) en gros c'est violent, sanglant (après, pas tout de suite), psychologiquement méchant … et pi y aura peut être des sous-entendus shonen-ai, entre Sanzo et Goku, entre autres. Ah oui, ça commence comme un UA mais les apparences sont trompeuses… enfin vous verrez bien!
Rating : ben… pas tout public déjà XD après faut voir
Résumé: pas de résumé pour le moment, j'ai pas assez écrit, mais j'ai pas trop le temps aujourd'hui… enfin y aura d'autres chapitres dans pas longtemps, pas de soucis
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Quand Goku se réveilla, quelque chose lui parut étrange,. La pièce déjà, inconnue ; ses vêtements étaient étranges, aussi. Tout était blanc ; des murs blancs, un lit blanc, des vêtements blancs. Il voulut passer la main dans ses cheveux, pour dissiper les brumes du sommeil, mais son geste fut arrêté par les sortes de menottes qui maintenaient ses bras sanglés au lit. Avec une exclamation étouffée il se débattit sur le lit pendant un petit moment. Mais cela ne servait à rien. Il avait l'impression d'être si faible, si… différent.
Quelque chose d'autre n'était pas comme d'habitude. Puis, bien que dans l'incapacité de vérifier, il comprit : il n'avait plus son contrôleur… mais il était toujours lui. Comment cela était possible, il aurait bien voulu le savoir, cependant une pensée plus inquiétante prit soudain toute la place dans son esprit : Sanzo n'était pas avec lui. Il se mit à hurler.
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L'infirmière entra dans la chambre et Gojo lui fit un clin d'œil tout en ramenant ses longs cheveux bruns (1) en arrière. Elle sourit et lui donna ses cachets ainsi qu'un verre d'eau, avant de s'éclipser avec un gloussement. Gojo avala les pilules. Il se sentait bien, pour une fois. Il n'avait plus mal au crâne. Baissant les yeux, il observa un moment ses avant-bras qui reposaient sur le drap immaculé, songeur. De multiples traces d'injections. A cet instant, il aurait sincèrement aimé se dire que c'était du passé, pour de bon, mais il savait que ça aurait été se mentir à soi-même.
Derrière la vitre qui donnait dans le couloir se dessinait la silhouette d'une belle femme aux longs cheveux ondulés ; sa belle-mère se tenait là, à l'observer, s'imaginant qu'il ne la voyait pas, sans oser entrer. Elle faisait bien d'ailleurs ; ses poings se serrèrent convulsivement alors qu'il la regardait en coin. Et Doku apparut à ses côtés, souriant. Il parlait, mais à travers la vitre Gojo n'entendait rien. Il regardait les mains de son demi-frère, ses mains sur ses hanches à elle. Il ferma les yeux et pria pour que tout ça disparaisse.
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Sanzo haletait dans le réduit où il s'était caché ; les produits d'entretien, sur les sol et les étagères tout à côté de lui dégageaient une drôle d'odeur, et la tête lui tournait. Son cœur battait fort, et il sentit la sueur couler le long de son dos. Il tenta de se calmer, de respirer lentement ; il s'assit sur les talons, appuyé contre le mur froid. Tout était froid dans cet hôpital. Il avisa qu'il n'avait pas de chaussures. Il n'irait pas loin dehors, si tant est qu'il parvienne à sortir sans qu'ils le reprennent.
Il entendit un bruit de cavalcade dans le couloir, juste de l'autre côté de la porte du réduit. On criait ; puis les bruits s'éloignèrent et Sanzo se remit à respirer.
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Le grand homme prit conscience qu'on lui parlait, mais il ne saisit pas vraiment ce qu'on essayait de lui dire. « M. Gono? (2) M. Gono, tout va bien? » Il releva la tête et regarda le médecin, à moitié penché vers lui dans la salle d'attente où l'avaient conduit les policiers. Tout le monde faisait une tête terrible et désolée en s'adressant à lui, mais pas cet homme, ce médecin ; lui souriait. Sa blouse était maculée de sang. « Son sang » songea Gono en frémissant. Il tendit la main, et Gono la serra machinalement. Les yeux du docteur pétillaient d'un étrange couleur, un brun presque rouge, une couleur rassurante.
« Sha Gojo », se présenta-t-il. « Je me suis occupé de votre femme quand ils l'ont amenée. » « Est-ce que.. Est-ce qu'elle… », balbutia Gono, sans même relever que Kanan n'était, en pratique, pas vraiment sa femme. Le docteur souriait toujours, ce qui lui parut un bon signe. « J'ai fait de mon mieux, mais elle était grièvement blessée. Les prochaines heures seront déterminantes. Je ne peux pas encore vraiment me prononcer », termina-t-il, voyant le regard émeraude du grand homme devant lui vaciller puis s'éteindre.
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Des hommes en blouses blanches avaient fini par se ruer dans la chambre-cellule, alertés par les cris de Goku. Celui-ci se tordait sur le lit, tirant sur les liens malgré la douleur que cela avait fini par lui causer. A trois ils le maîtrisèrent et devant les yeux épouvantés du jeune homme, l'un d'entre eux prépara une injection, dans une grande seringue. Il sentit l'aiguille pénétrer dans son bras sans pouvoir rien y faire. Bientôt ses cris et ses ruades cessèrent, et les trois infirmiers le relâchèrent, à moitié évanoui, ses grands yeux dorés fixant le plafond sans paraître le voir. Il murmura une dernière fois : « Sanzo… »
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À suivre
(voui, je sais, c'est court, mais bon, yaura plus long la prochaine fois… dites moi ce que vous en pensez!)
(1) oui, oui, bruns, UA oblige XD
(2) Cho Gono, pas Hakkai… mêmes raisons
