Titre : Hospitalisation - chapitre 1

Disclaimer : m'appartiennent toujours pas (snif) mais merci à Minekura de me les prêter! (et le docteur Akashi est à moi!)

Genre : angst (même si je suis pas sure à 100 de la signification…) en gros c'est violent, sanglant (après, pas tout de suite), psychologiquement méchant … et pi y aura peut être des sous-entendus shonen-ai, entre Sanzo et Goku, entre autres. Ah oui, ça commence comme un UA mais les apparences sont trompeuses… enfin vous verrez bien!

Rating : ben… pas tout public déjà XD après faut voir

Résumé: les quatre membres de la Sanzo party piégés à l'hôpital.. Vous y croyez vous? Ça ne s'arrange pas en tout cas… niark niark

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pas très loin - deux ou trois heures plus tôt

La jeep avait des ratés ; ou plutôt Hakkuryu fatiguait un peu. Hakkai finit par stopper le moteur et dire aux autres de descendre, malgré diverses protestations plus ou moins bruyantes. Le petit dragon se transforma et vint se poser sur l'épaule d'Hakkai. « Bon, eh bien je pense que nous n'avons plus qu'à continuer à pied… » fit ce dernier, jovial. « Et ça l'amuse en plus… » grommela Gojo, tout en repoussant le singe qui voulait passer devant et qui venait de lui marcher sur le pied. Sanzo ne disait rien, mais visiblement il fulminait (1) intérieurement. « Allez, on y va » , marmonna-t-il en se mettant en route.

« Dis, Hakkai, il a quoi Hakkuryu? » demandait plus tard Goku, tandis qu'ils progressaient sur une route escarpée, bordée d'arbres squelettiques et de maisons en ruines.

-- Rien de grave, j'espère » répondit l'ancien humain avec un sourire.

-- Et quand est-ce qu'on arrive dans une ville? Parce que j'ai…

-- On sait, on sait! » le coupa Gojo. « Si tu la fermais on avancerait sûrement plus vite.

-- Ta gueule kappa pervers! Ça a aucun rapport d'abord … » Et la dispute se poursuivait, semblable à de nombreuses autres.

Puis les toits de plusieurs maisons, un village sans doute, furent en vue au bout de la route. Mais plus ils avançaient, plus le sentiment que quelque chose clochait grandissait.

« On entend pas de bruit, fit Gojo.

-- J'sens pas de bouffe, fit Goku, humant le vent, le nez en l'air comme un petit animal.

-- Vos gueules!» cria Sanzo. « Si vous arrêtiez de parler pendant deux minutes on aurait peut être une chance d'entendre quelque chose! » Toutefois, parvenus au village ils durent bien se rendre à l'évidence : tout était à l'abandon.

« Ils ont été attaqués par des yokai vous pensez », fit Goku, alors qu'ils avançaient dans les rues désertes. « Brrr… c'est glauque ici », marmonna Gojo.

Un peu en contrebas dans le village se trouvait un grand bâtiment aux fenêtres condamnées. « C'est moi ou ça s'arrange pas? » fit Gojo, sarcastique. Et ils la virent, la lueur qui tremblotait à l'étage du bâtiment, perçant à travers les planches disjointes d'une fenêtre. « On va voir ? » demanda Hakkai en direction de Sanzo. « J'aimerais vraiment trouver de quoi soigner Hakkuryu… » « Ok » fit Sanzo. Tout en tirant une bouffée sur sa cigarette, il murmura entre ses dents. « Comme des papillons sur une putain de lampe… »

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Tout était prêt pour les invités ; ils arrivaient, il l'avait vu par l'interstice entre deux planches. Le piège était bien rôdé à présent, et le docteur Akashi se frottait les mains en songeant par avance à ces nouveaux sujets d'expérimentation qui passeraient bientôt la porte, en bas. Il s'assit et éteignit les lumières.

Ils avaient pénétré dans l'intriguant bâtiment, bruyants comme une armée au complet. Ils avaient tourné le commutateur et rallumé les néons dans le hall. Dans la lumière blafarde, l'intérieur faisait penser à… « Un hôpital ! » s'écria Goku. « On est dans un hôpital, pas vrai ? Il doit y avoir de la bouffe alors…» fit-il en s'élançant vers le couloir obscur devant eux. L'éventail de Sanzo le faucha en plein élan. « Aieuh… mais Sanzooo… » gémit le singe.

-- Arrête de courir partout, macaque!

-- Il a raison », ajouta Hakkai. « Je n'aime pas beaucoup cet endroit.

-- Bah, pourtant c'est cool, un hosto, c'est justement ce dont on avait besoin, ne, fit Gojo tout en passant derrière le comptoir de l'entrée.

-- Restez sur vos gardes, c'est tout. » Sanzo était toujours sur ses gardes, malgré l'absence de danger immédiat.

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Deux médecins au chevet d'un malade. Ils discutent. Le blond a l'air gentil, même si son visage est fermé. Le brun sourit souvent, mais ses yeux disent le contraire. Ils parlent du malade. « Alors il a remis ça… » fit le blond en sortant ses lunettes pour examiner le dossier.

-- Il semblerait bien, oui », répondit son collègue. « C'est un cas extrêmement intéressant, surtout pour la précision du détail de sa psychose. Un délire très construit.

-- Violent aussi », ajouta le blond en regardant son confrère par-dessus les verres de ses lunettes. Dans ses prunelles violettes on voyait comme un semblant de colère. « Vous l'avez encore drogué. » C'était quasiment un reproche.

« Je vous entends… vous savez… » fit soudain une faible voix. Les deux médecins se regardèrent une fraction de seconde puis se retournèrent vers le patient étendu et sanglé sur le lit. Goku n'avait pas encore ouvert les yeux ; ses paupières lui semblaient de plomb. Mais il n'aimait pas qu'on parle de lui sans comprendre de quoi il retournait. « Où est Sanzo? » demanda-t-il encore. « C'est quoi, ici? ». Il n'avait toujours pas ouvert les yeux, aussi il entendit deux voix parler sans vraiment lui répondre.

« Ça va faire combien de fois ce mois-ci?

-- Cinq fois peut-être…

-- Toujours le même nom?

-- Oui, dans ses épisodes psychotiques il croit qu'il vit dans un monde appelé… » Froissement de papier. « Togenkyô. Il combat des… yokai, aux côtés de ce Sanzo. »

« Où il est merde? » fit Goku d'une voix rauque. Un des médecins se pencha vers lui, ses yeux noirs plongés dans les grands yeux dorés du jeune homme. « Qu'est-ce qu'il est, pour toi, ce Sanzo en question? » Un mince sourire s'étira sur le visage agréable du médecin. Mais pas un sourire très gentil. « C'est mon… C'est mon… » balbutia Goku, les yeux rivés au plafond. Bloqué sur ce début de phrase, il ignorait comment la terminer. " Mon ami" , voila ce qu'il aurait voulu répondre, mais le mot restait coincé dans sa gorge. " Mon maître " aurait été plus proche de la réalité. « La réalité ? » songea Goku ; il aurait bien aimer savoir ce qui était réel ou non à cet instant. « C'est Sanzo, c'est tout! » cria-t-il en donnant un coup de rein inutile. Le docteur aux cheveux noirs recula. « On peut dire qu'il est résistant celui-là », fit-il en remontant ses lunettes avec l'ongle du pouce.

L'autre médecin ne répondit rien. Goku tourna la tête sur le côté pour voir ce qu'il faisait. Ce qu'il vit lui coupa le souffle. Là, à quelques pas de lui, se tenait Sanzo, son Sanzo. Vêtu comme un médecin. Avec une étrange coupe de cheveux. « San… » commença Goku, incrédule. « Que… » Le docteur au drôle de sourire se tourna vers lui et dit, lentement, comme on s'adresse à un enfant : « On te l'a déjà expliqué, plein de fois… Cet homme… », il désigna le blond que Goku regardait fixement comme s'il craignait qu'il disparaisse, « … n'est pas Sanzo. Il se nomme Koryu. Tu es malade et lui c'est ton médecin. » Il sortit de la chambre, entraînant " Koryu" avec lui. « Docteur Nî, vous êtes sûr que… »

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Ils avaient un peu avancé à l'intérieur de l'hôpital abandonné, sans rencontrer âme qui vive, ou mort qui vive, depuis que Gojo avait plaisanté en disant qu'il trouvait que des zombies n'auraient pas dépareillés dans ce décor. Goku espérait bien qu'ils tomberaient sur l'un de ces morts-vivants, histoire de tester leur combativité.

La bouffe sur les plateaux abandonnés ça et là avait une drôle de couleur verdâtre, et Goku s'était pris une baffe pour avoir essayé d'y goûter. Tout semblait avoir été laissé en plan après… « Après la folie subite des yokai, sûrement, comme partout », se dit Sanzo, tout en observant les instruments, dans les salles qu'ils longeaient. « On va aller jusqu'où comme ça, on peut savoir ? » râla Gojo en donnant un coup de pied dans un carton sur le sol carrelé blanc et vert. « Cet endroit pue. »

-- La lumière, kappa, on cherche la lumière! » le renseigna Goku qui s'était retourné pour l'occasion.

Quelque chose qui ressemblait vaguement à un sourire passa furtivement sur le visage pâle de Sanzo. « Quoi ? » fit le singe. « Qu'est-ce que j'ai dit ? »

-- Rien, avance, le singe », répondit Sanzo. Ça lui avait rappelé comme une phrase que son maître avait dite une fois, sur la nécessité de chercher la lumière. Mais il ne parlait sûrement pas du même genre de lumières…

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(1) parfaitement! Ce mot existe… en gros c'est être furieux

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À suivre…

(je me suis demandée s'il valait mieux couper là ou continuer et couper vraiment à un moment affreux… je pense que ça vaut mieux comme ça )

Alors? Bien pas bien? … dites-moi..

Mais de toute façon vous aurez la suite que vous le vouliez ou non XD