Salut à tous, ici Elenthya !

Eh non, je ne suis pas en train de squatter le compte d'un autre auteur, mais j'ai le privilège et la joie de coécrire cette fic avec ce cher mutant ! Pour une fois, c'est moi qui fait le message d'entrée, alors accrochez-vous, je vais essayer pour une fois de faire court !

D'abord, je tiens à m'excuser, en mon nom et en celui du Mutant, de poster avec autant de retard. Après tout, c'est les vacances, la canicule brille, on ne devrait donc pas perdre de temps ! Malheureusement, ce dernier mois a été plutôt mouvementé, entre le Mutant qui bossait en centre aéré (il en a du courage, applaudissons-le) et moi qui ait de gros ennuis de santé… Désolés donc à ceux qui nous attendaient, nous et notre suite ! On va tenter de se rattraper pendant le reste des vacances !

Merci aux revieweurs de la première heure, et à ceux qui sont ensuite arrivés, ça fait très plaisir !

Voilà, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne lecture, de la part des 2 auteurs ! Je tiens à préciser que les idées sont à 99,9 pour cent du Mutant, Elenthya se contentant de remanier le récit pour le rendre encore plus attrayant… A vous les lecteurs !

Chapitre 2 : Choix, Espoir, Trahison

Tétanisée, Hinata ne pouvait croire ce qu'elle lisait. Chaque mot paraissait dénué de tout vraisemblance, les phrases se succéder sans avoir le moindre sens. Même dans ses pires cauchemars, elle n'avait pas imaginé une telle possibilité.

Ordre de mission adressé a Hyuga Hinata :

Situation :

Il y a 17 ans, le démon-renard Kyûbi attaquait notre village, semant mort et destruction. La situation ne fut sauvée que d'extrême justesse par Hokage Yondaime, qui se sacrifia pour éliminer le Démon. C'est en tout cas la version officielle et connue de tous, adoptée par Sandaime et Yondaime lui-même pour ne pas effrayer les générations à venir.

Malheureusement, la réalité est tout autre. Etant donné la force considérable de Kyûbi, Yondaime n'a pas eu d'autre choix que de l'enfermer en un nouveau-né afin de le mettre hors d'état de nuire. Le démon est par conséquent toujours vivant, et donc potentiellement dangereux. De plus, ce sceau qui le retient s'affaiblit d'année en année si on en croit le comportement de son actuel possesseur, connu à Konoha sous le nom d'Uzumaki Naruto. A long terme, la menace que représente Kyûbi risque d'entrer en action. Il reste toutefois un moyen de l'éliminer définitivement, en tuant son hôte, si possible par surprise afin que le démon ne puisse réagir.

Objectifs :

Trouver Uzumaki Naruto, l'éliminer, et par la même occasion, détruire le démon.

Consignes :

Etre le plus rapide et le plus discret possible pour éviter toute réaction belliqueuse du démon ou de son porteur - ne parler à quiconque de votre objectif - agir dans les plus bref délais.

Conséquences :

Nomination au poste du chef de clan Hyuga - destruction d'une menace potentielle pour le village.

PS : détruisez cet ordre après lecture.

Hinata relisait l'ordre de mission pour la troisième fois, mais ne saisissait toujours pas l'étendue de ce qui y était écrit. Elle ne voulait pas y croire, elle ne pouvait pas y croire. Et pourtant…

Quelque chose s'écrasa dans un petit bruit sourd sur le papier jauni du parchemin. Une larme de désespoir, teintant d'angoisse le récit. Elle sortit de sa transe, cherchant enfin à réfléchir, son esprit en proie à la confusion la plus totale. Qu'allait-elle faire ?

D'un côté, il y avait cet amour d'enfance, qui l'habitait toujours et l'avait aidé tant de fois. De l'autre, ses responsabilités, ses promesses à tenir, des amis à ne pas décevoir.

Hinata referma le parchemin puis se prit la tête dans les mains, retenant à grand-peine ses larmes. Elle avait l'impression de connaître cet ordre de mission par cœur, jusqu'à sa moindre virgule, jusqu'à la moindre observation emplie de froideur. Les mots se bousculaient dans sa tête, formant pour elle l'image du but qu'elle allait devoir viser, du crime qu'elle devait perpétrer. Ce simple mot lui soulevait l'estomac. Jamais elle ne s'était sentie aussi mal…

Mais après tout, n'était-ce pas normal, songea-t-elle pour tenter de se rassurer. Qui pouvait être assez atteint pour rester de marbre face à un tel ordre ? Qui pouvait accepter de tuer quelqu'un sans ciller ? Surtout lorsque la cible était un être aimé… autant viser notre propre cœur.

Après un long moment, Hinata releva enfin la tête, le premier choc passé mais la certitude toujours bien présente. Celle, effrayante, terrorisante, de faire un choix. Elle devait réfléchir, et vite. Si à l'aube, Nar… non, Kyûbi était toujours vivant, elle serait reniée par sa famille, et bannie, sans remords… et un autre se chargerait de cette mission. Alors tant qu'à faire, elle pouvait serrer les dents, oublier les conséquences et bâillonner son cœur.

Choisir de le tuer…

Hinata se crispa, et se rendit seulement compte qu'elle était en train de déchirer, par la seule force de sa poigne, le parchemin responsable de son tourment. Sans un mot, ses larmes enfin taries, elle tendit la main vers la bougie et regarda le papier noircir, se racornir sous l'effet brûlant de la flamme. Quand enfin, la dernière parcelle de parchemin tomba en cendres à ses pieds, elle se détourna et quitta la pièce.

Tuer ou disparaître… Les deux propositions étaient inconcevables. Mais sa décision était prise.

Tel un somnambule, elle fila dans l'obscurité, le regard fixe, mais une direction bien précise en tête. Fruit du hasard ou effet psychologique, la nuit lui parut refléter sans peine son état d'esprit : brumeuse, silencieuse, glaciale. Au coin d'une rue, elle vit enfin, se distinguant dans le ciel d'un noir d'encre, le haut bâtiment blanc de l'hôpital. Sans ralentir, elle s'élança vers l'un des murs, grimpa jusqu'à une des fenêtres, entrouverte. Silencieuse, avec la souplesse d'un chat, elle se glissa à l'intérieur. Facile, trop facile. Comme si tout acceptait sa décision…

Mais elle se figea en voyant que la chambre était vide. Et malgré ce qu'elle pensait être sa détermination, elle se prit à sourire. Il avait senti le danger, il l'avait sans doute entendue venir… et il avait fui. Dès lors, il serait impossible de le rattraper, se dit-elle.

Elle soupira, toute tension semblant tomber de ses épaules. Au moins aurait-elle essayé… qui sait, le conseil sera peut-être plus indulgent devant un échec de ce genre que face à un abandon. Elle pouvait toujours espérer. Mais ce qui comptait le plus pour elle, c'était qu'elle ne se sentait pas traîtresse à son clan. Elle sera bannie, oui, marquée du sceau de la Bunke, sans doute… mais au moins, elle pourrait se regarder dans une glace sans baisser les yeux… et lui, il vivrait. Etrange, mais rassurant compromis.

Elle jeta un dernier regard au lit vide aux couvertures sans dessus dessous, puis fit volte-face pour repartir, feignant d'un coup d'œil circulaire une recherche, aussi légère soit-elle. Et c'est là que tout bascula.

- Hinata ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Deux yeux bleus brillants dans la pénombre. Deux yeux qui la fixaient.

- Na… Naruto-kun !

- Bah quoi ? Tu n'es quand même pas surprise de me voir dans ma chambre ?

Pétrifiée, elle le scruta d'un air hébété, incapable de prononcer un mot cohérent. Face à elle, un jeune homme couvert de bandages, surpris, désarmé. Il n'avait rien pour se défendre, c'était l'instant, n'est-ce pas ? L'instant de le saisir, d'immobiliser son corps affaibli, de lui trancher la gorge, ou de lui transpercer la poitrine ! C'était l'heure de vérité, l'heure où sa mission prenait tout son sens, l'heure de la mort de sa cible !

Mais Hinata resta de marbre, la main sur sa pochette à kunais. Parce que la cible, loin d'être Kyûbi, loin d'être un parfait inconnu, était surtout Naruto. Parce qu'il était le seul, dans cette situation, à posséder quelque chose qui aurait stoppé Hinata et seulement Hinata.

Ses yeux. Ces pupilles d'azur profond, dans lesquelles elle se perdit irrémédiablement. Cet océan insondable d'innocence dans lequel elle crut se noyer.

Elle voulut murmurer quelque chose, sans succès. Face à la jeune fille, tremblante et muette, Naruto ne savait plus que faire, et ne vit pas sa main se glisser dans sa sacoche d'armes. Ignorant tout des pensées instables de sa vis-à-vis, il s'approcha.

- Hé Hinata… ! Réponds-moi !

- Je… Je… Désolée Naruto-kun !

Répondant à ce cri aigu, l'acier siffla dans la pénombre, scintilla brièvement dans un rayon de lune et perça la chair sans rencontrer la moindre résistance. Une myriade de sang gicla, maculant d'un flot carmin le visage et le torse de Naruto. Il écarquilla les yeux, le souffle coupé.

- Hina… Hinata !

Elle releva péniblement la tête, l'œil hagard, la respiration sifflante. Un filet de sang coula de ses lèvres, tandis qu'elle serrait convulsivement le kunai. Celui avec lequel elle venait de percer ses propres entrailles.

- Naruto… Je t'ai...

La fin de sa phrase se perdit dans le flot écarlate qui suintait de ses lèvres. Elle vacilla puis s'écroula, mais des mains la rattrapèrent juste à temps et la déposèrent aussi doucement que possible sur le sol.

- Merde… Hinata !

Surmontant sa panique, il renonça à la toucher, craignant d'aggraver la situation, et sortit en trombe dans le couloir à la recherche d'une infirmière.

Ce ne fut que tôt dans la matinée que Naruto eut enfin des nouvelles, après avoir passé une nuit résolument assis devant la porte du bloc opératoire où Hinata avait été transportée en urgence.

Ce fut donc après sept heures d'attente et d'espoir, à regarder les infirmières entrer avec toujours plus de compresses et d'instruments mais personne sortir, qu'enfin les choses bougèrent. Dans un gros soupir éreinté, la medic-nin en charge d'Hinata poussa la porte, essuyant ses mains couvertes de sang et de sueur. Vif comme l'éclair, Naruto se précipita sur elle et lui avait déjà assené une bonne dizaine de questions quand il réalisa que c'était Tsunade en personne.

- …Alors ! Elle va bien ! Elle va s'en sortir ! C'est grave ! Elle a dit quelque chose ? Répondez ! Qu'est-ce que je peux faire pour aider !

Tsunade soupira une seconde fois tout en arrangeant un peu ses cheveux emmêlés par l'agitation de l'intervention.

- Tout d'abord, calme-toi et laisse-moi parler, je te prie, fit-elle d'une voix dure en conséquence, qui stoppa momentanément Naruto. Tout ce dont je suis sûre, c'est qu'elle est hors de danger. (Naruto parut s'écrouler de soulagement.). Mais son état n'en est pas moins grave. Elle n'a fait qu'effleurer ses organes vitaux, mais les dégâts sont importants et la blessure préoccupante. Il lui faudra beaucoup de temps et un traitement rigoureux, très lourd pour récupérer. A vue de nez, je dirais 3 à 5 mois de convalescence, et pas de missions avant une bonne année. Quant à ce que tu peux faire ? Eh bien, le mieux serait de la laisser tranquille pour l'instant.

Naruto parut vouloir protester, puis se raviser. Les yeux au sol, il se plongea dans un mutisme qui, Tsunade le savait, ne prévalait rien de bon. Prenant le temps de bien se nettoyer les mains, elle l'observa du coin de l'œil tout en échangeant sa veste maculée de sang contre une blouse propre. Elle hésita, puis renonça à lui proposer de changer lui aussi sa chemise tachée d'écarlate. Visiblement, Naruto ne s'en souciait guère.

- Mais au fait, est-ce que tu sais ce qui lui est arrivé ? lança-t-elle sur le ton de la conversation. Après tout, elle était dans ta chambre.

- Et bien, oui et non… murmura Naruto en évitant son regard. Tout ce que je peux vous affirmer, c'est qu'elle n'était pas elle-même. Elle tremblait, et ne pouvait rien dire, comme si elle paniquait… J'ai voulu m'approcher pour voir ce qui n'allait pas. Et je crois qu'elle a pris peur. Mais pourquoi elle s'est poignardée… ça, je n'en sais rien.

- Tu en es bien sûr ? C'est tout ce que tu as pu remarquer, pas d'autre détail, même insignifiant ?

- Euh… Oui.

Il mentait. Il en savait beaucoup plus, mais pour l'instant, il préférait garder ça pour lui.

Il fixa la porte du bloc opératoire, pensif, avant d'être ramené à lui par un raclement de gorge réprobateur de Tsunade qui voulait dire « au fait, tu devrais pas être en train de te reposer, toi ? ». Pour une fois sans contester, il fit volte-face et emprunta le long couloir d'un pas lent. Les yeux baissés, il ressassa encore et encore les évènements de la nuit. Arrivé à un croisement sans trop comprendre comment, il jeta un dernier coup d'œil à la porte du bloc résolument close, puis disparut au détour du couloir.

Las après cette nuit quasi sans sommeil, il entra presque avec soulagement dans sa chambre, mais se figea à la vue de la flaque de sang séché, qui s'étalait sur le sol blanc. Ce sang, c'était son sang, le sang d'Hinata. Il serra les poings. Mais pourquoi, pourquoi l'avait-elle fait coulé ? Pourquoi face à lui ? Qu'avait-il fait, était-ce de sa faute ? Elle avait semblé si effrayée à sa vue, peut-être n'aurait-elle pas fait ça s'il ne l'avait pas approché !

Pourquoi ? Tant de questions, sans réponse…

- Qu'est ce qu'elle a voulu dire par « je t'ai » ? Bordel ! Pourquoi ça n'arrive qu'à moi, ces trucs-là ! Le village est en « paix » depuis même pas une semaine, et voilà qu'un autre problème se pointe… !

- Pourquoi toi… fit une voix, si faible qu'elle semblait venir de l'autre bout du monde.

- Heu ! s'écria-t-il en se redressant précipitamment, tous ses sens en alerte. Et ça, c'est quoi encore ! Il y a quelqu'un ?

Il jeta un regard circulaire à la chambre contre toute attente déserte.

- Montrez-vous !

Un silence pesant s'installa, et seul le bruit du vent s'engouffrant par la fenêtre parut répondre à la question de Naruto.

- Voilà que j'entends des voix maintenant… ou alors, c'est toi ! Saleté de démon renard !

- …

Ce nouveau silence ne fit qu'énerver un peu plus Naruto, déjà bien excité par les derniers évènements. Empourpré de colère, il cria à la cantonade, autant pour se faire entendre que pour relâcher la pression qu'il avait accumulée.

- C'est ça ! Tu peux faire semblant de ne pas m'entendre ou je ne sais quoi d'autre, Kyûbi, je suis persuadé que c'est… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Aussi soudain qu'un coup de tonnerre, le hurlement de Naruto résonna dans les couloirs de l'hôpital. Incapable de s'arrêter de crier, il se prit la tête à deux mains et tomba à genoux, tremblant de tous ses membres. Après un second hurlement de douleur, encore plus puissant que le précédent, sa voix se brisa, laissant enfin deviner sa respiration saccadée, sifflante. A bout de souffle, pris de convulsions, il ne put que murmurer d'une voix rauque quelques mots, avant de grimacer à nouveau.

- Ma tête… AAAAH !

Soudain, un silence plus pesant que jamais se fit, suivi d'un bruit sourd, celui d'un corps s'écroulant sur le sol. Alertée par les hurlements, une infirmière surgit quelques minutes plus tard dans la chambre, pour le retrouver recroquevillé par terre, inconscient, sa chemise toujours maculée de sang et ses mains encore crispées sur ses cheveux blonds.

Au même moment dans la demeure Hyuga, dans la salle de réunion du clan…

- Trahison !

- C'est un scandale, je vous le dis, un scandale ! Cela mérite la mort, sans conteste !

- C'est incroyable, jamais je ne l'aurais cru possible !

- SILENCE !

Alors que jusque là, tous s'étaient s'exclamé, se coupant la parole à qui mieux mieux, toutes les voix se turent d'un commun accord. Dans un superbe ensemble, toutes les têtes se tournèrent vers une enfant aux longs cheveux d'un noir d'ébène, dont les yeux laiteux paraissaient lancer des éclairs.

- Taisez-vous ! Ce n'est pas en s'agitant et en hurlant au scandale dans tous les sens que cela va faire avancer quoi que ce soit !

Hanabi, qui avait maintenant 11 ans, dominait les membres de la Soke et de la Bunke par son seul charisme. Malgré son jeune âge, une aura d'autorité semblait émaner d'elle, tandis qu'elle foudroyait tour à tour du regard chacun des adultes devant elle.

- Regardez-vous ! Où est passée votre dignité ? On dirait de vulgaires volailles affolées à la pensée d'un renard !

Cette allusion peu honorifique fit grimacer pas mal des hauts membres de l'assemblée.

- Mais enfin, Hanabi-sama, n'êtes-vous donc pas choquée par ce qui vient de se produire ?

- Bien sûr que je le suis, mais moi, moi ! je garde mon sang froid !

Il y eu un gros silence. Hanabi avait totalement raison, on ne pouvait que l'admettre. Chacun dans la salle, s'il n'était pas un ninja doué et hautement gradé, était alors un adulte présumé sage et vieux d'au moins sept fois l'âge de Hanabi. Causer une telle pagaille, alors que la plus jeune de la famille présentait un sang-froid à toute épreuve, était particulièrement gênant.

C'est alors qu'un Hyuga, âgé d'environ une trentaine d'année, pénétra dans la salle remarquablement silencieuse.

- Hanabi, nous avons retrouvé un homme qui dit avoir vu quelque chose, mais il semblerait qu'il ait complètement perdu la raison. A ta place, je…

- Interrogeons-le, trancha aussitôt l'adolescente. Qu'il soit fou ou non, il reste notre seul témoin pour l'instant.

- Tu fait preuve de sagesse et de discernement, néanmoins, le coupable a déjà tout avoué, et donc…

- Je ne peux pas le croire, c'est impossible ! Senseï, avec tout le respect que je te dois, je dit que vous avez tort, alors laisse-moi interroger cet homme. Après tout, qu'avons-nous à perdre ?

L'homme hésita, puis s'avoua vaincu. Il fit un signe vers la porte entrouverte.

- … Faites-le entrer.

Deux hommes du clan apparurent, tenant entre eux un troisième qui semblait incapable d'avancer seul, visiblement tétanisé par la terreur. Le signe de la Bunke marquait son front luisant de sueur, gouttes qui venaient se confondre avec les larmes coulant le long de ses joues. Ses deux « accompagnateurs » le lâchèrent devant Hanabi, et il s'écroula aux pieds de la cadette Hyuga, bredouillant des mots au prime abord sans aucun sens.

- J'ai tout vu… J'ai tout vu… J'ai tout vu… put-on enfin distinguer dans son babillage empli de panique.

Hanabi baissa alors ses pupilles blanches, si pénétrantes, sur lui.

- Bien… dans ce cas, dis-moi ce que tu as vu. Dis-moi ce qui s'est passé dans la salle d'entraînement. Dis-moi si c'est bien Neji Hyuga, qui a tué mon père.

Et voilà, chapitre 2 on line ! Qu'en avez-vous pensé ? Des remarques, des pronostics pour la suite, des menaces peut-être ? Ca se règle dans l'espace reviews !

A quand la suite ? Le plus tôt possible, c'est promis ! Personnellement, je connais quasi rien de ce qui va arriver, donc croyez-moi, je vais faire pression sur l'inventeur de service, j'ai nommé le Mutant ! A bientôt, les gens !

Elenthya, et avec les salutations du Mutant