Chapitre 3 : Trahison
Cela faisait maintenant un mois que l'année scolaire avait commencé. Beaucoup de chose avait changé, Rogue étant mort, le professeur Slughorn assurait les cours, Remus avait repris son ancien poste de défense contre les force du mal et McGonagall était devenue la nouvelle directrice. Il y avait un couvre-feu que tous les élèves devaient impérativement respectés. Chaque soir, je fais une ronde avec Drago. Il ne parlait pas beaucoup, juste pour me poser une question sur le cours que je lui ramenais. Personne ne savait pour sa présence au château. Je n'en ai parlé à personne, pas même à Ginnie. Harry était revenu de sa mission, il était blessé, mais l'Horcruxes était détruit. Il rattrapa le retard qu'il avait accumulé durant son absence. Je l'aidai du mieux que je pus.
Un soir, alors que notre ronde commençait, je pris la direction des cachots. J'allai vers la salle commune des Serpentards pour voir si un élève ne traînait pas à rentrer quand j'entendis des voix. Elles venaient du couloir d'à côté. J'allais les sermonner quand je me rendis compte que je reconnaissais ces voix. Elles appartenaient à Crabbe, Goyle et … Malefoy !
J'en fus toute retournée. Il ne devait sortir que le soir pour ses rondes sans que personne ne le voie. Je me rapprochai pour mieux écouté, je pouvais entendre ce qu'ils disaient. Malefoy parlait. Je voulais en savoir davantage. Malheureusement, ce que j'entendis me fit peur. Je courus le plus vite que je pouvais vers le bureau de la directrice. Je savais le mot de passe, elle me l'avait donné. Je monta les escaliers deux par deux. Elle n'était pas dans son bureau. Je pleurai doucement. Plusieurs portraits me regardèrent quand j'entendis une voix familière. McGonagall était réveillée. Elle me servit une tasse de thé. Je lui racontai tout ce que j'avais entendu. Elle resta longtemps à réfléchir. Je n'osai la regarder.
Je ne savais pas quelle heure il était quand je me couchai. Malefoy était déjà rentré. Je marchai doucement jusqu'à ma chambre. Je repensais à ce que Malefoy avait dit à ses deux gorilles. Ce n'était pas possible. McGonagall m'a dit de n'en parler à personne, même pas à Ginnie. Je me déshabilla et m'allongea sur le lit. Pattenrond venait me demander des caresses. Je me calma et m'endormit.
