Auteur initial : Keistje
Traductrice : Mayu-chibichan
Genre : prise de tête des persos, et petits accident du travail. lol
Disclamer : Les persos sont pas à moi, l'histoire est pas à moi…bouh quel monde cruel !
Note : Eh non, je n'ai pas abandonné cette fic! mais bon comme j'étai en période de bac, j'ai quand même du reviser un minimum et pis je dois dire qu'après, quand la pression est retombé j'ai un peu zappé la fic mais pas de panique me voici de retour! bon pour l'instant je ne publie que la moitié d'un chapitre mais rassurez vous, la suite arrive tres prochainement, elle est en cours de tradustion
donc voila, place a la fic!
A simple kiss 09 : Le choix des bières et du billard
Gokû ouvrit les yeux et se redressa. Que s'était il passé ? La seule chose dont il se souvenait était qu'il rappelait Nyoibo… s'avançait vers Hakkai… Oh. Il s'était evanoui. Quelqu'un avait obligatoirement dû l'ammener jusqu'à son lit sur lequel il était assit, la couverture autour de la taille. Il se leva silencieusement et plia son lit de camp, le joignant au reste de leurs affaires. Arrivant dans la clairière, il leva les yeux vers le ciel. Il était encore tôt, la faible lumière annonçant l'arrivé du soleil ne commençait qu'à se lever, mais il se sentait plus reposé qu'il y avait quelques jours. Une douce brise caressa sa peau, le faisant légèrement frissonner et lui donnant le délicieux sentiment d'être vivant.
Gokû ferma les yeux laissant l'avantage à ses autres sens. Les feuilles des arbres bruissaient dans la légère brise, un doux et lent son comme si la Terre elle-même soupirait. Il y avait tous ces oiseaux autour de lui qui commençaient à peine leur chanson matinale. La majorité d'entre eux semblait être rassemblé à sa gauche, il ouvrit un instant la bouche pour pouvoir gouter à l'humidité de l'air. Ils étaient rassemblés près de la rivière, cherchant probablement des vers dans la boue du matin. Son nez se retroussa à cette pensée, alors qu'une protestation de son estomac lui indiqua que prendre son propre petit déjeuner serait bien apprécié. Il l'ignora un moment et continua d'analyser le secteur de ses sens. Il pouvait entendre la douce respiration de ses compagnons encore endormis et sourit doucement à cette pensée. Ne seraient ils pas surpris de voir qu'il était le premier levé ? Il inspira, happant l'odeur de la rivière, le feu mort de leur feu de camp, la terre sous ses pieds, la fumée de cigarette, le vent sec qui leur promettait une autre journée chaude en perspective…une minute. Malboro ? Gokû se tourna vers la source d'odeur distincte et ouvrit les yeux.
Sanzô était penché sur un arbre voisin, cigarette en main, ses yeux tournés dans sa direction. En dépit de la brise fraiche, l'homme n'avait pas encore remit sa longue robe sur ses épaules, la laissant pendre autour de sa taille comme d'habitude. La faible lumière rendait sa peau déjà pâle encore plus blanche, contrasté par son haut en cuir et l'obscurité de l'arbre sous lequel il était abrité qui faisait ressortir ses mèches dorées. Ne voulant pas déranger la tranquille paix de cette matinée, Gokû leva une main en guise de salutation. Cela prit un certain temps, mais Sanzô lui retourna lentement le geste. Gokû continua de flaner, ses sens intensifiés s'imprégant de l'herbe craquant sous ses pieds, du faible parfum des fleurs de l'abre sous lequel Sanzô était appuyé, la chaleur croissante du soleil levant sur sa peau, et il sentit une des plus pure joie de la vie grandir dans son cœur, la joie de vivre. Rejoignant l'arbre, il ne dit rien, s'appuyant juste contre l'arbre voisin de celui de Sanzô. L'écorce fraiche pressé contre son dos, et en dépit de l'odeur de la cigarette de Sanzô, le parfum des fleurs près de lui l'appaisèrent et l'ammenèrent à un état rêveur et languissant. Ils restèrent là, juste deux d'entre eux dans le levé de soleil, à l'aise et ensemble pour la première fois depuis plusieurs jours. Gokû ne ressentait pas le besoin de briser le silence, juste d'apprécier la proximité et la chaleur du corps de Sanzô. Il leva les yeux vers le soleil alors que celui ci pointait à l'horizon, puis le mouvement de Sanzô lui indiqua que cet instant touchait à sa fin et qu'il était bientôt temps de repartir pour l'Ouest.
Gokû s'acarta du tronc et se tourna vers l'homme près de lui. Encore étourdit par le parfum enivrant des fleurs, il ne pouvait se concentrer correctement et agi sans penser. « Sanzô ? »
« Hmmm ? »
« Merci. » Gokû se pencha et déposa un baiser sur les lèvres du moine. C'était un baiser rapide, chaste et innocent, puis il décampa avant que Sanzô ne puisse réagir. S'accordant un sourire surpris, l'homme revint vers le campement et tomba sur Gojyo et Hakkai qui venaient à peine de se lever.
Gojyo cligna des yeux puis les referma un instant alors que la lumière du crépuscule l'éblouissait. Il gémit, se redressa et se frotta le visage de ses deux mains. Merde, il détestait dormir à la belle etoile comme ça. Il n'y avait rien en commun entre le sol d'une forêt et le lit bien moelleux d'une auberge avec salle de bain et eau courante. Il gémit de nouveau et entendit le rire silencieux d'Hakkai à côté de lui.
« Je sais, mais nous atteindrons une ville plus tard dans la journée. Avec un peu de chance, nous trouverons une auberge avec assez de chambres pour chacun d'entre nous. »
Gojyo se tourna vers Hakkai. Comment faisait il cela ? l'homme semblait toujours savoir ce qu'il pensait. S'il ne le connaissait pas aussi bien, il penserait qu'Hakkai pouvait lire dans les pensées.
« Je n'ai pas besoin de lire dans tes pensées, ton mécontentement est inscrit sur ton visage. »
Gojyo lança, légerement dérangé d'entendre ses pensées dites à voix haute. « Arrêtes ça Hakkai, tu me fous le trouille. »
Il rit de nouveau. « Désolé. »
Gojyo lui adressa un sourire fatigué. « C'est bon. C'est juste qu'il est trop tôt la. »
Goku flana jusqu'à eux, un sourire satisfait sur le visage. « Hey les gars, vous êtes enfin reveillés ? J'pensais que vous alliez dormir toute la journée. »
Il tenta de donner un coup de pied à Gojyo qui l'esquiva de justesse, ses membres encore trop endormis.
« C'est assez marrant venant de toi, saru. » Gojyo lui rendit son coup. « Depuis quand tu te lèves avant nous ? Le moine t'as tiré du lit par la peau des fesses ou quoi ? »
« Non. » Son sourire s'élargit. « C'est juste que je dois avoir moins besoin de sommeil que toi, kappa paresseux. »
« C'est peut être parce qu'on a été assez gentils pour assurer vos tour de garde. On a passé la nuit à écouter vos ronflements. »
Goku sembla gêné. « Ouais, au fait, à propos des tours de garde. Merci. »
Hakkai intervint. « Vous étiez vraiment fatigué la nuit dernière. On a pensé que vous aviez besoin de sommeil. »
« Ouais. » ricana Gojyo. « Tu n'as meme pas bougé quand Sanzo t'as mis au lit. » Il était curieux de voir si Gokû savait qui l'avait ramené de la clairière.
D'après la teinte soudaine de ses joues, il était évident qu'il ne le savait pas. « S…Sanzô m'as mis au lit ? »
Gojyo s'en rejouissait. « Ouais. Il t'a rattrapé quand tu t'es evanouis et t'a ramené ici de la même maniere. Il était même tres consciencieux. » il lui lança un regard sadique alors qu'il lui parlait.
Goku n'en rougit que plus. « Tu mens ! »
Hakkai s'interposa entre eux avec un léger froncement de sourcil vers Gojyo pour le réprimander. « Il dit le vérite Gokû. Sanzô t'as bien mis au lit. C'est pas la peine de t'en faire pour ça. Allons plutôt prendre notre petit déjeuner. »
Hakkai se dirigea vers leurs provisions et Gokû allait pour le suivre, mais quand alors qu'il allait le faire, Gojyo attira son attention et lui fit un clin d'œil. Il voulait que le jeune homme sache qu'il ne faisait que le taquiner. Goku lui sourit, faisant savoir à Gojyo qu'il avait compris.
Lors du petit déjeuner, Gojyo veilla à voler une partie de la nourriture de Gokû. Il ne pouvait pas laisser le gosse s'en tirer aussi facilement, n'est ce pas ? Ils se querellèrent comme d'habitude. Bizarrement, le baffeur de Sanzô ne fit aucune apparition, peu importe ce qu'ils faisaient. Gojyo lança un coup d'œil discret au moine. Il avait l'air…bizarre ce matin. Il ne parlait à personne mais ne semblait pas faché non plus. C'était comme s'il était perdu dans ses pensées. Gojyo haussa les épaules. Sanzô etait le probleme d'Hakkai, pas le sien. Lui, il devait s'occuper de Gokû.
Une fois que l'estomac inssaciable de Goku fut rempli, ils rangèrent leurs affaires dans jeep et repartirent. Ils étaient tous désireux d'atteindre la prochaine ville. Le perspective de devoir a nouveau dormir a la belle etoile les avaient motivé pour la suite de leur voyage, et ils cherchèrent avec intérêt chaque auberge qu'ils pouvaient atteindre. Et ce soir Gojyo voulait trouver un bar ; leur réserve de bière était dangereusement en baisse. Il voulait également racheter plus de cigarettes. Il ne savait jamais quand une ville vendait sa marque et il détestait devoir en fumer une autre même s'il devait repartir sans. Ce satané moine n'avait eu aucun problème. Apparemment, les Malboro rouges devaient être une marque populaires puisque chacun semblait la vendre.
Penser aux cigarettes lui fit réaliser qu'il n'en avait pas encore fumé ce matin, alors il prit un paquet et en sorti une qu'il alluma. En dépit de tous ses efforts, le briquet ne semblait pas vouloir marcher. Maintenant, il devait demander a Sanzô le sien.
« Hey, Sanzô. » Le moine ne semblait pas l'avoir entendu, ou alors il l'ignorait. « Sanzô. » Gojyo l'appela plus fort. Toujours aucune réponse. « Saleté. » marmonna t il. Il s'avança et posa une main sur l'epaule de Sanzô. « Hey, tu peux-»
L'effet de sa main sur Sanzô fut surprenant. L'homme se retourna, arme braqué sur Gojyo. « Enleves ta sale main de moi ! »
Gojyo retomba dans son siège. « Putain, je veux juste t'emprunter ton briquet. Le mien est naze. »
« Oh. » rengainant son arme, Sanzô lui lança son briquet et reprit sa position initiale.
« Putain, tu menaces de me faire une aération dans la tête et tout ce que tu trouves à dire c'est « oh » ?
« Ferme la » la voix de Sanzô etait menaçante.
Décidant qu'il n'était pas tres interessant de risquer sa vie, Gojyo alluma sa cigarette. Il comptait garder le briquet mais vu que ça risquait d'enerver Sanzô par la suite, il prefera le lui rendre. « Merci. »
Sanzô ne dit rien et remit simplement le briquet dans sa manche. (1)
Gojyo prit une bouffée de sa cigarette et pencha sa tête derriere son siège(2), regardant la fumée s'envoler. Il observa le paysage pendant un moment mais avant même d'avoir fini sa cigarette, il trouva déjà cela ennuyeux. Ne trouvant rien de mieux a faire, il décida d'embêter Gokû.
« Hey, saru. »
« M'appelles pas comme ça, kappa. »
En dépit de ses intentions premières, le sérieux de Gojyo prit le dessus. « Ce que t'as fait hier soir avec Nyoibo, c'était cool. »
Goku le regarda avec surprise. « Tu le penses vraiment ? »
« Ouais. Tu penses pouvoir t'en servir au combat ? »
Hakkai se joignit a leur conversation. « Je ne vois pas pourquoi il ne le pourrait pas. Bien que je ne sois pas sur que tu doives l'utiliser dans l'immédiat. Nous ne savons toujours pas ce dont tu es capable Gokû et nous ne voulons pas prendre le risque que tu sois blessé. »
Goku sembla déçu mais Gojyo passa un bras autour de ses épaules. « Tinquiètes pas Gokû, tu pourras bouffer du Youkai dans pas longtemps. »
Hakkai rit et Sanzô se tourna pour leur dédier un regard noir. « Ce n'est pas un jeu. Vous pourrez jouer quand on en aura fini avec cette putain de mission. »
La conversation fut interrompu et le silence s'installa de nouveau. Il se trouve que Gojyo voulait une autre cigarette mais l'envie n'était pas assez grande pour risquer la colère de Sanzô. Il changea alors de position, essayant de s'installer confortablement, puis ferma les yeux et s'endormi.
(1) : sa manche c'est comme la spandex-zone de Heero on dirait, mdr !
(2) : je sais, c'est pas très compréhensible, mais bon il le fait tout le temps dans l'anime, z'avez qu'a regarder, na !
Bon voila, je sais c'est court mais la suite arrivera dans la semaine (enfin normalement)
j'espere recevoir tout plein de review paske mine de rien ça encourage beaucoup pour la trad et vu que je suis dans une periode de paresse...donc, aidez moiiiiiii chibi-eyes
