Auteur : Keistj

Traductrice : Mayu-chan

Disclamer : les persos sont pas à moi...l'histoire est pas à moi...rien est à moiiiiiiiiiiiiii TT

Note : Hé hé, vouscroyez que j'étais morte hein ? ou alors que j'avais abandonné la tradde cette fabuleuse histoire ? Nan mais vous êtes malades ou quoi !J'ai dit que je le ferais alors je le fais, mais bon c'est pas pour vous déplaire je pense... Bref, je sais, je suis beaucoup en retard pour ce chapitre mais c'est parce que la rentrée m'a un peu pris tout mon temps. Mais bon à partir de maintenant j'essaierais de publier plus vite : ) ( pour les reviews, réponses au prochain chap )

Donc après deux jours de traduction intensive, je vous présente le chapitre 11 de A simple kiss


A simple kiss chapitre 11 : Les problèmes se réveillent

Hakkai ouvrit les yeux au premier rayon de soleil qui pointa à l'horizon. Il bailla et s'assit, étirant ses bras au-dessus de sa tête. Il se dit qu'aujourd'hui serait une bonne journée que les autres le veuillent ou non. Il se leva et jeta un coup d'œil à son compagnon de chambrée qui ronflait doucement, ses cheveux coulants sur son oreiller telle une rivière rouge. Il lui sourit et se dirigea vers la salle de bain pour s'habiller. De retour, il prit quelques minutes pour ranger ses affaires puis secoua doucement l'épaule de Gojyo. « Gojyo, il est temps de se lever. »

Le métis ouvrit lentement les yeux et les leva au ciel. Sortant quelque peu de sa léthargie, il jeta un coup d'œil vers la fenêtre. « Putain, Hakkai. Le soleil n'est même pas encore levé. Ce stupide moine ne sait pas quels sacrifices je dois endurer pour ce voyage infernal. »

Hakkai rit et s'avança dans la chambre. « Ne le laisses pas t'entendre sauf si tu ne tiens plus à la vie. »

Gojyo lui sourit et se leva, saisissant ses vêtements et se dirigeant vers la salle de bain. « Tu vas réveiller le moine et le singe, où tu veux que j'y aille ? »

« Je pense que tu as déjà causé assez de dommages en les laissant dans la même chambre. Je vais m'en occuper. Tu risque d'en subir les conséquences ce matin. Sanzô a sûrement comprit que tu l'avais fait exprès. »

Le sourire de Gojyo s'élargit « Ouais, ouais. Ça ira. »

Hakkai sourit alors qu'il traversait le hall. Il pouvait entendre Gokû ronfler à travers la fine porte mais savait que Sanzô était probablement déjà réveillé, alors il frappa doucement. Il attendit jusqu'à ce que Sanzô lui permette d'entrer, ce qu'il fit. Gokû dormait toujours, bras et jambes écartés en une position dont seul lui était capable de dormir. Sanzô était assit sur le rebord de la fenêtre, sa robe déjà mise et ses cigarettes en main. Il ne devia pas son regard de la fenêtre mais quelque chose dans son attitude fit marquer une pause à Hakkai. Sanzô rayonnait de tranquillité, ce qui était en totale opposition avec son attitude matinale habituelle.

« Bonjour Sanzô. »

Le regardant finalement, Sanzô lui répondit « Qu'est ce qu'il y a de si bien ? » Ses mots étaient les mêmes que d'habitude mais cette fois là, ils n'avaient pas le même mordant. Ils étaient posés, aussi bien que son expression. Hakkai fut pris par surprise mais tacha de ne pas le montrer.

« Aujourd'hui est une merveilleuse journée et nous sommes toujours en vie. N'est ce pas suffisant ? »

« Ch' » fut la réponse de Sanzô, alors qu'il éteignait sa cigarette et se levait. Se dirigeant vers le lit, il saisit l'épaule de Gokû et le secoua fortement. « Réveilles toi Saru. »

C'était la première fois qu'Hakkai voyait Gokû, sortant à peine de son sommeil de mort, se réveiller aussi vite. Voyant qui l'avait réveillé, il s'éclaira d'un grand sourire. « Bonjour ! » Sanzô lâcha l'épaule du garçon mais avant de se faire, il lui donna une légère pression qui n'échappa pas à Hakkai. S'asseyant et voyant Hakkai dans la chambre, il le salua à son tour. « Salut Hakkai ! »

Hakkai sourit à la gaieté du jeune homme. « Bonjour Gokû. Es-tu prêt pour le petit déjeuné ? »

Il obtint une réponse immédiate. « Oh ouais ! J'ai faim ! » Il fila vers la porte mais Sanzô l'attrapa par le dos de sa chemise.

« D'abord habilles toi et ranges tes affaires, stupide saru. »

Gokû se plaignit un peu, marmonnant « Ne me traites pas de singe. » Mais quand la main de Sanzô se dirigea vers son baffeur, il attrapa ses affaires et décampa murmurant « J'y vais, j'y vais. »

Sanzô secoua la tête au retrait de Gokû. « Sale singe. »

« Je t'ai entendu ! Ne m'appelles pas comme ça ! » Hurla Gokû alors qu'il entrait dans la salle de bain.

Hakkai ne put retenir un rire à cette interaction. Sanzô lui lança un regard noir et il décida sagement qu'il était temps de se retirer. « Je vais chercher Gojyo et on vous retrouve en bas. » Sans attendre de réponse, il sortit et referma la porte derrière lui. Riant toujours, il entra dans sa chambre trouvant Gojyo qui l'attendait, habillé et prêt. Hakkai attrapa son sac et fit signe en direction de la porte « On les retrouve au restaurant. Prêt ? » Gojyo acquiesça et ils descendirent les escaliers parlant de tout et de rien.

Ils allèrent prendre un rapide petit déjeuner, Gojyo et Gokû se plaignant de la précipitation de leur départ. Ils étaient tous les deux blottis, se murmurant l'un à l'autre et frottant leurs douloureuses bosses. Le murmure prenait de l'ampleur jusqu'à ce que Sanzô se retourne et pointe son arme sur eux. Ils se taisèrent immédiatement et se reculèrent, sage comme des images. Sanzô les observa soupçonneusement un moment, puis se retourna finalement et rangea son arme. Il y eu un moment de silence mais Hakkai savait que cela ne durerait pas.

« Ne, Hakkai ? » Gokû se pencha en avant et le regarda. Sanzô fit un mouvement en direction de son baffeur mais ne le sortit pas. Apercevant son mouvement, Gokû se retracta vers Hakkai avant de continuer. « A quelle distance se trouve la prochaine ville ? » Sanzô se relaxa et Hakkai savait qu'il devait s'attendre à une déclaration de faim.

« Pas très loin. Nous devrions en atteindre une aux environs de l'heure du déjeuner. Puis il y devrait y en avoir une autre ou nous pourrons passer la nuit. »

« Bien. » Fit Gojyo « Une nuit de moins à passer dans la nature. »

Gokû tira profit de la réplique pour taquiner son ami. « Oh le cafard est effrayé par les tigres, les lions et les ours ? »

Ledit cafard prit un air offensé et saisit Gokû par le cou en une clé. « Le seul à faire peur c'est moi, saru. »

Gokû se débattit en criant « Ne m'appelles pas comme ça, sale Kappa. » Mais sa lutte était vaine. Gojyo frotta fortement son poing sur le crane du garçon avant de le relâcher. Gokû commença à sauter sur lui, mais ils se figèrent sur place à l'entente d'un coup de feu.

« Bordel, vous allez vous calmer oui ? » La voix de Sanzô était posé mais ça ne la rendait que plus mortelle. Gokû et Gojyo connaissaient tous les deux ce ton et se séparèrent immédiatement.

Devant ce soudain silence, Hakkai rit et murmura « Et bien, et bien quelle paisible journée. » Il ignora le regard que Sanzô lui lança et garda ses yeux rivés sur la route. Il était heureux de voir que tout se passait comme cela devait être.

Après avoir été menacé deux fois en si peu de temps, Gokû et Gojyo comprirent la leçon, du moins pour le moment. Ils restèrent silencieux, et quand Hakkai leur jeta un coup d'œil a travers le rétroviseur, ils étaient tous les deux endormis.


Ils approchèrent de la prochaine ville selon les prédictions d'Hakkai. Gokû et Gojyo étaient tous les deux réveillés et plus ils se rapprochaient de la ville, plus Gokû devenait nerveux. Avant d'avoir le temps de voir les bâtiments au loin, il tremblait pratiquement de trop de tension réprimée. Ses appréhensions atteignèrent aussi bien les autres, aussi, d'un accord implicite, ils s'arrêtèrent pour déjeuner avant d'entrer dans la ville. Ils mangèrent rapidement et, à la surprise d'Hakkai, Gokû ne mangea presque rien. Le jeune homme continuait de regarder autour de lui, ses yeux se déplaçant d'un côté à l'autre comme s'il cherchait quelque chose. Après la dixième fois, Sanzô en eu assez.

« Putain, saru. Arrêtes de regarder partout comme ça. »

Gokû ne lui répondit pas tout de suite, au lieu de cela il se tenait toujours immobile et lorgnait sur la ville à bonne distance. « Quelque chose ne va pas. Je pense qu'on aura des problèmes là-bas. »

Le ton solennel de sa voix les secoua tous. Leurs estomacs finalement remplis, ils rangèrent tous et roulèrent doucement en direction de la ville. Même sans l'avertissement de Gokû l'endroit aurait été sinistre. Comme c'était le cas, ils sautèrent tous sur des ombres…et il y avait abondance.( 1) La ville était petite, mais la carte d'Hakkai indiquait une population au moins décente. Or, il n'y avait personne. Et ce n'était pas juste dans la rue, il n'y avait personne dans toute la ville.

« C'est une putain de ville fantôme. » Marmonna Gojyo.

Hakkai était d'accord avec son affirmation. Il semblait que les seuls habitants de cette ville ne pouvaient être que des fantômes. Les portes se balançaient d'avant en arrière avec la brise du midi. La poussière et les mauvaises herbes envahissaient la rue principale comme si personne ne l'avait plus emprunté depuis longtemps. Comment cela pouvait il être possible ? C'était la seule rue qui traversait ce secteur et même s'ils n'avaient croisé aucun autre véhicule durant leur route d'aujourd'hui, il y avait d'autres gens. Etaient-ils passés par cette ville ? Hakkai arrêta la jeep et tout le groupe regarda autour d'eux. L'endroit avait l'air abandonné, comme ce que confirmait Gojyo. En dépit de cela, il y avait quelque chose dans l'atmosphère qui les mettaient tous sur le qui-vive. Gokû sauta de sa place et pénétra dans la maison la plus proche avant que quiconque n'ai pu l'arrêter.

« Putain de singe. Sors de là ! » Cria Sanzô. Il se tourna vers Hakkai et grogna « Cet endroit pue le youkai. »

Passant sa tête par la porte ouverte, Gokû énonça « Il semble qu'il n'y ai vraiment personne dans les environs. Tout est vraiment sale. Il y a des meubles mais rien d'autre. Tout ce qui peut facilement être emmené n'est plus là. »

« Alors ils sont partis à la hâte et n'ont pris que le strict nécessaire. » Indiqua Gojyo « Ce n'est que moi ou quelque chose ne va vraiment pas avec cette ville ? »

« Ce n'est pas que toi » dit Hakkai « il semblerait qu'on soit en train de nous observer. »

« Hakkai » ordonna impatiemment Sanzô « fais nous sortir d'ici. » Se levant, il appela « Gokû, ramènes tes fesses. On se casse. »

Gokû sprinta et sauta dans la jeep mais il était déjà trop tard. Avec un précieux petit avertissement, ils furent cernés. Une armée de youkai virtuels sortie de chaque porte et chaque fenêtre, encerclant la jeep et ses quatre occupants.

« Bienvenue Genjo Sanzô. Heureux que vous soyez arrivés à temps pour notre petite fête. Nous vous avons très patiemment attendu. » La voix ne venait d'aucun des youkais autour d'eux et ils levèrent la tête jusqu'à voir son propriétaire se tenant sur le toit d'un bâtiment en face d'eux. Une femme. Non, pas une femme se corrigea Hakkai, une chatte youkai. Elle se tenait droite et fière, sa longue queue exerçant des allers et venus derrière elle. Avec sa combinaison noire et ses cheveux oranges rayés de noir, elle ressemblait en tous points à un tigre sauvage. Même à cette distance ils pouvaient voir ses yeux verts et perçants.

« Hey, elle est vachement mignonne. » murmura Gojyo

« De toute façon, je pense pas qu'elle soit là pour te demander un rendez-vous. » Répliqua Sanzô, marmonnant un « fais chier » il se leva. « Qu'est ce tu nous veux bordel ? »

« Ce que nous voulons toujours : le sutra bien sûr. Je vous demande juste de nous le remettre, mais nous savons tous les deux que vous ne le ferez jamais. Et puis, ce ne serait pas marrant sinon. » Rappela t elle.

« Aussi intelligente que belle. Je l'aime déjà. » Gojyo radotait presque.

« Gardes ta putain de concentration sur le combat. » Siffla Sanzô.

Les youkais autour d'eux n'avaient pas encore attaqué mais ils commençaient à se rapprocher, ils descendirent alors tous de la jeep permettant à Hakuryu de se transformer et d'aller se percher sur l'épaule d'Hakkai. Gardant les yeux fixés sur le youkai devant lui, Hakkai plaça le petit dragon sous son menton. « Hakuryu, trouve un endroit sûr où te cacher, ça risque de devenir dangereux. » Hakuryu semblait réticent à l'idée de partir, mais Hakkai avait été ferme, et au final, le dragon poussa un « kyuu » avant de s'envoler au loin.

Alors que Gojyo appelait son Shakujou, Gokû était déjà prêt avec son Nyoibo. Bien qu'il ne puisse pas le voir, Hakkai était sûr que Sanzô avait son Smith & Wesson dans les mains. Se préparant pour la bataille, il joignit ses mains et commença à former une puissante boule de ki. Sans un mot, Gokû et Gojyo reculèrent, laissant Hakkai et Sanzô entre eux. Sanzô face à l'Ouest, Hakkai à l'Est, Gokû et Gojyo couvrant le Nord et le Sud. Prêt à une attaque de n'importe quel côté, ils restèrent figés, attendant de voir qui ferait le premier mouvement.

« Etes vous prêt ? » Leur cria le youkai sur le toit. « Maintenant, votre heure a sonné. »

A ses mots, les youkais se jetèrent sur eux. Gokû et Gojyo firent face à l'ennemi, s'assurant de laisser assez de place à l'autre pour combattre. Hakkai recula vers Sanzô, sachant que le moine aurait besoin de protection quand il rechagerait son arme. Hakkai envoya rafale après rafale alors que le son du gun de Sanzô résonnait entre les bâtiments. Gardant une partie de son esprit focalisé sur le bruit, il compta le nombre de balles. Trois, quatre, il y était, au cinquième. Hakkai créa un bouclier, attendant d'entendre Sanzô armer son gun avant de l'effacer. Ça ne prit que quelques secondes mais le youkai devant lui avait tiré profit de cette occasion pour se rapprocher d'eux. La lame de Gojyo siffla devant eux et coupa le youkai en deux, son sang giclant dans les airs.

« Hey, l'homme singe. J'en ai eu vingt. Tu peux faire mieux ? » Le railla le métis.

« Déjà fait. » Répliqua Gokû. Nyoibo s'arqua et il en faucha trois autres. « Et ça fait trente deux. »

« Ah merde, je suis encore derrière, » se maudit Gojyo « mais pas pour longtemps. » Avec un mouvement leste du poignet, la lame en croissant tournoya dans les airs.

« Hey Hakkai ! » Appela Gokû « regardes ça ! »

Hakkai se tourna juste à temps pour voir Gokû former une grosse boule de ki qui s'abattit sur les youkai devant lui et les élimina. Le garçon sauta de joie à sa réussite.

« Saleté de singe. Il écoute jamais rien. » Maugréa Sanzô derrière Hakkai.

« M'appeles pas comme ça ! » Cria Gokû alors qu'il se resserrait vers la bande.

Placés comme ils l'étaient, il ne prit pas longtemps à Hakkai pour perdre Gokû de vue parmi la quantité de youkai ennemis. Un autre bouclier, une autre chance pour Sanzô de recharger. L'action était automatique et Hakkai avait perdu le compte de combien de fois ils l'avaient déjà fait. Peu importe le nombre de youkai qu'ils tuaient, il semblait-y en avoir toujours plus.

« Putain, ça devient chiant » ralâ Sanzô. « Combien de balles vais j'encore devoir gaspiller pour ces connards ? »

Hakkai alors qu'il envoyait une autre rafale « Nous sommes populaires aujourd'hui non ? »

« Tu sais Hakkai, ta gaieté te perdras. » Lui répondit Sanzô alors qu'il tirait une autre balle, puis s'arrêta pour recharger de nouveau.

Hakkai remarqua soudainement que le gémissement de la lame de Gojyo se faisait plus faible, il jeta un coup d'œil autour de lui et vit le roux se faire engloutir par la masse. Les mouvements des deux puissants combattants se diminuaient alors que les youkais se pressaient contre eux et il devenait difficile de les repousser et de protéger Sanzô en même temps. Hakkai sortit son couteau et fit quelques pas en avant, usant de son couteau pour repousser ceux trop près de lui. Se perdant dans le combat, il alterna couteau et rafales d'énergie. La sensation du sang coulant sur ses mains lui rappela de mauvais souvenirs mais la répétition de coup et envoi de rafale les fit s'en aller. Ce ne fut que quelques instants après qu'il se rendit compte qu'il avait laissé Sanzô derrière lui et que les youkais avaient rempli tout l'espace.

Gojyo tordit son bras et envoya son shakujou dans toutes les directions, tranchants chaque youkai se trouvant sur son chemin. Il utilisait les deux extémités de son arme à leur

meilleur avantage. Les cris des youkais mourrants emplissaient l'air et ils les fit taire, se concentrant pour les charger. Tout à son ouvrage, il fut déconcerté de voir qu'il avait perdu de vue ses amis mais il savait qu'ils pouvaient faire attention à eux. S'il écoutait attentivement, il pouvait toujours entendre le son de l'arme de Sanzô, le sifflement des rafales de ki d'Hakkai et les cris de l'énergique guerre de Gokû. Il sourit et continua à tenir son compte d'ennemi qui s'accroissait vite. Il savait que c'était probablement mauvais de transformer leur massacre en jeu mais il était enthousiaste à l'idée de comparer son score à celui de Gokû plus tard. Son jeune ami l'avait battu la fois précédente de seulement deux meurtres et il ne voulait pas que ça se reproduise.

Nyoibo rougit alors que Gokû tournait son baton, repoussant chaque youkai qui s'approchait

trop de lui. C'était comme ça depuis qu'ils rencontraient tant d'assaillants et il ne pouvait que

s'amuser. Séparant son Nyoibo en trois bâtons, il eu une idée. Regardant autour de lui pour s'assurer que Sanzô ne le verrait pas, il en chargea chaque bout de petites boules de ki et poussa un cri de guerre alors qu'il voyait que ça marchait au-delà de ses espérances. Il sautait encore de joie quelques minutes plus tard quand une pensée le fit faire une pause. Il ne pouvait plus voir Sanzô. Il ne pouvait plus voir aucun de ses amis. Il pouvait les entendre, mais ne pouvait pas les voir, et il n'aimait pas ne pas avoir Sanzô dans son champs de vision durant un combat. Changeant brusquement de direction, il combattit de dos, de manière à au moins voir le moine.

Sanzô en était à sa dernière balle et quand il ne vit pas le bouclier se matérialiser, il regarda autour de lui et constata qu'il était seul. Jurant fortement, il mit en pratique son entrainement au combat. Un genou en plein ventre ou un pied en plein visage ne tuerais pas un youkai mais ils les mettraient hors circuit le temps de recharger. Tenant à l'écart la masse, il rechargea et arma, souhaitant, comme beaucoup de fois avant, que son shoureiju puisse avoir plus de cinq balles. Voyant une main voulant atteindre le sutra sur ses épaules il regarda autour de lui et logea une balle entre les deux yeux du youkai. Ce qu'il n'avait pas vu était celui qui arrivait derrière lui. Se retournant une seconde trop tard, Sanzô sentit un coup sur le derrière de son crane et maudit l'imprudence qui lui avait permit d'être séparé des autres. Puis il ne sut plus rien, les ténèbres le rattrapant.

Gokû ne vit pas le coup, mais il vit Sanzô s'effondrer au sol. Soudain envahit par la panique, il appela le nom de son maitre. « Sanzô ! Sanzô ! » N'obtenant aucune réponse, il continua de se battre en se dirigeant vers lui. « Sanzô ! » A chaque pas qu'il faisait, il criait de nouveau. Alors qu'il se rapprochait, il vit un youkai près du corps de Sanzô, Sutra en main, du sang gouttant au bout de ses doigts. Sa panique se transforma en rage et il se précipita vers eux. « Sanzô ! » Il commençait à trembler de rage. Avec tous les youkai qu'il avait tué, encore quelques pas et il serait là où Sanzô était tombé. Il pouvait sentir les battements de son cœur résonner dans sa poitrine, sa tête commençait à lui faire mal. La colère l'aveugla et il appela sauvagement Nyoibo.

Gojyo ne vit pas Sanzô tomber, mais il entendit Gokû hurler. Faisant un pause pour la première fois, il tourna la tête et vit Gokû qui se frayait un chemin vers la dernière position de Sanzô mais aucun signe du moine. Inquiet pour l'homme, il fut encore plus alarmé à la rage qu'il entendit dans la voix de Gokû. Si Sanzô s'était vraiment fait avoir, alors Gokû…un mouvement au coin de l'œil tira son attention hors de ses pensées et il eu juste le temps d'esquiver une tentative de decapitation. Gokû hurlait toujours le nom de Sanzô, mais le ton avait changé, une pointe plus enfievrée et Gojyo sentit un frisson lui parcourir l'échine. Balançant la lame de son shakujou dans les airs, il se frayait un chemin vers Hakkai. « Hakkai, on doit l'arrêter avant qu'il ne pète les plombs. »

Hakkai avait entendu les cris de Gokû, mais avait été trop occupé pour pouvoir se poser trop de questions. A l'appel de Gojyo, il érigea un rapide bouclier et se retourna. Il n'était pas difficile de trouver le garçon ; à chaque seconde, de nouveaux corps volaient dans les airs à force de coups de plus en plus sauvages. « Gokû ! Ecoutes moi. Calmes toi ! » Il n'eu pas de réponse.

Gojyo réitera la réclamation. « Gokû ! Putain de singe, calmes toi bordel ! C'est pas en pétant les plombs que tu aideras Sanzô ! » Lé garçon ne répondait toujours pas.

Hakkai essaya d'aller vers lui mais il y avait encore trop de youkais sur son chemin. Se dégageant autant qu'il le pouvait, Hakkai se dirigea vers le plus jeune membre de leur groupe. Il n'était pas arrivé très loin avant d'être de nouveau repoussé, mais il eu un aperçu de Gokû. Celui ci ne le rassura pas. Le visage du puissant youkai était déformé par la colère et ses yeux dorés brûlaient de rage. Du sang coulait de son arcade sourciliaire et aussi loin qu'il fut, Hakkai put voir la fissure se propager au milieu du diadème de Gokû. Les mains du jeune homme commencèrent à briller et Hakkai pouvait sentir une énorme quantité de ki dans l'atmosphère. « Gojyo, il est trop tard. Il n'écoutera plus ! » Il essaya de ne pas faire paraître sa panique dans ses mots. Envoyant une rafale de ki pour déblayer le chemin, Hakkai accouru vers Gojyo et créa un bouclier plus épais.

« Ça sent vraiment le roussi hein ? » demanda Gojyo, la peur se lisant dans sa voix.

Hakkai ne put qu'acquiescer. Le ki grandissant qui émanait de Gokû explosa soudainement en cercle autour du garçon. Trois youkais à proximité se firent littéralement rôtir, tandis que ceux qui étaient plus loin se firent balayer comme de vulgaires pouppées de chiffons. Le choc de la vague heurta le bouclier d'Hakkai et le fit reculer, seul le support que constituait Gojyo lui permit de rester sur ses pieds. C'était comme si une bombe avait explosé. Quand l'explosion se calma, il y eu un soudain silence. Tout semblait s'être arrêté, on n'entendit plus que le son du diadème de Gokû qui se brisa en mille morceaux.

Alors qu'il atteignait le sol, des hurlements de douleur envahirent l'atmosphère et Gokû était à genoux, les mains recouvrant son visage. Alors que ses amis regardait le drame qui se déroulait sous leur yeux, l'apparence de Gokû changea. Ses cheveux s'allongèrent, ses ongles devinrent griffes et ses oreilles prirent une forme pointue. Le hurlement s'arrêta soudainement, replongeant tout le monde de nouveau dans le silence. Tous les yeux étaient braqués sur la silhouette qui se trouvait à terre et qui à présent se relevait lentement et les regardait de toute sa hauteur, puis il prit une pose fière et moqueuse face à l'ennemi trop faible. Ses yeux dorés s'ouvrirent brutalement, examinant son entourage avec jouissance, et il rit, un rire fou et sanguinaire.

Seiten Taisei était de retour.


Voilàààààà ! j'espère que vous l'avez bien savouré. Bon, je sais il se passe pas grand chose dans ce chapitre mais le meilleur reste à venir, alors si ça vous interresse toujours, faites le moi savoir : ) (qui a dit review ?)

(1) phrase qui reste obscur même pour moi…