Disclaimer : Oh allez on le sait tous….

Pairing : ……..

Note de l'auteur : Epilogue…où les amis restent lourds à vie, où Harry à d'étranges rituels et où l'on découvre enfin la teneur (niaise) du parchemin perdu.

En espérant que cette fin vous plaira hein….

Merci encore à tous pour les reviews…et merci aussi (hum) à ceux qui ont lu sans reviewer…c'est agréable quand même d'être lu

Epilogue…ou une vie heureuse ?

A vous d'en décider

Sur le canapé était couché un jeune homme dont les cheveux blonds coupés courts s'étalaient sur un coussin bleu nuit. Son pull noir en maille relevé sur son ventre montrait une taille fine et blanche dont le propriétaire caressait le nombril rêveusement. Une jambe sur le canapé et l'autre se balançant paresseusement, il avait un sourire épuisé mais cependant heureux.

A ses pieds s'étalaient des sacs multicolores frappés de marques prestigieuses sorcières comme moldus.

Après avoir régulé sa respiration, il tourna sa tête vers la cuisine qui était dans sa ligne de mire. Il eut alors un sourire attendrit.

Debout dans cette même cuisine se tenait un grand jeune homme aux cheveux noirs vêtu d'un pull vert à col roulé et d'un jean foncé moldu. Ce dernier dansait et chantait à tue-tête une chanson que le blond n'arrivait décidément pas à reconnaître. Il se dit intérieurement que le jeune homme ne s'améliorerai jamais en danse. Il pouffa silencieusement. Pourtant, l'autre n'était pas bourré.

Quelques temps plus tard s'éleva dans la salle une odeur délicieuse.

Le blond finit par se lever en ramassant machinalement les sacs à ses pieds. Il se dirigea vers l'autre occupant de la maison et se mit légèrement sur la pointe des pieds pour lui embrasser la nuque.

« Je vais prendre une douche » lui murmura t-il

« D'accord, j'irai après le dîner. Ce soir au menu, salade de tomates, pâtes au saumon, et salade de fruit. J'ai justement sorti une bouteille de vin. Ca te va ? »

« C'est excellent. A tout de suite ». Il adorait quand son compagnon s'attelait à la lourde tâche qu'était de faire à manger.

Il s'en alla laissant l'autre continuer à chantonner dans la cuisine. Ce dernier mis en marche le téléviseur mais s'en désintéressa immédiatement et préféra continuer à se dandiner dans la cuisine.

Quand le blond revint, il mit la table et retourna immédiatement se coucher sur le canapé devant le téléviseur. Se réjouissant du petit dîner en amoureux qu'ils allaient avoir.

Quelques temps plus tard, le cuisinier danseur vint s'agenouiller devant le blond et l'embrassa d'une manière qui rappelait au blond leur premier vrai baiser partagé et consentit.

Une chaleur rassurante envahit le blond. A chaque fois que l'autre l'embrassai de cette manière, il avait l'impression de faire un bond de cinq ans en arrière et de redécouvrir ses sentiments pas encore vraiment partagés à l'époque.

Il s'apprêtait à basculer sur l'autre quand leur cheminée crépita.

Un grand roux apparut en hystérie, clamant que sa femme ne voulait pas le nourrir ce soir, son fils étant chez un ami.

Le blond rajouta un couvert en râlant tandis que son compagnon rigolait avec le roux.

Cinq minutes plus tard, alors qu'ils allaient passé à table, un grand sorcier noir dans une robe sorcier en piteux état fut comme expulsé de la cheminée. Il leur pria à genoux de le cacher de sa femme Madoka. Quelques secondes plus tard, deux femmes apparurent l'une après l'autre et se précipitèrent vers les maris incriminés. Le blond sourit et finit par passer la tête dans la cheminée pour appeler un certain Théodore Nott. Ce dernier arriva quelques instants plus tard un grand sourire aux lèvres en déclarant qu'il n'avait justement rien à bouffer chez lui ce soir.

« J'ai heureusement fait des pâtes pour un régiment » dit sérieusement le type aux cheveux noirs.

« Oh c'est gentil à vous de nous inviter » dit le grand roux en oubliant qu'ils s'étaient tous invités sans le consentement des propriétaires des lieux « d'ailleurs toi qu'est ce que tu fais là ? Je pensais que tu ne voulais plus me voir ? » Dit-il en s'adressant visiblement à sa femme

« fermes là, je savais que tu serai là. Tu viens toujours squatter ici de toute façon. Que je fasse à manger ou pas »

« c'est normal…tu cuisines comme un pied, je suis sûr que Michaël s'est barré pour éviter d'avoir à manger ce que tu allais pré…. »

« Prépare toi à bouffer ici tout le restant de ta vie ici, ingrat ! »

Le jeune homme aux cheveux noirs décida de couper court à la vendetta de la jeune femme en déclarant le dîner prêt et en annonçant le menu.

Des cris enthousiastes accueillirent ces nouvelles réjouissantes.

La conversation se dirigea bientôt vers le mariage prochain du couple propriétaire des lieux et si généreux. Le débat porta sur le lieu du mariage et sur les tenues qui devaient absolument se compléter comme précisèrent les deux femmes présentes. Vert argent et rouge or ? Aucune des deux protesta le grand roux ; blanc pour l'un et noir pour l'autre. Sûrement pas cria sa femme, « c'est pas un deuil abruti ! ».

Quand les convives voulurent savoir quand est ce qu'ils se décideraient à adopter des gosses, le blond leur demanda de la fermer et de bouffer s'ils ne voulaient pas repartir comme ils étaient venus, aussi brusquement, mais cette fois par la fenêtre.

Quand ces satanés squatteurs, dixit le blond, décidèrent de partir, il était déjà 11h du soir.

Il servit deux verres de vin (heureusement que demain c'est dimanche songea t-il) et appela son colocataire à le déguster ensemble sur la canapé. Ils regardèrent un film qui exaspéra bien vite le blond qui y mit fin en embrassant son fiancé. Il faufila sa main dans le tee shirt de l'autre et lui parla doucement dans l'oreille en la lui mordillant, la léchant et y introduisant sa langue de temps à autre. Bien vite son partenaire, le corps à l'état liquide, essaya tant bien que mal d'enlever son pull. Mais le blond se leva et le regarda avant de se diriger vers les escaliers d'un air coquin.

Mais l'autre ne le suivit pas immédiatement.

Comme chaque soir, il éteignit les lumières très vite, pressé de monter à l'étage.

Comme chaque soir aussi, il laissa le feu de la cheminée éclairé le salon.

Comme chaque soir, il fit une halte devant cette même cheminée.

Au dessus de la cheminée, encadré dans un cadre noir en bois d'ébène, on pouvait voir un parchemin froissé et un peu jauni. Le jeune homme aux cheveux noirs sourit tendrement et avec nostalgie.

Comme chaque soir, il s'avança un peu plus et se pencha pour lire le parchemin. Il toucha le cadre doucement. Il sourit au souvenir de ce que le parchemin avait déclenché comme évènements. Il ne remercierait jamais assez Ron. Ce petit fouineur lui avait ouvert en grand les portes de son bonheur présent.

Et comme chaque soir, il le lut les yeux brillants.

Soudain, il sentit deux bras lui enserrer la taille avec douceur et des lèvres soyeuses lui caresser le dos; les mains se faufilèrent sur son ventre et taquinèrent son nombril. Le blond se colla passionnément au dos de son compagnon.

« Harry, viens te coucher. T'es pas sympa de ma laisser attendre comme ça » dit-il tendrement. Le su nommé se retourna et regarda le blond dans les yeux. Ce dernier sourit moqueusement en enfouissant son visage dans son cou. Harry avait insisté pour accrocher ce parchemin au vu et au su de tout le monde, pour rappeler que grâce à ce parchemin indélicat, ils en étaient là aujourd'hui. Sans lui, le blond serait retourné à sa vie morne dans son manoir, à se morfondre et Harry aurait sans doute tourné ici et là, à la recherche de quelqu'un qui l'aurait sans aucun doute rendu moins heureux que le blond.

« je viens Drago ». Il sourit ensuite. Il savait qu'il était ridicule à se recueillir devant le parchemin chaque nuit mais il ne pouvait s'en empêcher. « Je t'aime Drago, tu le sais n'est ce pas ?» lui demanda t-il empressé.

« Oui, maintenant je le sais » répondit Drago un sourire heureux aux lèvres de voir Harry lui sourire de cette manière délicieuse. Il sera à jamais accro à ses fossettes. Maintenant, lui aussi y avait droit, et il en profitai chaque jour. Il saisi le visage de Harry en coupe pour l'embrasser.

« je vais vite prendre ma douche, pour reprendre ce que tu as si vite interrompu tout à l'heure. Rejoins moi vite d'accord ? »

« mmmmmm » répondit rêveusement Drago.

Harry s'en alla en grimpant les escaliers en vitesse tandis que Drago se retourna vers le parchemin. Il sourit aussi en le lisant :

Confession à Harry

Mon cher Harry,

Est-ce possible d'éprouver le manque d'un visage aussitôt qu'on le découvre ?

Est-ce possible de savoir en l'espace d'un regard que l'on ne pourra ni vivre, ni respirer, ni même survivre sans la vision de ce visage ?

Un matin, il y'a quatre ans, j' ai senti se réveiller en moi ce merveilleux et troublant sentiment.

Devrai je me sentir coupable alors?

Peut être car tu ne m'aimes pas, tu ne t'en doutes pas et surtout je t'ai tellement fais souffrir dans la passé.

Depuis que je t'aime, je passe d'un bonheur céleste à un désespoir profond.

Cet amour me fait devenir autre, en plus de me donner du plaisir et du désir.

Cet amour n'est que fardeau. Mais je me plais tellement à t'aimer.

Ma vie est un cycle, une boucle qui jamais n'est bouclée. Toute cette sève et cette passion que je te réserves ne te parviendront jamais…toujours je vivrai avec ce manque, ce vide et ce besoin incessant de t'appartenir. Je n'aimerai jamais plus de cette façon et c'est tant mieux car plus qu'un plaisir, c'est une torture.

Une plaie qui jamais ne se referme car ré ouverte toujours par ta voix, ton sourire, tes yeux, tes silences, ta cruauté...

Cesser de t'aimer ?

Ce serait me demander d'arracher mon cœur,

Ce serait me demander d'avancer alors que je suis aveugle.

Non, moi je préfères une nuit d'amour, une seule nuit d'amour, pendant laquelle, au delà des mots, je pourrais te montrer toute ma passion. Nos yeux et nos bouches auraient communiqués, tu n'aurais plus été toi et moi je n'aurai plus été moi. On aurai été deux corps encastrés l'un dans l'autre. J'aurai pu être toi, je t'aurai exploré, découvert et connu comme j'ai toujours rêvé de le faire. J'aurai peut être recueilli tes soupirs les plus intimes, je les aurai avalés et savourés. J'aurai pu les ressentir et voir si nous sommes si bien accordés comme j'aime à le rêver.

J'envelopperai cette nuit du tissu précieux et chéri des souvenirs, d'une inestimable valeur.

Tu es ma déchéance, ma faiblesse, mon amour, ma drogue.

Pourquoi me le refuser ?

Qu'est ce que j'aime chez toi ?

Je n'en sais rien. Mais je t'aime. Personne jamais ne m'avait fait éprouver cela. C'est heureux pour moi de t'avoir rencontré, j'aurai su ce que c'est de ressentir des sentiments aussi contradictoires, des émotions oh combien contraires ; tu me fait vaciller et tenir debout d'un sourire.

La nuit dans mes rêves tu viens me rejoindre pour assouvir des désirs insatiables. Désirs que je sais ne pas t'appartenir.

Tu descends toujours du lointain vers moi, comme l'image du matin. Le midi je me nourris de toi et le soir tu t'en vas dans ta salle commune pour mieux me rejoindre dans mes songes. Le savais tu ?

Mais ce n'est pas la réalité.

La réalité c'est quand je me lève en ces jours gris et froids, esseulé et vidé.

Et mon âme s'égare alors dans ces rêves qui fuient vers des profondeurs infinies…ah c'est une mer scintillante, douce et chantante sur laquelle s'estompent les vagues de mes rêves.

Je t'aime, je t'adore. Mon cœur à jamais t'enlace de tendresse

Quand j'en verrais la fin, quand cette semaine sera finie, et que de larmes amères oppresseront mon cœur alors peut être recevras tu mon cœur et mon amour tremblants en confession.

Et au jour de cette confession, mes lèvres s'attacheront tremblantes à tes pieds…

Mais pour l'instant caché dans mes blessures, je m'enivre de cet amour.

N'était-il pas niais au fond ? Il rigola doucement. S'il avait su plus tôt ce qui en résulterai, il aurai foutu ce satané parchemin beaucoup plus tôt au nez et à la barbe de Harry en hurlant :

- « Hé Potter, alors lis bien ce parchemin, c'est moi qui l'est écrit hein…tout ce qui y écrit est vrai…c'est pas la peine de te foutre de ma gueule. Et puis tu te rendras compte à sa lecture et avec un peu de réflexion, qu'en fait, loin de me mépriser tu es totalement fou de moi mouhahahahaha alors arrête tout de suite de faire ta tête de bois, survivant de mon cœur et embrasse moi»

Pouffant brusquement, il se précipita lui aussi à l'étage.

Il allait prendre une deuxième douche finalement.

Avec Harry.

VOILA. Je suis tellement contente. La fic est finie. C'est bien le seul projet que j'ai mené a bien pour l'intant.

C'est une petite fin bien niaise et heureuse n'est ce pas ?

(se courbe) Vraiment mille mercis pour vos reviews encourageantes…

J'espère que la fin vous a plu lol, on ne rigole pas pour le parchemin, méchants…j'ai fait des efforts

Maintenant que j'ai expérimenter l'humour (hum) romance je vais m'atteler au Drama, au Mystery, aux Voyages dans le temps, aux UA et que sais je….. Prochain défi Le Lys Ecarlate (voir profile)

A bientôt

Yepa