Quelqu'un fait exploser la porte d'entrée de chez Thomas! Mais qui est-ce et que veut-il? J'attends vos réactions, qui, à mon avis, seront vives!
Amélia, toujours assise dans le canapé, se leva aussi brusquement que la porte éclata en morceau, et accourut auprès de Thomas, voir ce qu'il se passait. Elle le trouva étendu sur le sol, recouvert de bouts de bois, sûrement dû au choc de l'explosion. Autour d'elle, de nombreux autres débris traînaient, et un immense nuage de poussière prit place dans le hall. Mais que s'était-il passé ?
Elle s'agenouilla auprès de son meilleur ami, et s'aperçut qu'il avait sa main recouverte de sang.
- Thomas ! Thomas ! s'écria-t-elle en lui tapotant le visage. Est-ce que tu m'entends ?
Mais celui-ci ne répondait pas. Paniquée à l'idée qu'il puisse être mort, elle posa sa main sur son cou, et sentant des battements du cœur, réalisa qu'il était simplement évanouit.
Elle se releva, prête à attraper le téléphone et à appeler du secours, quand elle entendit quelqu'un prononcer :
- Bouge, et tu le regretteras !
Elle ne fit plus un mouvement, terrifiée face à cette voix grave et puissante. L'homme, même si elle ne le voyait pas, devait avoir une arme, pensa-t-elle, et la braquait sûrement dans sa direction.
Elle regardait vers le couloir, tandis que le nuage de poussière commençait à se dissiper. Elle aperçut d'abord une ombre, puis l'image devint de plus en plus distincte. Bientôt, elle vit un homme, le visage cagoulé. Il arborait une longue robe noir, sans forme et pointait une baguette magique sur eux. Amélia poussa un profond soupire, en réalisant qu'il tenait seulement une baguette pour arme. Celle-ci ne la tuerait pas !
- Pourquoi tu soupires ? demanda l'homme d'une voix grave remplie de haine.
- J'ai cru que vous aviez une arme.
- C'est toi Amélia Walter ? ricana l'homme, comment si son nom était ce qu'il y a de plus drôle au monde.
- Heu… Oui…
- Fille de Lucia Martin et Marc Walter ?
Amélia s'étonna de voir cet homme connaître le prénom de ses parents, et tandis qu'elle acquiesça, l'homme ricana de plus bel.
- Qui êtes vous ?
- Ça ne te servirait à rien de le savoir, puisque de toute façon, tu vas mourir !
- Tient donc, je vais mourir ! s'amusa à son tour Amélia. Et vous voulez me tuer avec quoi ?
Il lui répondit en faisant un simple geste de la main dans laquelle il tenait sa baguette.
- Avec ça ? s'étonna Amélia.
- Oui…, l'homme parla plus bas, comme s'il s'adressait à lui-même. Pourtant d'après le journal, elle sait que la magie existe…
L'homme semblait sceptique, hésitant pendant un instant sur la vérité qui se dégageait du journal. Mais il parut à nouveau terrifiant, lorsqu'elle lui confirma :
- Oui, je sais tout ! Mais votre baguette ne me fait pas peur !
- Alors on ne t'a pas tout expliqué… C'est bien dommage, tu vas mourir sans tout savoir !
- Savoir quoi ? s'inquiéta Amélia.
L'homme paraissait plus sûr de lui que jamais, et elle réalisa soudain que peut être il existait des sortilèges pour tuer quelqu'un. Thomas ne lui en avait pas parlés, mais en voyant l'homme devant elle, elle fut de plus en plus persuadée que cela existait.
- Je peux te tuer aussi facilement que de dire…
Il dirigea sa baguette vers Thomas, tout en prononçant :
- Endoloris !
Thomas fut alors pris de tremblements. La douleur le sortit de son évanouissement, et il hurla de toute ses forces. Le cri déchira l'atmosphère, alors qu'Amélia se précipita aux côtés de son ami. Aussi puissantes que furent ses plaintes, Amélia s'accrocha à lui, tentant de faire cesser la souffrance de son meilleur ami. Les larmes montèrent en elle, et dans un hurlement, elle supplia l'homme :
- Arrêtez ! Arrêtez ! Pitié !
Elle pleurait de tout son être, prête à donner sa vie pour que la souffrance de Thomas s'arrête. Et comme par magie, ses tremblements stoppèrent, ainsi que ses cris, mais il restait tout de même dans un état lamentable.
- C'était ta première leçon : un sortilège peut être très douloureux. Voici, la seconde leçon : un sortilège peut tuer.
Il pointa à nouveau sa baguette sur Thomas, et dans une haine plus qu'intense, prononça :
- Avada Kedavra !
