H : Saaaaaaaaaaaaaaalut ! Comment ça va depuis la semaine dernière ?

J : Moi ça va, tu es moins grognon que la dernière fois hein ?

H : Chtenmerde !

J : Oula ! Pas de gros mots sur fanfiction ! En tout cas voici notre chapitre trois , et on espère qu'il vous plaira !

H : En fait, on radote un peu, on dit ça à chaque fois ! T'as rien d'autre à raconter ?

J : Ah ! oui, (vatefrfoutre hedwy !) un grand merci à euh… ben tous ceux d'avant (on espère revoir vos noms à chaque fois !lol) et à Titedauphine, merci de nous suivre pour cette fic ! bisous

H : C'est bon jonz, on se revoit dans une semaine !

J : snif…

Chapitre 3 : Enterrer la hache de guerre ?

Hermione sortit en coup de vent et Harry monta dans la chambre de Ginny. La jeune fille était assise dans un coin de sa chambre, les jambes repliées, ses bras entourant ses genoux, elle pleurait à chaudes larmes. Harry s'approcha d'elle, glissa une main autour de son cou. Elle se laissa aller contre lui, mais ne parvenait pas à se calmer. Alors, Harry la prit dans ses bras en murmurant des « Chuuut… » apaisants. Ses hoquets s'espacèrent petit à petit tandis que le jeune homme essuyait ses larmes avec sa manche.

- J'en ai marre ! grogna la jeune fille.

- Il ne pensait pas ce qu'il disait, chuchota Harry au creux de son oreille.

- Ne dis pas ça ! Il le pensait parfaitement ! Il ne supporte pas que je vive ma vie, que je fasse avec toi ce… ce qu'il fait avec Hermione.

- Mais c'est dans sa nature d'être jaloux et possessif comme ça. Souviens-toi de ce pauvre Viktor, quand il essayait de faire la cour à Hermione !

Il se leva, lui tendit la main. D'un doigt, il releva son visage baigné de larmes et continua :

- Ne fais plus attention à lui, ça lui passera. Tu sais, il a peur pour toi.

- Peur pour moi ? Mais pourquoi aurait-il peur pour moi ?

- Je pense qu'il a peur que je te fasse du mal…

- Mais, pourquoi tu me ferais du mal ? demanda Ginny, étonnée.

- … et que tu souffres ou que je te rende triste.

- Mais pourquoi ?

Il la serra contre lui en soufflant à son oreille :

- Lui seul le sait ; on ne sait jamais ce qui peut arriver.

- Mais qu'est-ce qui pourrait arriver ? Voldemort est mort et tu es là. Je n'imagine pas vivre autrement.

Il sourit.

- Toi, tu vois la vie comme ça, tu es tournée vers le futur, l'avenir, lui, il regarde le passé. Et c'est pour ça qu'il a toujours peur. Et puis, tu es sa petite sœur, c'est normal qu'il cherche à te protéger.

Devant son regard noir, il ajouta précipitamment :

- Mais il ne faudrait pas qu'il soit trop collant, qu'on puisse quand-même faire ce qu'on veut.

En voyant son sourire, il sut qu'il avait touché juste. Il la prit par la main et sortit de la chambre en disant :

- Viens.

Hermione était sorti dans le jardin pour chercher Ron et tenter de le raisonner. Elle le trouva, assit sur une vieille souche d'arbre, les bras croisés, le visage renfrogné. Elle resta debout, face à lui, de façon à pouvoir le regarder dans les yeux.

- Pourquoi es-tu comme ça avec ta sœur ?

- Hermy, j'ai peur pour elle !

- Mais pourquoi ?

- Depuis que Harry l'a quittée, elle ne vit plus. Elle se lève le matin, se couche le soir mais avance sans but.

- Mais là, ils se sont remis ensemble. Pourquoi…

- Mais si jamais il se passe quelque chose !

- Mais quoi Ron ! Que veux-tu qu'il se passe ? Voldemort a disparu. Il ne peut plus rien lui arriver à ta petite sœur. À l'instant même où Harry a tué Tu-sais-qui, toutes les menaces qui pesaient sur Ginny se sont envolées. Pourquoi maintenant ne les laisses-tu pas s'aimer comme ils en ont envie et besoin ?

À présent, Harry et Ginny étaient sortis du Terrier main dans la main et étaient montés sur la colline où Ron et Hermione s'étaient embrassés la première fois. Ils se cachèrent derrière un des nombreux buissons au somment et disparurent ainsi des regards indiscrets durant de nombreuses minutes. Soudain, Harry surgit des fourrés, poussa Ginny au sol et ils dévalèrent la colline en roulant sur l'herbe. Ils riaient et criaient, s'amusaient comme des gamins. Hermione les regardaient, Ron s'était levé, il les observait par-dessus l'épaule d'Hermione.

- Regarde les Ron. Ils ont retrouvé leur joie de vivre. Ils n'ont qu'une envie tous les deux, c'est de rattraper le temps perdu durant toute cette année. Ouvre les yeux ! Ils sont fous amoureux l'un de l'autre mais ont été séparé trop longtemps pour s'en rendre compte ! Regarde Harry ! C'est le premier qui l'a fait s'affirmer, il l'a rendue beaucoup plus sûre d'elle, il l'a fait se sentir femme, pas comme Michael Corner ou Dean Thomas. Il l'aime pour ce qu'elle est, pas pour un idéal. Et toi, soucieux de la protéger, tu voudrais qu'elle renonce à cette vie, à sa vie ? Car si elle n'a plus Harry, ce n'est plus sa vie qu'elle vivra, mais une vie de somnambule, une vie…

Ron l'enlaça et murmura :

- J'ai toujours dit que tu devrais écrire un livre sur ce que ressentent les filles Hermy. Je pense que la gente masculine se l'arracherait.

Hermione sourit et se retourna vers lui.

- Tu en auras mis du temps pour comprendre !

Il rit doucement, lui prit la main et l'entraîna vers Harry et Ginny qui, encore allongés dans l'herbe, s'embrassaient tendrement.

Harry et Ginny étaient redescendus dans la cuisine sous les yeux intrigués de toute la famille Weasley. La jeune fille avait encore les yeux rouges et quelques traces de larmes sur les joues mais Harry lança à Fred et à George qui allaient ouvrir la bouche un regard qui signifiait : pas de commentaires. À travers la fenêtre ouverte, Harry voyait Hermione qui parlait à Ron, elle semblait s'emporter. Harry sourit, elle tenait vraiment à le réconcilier avec sa sœur. Il attrapa la main de Ginny qui ne s'était pas encore assise et l'entraîna hors de la maison. Comme excuse, il lui dit :

- J'ai envie d'être seul avec toi.

Ils montèrent sur la colline où Harry avait laissé Ron et Hermione seuls la veille en riant et Harry entraîna Ginny dans un buisson. La jeune fille gloussait, Harry lui sourit. Allongée au sol, Ginny posa un doigt sur la fin cicatrice de Harry.

- Qu'est-ce que tu as changé en un an.

Le jeune homme lui sourit et l'interrogea du regard.

- Tu as beaucoup mûrit durant toute cette année. C'est vrai, insista-t-elle. L'année dernière, tu n'aurais jamais osé venir me parler, tu étais beaucoup trop timide.

Harry rougit. Comprenant sa gêne, Ginny ajouta :

- Ron est pareil. Tu te rends compte ! Cela fait quand-même quatre ans qu'il est fou d'elle. Bill a bien épousé Fleurk pour être sûr d'être marié si jamais il devait mourir pendant la guerre. Mais lui, il n'a rien dit, il a continué à vivre sa petite vie, sans rien lui avouer.

Harry sourit à nouveau avant de dire :

- Pourtant, je n'ai jamais entendu dire que Hermione mangeait les garçons, surtout quand elle-même en est amoureuse.

Ginny le regarda, un instant sceptique, puis croisa son regard pour enfin… éclater de rire.

Il la fit rouler dans l'herbe et ils dévalèrent la colline à toute vitesse en riant et criant. Criant leur joie, leur bonheur de s'aimer et de s'être enfin retrouvé ; criant leur désir de combler un an de vide sans l'autre, leur envie de pouvoir enfin vivre heureux et de s'aimer sans limite, sans menace pesant sur leur tête, sans fardeau à porter, sans devoir à accomplire. Ils criaient leur soulagement d'être encore en vie malgré les épreuves, la tristesse, la déchirure d'avoir été séparés par le devoir, sans jamais savoir s'ils se reverraient vivant.

Arrivés en bas de la pente, ils s'arrêtèrent de rouler. Ils échangèrent un bref regard, à la fois tendre et complice, qui signifiait tout. Sans hésiter une faction de seconde supplémentaire, Harry se pencha doucement vers Ginny et l'embrassa tendrement sur les lèvres.

Ils s'embrassaient encore lorsque Ron et Hermione, main dans la main s'approchèrent d'eux.

Ils se relevèrent alors précipitamment, rougissant légèrement. Mais quand Harry vit la couleur des oreilles de Ron, il se dit que peut-être, cette fois-ci, c'était lui qui avait quelque chose à dire. En effet, il commença par :

- Harry, Ginny, je voulais…

- Enterrer la hache de guerre ? acheva sa sœur.

- Hum… oui !

- Tu promets de ne plus jamais te mettre en colère parce que je sorts avec Harry ?

Il hésita un instant avant de dire :

- Oui.

- Tu promets de ne plus jamais te mettre en colère parce que je fais ce que je veux avec lui ?

Il hésita longtemps mais, pressé par un regard noir et un coup de coude dans les côtes de la part d'Hermione le pressèrent d'accepter, en retenant un Aieuh !

- Mais à condition que vous ne commenciez pas à vous bécoter par…

Un autre coup de coude d'Hermione lui fit avaler le fin de sa phrase en un hoquet et Ginny se chargea cette fois-ci de lui adresser un regard noir. Il marmonna un vague « Ah les femmes ! » avant de sourire piteusement à sa sœur.

- Désolé, ajouta-t-il.

Ginny secoua la tête comme pour dire : « C'est oublié » Voyant que la dispute était bel et bien terminée, Harry lui prit la main et l'entraîna dans la maison.

- J'ai une petite surprise pour toi, murmura-t-il, la bouche dans ses cheveux.

- C'est quoi ? demanda-t-elle, toute excitée.

- Tu verras bien…

Il l'entraîna dans la chambre qu'il partageait normalement avec Ron, fouilla dans un sac dont le contenu était à moitié renversé par terre sans trouver ce qu'il cherchait. Machinalement, il promena son regard sur toute la pièce en se demandant combien de chance il avait retrouver ce qu'il cherchait en fonction du désordre indescriptible qui régnait dans la chambre. Plusieurs sacs étaient renversés au sol, le lit était à peine fait, des vêtements d'une propreté assez douteuse traînaient un peu au sol, sur les chaises… Harry avisa un jean jeté sur le dossier d'un fauteuil, fouilla dans une poche et en sortit un petit écrin bleu foncé. Il le tendit à Ginny qui gratifiait la pièce d'un regard de dégoût en lui souriant. Elle marmonna quelque chose qui semblait vouloir dire : « Mais comment faites-vous pour dormir dans une porcherie pareille ? » À voix haute, elle ajouta :

- Mais comment Hermione a-t-elle fait pour dormir ici cette nuit ? Elle est totalement allergique au bazar !

- Si tu veux mon avis, répondit Harry avec bon sens, elle n'a pas dût faire attention à ce détail ! Elle était trop occupée ! termina-t-il d'un ton plein de sous-entendus.

Ginny sourit puis reporta son attention sur le petit écrin qu'elle tenait dans sa main.

- Allez, ouvre-le ! lui ordonna Harry.

Ginny obéit et découvrit à l'intérieur un petit anneau rose pâle. Elle interrogea Harry du regard et il lui répondit :

- C'est un Anneau Des Sentiments. Quand tu le mets, la couleur change en fonction de ce que tu ressens.

Ginny glissa la bague à son annulaire et elle prit aussitôt une couleur rose fuchsia. Les joues de la jeune filles virèrent également au rose et Harry la serra contre lui en murmurant :

- En ce moment, tu es heureuse.

Ils étaient encore dans les bras l'un de l'autre quand Fred et George firent irruption dans la pièce.

- Ah ! Harry, c'est toi qu'on cherchait, dit Fred en haletant. On voulait savoir si notre nouveau produit fonctionnait.

- Apparemment oui, répondit-il en prenant la main de Ginny pour la montrer à ses frères.

George avisa la bague qu'elle portait au doigt qui était à présent rouge et répondit à la question muette de sa petite sœur :

- Hé oui ! L'Anneau Des Sentiments est un produit expérimental qualité Weasley provenant de là ! ria-t-il en se tapant la tête.

- Si je comprends bien, dit la jeune fille, je sers de cobaye !

- C'est à peu près ça ! répondit son frère. Mais ne t'inquiète pas, il ne va rien t'arriver, ce produit n'est pas nocif !

- Hé ! Souviens-toi, rappela Fred, la première fois que tu l'as essayé, c'est toi qui est devenu tout rouge !

- Oui mais, nous avons progressé depuis ! Tu n'as pas à t'inquiéter Ginny ! Bon, c'est pas tout ça, ajouta-t-il à l'adresse de son frère jumeau, on a encore beaucoup de travail nous !

Ils sortirent bruyamment de la chambre laissant les deux amoureux seuls.

- Je te préviens Harry, dit Ginny, s'il m'arrive quoi que ce soit à cause de cet anneau je…

- Tu quoi ? l'interrompit-il. Tu me lanceras ton magnifique sortilège de chauve-furie ?

La jeune fille explosa de rire et le poussa de toute ses forces par terre. Harry l'entraîna avec lui dans sa chute et l'attira vers lui pour l'obliger à l'embrasser. Se fut Ron qui remontait dans sa chambre qui les interrompit dans leur étreinte passionnée.

- Hé bah ne vous gênez plus ! La porte est grande ouverte et vous, vous en moquez totalement.

Harry se redressa sur un coude sans lâcher Ginny qui était morte de rire.

- Je voulais savoir si ça vous tentait une partie de Quidditch.

- On arrive ! s'exclama Ginny avec enthousiasme.

Elle se releva en prenant bien soin d'écraser Harry et Ron sortit de la chambre, son balai sur son épaule.

- Tu viens ?

- J'arrive.

Harry se releva en grognant et s'engagea dans des fouilles spéléologiques intenses destinées à retrouver son Eclair de Feu dans le hum… bazar ? de ce qui servait de chambre à Ron. Quand il finit par dénicher sa grosse malle, Ginny l'attendait déjà depuis dix minutes. Il commençait à remuer la masse informe de ses vêtements pour aller chercher au fond de la malle quand la jeune fille attrapa toutes les vieilles frusques en disant :

- Tu crois pas que tu pourrais donner tout ça à Maman pour qu'elle le lave ?

- Euh… Tu crois ?

Elle le regarda avec un regard proche de la pitié avant de comprendre qu'il se moquait d'elle. Pour se venger, elle lui lança le tas de vêtements sals à la tête et descendit rapidement l'escalier de peur de représailles. En bas, Ron et Bill les attendaient impatiemment. Bill se moqua gentiment de sa sœur :

- Alors Gin' qu'est-ce que tu as fait de Harry ?

- Il cherche son balai dans le taudis qui sert de chambre à ton frère.

Ron grogna en comprenant l'allusion et marmonna quelque chose d'ou seuls les mots « donner, retirer et permission » ressortaient clairement. Quand Harry descendit enfin, Ron et Ginny étaient en train de s'injurier copieusement de tout les noms possibles et imaginables. Il interrogea Bill du regard qui les regardait se disputer d'un air amusé qui lui répondit :

- Il semblerait que tu soit le sujet de la dispute.

- Ah… Encore ? Je croyais que le problème était réglé.

- Oui… Tu croyais…

Poussant un gros soupir, Harry s'avança vers Ron et Ginny. Il tenta une approche :

- Hum… Ron ? Ginny ? On… On ne devait pas aller jouer au Quidditch?

Mais Ron, trop occupé à insulter sa sœur de « vieille chouette dévergondée » et Ginny répliquant « hiboux des cavernes » eurent raison de sa tentative.

- Heu… Ginny chérie ? Tu ne voudrais pas…

Mais l'entendant répondre au « boursouflette de malheur » de Ron par un « fond de chaudron frustré », il décida d'employer la manière forte, c'est-à-dire ceinturer Ron pendant que Bill s'occupait de sa sœur. Une fois qu'ils furent enfin séparés (tout de même après un « vieille nouille ramollie » et un « chat de gouttière qui pue l'eau croupie ») ils se calmèrent enfin, non sans s'être jetés quelques regards noirs. Ron tourna rapidement les talons et Harry du retenir Ginny pour l'empêcher de le suivre.

- Mais tu veux vraiment le provoquer ? demanda-t-il, un léger sourire aux lèvres.

- Mais…

- Laisse le tranquille, laisse faire Hermione. C'est la seule qui arrive à le calmer.

- On se demande pourquoi, ou plutôt… comment ! dit Bill avec un sourire pervers.

- Me laisser faire quoi ? intervint celle-ci qui descendait les escaliers.

- Euh… raisonner le sinistre personnage qui te sert de petit ami et qui en l'occurrence est mon frère.

- Qu'est-ce qu'il a encore fait ? demanda-t-elle avec un sourire exaspéré.

- Et bien, la même chose que tout à l'heure, dit Ginny avec un grand sourire narquois.

Hermione soupira :

- J'y vais puisqu'il le faut.

- Toujours à militer pour la bonne cause, murmura Harry à l'oreille de Ginny une fois que la jeune fille fut sortie.

H : Oubliez pas le bouton violet en bas à gauche, vous savez à quoi il sert…