J: bon, voici le chapitre 9, comme promis. Encore une fois désolé, et régalez vous!

Chapitre 9 : Ginny (re)

Je me glissais toujours contre les murs, silencieuse, désespérée. Je n'avais ni bu, ni mangé, ni dormi depuis vingt-quatre heures… depuis que je m'étais échappée du cachot. Je n'avais toujours pas trouvé de sortie, et, d'heure en heure, ma peur d'être rattrapée dans ces couloirs sombres et humides augmentait. J'étais épuisé et mon moral descendait peu a peu. Quand et ce que Harry allait-t-il venir me sauver ? Harry… il me manquait encore plus. Je ne l'avais pas vu depuis que j'étais repartie à Poudlard, et même les lettres que nous nous échangions ne suffisaient pas à me faire sourire. Ou était-t-il ? Me cherchait-t-il ? Allait-t-il même venir me sauver des griffes de… de… de qui déjà ? Je ne savais toujours pas qui m'avait kidnappée. Je me laissais tomber sur le sol en soupirant. J'allais me reposer un peu, et réfléchir à ce qui c'était passé pour retrouver des indices…

flash-back

Je me réveillais au bruit de panique. Les autres dans mon dortoir étaient soit déjà levées, soit entrain de jeter des regards surpris aux alentours. Un cri horrible me parvint. Je frissonnais d'horreur, c'était un cri de mort… je me levais hors de mon lit et enfilais un pantalon sous ma chemise de nuit. J'avais maintenant 17 ans, et la seule sorte d'action que j'avais eu était pendant ma deuxième année : j'avais été enlevée par Voldemort, et Harry m'avais sauvé. Harry… je sortais enfin avec lui. Voulais-je vraiment de l'action maintenant ? En tout cas, les bruits de pagaille dans la salle commune me dirent que je n'avais pas vraiment le choix. J'attrapai ma baguette et m'élança dans les escaliers, sous les regards ahuris de mes camarades. La porte d'en bas avait était saccagé et pendait à moitié sur ses gonds. Je descendit prudemment les marches qui me restaient. La, une scène de chaos m'attendait. Le feu était éteint et des bûches fumaient sur les tapis. Les chaises étaient trouées ou renversées, les tables cassées et les livres déchirés. Sous le choc, je ne réagis pas assez vite pour éviter le sort de pétrification qui venait sur moi. Je me raidis involontairement, et tomba à terre comme une planche de bois, incapable de faire le moindre geste. Un Mangemort, enfin, je supposais, se pencha au-dessus de moi. Apres m'avoir examine un moment, il se leva et dit à un compagnon invisible pour moi « oui, on la, c'est bien la petite Weasley.» Ils connaissaient mon nom !j'étais trop stupéfiée pour pouvoir m'indigner au surnom « petite » le deuxième Mangemort avança alors et me prit par les pieds, pendant que le premier me souleva sur ses épaules. Et c'est comme ça que je fut transporte hors de la salle, et dans un couloir. La, du peu que je voyais, je reconnus certains tableaux et peu me situer. Ils m'amenaient vers la sortie du château. Un élève ou professeur se mit dans le passage de mes deux agresseurs, mais, après un AVADA KADAVRA ! il ne pipa mot. Si je pouvais bouger a ce moment la, je frissonnerai encore plus. J'essaye de voir qui venait de tomber mollement a terre. Oh non, c'était Dean Thomas ! a cette vu, je fit abstraction de tout ce qui était autour de moi. Je n'entendit pas les cris d'horreur, je ne vis pas le désordre qui régnait partout dans le château. A part une chose. Ce que un des Mangemorts avait dit pendant le trajet : « Malefoy va être content… on a la fille et on a semé le chaos ! GWAHAHAHA !» Après, plus rien, on m'avait sortie du château, puis on m'avait assommé.

Fin du Flash-back

Malefoy ! C'était Malefoy ! Mais… le quel ? Drago ou son père ? Avec l'évasion des Mangemorts d'Azkaban, je ne pouvais pas savoir. Puis, je me remémora le reste du souvenir. Dean était mort ! Non , Je m'efforçais de pas y penser, pas maintenant, je devais sortir. Je me releva péniblement et continua dans le couloir. La tête un peu dans les nuages vu que je réfléchissais, j'ouvris la porte a la fin sans être sur mes gardes. Le grincement horrible qui émana soudain des gonds rouilles faisait assez de bruit pour réveiller un mort. Et… justement, un cri de joie (si je puis dire…) surgit de la salle que je venais d'ouvrir.

HAHAHA ! Te voilà, coquine !

Non, ce n'était pas vrai, je ne pouvais pas me faire attraper maintenant. Mais, en entendant les pas précipités dans le couloir derrière moi, je sus que je ne pouvais pas m'échapper. Je regarda le Mangemort devant moi et, a ce moment la, un sort de pétrification me glaça, en même temps que mon sang en apercevant mon capteur.

J: Reviews! Reviews! Reviews!