H : Et un chapitre de plus terminé ! Ca passe vite cette fic !
J : Oui ! Et plus ça va, plus on se rapproche de la fin !
H : Encore quelques chapitres et on va devoir se dire "Au revoir" !
J : Déjà ?
H : Et oui, c'est triste, hein !
J :Mais "Au revoir" ne veut pas dire "Adieu" !
H : Oui ! Chaque va continuer son chemin de son côté…. Et un jour peut-être…
J : Peut-être quoi ?
H : Rien, c'est une idée qui m'a traversée l'esprit…
J : Dis !
H : Non !
J : Alors, bonne lecture !
Chap. 10: trouvée!
Le lendemain matin, Harry se leva de bonne heure descendit dans la cuisine du Terrier. Mme Weasley y était déjà, préparant un appétissant petit déjeuner, comme à son habitude, comme si les évènements de la veille n'avaient jamais eu lieu. Harry s'installa en silence, attendant que Mme Weasley le remarque. Elle posa devant lui une assiette pleine d'œufs brouillés, de bacon et de saucisses. Elle tenta d'engager la conversation, l'air de rien, mais la mine des deux adolescents grognons et mal réveillés qui venait d'arriver dans la cuisine l'en dissuada. Les cheveux hirsutes, Ron se dirigea vers la poêle ou une crêpe sautait toute seule grâce à un sort quelconque, séparant enfin sa main entrelacé à celle d'Hermione. La jeune fille, les yeux rouges et bouffis, s'assit lourdement sur une chaise en soupirant. Des traces de larmes couraient encore sur ses joues rouges. Ils n'avaient visiblement pas beaucoup dormi et Harry se sentait coupable de les avoir troublés. Mme Weasley les réveilla tous les trois en frappant fortement dans ses mains. Elle aussi avait l'air inquiète, mais tentait de faire bonne figure. Elle masquait habilement son inquiétude par une façade de confiance et d'espoir… pour Harry. Conscient de l'effort qu'elle faisait, Harry se leva soudainement et referma ses bras autour de Mme Weasley. Elle ne fut même pas surprise et accepta le réconfort que lui offrait le jeune homme qui, elle l'espérait de tout son cœur, deviendrait bientôt son gendre.
- Bon ben… dit Ron quand il eut fini d'engouffrer son petit déjeuner. Je crois que Harry devrait mettre ses affaires dans le jardin pour ce soir.
C'est à ce moment la que Mme Weasley éclata en gros sanglots contre l'épaule d'Harry. Un peu surpris, il l'avait rarement vue pleurer, Harry tenta de la consoler en la rassurant que tout allait bien se passer, qu'il allait retrouver sa fille sans aucune égratignure, et qu'il reviendrait le lendemain triomphant avec elle. Bien que les paroles sortaient maladroitement de la bouche du jeune homme, elles semblèrent avoir un effet notoire sur Mme Weasley qui le lâcha et se moucha brutalement dans son tablier.
- Je suis désolée Harry de te montrer un si piteux spectacle… Tu dois avoir honte de moi…
- Non, non, c'est normal d'avoir peur…
Hermione acquiesça, puis, en s'approchant de Mme Weasley, elle regarda Harry avec insistance lui faisant comprendre clairement que sa place n'était plus ici. Il comprit le message et demanda judicieusement à Ron s'il pouvait l'aider à descendre son sac, pourtant pas si lourd que ça car Hermione y avait auparavant appliqué un sort de sa connaissance.
Le soir venu, Harry fit une dernière fois le tour du Terrier pour voir s'il n'avait rien oublié. Ron trépignait, nerveux, à côté du sac et du balai posés à terre dans le jardin. Hermione faisait semblant de lire à ses côtés, et Mme Weasley regardait bravement Harry venir vers eux dans le jardin, tout en reniflant bruyamment.
Toute la famille regardait par les fenêtres du terrier, sous instruction de M. Weasley, croyant bien faire en laissant leur sauveur avec ses amis et sa femme. Même les jumeaux semblaient émus, et avait donné à Harry de curieuses boules grises, lui indiquant de les utiliser qu'en cas de fuite seulement. Les autres lui avaient donné tel ou tel objet qui avait telle ou telle utilité. Enfin, Harry enjamba son balai et regarda ses amis, qui arboraient le même air que lui : l'espoir, la confiance, l'inquiétude et l'émotion. Un mélange bizarre de sentiments… il embrassa chaleureusement ses amis et Mme Weasley, puis, poussa sur ses jambes sans qu'ils aient échangé un mot. Au moment précis ou Harry allait commencer à avancer dans les airs, Hermione lui cria :
- Bonne chance Harry ! Et… attend, elle regarda précipitamment dans son livre. Voilà ! « caloris et praesidium »
Un jet de couleur orange s'éjecta hors de sa baguette magique en direction de Harry, et le frappa en pleine poitrine. Surpris, le jeune homme vacilla, pendant que les cris hystériques de Fleur s'élevèrent dans l'air de la nuit : « Mais ! il va tombait ! ahhh ! Sauvez le ! ». Enfin, Harry se stabilisa, et cria en direction du sol :
- Je ne sais pas ce que tu as fait Hermione, mais merci beaucoup, je te fais confiance pour que le sort soit très utile… ah, euh… la prochaine fois, mets-y moins de force s'il te plait !
- Promis ! Désolée… vas y maintenant, avant qu'un moldu t'aperçoive.
- D'accord, salut les amis ! Je reviendrai !
Ces dernières paroles ne furent pas pour les rassurer. Les spectateurs le regardèrent jusqu'à ce qu'on ne le distingue plus dans le ciel noir, puis rentrèrent dans la maison, en silence.
- Mais, Hermione, ça fait quoi le sort que tu lui as « balancé » ? demanda tout à coup Ron.
- C'est un des vieux sorts, ceux tout en latin. Ca veut dire « chaleur et protection » à mon avis, il en aura besoin, répondit Hermione, avec un sourire en coin.
- Bien pensé ! … Qu'est-ce qu'on mange maman ?
Mme Weasley y vit un moyen pour arrêter de penser à Harry, et attrapa au vol l'occasion de son fils.
- Ca vous dit du fricassé d'araignée, à la sauce de cervelle de loup-garou ?
- Bah ! Maman ! Tu peux pas plus tôt nous faire un « steak frites » ? Harry et Hermione en parlent de temps en temps.
- Hummm, d'accord, mais seulement si tu mets la table.
- Avec la mag…
- Sans magie.
- Maieuuuuh ! Maman ! C'est pas juste !
- Ben, tu veux manger comme un moldus, autant aller jusqu'au bout !
Pendant leur échange, Hermione sourit, mais, elle avait la pensée ailleurs. Elle n'avait pas lu jusqu'au bout les informations sur le sort qu'elle avait lancé. Y avait-il un quelconque danger ?
Harry survolait des maisons de moldus, ne prenant même pas gare a se faire repérer : Il avait la tête ailleurs… Comment allait-il retrouver Ginny ? Ce problème l'avait inquiété au début, mais il l'aimait tellement et était tellement déterminé, qu'il fouillerait toutes les maisons du monde s'il le fallait ! Non, cela prendrait trop de temps et il voulait la retrouver au plus vite. Comment allait-il faire ? Il dirigea son balai jusqu'à un énorme arbre et se posa sur une des branches du haut. Il s'assit, presque désespéré. Il fallait qu'il réfléchisse. Tout a coup, une idée lui vint : comment avait-il su que Voldemort était près de lui ? C'était quand sa cicatrice le brûlait ! Maintenant il n'avait qu'à agir en sens inverse, vu qu'il réagissait aussi au Mangemorts de Voldemort depuis la coupe du monde de Quidditch, plus de quatre ans auparavant. À nouveau rempli d'espoir, il remonta sur son balai et décolla, faisant tomber une pluie de feuilles mortes sur le sol, au pied de l'arbre. Il fonça, tête baissée cherchant le moment ou sa cicatrice lui ferait enfin mal. Il filait comme une flèche a travers le ciel noir, et sans étoiles. Enfin, après avoir volé pendant une bonne centaine de kilomètres, la douleur éclata perçante, brûlante et si terrassante qu'elle faillit le faire tomber de son balai. Déterminé, il s'accrocha et continua, plus lentement cette fois, pour trouver la source de sa douleur. Pour une fois que cette satanée cicatrice lui servait à quelque chose ! Il devait y avoir tout les Mangemorts qui s'étaient échappés d'Azkaban dans cet endroit !
Soudain, une grande bâtisse grise, sombre et presque en ruines apparut devant lui. Pourquoi ne l'avait-il pas vu auparavant ? Bon, pas le temps d'y penser, songea-t-il. Il se posa doucement, à peu près à cinq cents mètres du bâtiment. Il cacha son balai dans un buisson et prit son sac avec lui. S'approchant doucement du bâtiment, il vit plusieurs sentinelles tout autour et sur le toit, à travers les fenêtres ou les murs en ruines, qui regardaient aux alentours. Il décida d'ouvrir son sac, et en sortit sa cape d'invisibilité, vieille complice de toutes ses opération. Il l'enfila dans un bruissement de tissus puis referma son sac et continua son sac vers la porte principale. Il fit bien attention à plier légèrement les genoux car sa cape était maintenant légèrement trop petite pour lui. Il trouva la porte naturellement fermée à clé. Il ria intérieurement, prit sa baguette de sa poche et murmura « Alohomora !» La serrure cliqueta légèrement et il s'engouffra dans le repère des Mangemorts.
C'était effectivement le repère des Mangemorts. Mais aussi celui d'un personnage hautement plus dangereux. Malefoy riait dans une des salles de la demeure qu'il avait choisie.
- Hahaha ! L'inconscient ! J'avais mis un sort de détection sur la porte ! Potter est arrivé, préparez-lui un petit comité d'accueil ! ricana-t-il.
- Oui, maître. A vos ordres ! murmura le Mangemort, avant de s'éclipser dans un couloir.
On l'entendit crier à ses compagnons :
- Alors ! Vous avez compris ? On va lui préparer une embuscade de taille ! Bellatrix, Dolohov et Macnair vous l'attendez dans la partie de droite, Rookwood, Nott et moi allons à gauche, d'accord ?
- Oui chef ! répondirent-il en cœur.
Malefoy entendit leurs pas s'éloigner et ricana à nouveau.
- Enfin ! Je vais prendre ma vengeance ! Sur ces six années passées avec lui, dans cette école impure ! Je vais le torturer, le tuer, puis l'offrir en pâtée aux autres Mangemorts !
Harry, insouciant du danger qui l'attendait, fut donc surpris quand il vit la rangée de Mangemorts qui apparurent devant lui, au tournant d'un couloir. Surpris, il faillit fuir, mais, se rappelant sa cape, il se plaqua contre le mur. Il attendit longtemps dans cette position, le dos contre le mur gluant et froid. Enfin, ils bougèrent en avant, le laissant haletant, seul, dans le couloir sombre. Harry n'osa pas bouger tant que les bruits de pas s'étaient pas éloignés, puis coura jusqu'au bout du couloir sombre.
H : N'oubliez pas les tites reviews, elles font toujours plaisir !
J : Même si c'est pour nous incendier !
