H : Désolée pour tout ce retard, mais avec la fin de l'année, Jonz et moi n'avons pas pu nous voir autant que nous l'aurions souhaité. Mais bon, normalement, cette fic sera fini à la fin de la semaine !

Bonne lecture à tous !

Chapitre 12 :

BAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANG !

La poêle à frire résonna longuement après avoir lourdement percuté la tête (vide !) de Malefoy. Drago Malefoy…

Il s'écroula devant Harry, révélant une bosse de la taille d'une pomme de terre sur le sommet de son os occipital et une famille Weasley au grand complet. Harry se releva, encore tremblant et les regarda avec surprise.
- Tu croyais quand même pas qu'on allait te laisser sauver not' p'tite sœur tout seul ! dit Fred en souriant largement.
- Oui, tu ne va quand même pas avoir tous les mérites cette fois ! termina Georges avec un sourire encore plus grand que celui de son frère.
Mais Harry ne les écoutait plus, il était déjà penché au-dessus de corps nu et pâle de Ginny. Il la retourna doucement sur le dos pour vérifier qu'elle n'avait rien, en faisant de son mieux pour ne pas s'attarder sur les parties féminines de sa petite amie. Ron grogna en voyant son ami penché sur le corps nu de sa sœur, pendant qu' Hermione devenait rouge pivoine. Mais Harry ne voyait pas cela, il ne voyait que le visage pâle de Ginny, sa poitrine dénudée qui se soulevait avec peine au rythme de sa respiration et sur laquelle on pouvait voir des traces de griffures encore à vif, le mince filet de sang qui s'écoulait le long de ses cuisses, signe que Malefoy l'avait malmenée, et peut-être pire encore, songea Harry en frissonnant. Mme Weasley lui tendit une cape, se retenant de se moucher dedans, dans laquelle il enveloppa le corps de la jeune fille frissonnante. Quelques minutes plus tard, elle ouvrait lentement les yeux et le regarda avec surprise.
- Ha… Harry ?
- Oui, c'est moi, murmura-t-il d'un ton rassurant. Ne t'inquiète pas mon amour, c'est fini. Tout est fini. On va rentrer à la maison

- Fi… fini ?

- Oui ! Tu es libre !
- Libre ? Oh Harry ! J'ai eu tellement peur loin de toi ! Si tu savais comme tu m'as manqué !

Harry la serra contre lui, tentant de la rassurer. Mais Ginny tremblait encore de peur et rien ne semblait pouvoir la calmer.

- Tout ce temps, je ne faisais que repenser à tous ce que l'on a… fait cet été… murmura-t-elle, toute rouge à présent. Et quand Malefoy a… a… essayé de… Oh ! C'était horrible Harry ! sanglota-t-elle en se serrant contre lui. Il… Il a fait ça plusieurs fois avant que tu n'arrives. Je t'aime! Tu ne peux pas savoir à quel point ! Je… Je n'ai jamais voulu ça ! Harry…

- Je sais Ginny. Je sais.

- Oh Harry ! Je t'aime tellement ! Ton absence avait creusée comme un grand vide là, dit-elle en prenant la main du jeune homme pour la poser sur son cœur. C'était comme si… comme si il me manquait une moitié de moi-même.
- Moi aussi j'ai eu tellement peur pour toi ! Quand j'ai su que tu avais été capturée, j'étais comme fou.

Harry sentit Ron s'agenouiller à ses côtés et prendre sa sœur des bras de Harry.

- Viens Ginny, on y va, dit-il en la relevant.

Mais une fois debout, elle jeune fille qui ne tenait pas sur ses jambes fut rattrapée par Harry qui la souleva dans ses bras, au plus grand déplaisir de Ron. Elle s'accrocha à son cou et enfouit y son visage. Elle entendit Harry demander à sa mère :

- Vous pensez qu'elle peut supporter le transplanage d'escorte ?

- Il faudra bien, répondit-elle.

Soudainement, Ginny se retrouva comme compressée dans un tuyau. Elle peinait à respirer puis soudain, tout fut fini.

Ils arrivèrent dans la cuisine du Terrier en un léger « pop » caractéristique. Harry monta les escaliers menant à leur chambre suivit de près par Mme Weasley. Il pénétra dans la pièce et allongea Ginny sur le lit alors que sa mère partait à la recherche d'une chemise de nuit pour sa fille. Harry l'en revêtit avant de l'envelopper dans une couverture. Mme Weasley, se jugeant inutile à présent quitta silencieusement la chambre, laissant Harry seul s'occuper de Ginny. Le jeune homme était assit sur le lit, tenant la main de son amoureuse fermement serrée dans la sienne, lui caressant tendrement les cheveux.

- Toi partie, ta mère se retrouvait seule toute la journée, commença Harry. Tu sais, la maison était vide sans toi ! Et… pas que la maison, ajouta-t-il avec un petit sourire coquin.

Ses yeux dans ceux de Harry, Ginny se sentait rassurée, réconfortée, en sécurité. Toutes les horribles souffrances endurées ces derniers jours semblaient s'être envolées loin d'elle, pour toujours. Elle avait regagné son monde et les bras de son amoureux.
- C'est fini, fini… murmura-t-il.

Et ce fut les derniers mots que Ginny entendit avant de sombrer dans le sommeil.

H : N'oubliez pas les reviews please !