Plein, plein d'éléments dans ce chapitre ! Un clin d'œil à l'œuvre de JKRowling, des révélations sur Daniel, et surtout une fin qui vous laissera sur votre faim ! lol

Amélia venait de reposer son vingtième journal. Tous ceux qu'elle avait survolés ne contenaient aucun article sur Daniel ou Thomas, puisqu'ils dataient de plus de quinze ans. De son côté, Daniel non plus n'avait encore rien trouvé, et il engageait la lecture d'un nouveau.

- Ils ne pourraient pas les trier quand ils les rangent ? Je viens d'en poser un qui date de quinze ans, et celui-là date de l'an dernier !

- En fait, à chaque nouvelle édition, le sorcigraphe vient en déposer un exemplaire. Mais il arrive souvent qu'ils tombent, et se mélangent.

- Et d'un coup de baguette magique ?

Thomas releva les yeux au dessus de celui qu'il était en train de lire, et sourit à la remarque d'Amélia.

- Il y a sûrement une formule pour tout ranger, mais à quoi bon ? Personne ne relit plus ces journaux.

- A part nous, évidemment…

- Oui ! s'exclama Daniel, en replongeant dans le journal.

Amélia posa à nouveau le bout de papier qu'elle avait en main : ce n'est pas dans un exemplaire de l'année précédente qu'elle trouverait quelque chose. Elle prit alors le dernier journal de cette pile, contente d'avoir enfin fini la première pile, quand elle aperçut quelque chose de gravé sur la table. Elle essaya de le lire, mais la moitié de l'inscription était encore sous les autres journaux. Tant bien que mal, elle les poussa ce qui eut pour effet de faire tomber une partie des piles de l'autre côté. Un bruit se fit entendre, et Daniel releva son nez du journal.

- Qu'est-ce que tu fabriques ?

- Excuse-moi, dit elle en posant les journaux tombés sur le sol sur une autre table. Mais il y a une inscription de gravé sur la table, et ça a l'air intéressant.

Elle se pencha dessus, et put enfin tout lire. En écriture rouge, elle déchiffra :

« Prenez garde ! Lucia Martin et Ludo GrandJean vous guettent ! »

- Ils ont l'air sympathiques ces élèves…, ironisa Amélia.

Daniel se leva, et s'approcha pour lire l'inscription en se serrant contre Amélia, ce qui la gêna un peu, puis il ajouta :

- Oui, ils sont légendaires !

- Légendaires ? s'intéressa Amélia.

- D'après ce qu'on dit, ils étaient à Beauxbâtons il y a une plus d'une quarantaine d'année. C'étaient de vrais terreurs, ils martyrisaient tous les élèves, effrayaient leurs professeurs, se rendaient très peu en cours, et pourtant on ne les a jamais mis dehors.

- Pourquoi ?

- Parce que même s'ils ne suivaient pas les cours, ils étaient très doués ! A chacun de leurs examens, ils avaient les meilleurs notes… Alors je suppose que la direction s'est dit qu'ils ne pouvaient pas exclure des sorciers si doués.

C'était une bonne raison en effet, mais dans les collèges moldus, qu'on soit bon ou pas, quand on enfreint le règlement, on est jeté dehors. Apparemment, les façons d'arranger les problèmes étaient également différentes chez les sorciers.

- Tu vois cette inscription, continua Daniel, personne n'a jamais réussi à l'enlever. Même Leroy a essayé, mais rien à faire… On raconte qu'ils ont réussi à créer une série de sorts, tous très puissants. Ils étaient vraiment très doués…

- Et qu'est-ce qu'ils sont devenus ? s'interrogea Amélia.

- Personne ne le sait. Après leurs études, ils ont disparus dans la nature, on n'a jamais su où ils se trouvaient…

Daniel haussa les épaules, puis prit un autre journal. Amélia regarda attentivement l'inscription, fascinée par celle-ci. Elle aurait bien aimé rencontrer ces élèves, doués comme il l'était, ça aurait été passionnant. Mais en même temps, s'ils étaient si horribles que Daniel les décrivaient, peut être qu'il ne valaient mieux pas…

Elle imita alors Daniel, et prit un autre journal, puis se rassit à ses cotés. Elle parcourut la première page, et constata que la date pouvaient correspondre à la période où ils étaient à Beauxbâtons. Cependant, elle ne vit aucun article qui parlaient d'eux, et ouvrit le journal.

- Ca y est, j'ai trouvé ! s'exclama-t-elle soudain.

Elle lut à haute voix l'article qui prenaient toute la page.

Daniel Granduc a encore fait des siennes…

Daniel Granduc, qu'on ne présente plus, élève des Airs en sixième année a encore une fois enfreint le règlement du collège. En effet, d'après les témoignages, Daniel voulait impressionner une jeune fille de quatrième année, Alice Dulerry, et c'est ainsi que cette idée lui est parvenu jusqu'au cerveau… ou devrais-je dire qu'il s'est laissé guider par son dessous de ceinture…

Quoi qu'il en soit, il a empreinté l'un des chevaux volants, alors qu'il était sensé être en cours de Botanique, et son camarade, Mathieu François, a lancé un vif d'or, prit en cachette dans la réserve de Quidditch. Sous les yeux d'Alice, Daniel a parié qu'il l'attraperai, et c'est ce qu'il a tenté de faire pendant un quart d'heure. C'est alors que la directrice, Madame Maxime, est arrivée et l'a obligé à se poser, malgré les réticences de Daniel.

Il a évidemment été puni par une retenue tous les soirs jusqu'à la fin de l'année, c'est à dire pendant trois semaines.

A travers cet article, je tiens à rappeler que ce que Daniel a fait, n'est pas autorisé par le règlement du collège, et par conséquent, des sanctions seront prises si quelqu'un essaye de le réaliser. Madame Maxime a été très laxiste pour sa punition, puisqu'un tel comportement mériterai sans aucun doute un renvoi, mais c'est elle qui décide…

Votre sorcigraphe, Gabrielle Delacour

Daniel éclata de rire, tandis qu'Amélia ne savait pas comment prendre ces informations.

- C'est Gabrielle qui l'a écrit ?

- Oui, elle était sorcigraphe du collège à partir de sa quatrième année. Et comme tu peux le lire, elle était déjà étonnante !

- Elle n'était pas la seule, insinua Amélia en levant les yeux vers Daniel.

Celui-ci avait posé son journal, et s'était accroupi à ses côtés, regardant l'article.

- C'est pour moi que tu dis ça ? Oui, j'avoue, j'étais… comment dire ?

- Indiscipliné ?

- Oui, je m'amusais à enfreindre le règlement, et la plus part du temps, pour les beaux yeux d'une demoiselle…

Il fixa Amélia intensément, avec un grand sourire et un frisson la parcourut, puis elle affirma :

- Madame Maxime, c'est l'ancienne directrice ?

- Oui, elle est partie à la fin de ma sixième année, et c'est Leroy qui l'a remplacé. On dit qu'elle a rencontré l'amour, et elle a décidé de le rejoindre en Grande-Bretagne… un certain Hagrid, il me semble…

Amélia sourit à cette remarque, d'après ce que Thomas lui avait dit, il était arrivé la même chose à Fleur.

- Qu'est-ce qu'il y a en Grande-Bretagne ? Un nid de beau garçon ? s'amusa-t-elle.

- Quoi ? s'étonna Daniel.

- Ben d'abord Fleur, et ensuite Madame Maxime, il faut croire qu'il y a quelque chose là bas…

Daniel se releva, et haussa les épaules.

- J'en sais rien moi.

- Je vais peut être y faire un petit séjour…

Elle éclata de rire, en voyant la mine déconfite de Daniel, et posa le journal, tandis qu'il s'asseyait à nouveau. Elle en prit alors un autre, et affirma :

- Ce n'est pas dans celui-là que je trouverai quelque chose : il date de quarante ans !

Elle le reposa sur la table, mais il tomba sur le sol, s'ouvrant. Quand elle voulut le ramasser, elle regarda la photo qui couvrait la moitié d'une page. Son pouls s'accéléra. Elle ne put croire ce qu'elle voyait. Elle prit le morceau de papier entre ses mains, et regarda de plus prêt la photo. Ce n'était pas possible. Comment ça pouvait être vrai ?

- Mon Dieu ! s'écria-t-elle en se levant, ce qui effraya Daniel.

- Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? interrogea-t-il, inquiet.

- Regarde ! dit-elle, affolée, en montrant la photo.

Il se leva alors, s'approcha d'elle, et vit également la photo.