Ca y est les réponses aux questions sont fin prête à arriver, mais évidemment, à petite dose... lol On entame la deuxième partie de ma fic, avant la fin, évidemment...

Amélia et Daniel sortirent du bureau de Mr Granduc avec hâte.

- On va aller voir Leroy ! affirma Daniel. Il faut lui dire qu'on s'en va, et puis on a besoin de chevaux…

Amélia le suivit alors dans Beauxbâtons tandis que de nombreux élèves les regardaient passer, toujours avec cet air surpris sur leurs visages ainsi que des chuchotements. Mais elle n'y fit pas attention, préférant les ignorer. Tout à coup, deux enfants se placèrent devant elle, en souriant.

- Bonjour mademoiselle Walter, dit le premier, un petit brun.

Amélia les reconnut aussitôt, il s'agissait des deux garçons qui étaient venus à l'infirmerie le matin même.

- Bonjour, répondit-elle en leur souriant tandis que Daniel continuait sa route.

- On pourrait avoir un autographe ? S'il vous plaît…

Elle ne sut que répondre à cela : un autographe ? D'elle ?

- Je… Je ne comprends pas…, avoua-t-elle.

- Je t'avais dit que les moldus connaissaient pas les autographes ! dit alors le garçon brun à son ami blond.

- Mais pourtant ils devraient, ils ont des… des tsars chez eux. J'en ai déjà vu quand je suis allé au match de toufball.

- Ben tu t'es trompé ! s'exclama le garçon brun.

- Tais toi, t'es jaloux parce que t'es jamais allé à un match de toufball.

Les deux jeunes garçons étaient en train de se disputer devant Amélia, qui n'osait pas en placer une. Les élèves autour d'eux, une dizaine, les regardaient mais cela ne semblait pas déranger les enfants. Daniel se trouvait au bout du couloir, et les fixait un sourire au lèvres. Apparemment la situation l'amusait.

- Je m'en fou c'est trop bête comme jeu le toufball. Ils courent derrière une balle, et elle ne vole même pas.

- C'est pas de leur faute si elle ne vole pas, ils ne sont pas sorcier les moldus !

C'est alors que les deux garçons éclatèrent de rire. Les élèves autour, ainsi que Daniel, en firent de même, comme si ce qu'il venait de dire était vraiment drôle. Mais elle ne voyait pas ce qui pouvait autant les amuser, d'ailleurs elle n'avait pas tout compris de leur conversation. Elle en profita pour intervenir.

- Excusez-moi…

Immédiatement, tout le monde se tut, regardant Amélia, les yeux ronds.

- Vous voulez un autographe ? continua-t-elle.

- Vous savez ce que c'est ?

- Oui, bien sûr mais…

- Tu vois qu'elle sait ce que c'est ! s'exclama le garçon blond à son ami.

Le petit brun baissa la tête, et pour une fois, n'ajouta rien de plus.

- Oui, je sais ce que c'est, mais pourquoi vous en voulez un ? Je ne suis pas une star…

- Tu vois, on dit une star pas une tsar ! lança le blond à son ami.

- Je m'en fou, je dit comme je veux.

- Ben c'est faux !

- Et alors ? cria le brun.

- S'il vous plaît ! intervint Amélia.

Les garçons se tournèrent vers elle, et elle continua :

- Pourquoi vous voulez un autographe de moi ?

- Mais vous êtes une tsar ! s'exclama le brun en tirant la langue à son ami qui voulait l'interrompre.

- Je ne suis pas une star…, corrigea Amélia.

- Mais si mademoiselle Walter, bien sûr que si !

Daniel, qui s'était approché d'eux, prit les bouts de papiers des mains des deux garçons, et les tendit à Amélia :

- Signe leur ces autographes, sinon on ne va jamais en finir.

Elle acquiesça, se rendant compte qu'ils risquaient de rester là des heures. Elle prit les bouts de papiers, et demanda :

- Vous avez quelque chose de plat ?

Daniel tendit alors sa baguette, prononça une formule, et le papier devint dur comme de la roche, ce qui lui permit d'écrire dessus sans aucun mal.

- Comment vous vous appelez ? interrogea-t-elle.

- Christophe ! répondit le brun.

- Jérémie ! répondit le blond.

Apres avoir signé, elle leur rendit et ils sourirent à s'en décrocher la mâchoire.

- Merci beaucoup mademoiselle, remercia le brun.

Amélia passa alors à côté d'eux, et suivit Daniel au bout du couloir. Elle eut juste le temps d'entendre Jérémie dire à son ami :

- Tu vois qu'elle est gentille.

- Ben oui, mais ils sont pas tous gentils les moldus.

- Oui, c'est vrai que parfois ils font peur…

Amélia et Daniel poursuivirent donc leur chemin, sans un bruit, repensant à ce qu'ils avaient découvert. Ils montèrent un escalier, longèrent un couloir puis empruntèrent un autre escalier. Enfin, ils arrivèrent devant une grande porte en bois, mais dans laquelle, ils y avaient de nombreuses décorations. Daniel s'approcha pour toquer, mais avant même d'avoir pu toucher la porte, celle-ci s'ouvrit.

La directrice apparut derrière, les regardant, étonnée.

- Qu'est-ce que vous faites ici ? interrogea-t-elle.

C'est alors que Daniel lui raconta tout, de leur découverte à leur visite au bureau de son grand-père, jusqu'à ce qu'ils comptaient faire. Amélia ne l'avait jamais vu parler aussi vite, mais Leroy semblait comprendre parfaitement ce qu'il disait. Quand il eut fini, elle annonça :

- Très bien, prenez deux chevaux pour aller à la gare. Vous utiliserez la cheminée principal, ce sera plus rapide. Tenez moi au courant de ce que vous découvrirez.

Daniel acquiesça. La directrice entra immédiatement dans son bureau.

et même si Amélia n'avait pas compris tout ce qu'elle venait de dire, elle suivit Daniel qui descendait déjà les marches.

- Elle a bien dit qu'on va prendre les chevaux ?

- Oui, avoua Daniel en souriant, mais ne t'inquiète pas, c'est facile.

Ne pas s'inquiéter, facile à dire pour lui, elle, elle n'était jamais monté sur des chevaux volants.