Mot d'introduction :
J'ai passé une semaine de MERD !
De un, j'ai pas arrêté de bosser comme une dingue.
De deux, j'ai raté mon permis de conduire pour la troisième fois.
De trois, c'est décidé, ma mère m'envoie à l'abattoir parce qu'elle en a marre de m'amener bosser, et de venir me chercher.
De quatre, mon Futur ne m'a pas appelé !
De cinq, j'ai vraiment pas eu -mes cocottes chéries- l'inspi pr ce chapitre, cause : intense déprime et moral au ras des chaussettes.
Bonne lecture quand même... ALLEZ MOTIVATION !
Chapitre 1 : Rentrée à Poudlard.
2 septembre : premier cours -métamorphose-
J'ai l'impression que ce béta d'Humphrey ne se rends compte de rien !
Je suis dans le rang du milieu, au milieu de la rangée, milieutement placée en diagonal, horizontal, vertical et méridional : l'accord parfait, comme d'hab' et ses petits yeux de porcins ne captent rien à mon désintérêt total !
C'en devient lassant... j'ai l'impression que sans le faire exprès, je fais toujours tout bien trop à la perfection.
It's so ridiculous, Mister !
Humphrey relève la tête et croise mon regard. Il détourne ses yeux couleur de vieux rat, et renifle bruyamment.
Mes mains dérivent lentement sur la table et j'écris tout à la fois dans ce vieux carnet.
Je ne sais pas pourquoi j'ai commencé ce journal. Je ne suis pourtant pas de ces groupies d'idiotes braillantes à Potter qui passent leur temps à baver sur lui et à écrire dans des journaux rose à poils longs comment sera leur robe de marié quand elles deviendront -enfin- officiellement devant l'archimage Mme machin-machine-trucmuche Potter !
Whooaaah, it's my dream !
En parlant de Potterchoupichou, je me dois de préciser que je suis légalement depuis deux mois sa nouvelle colocataire (je me refuse obstinément à dire "invitée" ni "soeur-par-alliance-pour-durée-indéterminée", puisque je n'ai rien fait, Oh grand jamais pour mériter pareil punition !)
Je me mords encore les doigts d'avoir eu un instant de faiblesse devant Dumby-face-de-lune (désolée, mais c'est tout ce qu'il mérite ce vieux nigaud pour m'avoir flanqué dans tel pétrin !) :
C'était au mois de mai dernier, au retour des vacances.
Je séjournais chez une famille -au premier abord- des plus dignes : belle maison cottage dans petit village campagnard à vieux et vieilles souriants du haut de leur balcons fleuris; le seul détails ennuyeux était ses membres; ils passaient leur temps à se hurler dessus :
Spèce de Sal-bip ! Va creuver sous un pont ! Et toi dans un caniveau puant ! Par les cou-bip de mon père, je vais te faire ta fête !
bip bip bip ... veuillez réitérer votre appel ultérieurement.
Je revenais de chacune de mes vacances là-bas, la mine verdâtre, le coeur lourd, les yeux cernés.
C'était une véritable épreuve de force.
Le père surtout me faisait peur :
C'était un espèce de géant brun qui avait des mains comme des melons, et une tête de pastèque.
Quand il criait, un nuage de postillon filait à sa suite.
Sa fille, Miranda, se baladait continuellement avec un parapluie à la main, qu'elle dépliait dès que son père se penchait vers elle, pour lui glisser un mot : élément plutôt déclencheur de dispute.
La mère c'était une bimbo déguisée en sainte. Elle faisait style : "Dieu est en toi, et partout, toujours avec toi... il ne faut pas faire de bétise à ton âge, ou bien Dieu le saura et te punira. Tu ne dois jamais avoir honte de tes actes... et pour ne pas en avoir honte, donne toi des raisons d'en être fière" et puis par dernière, elle ne se demandait ce que ça pourrait faire à sa gamine, aux deux gosses de neuf et onze ans, ainsi qu'à moi l'intruse, de participer à son show vocal, tout le long des nuits passées dans cette fichu baraque...
Au fond de mon lit, je fixais Miranda, et elle me fixait. Je voyais dans ses yeux du dégoût : celui d'entendre les vagissements de porcs de son père, et les halètements de vache de sa mère. Celui de continuer à les aimer malgré tout ou bien tout simplement de se dire que... s'ils se faisaient descendre par un combrioleur d'un coup de fusils à pompe, elle les regretterait peut-être... un petit peu.
C'est ainsi qu'un jour de mai, quand une élève de Poudlard se mit à m'insulter copieusement dans mon dos, en me croyant aussi sourde qu'un pot, complètement abrutie, ou tout simplement trop naïve pour comprendre, je lui répliquais tant d'insanités et d'immondices sur elle et ses pauvres parents que je me vis rejoindre le bureau de ce cher Dumby, en ayant laissé derrière moi une pauvre chérie éplaurée.
T'inquiète pas ma douce, y'a superPotteeeeeeeeer pour te consôôôler !
Oh vilaine Lily ! It's bad... repeat after me, please, bâââââd.
Thank you my dear family !
Et moi, comme une idiote je pensais à la pauvre Miranda qui devait bien un jour, avoir du se retrouver dans une situation similaire.
Et je pensais à Mike, neuf ans, qui devait dire de bien vilaines choses aux autres filles de sa classe, et à Sven, onze ans qui lui devait les essayer directement sur ses amies : brave petit.
Dire que Moi aussi... je devais dire des trucs moches... c'était faire une insulte à ma sacrée intelligence, selon mes professeurs. Mais, moi, je trouvais que c'était justela continuité d'un tout. J'étais comme on m'avait élevé. Et qu'on vienne pas s'en plaindre !
La vie était plutôt juste pour moi, finalement.
Dumby, pas si bête a bien eu vite fait de comprendre :
-Dîtes moi, miss Evans, vous aimez Poudlard ?
-Bah... oui.
-Et de Poudlard aux écoles moldues que vous avez fréquenté... que préférez-vous ?
-Bah... je dirais Poudlard.
-Pourquoi ?
Curieux le vieux bonhomme !
J'essayais de me donner une contenance avec mes "bahhh", mais en fait, j'étais morte de trouille.
S'il me renvoyait, c'en aurait été définitivement fini de ma vie : j'avais réussi à échapper aux rues dégoutantes de Londres. Que pouvais-je espérer de mieux maintenant qu'une école comme Poudlard ?
-Parce que... les cours m'interessent.
Parce que je suis chez moi, Dumby. Le seul chez-moi qui puisse un jour exister.
-Je crois que c'est une erreur que vous habitiez avec des moldus, qui de surcroît ignorent tout de votre statut.
-Ah... ?
Je sentais qu'il me tendait une perche, mais bêtement, je restais muette.
-J'ai d'ailleurs pris la liberté de contacter votre directrice de foyer. Je me suis un peu occupé de votre cas...
-Oh...
-Dès la fin des cours, vous intégrerez une famille complètement sorcière. La famille d'un de vos très sympathique camarade.
J'aurai du me douter que tout d'un coup ma vie prenait un tournant trop parfait, parce que le camarade en question devait être bien TOUT sauf sympathique ou gentil ou respectable ou honnête ou intelligent, ou philosophe, enfin tout ce que j'adore.
La vie est vraiment trop beeeelle !
James Potter pour moi toute seule, vraiment Dumby, je crois que t'es le meilleur : tu m'as vraiment troooop cerné jusqu'au bout des ongles, darling !
Humphrey me lance un autre regard.
Mince, je crois qu'il est pas si bête que ça au final... je cache fébrilement ma feuille sous mon livre de métamorphose, le tout sans être réellement discrète et attends la sentence :
-Miss Hivâneuuusse !
-Professeur ?
-Quelle est la formule pour transformer un objet en arme mortelle ?
-Copra metamorphosis M'sieur, m'écriais-je, d'un air tout militaire.
Un sourire serein éclaira le visage de ce bon vieux monsieur : quel soulagement, sa meilleure élève le trouvait toujours aussi interessant ! Oh qu'il avait eu peur, le pauvre homme !
3 septembre -déjeuner dehors-
Je me suis installée face au lac, seule.
Je déteste le déjeuner : c'est un moment de la journée où je suis généralement obligée de me trouver entourer de gens qui suent et qui parlent fort : leurs bouches tordues de rictus de plaisir, et ces machonnements mouillés de salive me donnent mal au coeur.
Le temps n'est jamais idéal : le ciel me fait la tête et verse des larmes de pluie.
Les déjeuners devant le lac se font rares.
Rares mais intense.
Cette longue étendue d'eau d'un bleu très foncé me rappelent les yeux de mon cher Ryan.
Je pense encore à lui parfois : des sensations me reviennent et la tête me tourne à la simple pensée d'un gosse de dix ans aux fossettes creusées.
Je pense à lui et me demande ce qu'aurait été notre vie si nous nous étions retrouvés.
Peut-être serions-nous déjà fiancés ?
Il m'avait dit avant de grimper dans le 4x4 de ses parents quelque chose du genre :
-Je reviendrais pour toi.
Mais je suis toujours seuuule... si seule...
Abruti.
Même jour -le soir-
Quand j'ai eu dix ans et que ma mère fut déclarée par la mairie de Londres : Katie Evans, née Swaan, bientôt divorcée, Décédée un 1er septembre à 3h45 du matin dans la vallée de NikkiWest; il fut temps de me prendre en main.
Je devais intégrer le collège de la partie Est de Londres : je n'y allais pas de l'année.
Le 13 octobre, moi et Péts fîmes déclarés aux journaux, bien malgré nous : Deux fillettes de douze et dix ans, Pétunia et Lily Evans, fugue ou enlèvement ?
-Pas encore pubère et déjà célèbre, c'est pas cool, ça Lils ?
C'était plutôt cool, on commençait à prendre goût, toutes les deux à ces folles escapades dans ce cher pays où il fait toujours froid.
Notre première véritable fugue, nous la fîmes le quinze décembre de cette année là.
Nous avions été placées toutes deux dans des foyers différents; nous n'habitions pas très loin l'une de l'autre et nos familles respectives étaient plutôt sympas, mais... nous n'étions pas chez nous.
C'était d'un chez-nous dont nous avions besoin, pas d'un chez-les-autres.
Et ça, les responsables de notre foyer n'avaient pas l'air de le comprendre.
Alors, ce quinze décembre, je me levais aux aurores et piquais tout ce qui pouvait servir dans la maison de mes protecteurs, comme un sac, une lampe de poche, le contenu d'un portefeuille, un pot de confiture, une miche de pain, quatre paquets de chips, six bananes, deux boites de soda gazeux, et trois miniatures Shivas.
Péts et moi avions rendez-vous devant la fontaine du village. Il ne nous fallait pas trainer : deux gamines avec leur garde robe sur le dos, et un sac de randonné plein à craquer sur le dos, se dirigeant vers le premier arrêt de bus (soit à cinq kilomètres à pieds du village), c'était plus que louche, surtout pour des vieux (population majoritaire du lieux).
Le soir-même, nous étions en plein sous-bois, et Péts avait eu la bonne idée de piquer une tente.
Nous étions bien au chaud, à l'intérieur de l'abris de tissus, parfaitement adapté bien qu'un peu branlant.
Mais nous nous rendîmes compte bien vite que le camping ne serait sûrement pas notre activité préférée : si on occulte toutes petites bêtes rampantes et volantes, ainsi que les ronces, feuilles et autres monticules à l'étrange couleur et odeur, tout aurait dû être pour le mieux !
Why no, after all ?
Parce qu'en plein milieu de la nuit, des pas faisant crisser les feuilles mortes tout autour de la tente nous tinrent éveiller.
Que se passa-t-il cette nuit-là ?
Etait-ce l'imagination débordante de deux gamines éreintées ?
Ou bien, fus-ce la simple et pure réalité se déroulant là, derrière cette barrière tenue de tissus : brute et sèche comme un vent cinglant.
Où étions-nous d'ailleurs ?
Je veux rentrer à la maison Péts... ne cessais-je de murmurer en me serrant contre elle.
On a plus de maison Lils, arrête de faire la gosse ! me fustigeait-elle à chaque fois.
Les pas du rodeur nocturne encerclèrent la tente et nous firent battre le coeur toute la nuit, alors Péts ouvrit notre sac à provision et fouilla longuement. Elle en ressorti deux miniatures d'un wisky très fort.
-Tiens...
Je saisis, tremblotante la dose, déchaussa le bouchon, et bascula la tête en arrière tandis que la trainée de feu me zébrait la gorge...
La tête qui vogue et qui tangue sur cet amas déplacé de chaire..., les étoiles m'aveuglent à travers le tissus. Et je touuuurne...
A un moment donné, je me réveillais, un pied dépassant de la tente, la bouche grande ouverte, un bras coincé sous le corps chaud de ma soeur : le soleil était haut dans le ciel.
Le rodeur était parti.
6 septembre -week end-
- Ce qui est bien à Poudlard, c'est qu'à part au moment des vacances, il n'y a pas de jaloux : les week end, personne n'est autorisé à rentrer chez soi.
Alors l'illusion d'être pareil que les autres se répercutent et semblent agiter les coeur de tous ces enfants malaimés et orphelins durant l'éphémère période de deux à trois mois.
Je ne sais pas si je suis malaimée, et à vrai dire je m'en contrefiche, par contre je suis bien une orpheline, une demi-orpheline-par-fait, ce qui pourrait revenir à me classer dans les rangs d'autres handicapés de la vie. -
Je suis assise à une table, dans la salle commune des Gryffondors et me demande comment un tel ramassis d'idiots comme la bande à Potter et ses groupies peuvent faire parti de cette admirable maison.
Je parie même qu'ils ne doivent pas savoir qui est Godric Gryffondor.
Un dérivé des Chocogrenouille ?
Enfin bon...
C'est pas tant que je suis une sans-amie, ou une malaimée, ou même orpheline, mais j'adore regarder ce petit groupe de haut. Je les trouve tellement... tellement...
Adolescents, murmure une voix quelque part dans les méandres de mon esprit.
Couché Brutus !
Elle n'a pas tord au fond. J'ai l'impression d'être passée du stade enfant au stade adulte : ou plutôt au stade de vieillarde aigrie.
Il n'y a pas eu d'intermédiaire.
Ou peut-être bien une fois...
Pour en revenir à ma première fugue, un père-noël en plastique fut l'objet de notre malheur :
un jour que nous nous faufilions à travers une boutique de cadeaux, le 23 décembre, et que Pétunia attrapa habilement une poupée russe aux joues roses qu'elle cacha sous sa jupe, je voulus faire de même, et heurtant malencontreusement un canard en plastique, trainant au sol, ma main se referma sur une boite de confiserie extra package winter d'un prix dépassant encore mes pauvres moyens et ceux de la plupart de la pop' des classes ouvrières, et je m'étalais, butin dans le manteau, entrainé dans ma chute par mon poids, contre un père noël en plastique, qui se mis à débiter bien plus vite qu'à la normale le Jingel bells traditionnel.
Fin de la première fugue : retournez à la case départ -et si vous faites un peu plus chier que prévu, on vous scotche à la prison !-, ne touchez pas votre argent.
Jingel bells, Jingel Bells, Jingel on the way...(1)
Je passais le 25 décembre avec ma soeur, au Foyer.
Ce fut un de mes meilleurs noël, finalement : nous étions au chaud, avec un bon repas, ensemble... et Péts m'offrit la poupée russe qu'elle avait réussi à subtiliser.
Aujourd'hui, je la conserve encore, dans le tiroir de ma table de chevet, avec un ruban bleu que Péts aimait glisser dans ses cheveux bruns.
J'ai mal au coeur. J'ai mal au coeur, de cette époque : comment appelle-t-on ce sentiment ?
Ce n'est pas de la nostalgie. Non, c'est quelque chose de bien différent.
J'ai le mal de Pétunia. J'ai le mal de Ryan. J'ai le mal de cette chaude sensation : amour.
J'ai le mal de tout, et j'ai le mal de moi-même... tout a bien changé. Je ne suis plus la même.
Rien ne sera plus jamais pareil, et c'est bien ça qui me crève le coeur.
7 décembre - 14h00-
Potter et moi, on s'est encore pris la tête.
Il passe son temps à rire bêtement, et ses amis pasent leur temps à rire bêtement, et j'ai l'impression que tous les gens qui l'entoure lui et sa crique passent leur temps à rire comme des annes.
Hiiii Hannn !
Même moi j'ai laissé échapper un foutu rire con.
Qu'est-ce qui m'arrive ?
-14h15-
J'ai ris. J'ai ris à une connerie de Potter.
J'ai plus qu'à me foutre la tête sous l'eau et ne plus l'en sortir.
-14h17-
Le pire à vrai dire c'est qu'il l'a vu.
Ils étaient assis, tous les quatre, Sirius, Remus et Peter inclus, sur le sofa devant le feu. A leur côté, Malicia et Janis. Les deux -sois-disant- pin' up de la classe (tout ça parce qu'elle se plâtre la bouche de rouge, et les yeux de faux-cils noirs et brillants, et qu'elles font la moue en buvant leur jus de citrouille; moi aussi je pourrait faire pareil !)
Potter a dit une connerie... quelque chose de... quelque chose de vraiment con. Et j'ai ris. Ou plutôt j'ai pouffé, Nom de Dieu-tout-puissant !
Son regard bleu s'est tourné, comme au ralenti (vous savez... comme dans ces films, où la super star innateignable du commun des mortels, voit son regard attirer par la pauvre gourdasse -qui entre autre est grosse et moche avec des lunettes carrées-), vers ma pauvre face défigurée par cet élan de folie furieuse.
Et il a souri.
Nom d'un véracrasse tentaculeux !
Il a souri et a lançé vivement, le plus naturellement au monde :
-Je te préfère quand tu fais la gueule 'Vans, parce que là... t'as l'air d'une grosse tomate trop mûre avec ta tignasse et ta figure rougeaude.
? ° - ° ?
! ToT !
You're a died man... Peau-t-heure
Et dire que le premier jour où j'ai aperçu cet enflure de Potter, le premier mot qui m'a traversé l'esprit ça a été bleu.
Il avait les yeux les plus bleu que je n'avais jamais vu. Il les avait pour ainsi dire plus vifs encore que mon Ryan.
Je suis restée abasourdie un instant à le contempler : je crois que je le trouvais beau, avec sa fossette juste au creux du menton.
En fait, il avait tant des faux-airs de... Ryan, de Mon Ryan, que ç'a m'en avait coupé le souffle.
Je crois que c'est un sentiment qui peut se rapprocher du coup de foudre. Je crois même que je lui aurai couru après s'il n'avait pas été aussi direct avec moi...
Le premier mot qu'il prononça à mon encontre, avec un sourire moqueur fut : carotte.
Je ne suis pas rousse, j'ai les cheveux auburn ! Et je crois qu'à l'époque, c'était le mot le plus à même de me faire péter une durite. Excusez l'expression.
Et... Le premier mot que je prononçais, Moi, Lily Evans, de naissance, à son encontre fut : bulbe.
Pas mal, la tête du Pottery, à vrai dire...
Quoi, vous ne comprenez pas ? Si, si c'est pourtant bien ça.
Bon okay, okay... je crois que c'était plutôt... :
-Espèce de gros cochon moisi, empafé du bulbe et du groin !
Qu'est-ce que vous voulez ? J'ai toujours détesté le mot carotte !
A suivre...
Je dois dire que ce chapitre est plutôt ennuyeux, normal, j'étais obligée d'écrire le premier mois à Poudlard pour introduire l'histoire !
Au prochain chapitre, on verra plus James, et Lily racontera sa vie à Poudlard et comment petit à petit la colère et la rage s'est installée entre eux deux.
Ps : pas le temps de corriger les fautes !
Biz mes enfants !
