Disclaimer : Once Upon A Time est l'oeuvre d'Edward Kistis et d'Adam Horowitz.
Résumé : Et si Zelena était retournée à Oz comme Regina le lui avait ordonné après la débâcle avec la Fée Noire ?
Liste des dettes du Discord « Les Défis Galactiques » : Anniversaire de nos acteurs – 20 août : Meghan Ory + Quatre aspects de Stella (Winx) : Lune : écrire sur une promenade nocturne ou sur un loup garou + Ecrire sur Dorothy (OUAT)
Note de l'auteur : Je ne pense pas que cette fic sera très longue et je ne sais pas où elle me mènera, on verra bien.
Retour à Oz
Chapitre 3
Quand elle retourna dans la masure le lendemain avec Dorothy, si l'extérieur restait le même, Ruby découvrit que Zelena avait réparé l'intérieur grâce à sa magie ou tout du moins, elle le supposa en raison du changement qu'elle apercevait à travers une petite fenêtre. Elle se demanda pourquoi elle n'avait pas amélioré l'extérieur puis elle comprit vite sa raison :
Cet endroit était abandonné.
Si quelqu'un habitué aux bois passait et la voyait rutilante du jour au lendemain, il en conclurait à de la magie. Et avec un risque de la voir. Elle protégeait donc sa vie et celle de sa petite. Le loup-garou serrait contre elle un petit panier en osier avec quelques provisions. Elle libéra ses cheveux de la capuche de sa longue cape rouge. Il faisait particulièrement chaud ce jour-là. Elle contempla un bref instant l'ironie de sa position, le concentré d'oxymore qu'elle représentait : le petit chaperon rouge apportant de quoi manger à une dame isolée alors qu'elle avait aussi la possibilité de se transformer à la pleine lune et de dévorer celle à qui elle voulait porter assistance.
- Tu es trop bonne, Ruby. Commenta son amante. Elle n'a qu'à se débrouiller. Je la surveille par devoir mais on ne lui doit rien de plus. Et ne me sors pas l'excuse des souliers. Le fait qu'on ne la vende à personne est déjà un remerciement de notre part.
- Justement, Dorothy. Si on ne lui montre pas de gentillesse, comment pourrait-elle en prendre le chemin ?
- On lui en a déjà montré. Et elle a quand même choisi la voie du mal.
- Mais elle a déjà cherché à être bonne. Je fais ce que Blanche-Neige aurait fait. Elle aurait tendu la main à Zelena. Et puis, si on la traite bien, elle n'aurait aucune raison de s'en prendre à nous ou au peuple.
L'américaine soupira mais sourit.
- C'est tout toi, ça... Et je t'aime comme ça.
Elles frappèrent à la porte.
- C'est nous ! Cria l'ancienne serveuse du Granny avant d'entrer.
A l'intérieur, la transformation était totale. Tout était, à défaut d'être neuf, réparé, propre, vivable et non plus ce taudis qui n'avait vu d'âme qui vive depuis des années. La petite de Zelena dormait dans un berceau que sa mère avait dû conjurer. La sorcière, elle, les observa, un sourire narquois aux lèvres quand elle aperçut ce que sa visiteuse lui apportait.
- Tu vis selon ton nom. Railla-t-elle
- On peut encore repartir avec. Riposta aussitôt sa Némésis.
L'ancien tyran d'Oz roula des yeux alors que la compagne de la sauveuse du royaume déposait ses affaires sur la table. La nouvelle habitante s'étonna de la voir sortir du pain, du beurre, des légumes et surtout les premières nécessités pour un bébé.
- Zelena. Dit Ruby. Il m'est venu une idée.
- Vraiment ? S'étonna l'enchanteresse
- Pour que tu puisses sortir et vivre normalement. Tu as ta magie. Tu pourrais altérer ton physique ou créer une illusion pour qu'on ne voit pas ton apparence réelle. Ainsi, tu n'aurais pas à vivre en recluse et en te cachant.
- Eh bien, j'admets que je suis agréablement surprise, je ne t'aurais pas crue capable d'une si bonne idée. Et à quoi dois-je toutes tes attentions ?
- Je le fais parce que c'est la chose juste à faire. C'est une seconde chance qu'on t'offre.
- La dernière fois qu'on m'a offert une seconde chance, une quart d'heure après, on me poignardait dans ma cellule alors que je n'avais plus mes pouvoirs. Ironisa-t-elle. Et après, vu que les héros ont tenté de me la mettre à l'envers, j'ai un peu de mal à y croire.
Dorothy voulut parler mais Zelena la coupa dans son élan.
- Je sais ce que tu vas dire. Que je me victimise. Ne le nie pas, tu l'as pensé très fort. Ca ne veut pas dire que je ne veux pas saisir cette opportunité. Je suis une survivante et je n'ai plus seulement mon existence à préserver. Alors, crois-le ou non, j'apprécie vos efforts. Même si ça me coûte de te le dire.
Elle eut un geste du poignet et sous les yeux du couple, la rousseur de leur protégée brunit pour devenir un châtain très foncé. Sa peau de lait se teinta en olivâtre. Le bleu de ses yeux se changea en noisette tendre. Son nez s'épata légèrement plus aux narines, ses lèvres devinrent plus charnues, sa mâchoires et ses pommettes plus saillantes.
- Alors ? Suis-je devenue assez anonyme ?
- Assez pour ne pas causer un mouvement de panique, oui. Admit la louve
- As-tu pensé à un nom ? Lui demanda la protectrice d'Oz
- Rebecca. Rebecca Mader.
A Storybrooke, la fée noire avait été stoppée et la menace de Gideon neutralisée. Regina put enfin avoir un moment de calme et elle réalisa aussi le silence de sa sœur. La connaissant, elle n'était certainement pas rentrée à Oz, elle n'aurait jamais pris le risque d'exposer sa fille au danger d'une terre qui voulait se venger de sa mère. Elle devait bouder dans sa fermette. La punition avait assez duré. Et le maire admit aussi qu'elle avait été sans doute trop dure. De quel droit avait-elle dit à sa sœur que Storybrooke n'était pas sa maison ? Oui, elle avait « merdé » comme dirait Emma. Mais elle avait aussi voulu essayer de les aider, elle, une ancienne méchante dont les premiers pas sur le chemin de la rédemption étaient encore compliqués. Elle se téléporta devant la fermette et ce qui la saisit en premier lieu, ce fut le silence glacial qui entourait la demeure isolée. Elle avait l'impression de faire face à un endroit fantôme. Elle frappa à la porte mais n'eut aucune réponse.
- Zelena ! Cria-t-elle. Cesse de faire l'enfant, ouvre-moi, tu sais que c'est moi !
Devant l'inutilité de ses paroles, elle grogna puis remarqua que la porte n'était pas verrouillée. Son cœur se mit à battre. Ce n'était pas normal. Elle entra et fouilla chaque pièce, l'absence de son aînée ne faisant qu'augmenter ses craintes. Sous peu, elle fut forcée de constater avec effroi que, pour une fois, sa sœur l'avait écoutée.
Zelena était partie, sans doute à Oz, et avait emmenée le dernier morceau de son grand amour avec elle.
A Suivre
