Voila donc le premier chapitre de Serpentaran. A tous les coups, je ne sais pas dans quoi je m'engage, parce que je déteste produire des longues fics. C'est beaucoup trop fatiguant !
Lucius, au départ, peut vous paraître un peu OOC, (out of character) mais la suite de l'histoire vous en apprendra beaucoup plus que vous de souhaitiez savoir.
(Et comme d'hab, je travaille sur bloc note. C.a. d, fautes non corrigées, pagination nulle, police pitoyable.)
" Puisse tu en ta demeure rentrer, et découvrir
Le charme de l'enfance
Que tu as perdue "
Chapitre 1 : Extraits du journal de Lucius Malfoy
" Journal N°5, premier jour"
Bonjour, moi.
Je sais, je fais tout le temps ça, mais c'est un rituel. Le premier jour du nouveau journal, je m'amuse à décrire tout ce que je vois. C'est à dire que, étant donné que ce journal est le cinquième à remplir cet office, j'ai déjà 4 descriptions de toute ma famille, du château, etc. Mais comme je suis mon seul lecteur, ce n'est pas grave, et je sais que je vais adorer relire ça dans quelques années.
Les êtres restent, les points de vue changent, c'est donc toujours intéressant !
Et puis si un jour on veut faire une recherche sur moi, toutes mes petites habitudes seront consignées dans ce journal. (Qui sait? peut être que des gens pourraient tuer, pour s'en emparer!)
Ha, c'est à savoir. Je m'autorise parfois quelques petites digressions sur la vérité. Donc, à bon entendeur ...
Alors commençons :
Nous sommes le premier septembre.
Il est des jours que j'aime bien, et celui ci en fait partie. Les jours de septembre se font encore beaux et j'adore, quand je me lève, regarder ma couette inondée de lumière verte, due aux vitraux de ma chambre.
Le vert, c'est ma couleur.
Ca tombe plutôt bien, par ailleurs. C'est également la couleur du blason de ma famille, et de ma maison, à Poudlard, mais ça, j'en parlerai sûrement plus longtemps, plus tard, donc, passons.
Lorsque je me lève, j'accomplis toujours le même rituel. Je me recroqueville dans mon lit, puis, d'une catapulte des pieds, je propulse ma couette par terre. Il faut viser juste pour ne pas toucher le miroir, mais tirer tout de même suffisamment loin pour qu'elle ne retombe pas sur le lit
Du doigté, quoi.
Si la couette se met pile là ou j'ai envie qu'elle aille, je marque le premier point de la journée.
Là, en l'occurrence, c'est bon, ça passe.
Apres, le miroir. C'est la même chose. Bonne tête, bon point. Tête à chier, mauvais point.
Ça va vous paraître présomptueux, peut être, mais j'adore être moi. Je suis le premier enfant Malefoy, je suis par conséquent très riche, et maintenant qu'est venue l'heure pour moi de m'intéresser au filles, Il faut remarquer qu'en plus de tout ça, je suis pas trop mal foutu .
Je suis présomptueux, hein ? Franchement, ce n'est pas très grave. On dit que c'est notre lot commun, à nous, les Malefoy. Et c'est presque un compliment car personne ne rechigne a nous le dire, avec toujours un bon sourire.
C'est notre petit défaut. Le petit défaut qui fait notre charme en quelque sorte.
Cette journée, en plus d'être belle, est particulière ; En effet, c'est le premier septembre, ce qui veut dire Poudlard express, retrouvailles joyeuses avec les camarades, etc. J'entre en troisième année, et c'est justement une année particulière, parce que ma petite soeur va venir avec moi. Elle sera en première année. Ainsi que le pique assiette.
Ha ... première pensée négative de la journée ... Mauvais point.
Je m'étais promis de ne pas penser à lui avant le petit déjeuner ...
Mon père nous attend en bas. Il n'est pas trop réveillé, mais on est tous habitués a cela. Il n'est jamais vraiment réveillé. Ses cheveux, en bataille comme à l'accoutumée le matin, trempent presque dans son thé.
Encore un autre rituel du matin. Avant même de lui dire bonjour, où quoi que ce soit d'autre, je me précipite vers le premier elfe de maison que je vois, et prend un foulard dans une de ses poches, pour éviter la collision cheveux de papa/ thé.
Ils sont bien, pour ça, les elfes de maison. J'ai exigé, il n'y a pas si longtemps, que tous les torchons qu'ils portent sur eux aient des poches. Ainsi, j'ai l'impression de vivre au milieu de tables de chevets sur pattes.
Je trouve ça drôle. Et pratique par ailleurs.
Le pique assiette et ma soeur arrivent peu après. Ils n'ont pas l'air très émus, alors que c'est leur premier jour ... ma soeur commence à babiller tantôt avec l'un de nous, tantôt avec l'autre. Le pique assiette ne pipe pas un mot ; Il se contente de se mettre en mode "sourire auto "
Mais ses sourires sont faux. Ses yeux sont toujours froids comme glace.
C'est sûrement une lapalissade, vu ce que j'ai déjà dis, mais je ne l'aime pas.
Personne ne sait rien de ses origines.
Un jour il n'étais pas là, le lendemain, il squattait comme s'il avait fait ça toute sa vie.
C'est étrange ; franchement, je n'aime pas ça.
Ma soeur, elle, l'adore. Ils ont le même âge, a ce qu'il parait, mais elle adore le chouchouter comme s'il était une poupée digne d'attention. Lui se laisse faire, ronronnant.
Il va quand même falloir que j'arrête de gratter dans mon journal le matin. Apres, on va dire que je manque de conversation. Ou pire ; que je suis un intello. Mais c'est encore le même blabla que la veille ...
Ma soeur, Crystal, s'empêtre dans ses explications. Elle dit qu'elle préfère être à Serdaigle parce que tout le monde dans la famille est allé à Serpentard, depuis on-ne-sait-combien-de-générations.
Mon père ( j'ai précisé qu'il s'appelle Larry ? non, je ne pense pas ... ) écoute patiemment, en buvant à petits coups son thé, puis argumente que les caractéristiques dont tout le monde se souvient chez les Malefoy, c'est qu'ils sont blonds, et qu'ils vont à Serpentard.
S'ensuit alors une petite polémique sur l'originalité d'être, ou de ne pas être, dans la maison de sa famille.
Le pique-assiette écoute avec attention.
Il m'énerve, lui. Il s'en fout, il n'a pas de famille !
Puis, un elfe de maison, celui où je range mes crayons, arrive et dit qu'il va bientôt être l'heure.
Cela veux dire que Crystal va monter en hurlant dans sa chambre dès qu'elle aura assimilé l'information pour mettre 36000 affaires inutiles en plus dans sa valise déjà bourrée.
Ran, le pique assiette, la suit. On a vraiment l'impression qu'il n'a pas de vie sans ma sœur.
Moi qui suis un tantinet plus organisé que ma petite sœur, je me retrouvai seul avec mon père, qui essaye d'avoir l'air très absorbé par son thé. Il fait bien, mais ça ne sert a rien. Là, je ne vais pas le rater. Hier, il m'a dit qu'il envoyait Ran à Poudlard, et j'étais bien trop endormi pour pouvoir protester. Aujourd'hui, c'est différent, et je compte bien lui adresser toutes les remontrances justifiées en pareil cas.
Ma première question c'est bien sûr Pourquoi, au grand pourquoi ce gosse doit venir à Poudlard.
« Parce qu'il est sorcier, pardi ! Me répondit il comme si la chose était évidente
- Oui, mais vu qu'il n'a pas de famille, j'imagine que c'est nous qui allons devoir payer ses études ? Mais a quoi tu pense ? Les Malefoy, association caritative pour pauvres orphelins blonds ? Ça sonne mal en plus !
- Luc. Je suis un père plutôt ... comment dire ...cool, tu ne trouves pas ? Par conséquent, je te demande de l'être également cette fois ci et de ne pas poser trop de questions à propos de Ran. Ce que tu va savoir, je te conseille de l'assimiler jusqu'à la fin de ta vie
Le ton montait ;
« Ran, je l'adopte, il est donc ton frère et le jumeau de Crystal, tel que je l'ai mis dans le papiers de famille.
Il soupira ;
- J'ai dû soudoyer tellement de monde que s'en était fatiguant.
- Mon frère ? Je m'offusquais... Tu te moques de moi ? Ca ne te suffit pas, deux gosses?
D'un bond, Larry fut sur moi.
- Ce que je décide fait figure de LOI ici ! Ran, j'ai de très bonnes raisons de l'accueillir dans la famille et tu vas l'accepter ! Je te raconterai peut-être plus tard pourquoi. Mais toutes les nuits à partir de ce soir, je t'enjoins à te creuser la tête pour te trouver des souvenirs avec Ran, comme on doit en avoir avec son frère.
Apparemment je n'avais rien à répondre. Par conséquent je m'en allais mais il n'était pas dit que ça se passerait comme ça.
Ça, c'était un très très mauvais point.
