Titre : SOS Bishonen en détresse 03 !

Auteur : Mano

Genre : Pour faire simple et en résumé, c'est du délire….

Base : L'idée primitive est originale, mais elle a nécessité la participation de volontaires désignés d'office dans de nombreuses séries, ou les perso originaux vont ou sont déjà intervenus dans le déroulement de l'histoire. Voici un début de liste non exhaustive pour vous faire une petite idée : POKEMON, HAMTARO, DNA2, STARGATE, COTE OUEST, LE CAMELEON, PLAYER, ……

Disclamers : Tous les persos que je cite et utilise qui viennent de séries animées, romans, BD, manga, TV, ne m'appartiennent pas mais seront rendu après utilisation jusqu'à l'os à leur véritable propriétaire

Ceux qui sont sorties de mon cerveau pour prendre vie en traitement de texte, m'appartienne et donc je suis libre de leur faire subir toutes les tortures et aventures désastreuse que je peux imaginer….

Précisions : Pour cet épisode, j'ai choisit de détourner les héros d'un manga de Kaori Yuki, « Comte Caïn ».

Je tiens à m'excuser auprès des fans de cette série magnifique qui pourrait se sentir lésés ou blessés par ce qui va suivre.

Chapitre 04 : Histoire de famille autours d'un brunch

Valentin avait du mal à comprendre ce qu'impliquait la dernière phrase de sa patronne.

Carole lui avait révélé que Chloé se monterait plus conciliante car il était soit disant digne d'intérêt de la part de l'étrange femme qui tenait le magasin.

De plus sa patronne venait de lui apprendre que Chloé avait appartenu à un univers irréel.

La nouvelle de sa future collaboration avec lui n'avait pas semblé réjouir Rébecca qui depuis ne disait plus un mot.

La jeune femme paraissait perdue dans ses pensées.

Valentin avait envisagé qu'elle discutait avec Selinar des derniers incidents

Quant à Carole, elle continuait à taper des messages sur son ordinateur sans prêter la moindre attention à eux lui semblait il.

Maryweather se tenait près de son frère, assise sur ses genoux.

Quant à monsieur le comte, il fixait les personnes dans la pièce avec un mépris si hautain que Valentin ne se sentait pas de force à le regarder en face pour le moment.

Il n'avait jamais aimé cette attitude toute aristocratique à prendre le gens de haut.

Cela lui avait valu de nombreuses punitions par le passé, quand il se rendait encore dans la famille de son père…

Il secoua la tête.

C'était le passé justement.

Il ne devait pas laisser ses souvenirs le ronger de l'intérieur où il ne pourrait pas vivre en étant heureux.

Il soupira s'attirant tout les regard sur lui au moment précis où il se retrouva à nouveau son apparence normale.

Voyant l'air ahuri du comte et de sa sœur, il ne put s'empêcher de rougir.

Baissant les yeux, il remarqua que Riff était toujours inconscient.

Trouvant là une bonne diversion, il se décida à redemander s'il était normal que le jeune homme soit toujours inconscient.

« Cela commence à faire long tout de même. » ajouta sa partenaire.

« Demandez à Chloé quand elle va remonter si vous êtes si inquiet. » Lui conseilla Carole.

« Ne vous en faites pas pour Riff » Intervint le comte avec un sourire narquois. « Il n'a que ce qu'il mérite ! »

Ce fut autour de Valentin de jeter un regard ahuri au jeune noble anglais qui lui faisait face.

Il ne semblait pas éprouver la moindre inquiétude envers son valet qui pourtant gisait devant eux sans montrer le moindre signe de vie.

A ce moment Chloé revint les bras chargés de choses que lui avait demandé Valentin.

« Voila j'ai tout ce qu'il te faut. » dit-elle en posant tout son chargement par terre. « Avec un petit bonus. »

Elle prit une boite en bois qui se trouvait parmi les affaires que lui avait réclamé le jeune homme et l'ouvrit. Elle en sortit une petite table qui au contact de l'air grandit jusqu'à devenir assez grande pour que tout ce qu'elle avait apporté puisse tenir dessus.

« Merci » lui fit le jeune homme en ramassant les différents ustensiles et ingrédients qui se trouvaient sur le sol. « Dites, est-ce normal que Riff ne se réveille pas ? »

Chloé regarda sa montre à son poignet et fronça les sourcils.

« Il n'a pas bougé du tout ? » demanda-t-elle

« Pas d'un pouce depuis que nous l'avons posé sur le lit. » confirma Rébecca.

Valentin s'était mis à la tache et avait branché la bouilloire électrique qu'il avait au préalable rempli d'eau froide.

Chloé se pencha sur le jeune homme et émit un petit sifflement à son oreille.

Pendant un court instant il ne se passa rien puis ils virent une des petites machines araignées qu'elle avait introduites dans le corps du valet revenir en-dehors par le conduit de l'oreille.

Elle s'en saisit et ferma les yeux en tenant l'étrange machine dans sa main paume ouverte.

Valentin était en train de brancher sur une autre prise un peu plus loin le grille-pain dans lequel il plaça quelques tranches de pain de mie.

Chloé semblait revenir de ses pensées.

La jeune femme brune semblait contrariée.

« Alors ? » demanda Carole à qui rien n'avait échappé mais qui gardait toute son attention rivé sur son écran.

« A première vu, je dirais que Riff refuse de se réveiller. » annonça Chloé.

« Pourquoi ? » continua Carole sans s'arrêter pour autant de poursuivre sa tache sur l'ordinateur.

« Aucune idée pour le moment. » Répondit Chloé en haussant les épaules. « A moins que Monsieur le comte est une idée ? »

Tous les regards se tournèrent vers l'aristocrate anglais qui n'en fut pas le moins du monde impressionné. Il se contenta de continuer d'observer Valentin qui préparait le thé et les toasts.

L'eau dans la bouilloire électrique siffla interrompant le lourd silence qui s'était installé.

Valentin en versa un peu dans la théière puis remit de l'eau dans la bouilloire pour la remettre à chauffer.

Il se saisit ensuite de la théière et la remua légèrement s'assurant que l'eau bouillante à l'intérieur circulait bien sur toute la paroi interne du récipient.

Puis il saisit un filtre à thé et mis dedans le mélange qu'il avait demandé à la brune.

Sentant toute l'attention dirigée sur ce qu'il faisait, Valentin soupira.

Il se revoyait plus jeune faire les mêmes gestes, dans un salon immense ou il n'entendait que le bruit étouffé des conversations des adultes.

A cette époque personne ne faisait attention à lui, à ce qu'il faisait…

Après tout il n'était que le cadet.

Cela n'avait pas d'importance qu'il passa le plus clair de son temps à traîner avec les domestiques.

L'odeur du thé lui rappelait ses souvenirs lointains qu'il avait cru oublier.

Il sourit et releva la tête vers Chloé en lui montrant le filtre rempli des feuilles séchées.

« Vous avez dû trouver que ce thé était particulièrement adapté à la situation, non ? » questionna-t-il en souriant.

« Je vois que tu n'est pas si hermétique que cela au bon goût et à l'humour » déclara la brune en lui rendant son sourire.

« De quoi parlez vous ? » Intervint BK avec un air renfrogné de voir la complicité entre son partenaire et la responsable du magasin grandir.

« T'inquiète BK, il y a pas de quoi être jalouse… Valentin m'a demandé du lui apporter du thé que l'on nomme Earl Grey qui signifie Comte Gris en anglais…C'est marrant, non ? » Lui expliqua Chloé avec condescendance ce qui n'améliora pas l'humeur de la rousse.(1)

« Vous ignorez ce que signifie vraiment être un comte gris » Intervint Caïn

« Non ! » coupa Valentin d'un ton tranchant. « Il y a ici plus de Comte Gris que vous ne l'imaginez ! Il va falloir vous faire à cette idée. »

« Qu'est ce que c'est un comte Gris ? » Demanda Rébecca ne pouvant s'empêcher de se montrer curieuse.

« A l'époque coloniale en Angleterre de nombreux nobles ayant perdu leur fortune sont partis en exile pour éviter le déshonneur de devoir vivre en dessous des normes imposées par leur classe sociale. Ses nobles espéraient refaire fortune dans les colonies et pouvoir revenir à Londres. Mais pour la majorité l'exil fut définitif. » Expliqua Valentin sans quitter le comte des yeux. « Vous êtes devenu un exilé, un Comte Gris. Vous avez tout perdu, votre fortune, votre influence, tout ce qui vous définissait en temps que noble aristocrate anglais. Mais vous avez encore ce qui compte le plus à vos yeux, alors pourquoi vous torturer encore ? »

Il savait qu'il allait un peu loin.

Que le noble était à deux doigts de se lever pour lui infliger une bonne correction.

« Comment tu sais tout ça, toi ? » S'étonna la jeune femme rousse en haussant les sourcils.

« Nous sommes là pour vous offrir une deuxième chance. Seriez-vous prêt à laisser votre rancœur pour bâtir une nouvelle vie ? Riff n'a-t-il pas assez souffert ou … » reprit le brun en évitant de répondre à la question de sa partenaire.

« Il m'a trahi pour… » S'emporta le Comte en serrant les poings en s'en faire pâlir les jointures.

« Et vous l'avez empoissonné pour vous venger ! » lâcha d'un ton acide Valentin.

« Comment osez-vous me parler sur ce ton ! » S'insurgea le comte en se levant et en marchant droit sur lui. « Comment osez-vous jugez mes actes ? »

« Je ne connais que le début de votre histoire et ce que nous en a révélé votre sœur, mais….En me basant sur mes propres expériences, je me rend compte que vous devez accepter la chance qui s'offre à vous de vous sauvez ainsi que Riff. Cela peut être difficile de tout quitter mais vivre libre mérite qu'on fasse certaines concessions comme le pardon. »

« Nous ne le méritons pas… » Marmonna Caïn en fermant les yeux. « La mal et la souffrance que nous avons provoqué… Cette chance n'aurait pas dû nous être accordé. Nous ne la méritons pas… »

Valentin frappa très fort du point sur la table.

« Arrêtez de vous apitoyer sur vous-même ! » Cria-t-il. « On ne vous demande pas si vous la méritez ! On vous demande de faire un effort pour l'accepter et faire de votre mieux pour vivre heureux ! Peu importe le passé vous êtes libre de changer maintenant ! »

« Le petit a raison, Monsieur le comte. Désolé de vous l'apprendre mais vous n'êtes pas le centre du monde. » Fit remarquer Chloé tout aussi ironique que le sourire qu'elle affichait.

« Ce qui vaut aussi pour vous ! » ajouta Valentin en reprenant son souffle.

Il y eut a nouveau du silence.

Valentin reprit sa tache où il l'avait laissé.

Après avoir vidé l'eau tiède que se trouvait encore dans la théière, il la remplit à nouveau avec de l'eau bouillante. Il déposa ensuite le filtre dedans, puis s'occupa des toasts qu'il beurra légèrement avant de les dresser dans une assiette.

« Voila, vous êtes servis » déclara-t-il fier de lui.

« J'espère que cette fois Monsieur le comte ne verra aucune objection à manger ce que nous lui offrons. » demanda Carole toujours aussi impassible devant son écran.

« Aucune… » Répondit Caïn.

Valentin lui servit une tasse de thé dont il se saisit.

Maryweather, restée tout comme Rébecca à l'écart de la prise de bec entre les deux hommes, s'approcha à son tour et se saisit elle aussi de la tasse que lui tendait le jeune homme.

« Pour votre santé, je vous conseille de prendre aussi des toasts avec du fromage » conseilla Chloé tout en se servant dans l'assiette et en déposant du bleu sur son toast.

En la voyant mordre a pleine dent dedans, Valentin ne pu s'empêcher de rire bientôt accompagné par Rébecca. Il prit l'assiette et la présenta au lord et à sa sœur après avoir juste délicatement posé dessus un morceau de fromage sans l'étaler.

Apres une hésitation, Caïn prit un des toasts et commença à le manger, suivit de près par Maryweather qui fit la grimace en reniflant l'odeur que dégageait le bleu d'auvergne.

Il retourna près de la table et servit une nouvelle tasse de thé qu'il proposa à Carole.

Celle-ci le remercia et se saisit de la tasse pour la porter à ses lèvres.

« Délicieux Valentin. » dit elle avant de se tourner vers le comte. « J'espère que vous avez pris une décision. »

« Je comprends mieux l'opportunité qui s'offre à nous mais comment convaincre Riff ? » expliqua Caïn.

« Rien ne lui a échappé. Il sait tout de notre conversation » rappela Chloé.

« Mais je suis sûre que de vous entendre dire que vous êtes prêt à faire table raz du passée pour repartir ensemble sur de bonnes bases, dans une nouvelle vie, le rassura et lui fera le plus grand bien. » déclara Rébecca en souriant pour encourager le lord anglais à faire son mea culpa. « Dites lui que vous l'aimez. »

Caïn rougit.

Valentin soupira. Rébecca avait tendance à aller droit au but.

Généralement cela s'avérait efficace.

Mais pour un noble anglais parler de manière directe et franche n'avait rien d'évident surtout en publique. Valentin sentait pourtant qu'ils étaient sur la bonne voie pour réussir leur mission.

Il s'en trouvait là dans ses réflexions quand un cri de rage inarticulé résonna dans le bureau, les faisant tous sursauter.

« ARGH ! Ce n'est pas possible d'être aussi… Obtus ! » Hurla Carole en frappant du poing sur son bureau.

Tous les regards se tournèrent vers la jeune femme blonde qui soupira et remis ses lunettes en place, reprenant un air digne.

« Désolée, mais les filles de la coordination des Havres ne sont pas d'accord pour vous laisser entrer dans leur univers. Elles objectent sur le fait que votre passé est du plus trouble. » Expliqua Carole.

« Stop ! » intervint Valentin un peu à bout de tous ces rebondissements à répétition. « Qu'est ce que c'est que ça encore, les havres ? »

A suivre…

(1)C'est histoire de comte gris est une invention de ma part, enfin je crois sinon c'est un pur hasard