Coucou, voici ma troisième chapitre! Des ennuis commençèrent pour James... Sans Lily, forcément! Un peu d'humour ne fera pas mal à notre Jamesie (et pourtant, je ne suis pas sa fan!)
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Bonne lecture!
MA VIE SANS ELLE
CHAPITRE 3 : La Mère Noël(le)
- Mary ! Viens te mettre ta robe !
Pas de réponse.
Je soupirai et je me tournai vers Harry, vêtu d'un jean bleu et d'un pull rouge. Il jouait avec un ourson brun.
- Harry, tu restes là. Je vais chercher ta sœur.
Je descendis dans le salon, je me mis à sa recherche. Je regardai toutes les pièces susceptibles d'abriter une petite fille de presque dix-sept mois. Je revis, dans ma tête, une bonne liste des cachettes établies par la future Maraudeuse. La dernière fois, Mary s'était cachée sous la table nappée de la cuisine. Elle était tellement rusée qu'elle changeait chaque fois ses « cachettes ». Maintenant c'était le salon.
Je scrutai le salon.
Les tiroirs de la télévision ? Sûrement pas. Ceux-ci étaient fermés à clé.
La table basse ? Non, elle l'avait déjà utilisée une fois il n'y a pas longtemps.
Le canapé ? Je réfléchis. Il a été utilisé une fois peu après le réveil d'Harry. Ca faisait maintenant deux mois qu'elle ne l'avait pas utilisée. « A nous deux, Mary ! » souris-je diaboliquement.
Je m'approchai tout doucement du canapé et je tendis brutalement ma tête pour voir si Mary n'était pas cachée entre le canapé et le mur. Je n'avais malheureusement pas bien calculé mon coup : mon pauvre mur eut une fissure et je reçus une bosse sur ma tête. Furieux, je pestai de tous les noms des oiseaux en me frottant la tête avec les mains. En plus, Mary n'y était pas du tout !
- Mary Elisabetta Potter ! Je sais que tu es là ! criai-je, mécontent.
Encore pas de réponse. Je laissai échapper un soupir d'exaspération. Je maudis intérieurement de lui avoir légué mes dons pour les bêtises. A cette performance, elle serait déjà prête pour Poudlard !
Je m'interrompus brusquement.
Poudlard… S'ils n'y allaient pas ? J'ai fait un choix de vivre parmi les moldus et si après des années passées, Harry et Mary refuseront-ils d'y aller ? « Non, m'écriai-je. Je ne dois pas penser à l'avenir. »
Bon, maintenant problème numéro 1 : Mary. Je m'assombris. Je remontai mes lunettes et j'ébouriffai mes cheveux. Je mis de nouveau à sa recherche.
&&&&
Un téléphone sonna soudainement, me faisant sursauter et par conséquent me faisant heurter la tête contre le bas de commode. Génial.
« Encore une autre bosse et tu établis un record du nombre des bosses reçues sur la tête en une seule heure » commentai-je mentalement en frottant ma tête. Je retins des jurons.
Je décrochai le téléphone et j'écoutai. C'était un secrétaire de réception de la police. Je cherchais un travail de quoi de subvenir à mes besoins ainsi qu'à mes enfants.
Mes diplômes de Poudlard et d'Auror ne valaient rien du tout dans le monde des moldus, et pourtant, Albus Dumbledore avait tout prévenu : Les équivalences des diplômes dans le but de tromper la vigilance des moldus. Celui de Poudlard correspondait à celui du niveau de fin du cycle d'études secondaires, soit un baccalauréat et celui d'Auror, à un bac + 3 professionnel mention protection judiciaire et administration et une attestation de bonne condition physique. En gros, c'était un diplôme destiné à ceux qui avaient choisi l'école policière sans passer un concours d'admission.
- Ah ? D'accord. Je comprends parfaitement. Merci. Bonnes Fêtes, monsieur.
Je raccrochai. Encore un refus. Je soupirai de nouveau et je passai ma main derrière la tête. J'avais précisé à la police que j'étais un père célibataire avec deux enfants et que j'avais besoin des heures souples uniquement pour les premières années. Mais aucune police n'était disponible à m'embaucher et encore moins l'hiérarchie supérieure, c'est-à-dire le divisionnaire qui s'occupait des mutations et des entrées des stagiaires.
Je m'assis sur le fauteuil, je pris une feuille du tiroir de commode. C'était une liste des adresses des polices. Je cherchai du regard l'adresse à rayer avec un stylo dans ma main libre et j'en barrai une. Je contemplai la liste pensivement. Il n'en restait plus que cinq…
Un petit bruit m'attira. Je le reconnus. C'était Mary. Je fis un mauvais sourire. Je rangeai ma liste dans la commode et je m'approchai à quatre pattes de félin vers une petite boîte posée près de cheminée. C'était une boîte destinée à ranger des jouets des enfants lorsqu'ils jouaient dans le salon. Mais c'était une petite boîte de taille d'environ 50 cm. Une petite fille normale d'un an n'y entrait vraiment pas.
Pas Mary.
Elle était vraiment futée et ce n'était pas pour rien qu'elle soit ma fille et celle de Lily.
Mes doigts touchèrent la boîte et la firent courir jusqu'au couvercle. Je fis une prise assez solide et j'ouvris brutalement le couvercle en souriant.
Mary sursauta mais elle s'attendait à ce que je la trouve. Elle mit sa petite main sur sa bouche et pouffa de rire en restant groupé.
- Ah, enfin, je te retiens, Mary Elisabetta Potter ! menaçai-je faussement, en la faisant sortir de la boîte. Tu es arrêtée pour avoir fui mes ordres !
Mary rit encore plus. Je la chatouillai et je la pris dans mes bras en faisant semblant de la mordre. Je montai dans la chambre des enfants. J'ouvris la porte et je découvris avec horreur la salle.
Harry n'y était plus.
Je le cherchai du regard en tenant Mary dans mes bras. Je ne la voulais plus s'échapper de mes bras, s'enfuir.
La chambre était bien vide. Cependant, un détail ne m'échappa pas.
Une extrémité d'une patte d'un ourson dépassait le lit de Mary. Je soufflai de soulagement. Harry y était sûrement caché.
Lui aussi avait hérité de mon côté du maraudeur, mais un peu plus sérieux comme Lily. Probablement à cause de son choc sur son front.
- Bien, commençons la torture, Mademoiselle Mary Potter, fixai-je sur ma fille. Mais, je veux le faire avec Harry Potter, ajoutai-je en espérant que le petit garçon sortirait du lit pour l'assister.
J'attrapai la robe qui était sur la table et m'assis sur la moquette. J'entendis un bruit sourd derrière moi. Je sus immédiatement que c'était Harry. Il était donc sorti du lit et avait longé tout au long du mur pour être sur mon dos. Excellent initiative d'un digne maraudeur.
- Beuh ! cria-t-il en posant ses petites mains sur mon dos. J'enfreignis de surpris.
Les enfants rigolèrent. Je les rejoignis.
- Harry ? l'interpellai-je. On fait du mal à ta sœur ? lui dis-je en esquissant un grand sourire diabolique.
Mary gloussa et tenta de s'enfuir. Je la tins d'une main. Je fis tournoyer sa robe avec l'autre main. Je jetai un coup d'œil à Harry.
- On commence ?
- Vi, baba !
J'attrapai la tête de Mary et la fis passer le col de sa robe sous les encouragements d'Harry.
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Quelques minutes plus tard, je me reculai pour contempler ma fille. Elle était maintenant mignonne avec sa robe rouge avec sa petite collante de laine blanche. Je fus satisfait.
Je descendis avec les enfants dans la cuisine. Je les plaçai dans leur propre haute chaise. Je les donnai des tasses spéciales remplies d'eau avec des petits gâteaux, le temps que je fasse à manger.
Je réfléchis au menu du midi en ouvrant frénétiquement les placards et les tiroirs. Je décidai finalement qu'on mange les pâtes à la sauce bolognaise. Je sortis une marmite et je la remplis d'eau chaude. J'y ajoutai du sel. Un doute me parcourut quant à la quantité d'eau et des sels.
La dernière fois que je m'étais trompé de température de cuisson. J'avais laissé trop longtemps cuire les pâtes. Tellement longtemps que l'eau brouillant était sorti, répandant la cuisine. J'avais mis du temps pour tout nettoyer en tenant les enfants à distance.
Tout à coup, une sonnerie retentit. J'abandonnai au dilemme des quantités d'eau et des sels. J'accourus vers la porte. Je l'ouvris et je trouvai une femme moldue sur le seuil. Je la regardai bizarrement. Elle était habillée d'une robe et d'une cape à la manière du Père Noël sans la barbe bien sûr.
- Euh, bonjour, fis-je.
- James Potter ?
Je restai silencieux. J'eus une impression que cette femme me connaissait depuis toujours. Ce ton, cette façon de m'appeler ne m'était pas inconnu, mais je fus incapable de me souvenir. Je réalisai à l'égard d'elle que je n'avais pas donné une affirmation.
- Oui, c'est moi.
- Bien, tu me laisses entrer ou on fait une conversation glaciale ? grogna-t-elle.
Je la regardai avec des yeux ronds. Sans attendre une réponse de ma part, elle poussa la porte et entra dans la maison.
- Mais, je ne vous connais pas ! répliquai-je, furieux de m'être fait avoir.
- Je suis la Mère Noël ! ironisa-elle en me jetant des regards pétillants noirs. Je suis une envoyée d'Albus, espèce de petit faon ! ajouta-t-elle en me chuchotant.
Ma colère en moi s'était dissipée en quelques secondes en entendant le prénom du directeur de Poudlard. Cette femme était donc une sorcière ou mieux… Je m'arrêtai. Je n'osai pas penser à…
- Arabella ?
Arabella Figg était l'une des rares personnes –mes parents inclus- à pouvoir m'appeler « espère de petit faon » lorsque je ne comprenais pas des choses rapidement. Elle était ma nounou et elle était partie, lorsque j'allais pour la première fois à Poudlard, rempli sa sous disante mission de gouvernante. Et maintenant, elle se trouvait devant moi.
- Enfin, tu te souviens de moi, petit chenapan ! –elle roula ses yeux vers le plafond- Maintenant fermes-moi cette porte ! m'ordonna-elle en pointant la porte ouverte.
Elle avait changée. Certes, elle avait vieilli, mais elle avait gardé son tempérament habituel. Je sus immédiatement qu'il ne valait pas mieux la contrarier lorsqu'elle abordait un sujet important sous forme de sous-entendu. Et ce fameux sujet en question était Albus.
Je fermai alors la porte et fis face à Arabella qui observait mon salon.
- C'est pas trop tôt ! Toujours le même ! Lentà la détente ! maugréa-t-elle plus pour elle-même qu'à moi.
- Bon, que me veut Albus, Ara ? Il ne peut pas lui-même faire la commission ? commençai-je bien que je sois vexé.
Elle me regarda fixement avec l'air grave.
- Albus est en voyage mais il m'a donnée des coordonnées pour ton travail de… policier, c'est ça ?
J'hochai. Elle fourra sa main dans son sac et me tendit un papier. J'y jetai un coup d'œil.
- Ils manquent de personnel. Un inspecteur de police. Ils te veulent aujourd'hui à 14 heures précises.
Je détachai de la feuille pour voir Arabella. Elle ne plaisantait pas. Un sentiment de joie m'envahit. Mais les cris des enfants me furent perdre le sourire. Je les avais complètement oubliés. Je m'apprêtais à les calmer, lorsque je sentis une main poser sur mon bras.
- Laisse, Jim, je suis aussi chargée de jouer la nounou aux petits, dit-elle d'une voix douce qu'elle employait rarement.
J'acquiesçai et je commençai les présentations lorsqu'Arabella m'interrompit.
- Je suis au courant.
- Hein ?
Devant mon air ahuri, elle leva ses yeux au plafond et soupira. Elle prit Harry dans ses bras et caressa les cheveux de Mary avec sa main libre.
- D'un, les noms de tes enfants sont connus dans le monde magique et de deux, je suis l'intermédiaire entre les mondes pour l'Ordre de Phénix. Oh, ne me dis pas que tu l'ignorais ! enchaîna-t-elle rapidement en anticipant ma surprise quant à sa participation à ce groupe.
- Désolé, Ara, murmurai-je en passant ma main dans mes cheveux d'un geste gêné.
- Tu comptes quoi à manger ?
Elle venait de jeter un coup d'œil à la cuisine.
- Les pâtes à la sauce bolognaise.
- Ah ben, on peut dire que la cuisine ne te réussit pas ! constata-t-elle en voyant le contenu de ma « préparation ». Trop d'eau et trop de sel dedans ! Tu veux mourir de soif, espèce d'inconscient ? –elle leva un sourcil en me foudroyant du regard- Dommage que les sorciers ne sauront pas que le Grand Auror de tous les temps est totalement incapable de cuire des simples pâtes à la façon moldue ! finit-elle sarcastiquement.
Elle remit Harry à sa place en ignorant mon regard noir et s'éternua en se mettant loin de la tête du petit garçon. Mais quand elle se tourna vers moi, je devins pâle. Elle eut un visage à faire prendre le cou aux jambes. Avec son caractère de chien, il était très probable que Voldemort aurait eu une fessée de sa vie, si elle n'était pas une cracmole. -Des gens d'ascendance magique, pourtant, dépourvus de pouvoirs- Je sus immédiatement pourquoi elle était dans cet état.
J'avais mis des crottes blanches de corbeau écrasées au lieu des sels. Ces crottes-là avaient l'aspect des petites boules de sel, mais ils étaient destinés à préparer les potions. Arabella en était allergique.
Voilà pourquoi je trouvais le goût bizarre ! Je déglutis difficilement.
- JAMES ALDRIC POTTER ! DEPUIS QUAND TU METS CES TRUCS… CES CROTTES DANS TA… NOURRITURE ? rugit-elle.
Elle avait maintenant un visage bouffi rouge. Ses yeux bruns s'enfonçaient jusqu'on ne les voie plus qu'un trait comme les asiatiques. Sa bouche par contre était doublée d'un volume, ainsi que son nez et son bouton dessus.
Je m'efforçai de la regarder. Je l'avais déjà vue dans cet état une ou deux fois dans mon enfance.
- Théoriquement, depuis… deux mois, murmurai-je en baissant la tête vers mes pieds.
- C'EST LA PLUS PITOYABLE BLAGUE QUE JE N'AI JAMAIS ENTENDUE ! DEUX MOIS ! VA FALLOIR QUE J'USE MES DONS !
Je relevai rapidement ma tête. Des dons ? Ah oui, Arabella avait un diplôme d'infirmière et eu la possibilité de travailler avec Madame Pomfresh. Elle connaissait donc les médicaments magiques et moldus. Mais si elle parlait de « ses » dons. Cela signifierait….
NON !
Arabella venait de sortir avec difficulté de son sac une seringue. Elle s'avançait vers moi sous les encouragements des enfants.
Je me retirai rapidement de la cuisine et m'apprêtai à m'enfuir lorsqu'une grande main retint ma tête. Je ne pus pas me dégager face à une furie avec une poussée d'adrénaline. Je criai lorsqu'elle mordit mes fesses pour abaisser mon pantalon et mon slip en même temps. Elle me fit plier en deux, et je l'imaginai avec horreur en train de viser l'une des fesses.
« Quelle idée ai-je de mettre un survêtement avec l'élastique ? » fut ma seule pensée sombre.
Je sentis une pointe glaciale planter dans l'une des fesses. J'hurlai de douleur et peu après, je poussai des gémissements de soulagement.
« Ma » propre torture venait de terminer. Je me redressai et je me remis en ordre en jetant des regards noirs sur Arabella. Mais je lui fus reconnaissant. Elle avait fait ce qu'il fallait. Des crottes de corbeau étaient réputées à perturber mon estomac.
Pas étonnant que j'aie des petites douleurs après avoir mangé un repas que je préparais ! Quel idiot je suis !
Je croisai le regard satisfait d'Arabella, mais son mauvais sourire ne me présagea rien de bon. Je pâlis.
Que me préparait-elle ?
Mais oui, que préparait-elle à James? La réponse est dans le prochain chapitre intitulé théoriquement "La folie de Nouvel An". Ne sous-estimez pas Arabella Figg! Elleme semble être capable de semer le zizane quand elle le veut à James.
Malheureusement, je vous préviens que pour ce prochain chapitre, je ne pourrai pas vous le poster en un peu de temps en raison de mes examens. J'ignore quand je le posterai ainsi que lesdeux autres fanfics (ceux-là, j'en ai pas trop d'inspiration...), mais une chose est certaine: ce sera très largement AVANT les vacances de février.
Je vous souhaite de bonnes fêtes pour la nouvelle année 2006! A bientôt. Cornett
