Il se sentait assez curieux de savoir ce dont voulait lui parler Mustang, mais il redoutait qu'il ne s'agisse pas de bonne nouvelles. Alphonse regarda par la fenetre, Central n'avait pas changé, toujours la même métropole pleine de monde, enfin, à cette heure c'était logique vu qu'il devait s'approcher des onze du matin. Le taxi freina brusquemment et s'arreta devant la grille de la caserne bien connue par le cadet des Elric. Celui-ci paya largement le chauffeur et sortit du vehicule en hâte.
Il passa la grille ouverte ou se tenait deux gardes et marcha le long de l'allée gravillonnée pour atteindre l'entrée. Alphonse entra dans la grande bâtisse blanche, posa sa valise à l'acceuil et se rendit directement au bureau du colonel Mustang où il frappa 3 coups sur la porte de bois.
-Entrez, fit la voix de Roy de l'interieur de la pièce.
Le jeune Elric penetra dans le bureau, en saluant respectuesement le miltaire assit derrière sa table de travail et attendit qu'il prenne la parole.
-Ah Alphonse, assieds toi.
Le jeune garcon prit place dans un siège et resta silencieux en attendant que Mustang lui explique les raisons de sa venue.
Roy prit une pronfonde inspiration et dit:
-Hier, j'ai vu l'homonculus de ton frère.
Al ettouffa une exclamation. Bien sûr, bien sûr c'était cela qui lui avait échappé. Comment, en tant qu'alchimiste, avait-il pu oublier une chose si importante? Il passa une main nerveusement dans ses cheveux puis demanda:
-Vous savez où il se trouve en ce moment?
-Non, je lui ai proposé de venir à la caserne, mais j'ignore s'il viendra. Il est totalement boulversé, ca se voit. Pour l'instant il est sous l'influence des autres homonculus evidemment.
Al inspira lentement et expira tout doucement comme pour calmer sa tension interieur. Soudain quelqu'un toqua à la porte.
-Je suis occupé, fit Mustang.
Cependant la porte s'ouvrit tout de même, et Riza entra avec une expression de dessaroi sur le visage.
-Désolée, mais c'est important, fit-elle en laissant passer un adolescent blond.
-Ed, s'écria Alphonse en se levant.
Sin observa le jeune homme qui se trouvait devant lui. Ils se ressemblaient etrangement. Pas tant que ça, mais ils avaient la même forme de visage, par exemple.
-C'est toi Alphonse, demanda l'homonculus à l'adolescent devant lui.
Celui-ci qui venait de realiser que son frère à present devenu homonculus ne pouvait pas se rapeller, hocha la tête.
-C'est toi qui m'a crée alors, demanda le blond d'une voix maitrisée alors qu'il sentait une sourde colère bouilloner lentement dans ses veines.
Alphonse baissa la tête et Sin se calma quelque peu. Voir ce garçon triste le rendait triste egalement, sans qu'il ne puisse rien y faire. Il sembla vouloir se justifier, mais n'en eut pas le temps, car au même moment, une forme surgit par la fenetre ouverte et sauta dans le bureau.
Envy.
-Sin, je t'ai cherché partout, s'écria l'homonculus à son compagnon. Bon allez, tu t'amène.
Le blond jeta un dernier regard aux autres et s'avança vers l'homonculus palmier qui observait les peronnes présente avec un air de profond dédain.
-Ne bouge pas, fit Riza d'une voix trés calme en pointant le canon de son relvolver en direction de la tête d'Envy.
-Quoi, qu'est ce qu'il y a? Tu comptes me tuer avec ça?
Il éclata franchement de rire puis reprit soudainement son calme.
-Ne vous approchez plus de Sin. Edward Elric est mort. Vous avez compris?
Il fit signe au blond de le suivre et sauta par la fenêtre. L'homonculus alchimiste s'approcha à son tour de la fenêtre et en enjamba le rebord.
-Ed, s'écria Alphonse d'une voix avec l'accent du desepoir.
Le blondinet tourna son visage vers Al et lui lança un regard désolé. C'est vrai, il était désolé, ce garçon voulait revoir son frère, mais Envy avait raison, son frère était mort, et ce n'était lui qu'il voulait voir, ce n'était pas Sin mais bien Edward Elric qu'il pensait retrouver... De toute façon lui aussi aurait donné cher pour avoir de nouveaux des souvenir, une vie enfin... Mais c'était impossible, alors autant couper court aux illusions.
Il se mit à suivres Envy qui marchait vers la sortie. Envy n'était pas son ami, mais il le suivait parce qu'il était son semblable, il pouvait comprendre, lui, c'était chose certaine.
-Hm, qu'est ce qui t'as pris de suivre ces imbéciles, lui demanda l'homonculus palmier toutefois sans méchanceté.
-Je ne sais pas, soupira l'autre. J'avais enie de savoir.
Envy hocha la tête et il eut soudain un air presque compatissant et amical.
-Je comprend, moi aussi au début j'avais du mal à m'y faire.
Puis, comme s'il s'était brusquemment apercu de son attitude inhabituelle envers le blond il changea sousainement de ton:
-En tout cas t'approches plus d'eux.
Sin leva son regard doré et le planta dans celui violacé d'Envy.
-Ils menttent, siffla l'homonculus palmier. Ils menttent sans arret et on ne peut pas le faire confiance. Crois moi, en 400 ans j'ai appris à les connaitre. Ils t'ont dit qu'ils t'aideraient ou un truc dans ce goût la je suppose, pourtant tu as bien vu que cette humaine n'a pas hésité à pointer son arme sur moi.
Le blond hocha la tête. C'etait un peu triste à l'avouer, mais il devait admettre qu'Envy n'avait pas tout à fait tort.
-Bon, je te cherchais pour te dire que j'ai vu Lust, elle veut qu'on se taille de cette ville demain. Donc on a rendez-vous demain à midi devant la gare.
-Attends, reteint Sin à l'homonculus qui semblait vouloir repartir. J'ai la dalle moi!
Envy esquissa un sourire et fit:
-C'est normal au debut que tu éprouves de la faim, c'est parce que ton âme se rappelle de ton ancienne condition d'humain. C'est difficile les premiers jours mais àprès tu te fait à l'idée que ça t'es inutile, tant que tu as des pierres rouges en réserve.
L'homonculus pivota sur lui même et s'éloigna en adressant un signe de la main au blond qui le regardait perplexe.
-Bon, sur ce je te laisse! Tchao j'ai plein de trucs à faire !
Le blond songea que ces trucs à faire devaient probablement consister à eliminer quelques humains, vraiemnt, Envy était un assez étrange homonculus.
Tandis qu'il s'éloignait, il sentit quelques gouttes commencer à tomber, et au lieu de s'éloigner pour s'abriter, il leva le visage vers les nauges et sentit avec bonheur les gouttes s'écraser sur sa figure. Au debut juste quelques-une, puis le nombre d'entre elles s'accelera rapidemment jusqu'à devenir une multitude de petite perle liquide précipitée vers un unique but; se fondre sur la Terre. La pluie battante lui fouettait à présent le visage, et tout d'un coup plus rien, le sec. Il ouvrit les yeux pour voir ce qui venait de stopper si brutalemment la casacade d'eau et apercut une toile noir au dessus de son visage. Un parapluie. Il baissa les yeux pour voir qui en était le proprietaire et apercut une jeune fille blonde aux longs cheveux.
-Quand j'ai apprit ca, je suis venue directemment.
Elle était jolie. Belle même.
-Je peux rester, demanda t-elle timidement.
Sin hocha la tête pour donner son accord, et elle resta à côté de lui, silencieuse, tandis qu'autour d'eux la pluie crepitait avec rage sur la toile cirée du parapluie. Elle ne parlait pas, et l'homonculus appréciait ce silence. Maintenant qu'il voyait de près son visage, il remarqua qu'elle était la petite fille de son rêve. Mince, comment s'appelait-elle déjà, il avait son prénom sur le bout de la langue.
-Winry?
La jeune fille leva ses yeux bleus vers lui.
-Oui?
-Je suis désolé, mais je ne me souviens de rien. Je ne suis plus celui que tu crois Winry. Je.
La blonde posa un doigt sur ses lèvres et se rapprocha de lui comme si elle allait l'embrasser. Elle s'approcha si prés que l'alchimiste ne respirait plus du tout, ce qui le rendit subitemment rouge ecrevisse. Finalement, elle détourna la tête au dernier moment et lui dit:
-Tu veux pas t'assoire sur un banc.
Sin songea un moment à s'enfuir. Il repensait à ce que lui avait dit Envy un instant auparavant. Les humains mentent et trompent.
-Oui, d'ac, repondit-il.
Ils ne parlèrent pas jusqu'à ce que la pluie cesse, et l'homonculus apprécia ce silence. Il se sentait juste moins seul, avec quelqu'un, mais sans avoir de compte à rendre sur son vivant. En plus, sans qu'il puisse l'expliquer, la présence de cette fille le réconfortait.
Lorsque le ciel eut terminé de pleurer, Winry replia les baleines de son parapluie et le tendit à l'adolescent.
-Il faudra que tu viennes me le rendre, lui glissa t-elle avec un leger sourire.
Incapable de faire le moindre geste, il la regarda deposer le parapluie à ses pieds et s'éloigner lentement, dans une demarche régulière.
Sin se leva, saisit de sa main gauche le parapluie noir et regarda le ciel. A présent quelques rayons de soleil filtraient à travers le ciel gris et orageux.
Eeet voila le cinquième chapitre .
Bon bah ca commence par "re" et ca finit par "views" hein ! ( autre indice egalement "com" et finit par "mentaires"
Dites moi ce que vous aimeraiez ce qui se passe par la suite, vos idée et vos remarques... (positif ou negatif cela va sans dire)
Bizous a tous et merci aux reviewers
lolodie Attend au prochain chapitre... petite explication sur le sujet
SilverDaggermerci pour ton comm ca fait plaizir .
Letempsdunlarme j'aiemrais bien plouvoir écrire + mais bon... mes parents trouve que je fait trop d'ordi du coup mon temps et réduit à une fois tout les deux jours (saloprie de parents tiens lol) -.-'
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