Il regarda un instant le parapluie dans sa main. Allait-il le rendre ou alors deciderait-il de le poser ici, pour faire comprendre à Winry qu'il ne desirait plus avoir de contact avec son passé? La seconde alternative serait sans doute la plus judicieuse, mais une petite voix désagrable et pourtant si véridique lui chuchotait qu'il se devait de le lui rendre.
Il poussa un profond soupir et se mit à courir le plus vite possible dan la rue où était partit la blonde. Il courut pendant quelques minutes et ne tarda pas à apercevoir sa silouhette solitaire au bout d'une ruelle.
-Winry !
La jeune fille s'arreta et se retourna, envoyant ses mêches blonde valser autour de son visage.
Il courut jusqu'à elle et s'arreta. Bizaremment, cette course ne l'avait presque pas fatigué, et il n'eut pas besoin de reprendre son souffle tandis qu'il sentait une infime partie de pierre rouge s'evaporer de sa reserve afin de compenser les efforts donnés.
-Ecoute, fit-il en lui tendant son parapluie. Je suis désolé, mais tu sais, je ne peux pas... Je suis un homonculus maintenant.
Winry prit l'objet et lui sourit tristemment.
-Je sais bien, mais il faut que tu saches... Alphonse est sinceremment désolé. Il aimerait te le dire en face, mais il sait que tu le repousseras.
Elle leva les yeux vers le ciel à présent ensoleillé et continua:
-Je ne sais pas si nous pouvons comprendre ce que tu ressens, mais je ne sais pas non plus si toi tu peux comprendre dans quelle position est Alphonse. Tu saisis?
Sin hocha lentement la tête et fit mine de s'interesser à l'arc-en-ciel tronant dans les nuages.
Oui, bien sûr, c'était comprehensible. Aprés lui-même n'avait-il pas tenté de transuter sa propre mère? Il imaginait très bien ce que devait éprouver ce garçon qui fut jadis la personne la plus chère dans son coeur.
-Vous allez rester Central, toi et les autres?
-Non, repondit Sin en baissant son regard dans les yeux de la jeune fille. Non, nous prenons le train demain à midi.
En voyant le regard de Winry, il ne put s'empecher d'ajouter:
-Désolé.
Puis, sans un mot de plus, il fit demi-tour et partit les mains dans les poches. Il ne voulait pas la blesser ni la rendre triste, mais, songea t-il, c'était inevitable. En restant avec ses anciens contacts, il n'arriverait qu'à se rendre encore plus nostalgique, et de plus cela l'obligerait à renier sa nouvelle famille d'homonculus...
Il passa le reste de la journée à se convaincre qu'il avait prit la bonne décision en se multipliant les arguments, tandis que la nuit arrivait progressivement sans qu'il ne s'en rende compte, jusqu'à ce que l'obscurité soit totale. Il décréta qu'il était hors de question qu'il passe encore une nuit à dormir dehors, si bien qu'il se mit à la recherche d'un hôtel dans le quel passer la nuit.
Il en trouva un peu de temps aprés.
Un hotel d'apparence modeste et qui semblait convenir à ce dont il avait besoin. Il entra dans le bâtiment et s'adressa à l'homme derrière un comptoir qui semblait être l'accueil.
-Bonjour, je voudrais une chambre.
L'homme au crâne degarni semblait assez vieux, et il toisa un instant le jeune blond derrière ses lunettes rectangulaires.
-Hmm, tu as de quoi payer?
Sin se surprit à penser qu'il pourrait payer avec ses poings, mais il eut soudain une autre idée. Une idée guère légale, mais bon, il n'avait pas vraiment le choix, et puis, au diable les scrupules.
-J'ai de l'or.
L'homme haussa un sourcil comme pour lui dire qu'il attendait de voir ça, et avec un haussement d'épaule exaspéré, l'homonculus saisit un stylo plume sur le comptoire, et aprés un grand flash de luimère bleuté, un stylo en or massif reposait devant le regard ébahi du veil homme.
-Alchimste, hein?
-Tu poses pas de questions et tu aura l'or . En attendant donnes moi une chambre.
Le vieux saisit le stylo d'un geste nerveux comme s'il avait peur que le garçon ne se precipite dessus tout d'un coup et se saisit d'une petite clef dorée dans un placard derrière lui qu'il tendit à l'homonculus.
-Chambre 35 deuxième étage, marmonna t-il. Voulez-vous le petit dejeunez?
-Hm ça sera inutile, merci, répondit le blond en gagnant les escalier.
Il grimpa les deux étage et marcha le long du couloir. La moquette étouffant le bruit de ses pas, tout était silencieux dans l'hôtel hormis quelques ronflements monotones qui parevnaient à se faire entendre jusque dans le couloir. Il arriva devant une porte semblable à toute les autres portant une petite plaque de plastique indiquant le numéro 35.
L'homonculus tourna la clef dans la serrure et la porte s'ouvrit dans un décliq sonore qui révéla une chambre petite et propre, qui lui conviendrait tout ça fait pour passer la nuit.
Il se sentait trés fatigué non seulement à cause de se journée agitée, mais également à cause du manque de sommeil dû à la nuit dernière passée sur un banc publique.
Il sauta sur le lit qui amorti son poids dans un bruit de vieux ressorts, et il s'endormit presque aussitôt.
Durant la nuit il fit des rêves étranges pendant lesquels revenaient inlassablement une même armure, il se voyait lui et l'armure, ils tenaient des propos qu'il ne comprenaient pas. Puis à nouveau lui-même et cette armure rigolant et jouant, ils avaient l'air de s'amuser librement. Puis un cercle de transmutation, une odeur de souffre, des cris.
NON!
-hhh!
Sin se reveilla brusquemment le souffle court et passa une main dans ses cheuveux blonds. Combien de temps encore ces rêves allaient-ils le poursuivre de la sorte?
Les homonculus ne peuvent pas rêver... Ce qui hante leur sommeil sont les bribes de souvenir appartennant à leur vivant.
Etait-il donc condamné à réver de ces horreurs pour toute le reste de son existence?
Il chercha a tatons l'interrupteur de la lampe de chevet qui repandit une luimère électrique de mauvaise qualité.
Sin jetta un coup d'oeil sur l'horloge murale, encastrée dans le mur afin d'éviter le vol, et apprit qu'il était six heures du matin. Il pouvait se lever et partir, bien qu'il soit encore un peu tôt... Il bailla un instant, il eprouvait encore un peu de fatigue.
L'ampoule basse tension emettait un bourdonnement continu et désagréable, si bien que le blond éteignit la lumière et laissa retomber sa tête brutalemment sur l'oreiller. Il avait faim, et il pensa à avaler quelque chose. Il repensa avidemment aux pierres rouges dans la cabane, il aurait accepté de coeur joie d'en avaler encore quelques unes... c'était bien la meilleur chose qu'il n'ai jamais mangé à ce qu'il s'en souvienne.
Il referma les yeux et essaya de se souvenir ce que pouvait bien faire l'effet de manger quelque chose. Il s'efforca de se rappeller ce que procurait la sensation de la nouritture sur la palais, car à bien s'en rappeller, il n'avait absolument pas gouté le morceau de pain qu'il avait mangé hier. Il renouvela les efforts pour faire renaitre son sens des goûts, mais rien à faire, c'était totalement inconnu à son organisme et entierement indescriptible à son cerveau. Il songea que cela devait être une punition supplementaire pour être un homonculus, et garda les yeux fermés.
Plongé dans l'obscurité, il ne tardea pas à s'endormir de nouveau où cette fois les rêves furent un peu moins obsedants pour lui.
Lorsqu'il se reveilla, vers dix heures du matin, il s'étira longment, et au moment ou il pensait prendre une douche, il s'appercut qu'il n'avait absolument pas transpiré ou quoique ce soit qui puisse prouver que son corps vivait. Il haussa les épaules et descendit sans plus attendre à la reception. Il avait encore deux heures devant lui pour se rendre à la gare.
Alors qu'il s'apprettait à sortir de l'hôtel, le viel homme à l'acceuil l'arreta d'un cri.
-Hé vous là! Vous m'aviez promit de l'or je crois.
Sin se retourna lentement vers l'homme et lui décrocha un regard digne d'Envy. Le receptionniste se recroquevilla sur lui même. Il savait ausi bien que le blond que rien que le stylo en or coûtait à peu prés le prix de dix chambres, mais il n'avait pas pu s'empecher d'en redemander.
-Aaah les humains, soupira l'homonculus en poussant la porte de l'hôtel qui donnait sur la rue.
Il sortit du bâtiment et observa la ville. La rue qui était totalement déserte hier encore, grouillait à présent d'homme d'affaire, de femme partie faire les courses, d'enfant jouant inconsciemment ou promenant un chien et de voiture klaxonnantes dont les conducteurs pestaient sontre les embouteillages.
Il songea un instant à aller du côté de la caserne miltaire, mais abandonnea bien vite l'idée: il ne gagnerait rien de plus qu'hier.
Il prit lentement le chemin de la gare, en s'arrettant ça et là pour regarder autour de lui, àpres tout celon Sloth, il avait passé prés de deux mois à dormir, alors il pouvait à présent profiter...
Il resta un moment à observer l'agitation citadine, puis, lorsque midi s'approcha, il gagna la gare où était déjà arrivé Wrath.
Laissez moi vos reviews pour me dire ce que vous avez pensé de ce dernier chapitre
Serleena hmhm non non, avoue que ça serait bien trop facile comme fin
SilverDagger merci beaucoup les reviex comme ca me font toujours troooop plaisir ( et je dis pas ça juste pour faire style, je le jure) !
Letempsdunelarme Oui d'ailleur moi même je ne surcie pas, en fait je suis un fantome à l'heure ou j'écris ( -.- ' un fantome con alors ...) lool! Pour ta question, je suppose qu'Envy part torturer quelques humains, en fait ce n'est pas important pour la suite de la fic ( eeh non ce n'était pas la question piège ahah )
Merci beaucoup pour toutes vos reviews !
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