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Le Sorcier Vagabond
Chapitre 3 : Lundi 6 mai, Ladakh (Partie II)
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À voir absolument: Si vous passez dans le coin, faites un détour par la réserve naturelle des Jardins de Shalimar réservée aux Sorciers (pour y accéder, il vous faudra prendre une douche glacée en franchissant la cascade de la déesse Ganga (côté Moldu), mais le spectacle en vaut la peine). Mais surtout… surtout, ne manquez pour rien au monde la visite du Mont des instruits. De tous les monuments, de tous les lieux magiques que j'ai visités au cours de ma vie… celui-là restera certainement le plus marquant. Monastère, refuge, école… le Mont des Instruits est tout cela et bien plus encore. Une crypte de savoirs préservée du temps, comme pour rappeler aux visiteurs que le passé est bien présent. {Rose W.}
À faire sans hésiter : Aussi surprenant que cela puisse paraître… prenez aussi le temps de faire une pause. Tout n'est pas qu'aventure et sensations fortes. Respirez profondément. Ouvrez les yeux en grand pour ne rien manquer : ni le chuchotement des arbres qui parlent entre eux, ni le balai des cygnes noirs qui dansent dans les fontaines comme s'ils savaient que vous les regardiez… Mais surtout, prenez le temps de profiter de la compagnie. Plus encore que la faune et la flore luxuriantes des Jardins, elle pourrait vous réserver bien des surprises si vous savez observer. {Scorpius M.}
Ladakh, 12h39 UTC + 05h30 (heure d'été + 04h30)
Scorpius aurait dû passer toute la matinée à étudier l'incroyable flore et à s'émerveiller de l'étonnante faune de la réserve naturelle réservée aux Sorciers des Jardins de Shalimar.
Et il l'avait fait, bien sûr.
Du moins, pendant un temps.
Toutefois, s'il devait être parfaitement honnête, il serait forcé de reconnaître qu'après avoir passé les quinze premières minutes de leur promenade à travers les Jardins à profiter de la sérénité et de la magie (tant au sens figuré qu'au sens littéral), qui animaient les Jardins de Shalimar, sa fascination avait pris une toute autre direction, lorsqu'au détour d'un petit bosquet bercé par l'ombre des bambous, Rose l'avait machinalement tiré par la manche – comme s'il s'agissait d'un geste anodin, d'un geste du quotidien – pour s'asseoir sous un Lilas des Indes en fleurs et laisser passer un petit troupeau d'éléphants nains, pas plus hauts que des lévriers anglais, le bout de leur trompe rose comme les crevettes qu'ils mangeaient par kilos chaque jour dans les grands bassins. Le sourire qui avait fendu le visage de Rose devant ce spectacle était indescriptible. À partir de ce moment précis, Scorpius n'avait pu s'empêcher d'admirer la splendeur des Jardins qu'à travers les yeux de Rose et son sourire indélébile.
Il ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être était-ce parce qu'il avait l'habitude de voyager seul. De ne partager ses aventures qu'à travers des mots couchés sur le papier, avec des sorciers et sorcières de tout le pays, dont il n'était témoin ni du sourire émerveillé, ni du regard fasciné.
Pour la première fois depuis longtemps, il ne voyageait pas seul et était contraint de partager ses découvertes, ses aventures avec quelqu'un. Quelqu'un qui ne lui ressemblait en rien, qui vivait tout de manière radicalement opposée, qui avait un regard différent du sien sur tout, une opinion tranchée, des idées différentes.
Peut-être que c'était ce qui était merveilleux justement. Plus fascinant encore que tout ce que Rose et Scorpius pourraient découvrir au cours de leur voyage, apprendre à cohabiter malgré leurs différences était un périple d'une tout autre envergure.
Là encore, alors qu'ils finissaient de déjeuner dans un petit café moldu à l'extérieur des Jardins et que Rose fixait le fond de sa tasse de thé vide avec un air songeur, presque inquiet, les sourcils légèrement froncés au-dessus de ses lunettes rondes, Scorpius se demandait à quoi elle pouvait bien penser. Où donc était encore parti son esprit, qu'elle ne mettait jamais sur pause ?
– Quelque chose de fascinant dans le fond de cette tasse ?
Rose sursauta avant de se figer devant lui, les droits crispés autour de la hanse de sa petite tasse en céramique. Elle releva la tête, le regard soudain fuyant et – Scorpius en était certain – ses joues se colorèrent d'un léger fard qui n'avait rien à voir avec la chaleur qui les écrasait de tout son poids. Rose reposa sa tasse si brutalement devant elle, que Scorpius fut presque soulagé de ne pas la voir se briser en mille morceaux.
– Tout va bien ? lui demanda-t-il, soudain perplexe.
– Parfaitement, répondit Rose en affichant un sourire plus faux que les pommettes saillantes de la grand-mère maternelle de Scorpius. On y va ?
La jeune femme se leva sans même attendre la réponse de Scorpius, attrapa son sac, et se dirigea vers la sortie plus vite qu'il n'en fallut au jeune homme pour cligner des yeux. Scorpius se redressa sur sa chaise, sans comprendre ce qu'il venait de se passer.
– Bon, j'imagine que c'est moi qui offre…
Il glissa la main dans la pochette avant de son sac-à-dos et sortit son portefeuille. Il laissa plusieurs billets de cinq roupies sur la table, qui suffisaient plus que largement à régler l'addition, et suivit Rose dehors.
Cette dernière l'attendait à l'extérieur, les bras croisés sur sa poitrine, l'air légèrement désorienté.
– Au risque de me répéter, fit Scorpius en étudiant curieusement la jeune femme, est-ce que tout va bien, Rose ?
Cette fois-ci, Rose ne prit même pas la peine de mentir.
– On ne devrait pas tarder si on veut arriver au Mont des Instruits avant la tombée de la nuit.
– Rose, si quelque chose ne va…
– Tout va très bien, je t'assure, l'interrompit la jeune femme en lui servant le même sourire crispé que la première fois qu'il lui avait posé la question.
Scorpius ne put s'empêcher de dissimuler sa frustration et laissa échapper un long soupir, mais capitula. Soit. Si elle ne voulait pas en parler, il n'allait pas lui mettre sa baguette sous la gorge.
– Très bien, allons-y. Il faut que l'on quitte la ville et que l'on reprenne le chemin des montagnes. Tu te sens capable de retraverser le lac en tapis, ou bien tu préfères prendre le tunnel ?
Rose haussa les épaules.
– Comme tu veux, répondit-elle distraitement, comme si son esprit était ailleurs, dans le fond de sa tasse de thé.
Scorpius écarquilla les yeux avec surprise, mais se reprit rapidement.
– Sinon, on peut toujours traverser le lac à la nage. Avec cette chaleur, ça nous rafraîchirait…
– Ok.
– Et on pourrait même danser au fond du lac avec les sirènes et les laisser nous arracher le cœur en guise de dîner…
– Si tu v…
Rose s'interrompit et tourna la tête vers Scorpius, les sourcils froncés.
– Est-ce que tu te trouves drôle ? fit-elle en pinçant les lèvres.
Le jeune homme pencha légèrement la tête sur le côté en souriant.
– Pas la peine de répondre, je crois que je connais déjà la réponse, fit Rose en secouant la tête. Et dépêchons-nous, tu m'as forcée à me lever à l'aube, je te rappelle, alors ce n'est pas pour traîner maintenant…
Mais lorsqu'elle fit volte-face pour se diriger vers le loueur de tapis volant, Scorpius la vit esquisser un léger sourire. Un sourire timide, mais un sourire tout de même.
Il n'aurait pas vraiment su dire pourquoi, mais savoir qu'il était la cause de ce sourire l'emplit de fierté et de joie.
Ou peut-être qu'il savait exactement pourquoi, mais qu'il n'était pas encore tout à fait prêt à le reconnaître.
Ladakh, 17h53 UTC + 05h30 (heure d'été + 04h30)
Rose était épuisée. L'effort physique qu'elle avait dû réaliser pour arriver jusque-là et la chaleur écrasante, presque étouffante, qui les avait accompagnés tout le long de leur ascension avaient depuis de longues heures déjà eu raison de son corps.
Mais maintenant qu'elle était aux portes du refuge bâti par des moines bouddhistes, qui était autrefois une école plantée sur le sommet d'une montagne surnommée le « Mont des Instruits », et qu'elle recouvrait peu à peu son souffle, elle se rendit compte que l'effort et la chaleur avaient également eu raison de son esprit.
Fracturé, il réclamait que Rose le laisse en paix et aille se coucher dans la tente pliable magique que Scorpius gardait dans son sac-à-dos.
Mais Rose n'avait pas fait tout ce chemin pour rien.
Le Mont des Instruits, c'était sa récompense pour avoir suivi la cadence sportive de Scorpius toute la journée (sans compter, bien sûr, leur petite balade à travers les Jardins de Shalimar qui avait offert à la jeune femme une pause bien méritée). Pour avoir souffert de longues heures durant alors qu'elle aurait pu faire tourner sa baguette une fois entre ses doigts pour transplaner et s'épargner tous ces efforts inhumains. Pour avoir supporté les joyeux encouragements de Scorpius toute la journée en réfrénant l'envie de lui balancer sa gourde à la figure. (En vérité, elle avait succombé à cette envie-là une fois, mais, à bout de force, sa gourde n'était pas retombée plus loin que le bout de ses pieds et elle avait feint de l'avoir fait tomber par maladresse lorsque Scorpius s'était retourné en entendant le bruit de sa gourde ricocher sur une pierre.)
Rose était plus que prête à pousser les portes du refuge sacré et à pénétrer dans ce lieu légendaire. Même de là où elle se tenait, à l'extérieur du refuge, elle sentait la magie irradier son corps fourbu.
Peu à peu, la fatigue laissa place à l'excitation. Ou du moins, la place nécessaire à une cohabitation pacifique.
Rose tourna la tête vers Scorpius, qui attendait, les mains dans les poches de son pantalon, qu'elle fasse le premier pas. Ils étaient visiblement les seuls touristes sorciers, ce qui n'était pas très surprenant vu l'heure. Ni garde, ni employé ne protégeaient l'entrée des lieux comme c'était le cas de la plupart des musées ou monuments magiques. Non, le Mont des Instruits se protégeait lui-même. Du temps, d'abord, et de toute personne malveillante, ensuite.
– Après toi, Weasley, fit Scorpius en accompagnant ses paroles d'un ample geste de la main.
Rose puisa dans ses forces pour contraindre ses jambes à bouger et fit un pas en avant, puis deux, puis trois, puis cinq jusqu'aux portes de l'enceinte sacrée. Elle sortit sa baguette et traça, du bout de celle-ci, les fines inscriptions qui y étaient gravées.
Les portes s'ouvrirent alors, laissant Rose émerveillée et Scorpius… sans voix.
– Wahou, souffla Rose. C'est encore plus… c'est encore plus incroyable que ce que j'imaginais, chuchota Rose en faisant un pas timide à l'intérieur, presque effrayée de troubler l'étonnante, mais néanmoins puissante, quiétude qui régnait tout autour d'eux.
Scorpius hocha la tête et l'imita en faisant un pas en avant.
– Je vois ce que tu veux dire, répondit Scorpius en chuchotant également.
Les gravures et les photographies qu'elle avait vues dans ses livres ne rendaient pas justice à cet endroit. Ils ne témoignaient pas de la force qui se dégageait des lieux.
Derrière la grande porte qu'ils venaient de franchir, se trouvaient les ruines d'un monastère qui avait autrefois servi de refuge et d'école à des centaines de jeunes sorciers et sorcières effrayés et persécutés. Si les moines sorciers et leurs jeunes élèves étaient parties depuis bien longtemps, leur magie, elle, continuait de baigner les lieux comme s'ils y étaient encore. La végétation avait repris ses droits, bien sûr, et le temps avait eu raison de la pierre, mais il était encore facile d'imaginer les lieux comme ils avaient dû l'être autrefois.
Rose fit le tour du jardin intérieur du cloître par la galerie gauche, tandis que Scorpius s'engagea par la droite.
La jeune femme observa chaque gravure, chaque sculpture, chaque peinture encore décelable sous les ruines et le passage du temps. Elle sortait son carnet, et griffonnait des mots ou des dessins.
Pour la première fois depuis qu'il travaillait pour le Sorcier Vagabond, Scorpius fut incapable de se moquer de Rose et de la vision qu'elle avait de son travail. Il pouvait même comprendre ce qu'elle trouvait de fascinant à ces pierres en ruine, à ces manuscrits vieux de plusieurs centaines d'années.
Lorsqu'ils entrèrent à l'intérieur même du refuge, dont l'architecture rappelait celle des monastères bouddhistes de l'époque des moines-sorciers qui l'avaient bâti, Scorpius sut immédiatement que Rose n'en sortirait pas avant des heures. Là où aurait dû se trouver le temple, les moines avaient construit une bibliothèque qui s'était protégée des dégâts du temps, comme si l'école, d'elle-même, avait voulu protéger son histoire, son savoir. Nombreux étaient les sorciers et sorcières qui avaient cherché à dérober les manuscrits qui s'y trouvaient pour les ramener dans leur pays. Aucun n'y était parvenu.
Scorpius prit son temps pour déambuler dans le monastère, puis refit le tour du cloître avant de sortir, laissant Rose seule à l'intérieur.
Après tout, s'ils avaient grimpé jusque-là, c'était pour elle. Non pas que Scorpius le regretta une seule seconde. Il commençait même à comprendre ce qui animait Rose. Mais même s'il était frappé par la magie des lieux, il n'y trouverait jamais ce que sa collègue était venue y chercher.
Il était presque dix-neuf heures et il savait qu'il avait au moins une bonne heure devant lui – si ce n'est deux – avant que Rose ne réapparaisse. Il s'éloigna du monastère en direction de la forêt qui encerclait le Mont des Instruits pour dresser leur campement pour la nuit.
Il s'arrêta à l'orée de la forêt et enleva son sac-à-dos qu'il laissa tomber au sol. Il commença par allumer un feu à l'aide de sa baguette (même s'il aimait suer plus que transplaner, il était sorcier avant tout), puis ouvrit son sac-à-dos pour en sortir la tente pliable ensorcelée qu'il avait emmenée. Deux coups de baguette et la tente pliée et ratatinée s'anima sous ses yeux jusqu'à se dresser fièrement devant lui. Deux chambres, une douche, une kitchenette. C'était loin d'être un modèle de luxe, mais déjà plus spacieux et mieux équipé que le modèle qu'il utilisait habituellement lorsqu'il voyageait seul.
Il prit une douche, enfila une chemise en lin propre et un pantalon cargo avant de faire chauffer de l'eau pour le thé. Malgré la chaleur, rien n'était plus réconfortant qu'une tasse de thé après une journée aussi éprouvante. (Mis à part, peut-être, un verre d'hydromel vieilli en fût pendant quarante ans, mais il avait fait l'impasse là-dessus en préparant son sac, sachant pertinemment que Rose n'aurait pas approuvé. Et Ludivine non plus, à vrai dire. Du moins, pas pendant ses heures de travail.)
La nuit était déjà tombée lorsque Rose réapparut. Elle semblait épuisée, mais un sourire radieux illuminait son visage, faisant ressortir ses taches de rousseur.
– Tu penses que tu vas réussir à faire tenir tout ce que tu as vu et noté aujourd'hui en une petite entrée de dix lignes, maximum ? se moqua gentiment Scorpius.
Apparemment rien n'aurait pu entamer la bonne humeur de Rose, qui, pour une fois, accueillit les moqueries de Scorpius avec humour.
– Je comptais justement sur toi pour me laisser toute la page sur Ladakh. Entre les Jardins de Shalimar et le Mont des Instruits, j'ai de quoi noircir des dizaines de pages… Alors que toi, qu'est-ce que tu vas bien pouvoir raconter ? Que voler en tapis, ça vaut le détour, ou que marcher pendant des heures jusqu'à ne plus sentir ses jambes c'est le meilleur sentiment du monde ? demanda Rose en grimaçant, comme si elle se rappelait soudain qu'elle avait mal partout.
Scorpius éclata de rire, surpris par le répondant de Rose, mais plus encore par le fait qu'il n'y avait aucune trace de méchanceté dans sa voix. Juste… une pointe d'amusement.
– Quoi ? Ne me dis pas que tu n'as pas hâte de remettre ça demain ? On a encore pas mal de kilomètres à faire, je te rappelle…
Rose laissa échapper un grognement.
Le sourire de Scorpius se fit plus grand encore.
À vrai dire, il n'avait aucunement l'intention de parler de leur balade en tapis volant ou des kilomètres de marche qu'ils avaient engloutis aujourd'hui dans sa rubrique. Mais cela, Rose n'avait pas besoin de le savoir.
– Tu devrais prendre ta douche, fit Scorpius. Je vais faire réchauffer le pain et l'agneau que l'on a achetés au marché hier.
Rien que les mots « pain » et « agneau » suffirent à Rose pour se rappeler qu'elle mourrait de faim.
– Je me dépêche alors. Mais n'en profite pas pour rajouter du piment pendant que j'ai le dos tourné…
– Jamais de la vie, répondit Scorpius avec un sourire qui n'avait rien d'innocent.
– Ce n'est pas grave, marmonna Rose en faisant volte-face. J'ai tellement faim que je crois que je pourrais manger du piment cru…
– C'est un défi ? Parce que si c'en est un…
– Même pas en rêve ! l'interrompit Rose avant de disparaître dans la salle de bain.
Le Scorpius s'élargit davantage encore et il fixa quelques secondes la porte derrière laquelle Rose avait disparu avant de se mouvoir. Il sortit de son sac deux pains naan enveloppés dans un torchon qu'il réchauffa en les posant sur une assiette près du feu, puis regagna la kitchenette où il sortit deux bols qu'il remplit d'agneau vindaloo (un peu) pimenté qu'il alla poser dehors, sur une grille au-dessus du feu.
Lorsque Rose le rejoingnit une dizaine de minutes plus tard, dans des vêtements propres, les cheveux encore trempés, ils attaquèrent sans un mot, affamés.
Scorpius engloutit sa portion en quelques minutes à peine, tandis que Rose, qui devait apaiser chaque bouchée enflammée avec une gorgée de thé, mit un peu plus de temps.
Scorpius débarrassa ensuite leurs bols, éteignit le feu qu'il avait allumé devant la tente, et ils regagnèrent chacun leur chambre, éreintés.
Rose n'eut même pas la force de relire les notes qu'elle avait prises dans la journée, ni de les compléter. À la seconde où ses boucles humides touchèrent son oreiller, ses paupières, lourdes, se fermèrent d'elles-mêmes.
Note : Hello... à tous ceux qui auront eu envie de revenir par ici malgré de longs mois d'absence.
Je suis sincèrement désolée pour cette longue attente, et j'aimerais pouvoir pour assurer que cela ne se reproduira pas, mais ce serait faux. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est qu'il reste un peu moins de dix chapitres et que je compte bien tous les terminer :)
Un énorme merci à tout ceux qui auront pris le temps de venir lire ce chapitre et qui continuent de soutenir cette histoire malgré le temps qu'il me faut pour la finir.
Et surtout, un grand merci à DELFINENOTPADFOOT pour avoir la patience de relire mes chapitres malgré son emploi du temps plus que chargé !
Bon dimanche et bone fin de week-end à tous,
Little Plume
