Chapitre 15 :
Tout en si
Ron devait rejoindre Harry aux Trois Balais, à Pré-au-Lard. Il avait besoin de lui parler et surtout de lui poser des questions.
Il ne savait plus où il en était avec Hermione. Il l'avait embrassé hier soir. Il n'avait pas pu s'en empêcher, il se retenait depuis si longtemps qu'hier, c'était sorti tout seul.
Il arriva dans la rue principale du petit village sorcier et fit un tour sur lui-même pour se repérer. Il n'était pas venu ici depuis des années… depuis Pourdlard, en fait. Il vit au loin l'enseigne des Trois Balais et poussa la porte. L'ambiance était la même que dans ses souvenirs, à croire qu'ici les années ne passent pas et que le temps épargne ce village. Il parcourut la salle du regard, mais Harry n'était pas encore arrivé. Il alla s'installer à une table vide, dans le fond de la pièce comme il en avait l'habitude quand il venait dans le pub avec Harry et… Hermione.
Il vit une silhouette venir vers lui. Une petite femme brune et aux formes généreuses malgré son âge, Madame Rosmerta.
- Qu'est-ce que je vous sers ?
Ron sourit. Vu l'heure, un café à la cannelle serait le plus approprié et ça ne lui fera pas de mal car la nuit avait été courte. Il n'avait pas arrêté de se souvenir. C'était le mot qui lui revenait sans cesse ces derniers temps : souvenir.
- Un Weasley !
- Pardon ?
- Vous êtes un Weasley, répéta Madame Rosmerta avec un grand sourire.
- Oui. Ron.
- Mais bien sûr, le dernier garçon de la famille et le copain d'Harry Potter. J'avais espéré te revoir bien avant… Les nouveaux élèves ont de moins en moins de sorties et j'aime bien revoir les anciens. Mais il y avait aussi une jeune fille avec vous, avec les cheveux broussailleux…
- Hermione.
- Oui, c'est ça ! Ça fait longtemps… Bon, je vais te chercher ta commande.
Elle repartit vers son comptoir où quelques vieillards étaient accoudés, une bierraubeurre déjà posée devant eux. Ron souriait bêtement, encore plus nostalgique qu'il y a cinq minutes. Ce pub comme le village était, lui aussi, empli de souvenirs. A la table d'à côté, il se revoyait avec Harry et Hermione, cachés derrière une muraille de sapins alors que les professeurs parlaient de Sirius Black. C'était un moment unique où Harry avait appris que l'homme qui était alors recherché pour le meurtre de ses parents, était en réalité son parrain. Sirius avait depuis été innocenté et… tué. Ce n'était qu'un souvenir parmi tant d'autres et pourtant…
Ron but une gorgée de son café à la cannelle et se brûla la langue. Il était bouillant. En soufflant distraitement dessus, il replongea dans sa vague de souvenirs.
Hermione. C'était elle, son souvenir. Pourquoi elle ? C'était comme ça, c'était elle et pas une autre. Elle n'était pas la plus belle des femmes. Il fallait bien le dire, il en avait vu des plus belles, mais à ses yeux, elle était parfaite.
Ron secoua la tête et cligna des yeux. Il ne voulait pas penser à elle maintenant. En plus quand Harry arrivera, ils parleront d'elle. Encore. C'est dingue comment une personne peut vous hanter, s'imprégner dans votre peau, votre esprit et ne jamais vous quitter.
Une tape sur l'épaule le sauva de sa noyade de souvenirs. Harry venait d'arriver.
- Salut, vieux. Ça va ?
- Bien et toi ?
- Ta sœur m'épuise mais hormis ça tout va bien.
- Je ne veux rien savoir de votre vie privée !
- Je parlais rangement, rit Harry. Elle nous fait un grand ménage de printemps.
- Il serait temps, on approche de l'été.
Madame Rosmerta vint chercher la commande de Harry et resservit au passage Ron. Elle semblait avoir vu Harry plus souvent.
- Alors tu as regardé dans la Pensine ? Demanda Harry.
Ron fut surpris. Il n'en avait pas parlé à Harry. Ni à personne d'ailleurs.
- Comment…
- Je l'ai vu sur ta table l'autre jour quand je suis venu dans ta cheminée. Je sais que c'est celle d'Hermione car je l'avais déjà vu aussi chez elle, au Canada.
- Non. Je ne l'ai pas regardé.
Harry le regarda, compatissant. Il ne lui demanda pas la raison pour laquelle Ron ne l'avait pas fait. Ça paraissait évident. Il connaissait trop bien son ami.
- Alors pourquoi m'as-tu demandé de te rejoindre ici.
- Je n'étais pas venu à Pré-au-Lard depuis des années. Le village n'a pas changé. Mais c'était surtout pour te parler d'Hermione.
- Je vois… Je t'écoute.
- Je ne sais plus où j'en suis. Je veux dire, quand elle est partie, j'étais effondré. J'ai mis du temps à m'en remettre même si beaucoup, comme ma sœur, pensent que je ne m'en suis jamais remis. Ils n'ont pas tout à faire tort, remarque. Je ne l'ai jamais vraiment oublié. Comment j'aurais pu. Je n'ai jamais aimé qu'elle. Mais là, elle revient sans crier gare et je ne sais plus du tout où j'en suis. Il y a Andrew et Merlin, je peux plus non plus me passer de ce gosse. C'est… j'ai peur !
Ron semblait vraiment abattu. Il faisait des gestes avec ses mains, ce qui montrait vraiment son état. Il ne savait plus où il en était. Toutes ses certitudes s'étaient envolées, les murs qu'il avait mis cinq ans à bâtir autour de lui étaient tombés comme un château de cartes. Hermione restait sa plus grande faiblesse.
- Je ne vais pas te dire que je comprends ce que tu ressens, car c'est faux. Je ne sais pas du tout ce que c'est. En revanche, Hermione et toi êtes mes meilleurs amis, vous avez toujours été là pour moi et tu sais que tu peux compter sur moi, et sur ta sœur aussi. Je sais qu'elle veut jouer les entremetteuses, mais avoues qu'elle a raison. Tout sait qu'Hermione et toi êtes faits l'un pour l'autre. C'est ta moitié. Tout le monde peut le voir !
- Tu crois que c'est facile. J'ai besoin d'elle, Harry !
Ron soupira fortement en signe d'impuissance, il n'arrivait pas à dire avec des mots ce qu'il ressentait. Il se prit la tête entre les mains.
- Je ne peux pas lui pardonner comme ça, Harry. Elle m'a fait trop de mal. Et avec Andrew… Jamais, j'aurais pensé qu'elle puisse me faire un truc comme ça. Je la croyais différente. Je me suis trompé. Elle m'a blessé, trahi, détruit…
Sa voix était un murmure, mais c'était un murmure douloureux, empli de chagrin.
Harry soupira à son tour, impuissant face à la situation. Si Ron ne savait pas comment faire, comme lui pourrait-il le savoir ?
- Elle s'en est toujours voulu d'être partie, dit-il enfin. Je ne l'ai pas vu souvent et comme je te l'ai dit, j'ai eu beaucoup de mal à l'approcher et gagner de nouveau sa confiance. Elle s'est rendue compte de se qu'elle avait fait mais la peur de revenir et de devoir t'affronter était plus forte, elle a donc préféré vivre dans son erreur, avec ses remords plutôt que de revenir. Je pense que je la comprends, d'un côté. Rappelles-toi, un moment j'ai préféré fuir ta sœur que de l'affronter. Elle n'a jamais rien caché à Andrew, hormis le pourquoi son père n'était pas avec eux. Même elle l'ignore au fond d'elle. Elle ne sait pas pourquoi elle est partie exactement. Je ne veux l'excuser auprès de toi, je ne vais pas prendre son parti et la défendre. Mais aujourd'hui, elle est là, elle est revenue et elle n'attend qu'un geste de ta part.
- Je sais. Mais c'est elle qui doit faire le chemin qui nous séparer, pas moi.
Harry eut un sourire en coin. Il en était certain, bientôt ils seront de nouveau ensemble. Il suffisait juste de pousser un peu Hermione pour qu'elle accélère le processus. Ginny devrait y arriver !
- Bon, et si tu me disais qu'il s'est passé au Ministère pendant mon absence !
Ron voulait changer de sujet. Libre à lui.
- Rien de très intéressant. Deux Mangemorts ont été arrêtés. Ils sont tombés dans le piège de l'Allée des Embrumes, malheureusement pour nous, c'était des nouvelles recrus et ils ne savaient presque rien. Voldemort reste introuvable ! Bientôt, je pense que je vais lui envoyer un message pour lui donner rendez-vous. J'en ai raz le chaudron de cette guerre. Je veux que ça se termine et que tout le monde puisse revivre en paix.
Ron se sentit légèrement coupable pendant un instant. Il venait de parler à Harry de ses problèmes « de cœur » alors que celui-ci avait des problèmes bien plus importants, enfin, c'était surtout un problème : Voldemort. Le reste suivait tout simplement.
Rien n'était réglé. Ce n'était pas les petites attaques de Mangemorts qui faisaient avancer la guerre à son terme, bien qu'elles puissent se révéler utiles ou dangereuses. Les Mangemorts, les plus anciens se faisant très discrets. C'était souvent les jeunes recrus qui étaient envoyés en mission ou autre et il était donc difficile pour le Ministère et les Aurors d'établir qui était réellement Mangemorts et qui ne l'était pas. Néanmoins, on pouvait dire avec certitude lesquelles familles avaient des liens avec Voldemort : Lestrange, Malfoy, Avery, Mulciber, Rosier, Crabbe, Goyle, Jugson, Travers, Nott… Rogue.
Plus qu'avec Voldemort lui-même tenait un désir de vengeance aveugle envers Severus Rogue, son ancien professeur de Potions pour avoir assassiner lâchement le professeur Dumbledore, alors directeur de Poudlard et envers Bellatrix Lestrange, cousine et assassin de son parrain, Sirius Black.
- Sinon, il va bientôt y avoir des missions. Apparemment, elles ne seront pas très dangereuses au niveau de l'exposition à l'ennemi mais elles pourraient être très utiles.
- Très bien. Je pense qu'on va tous les deux être des volontaires forcés ?
- Tu penses bien !
Les deux compères se regardèrent un moment sans un mot. La vie ne faisait parfois pas de cadeaux. Ils étaient jeunes et déjà lasses de tout ça. Ils avaient trop vu, trop vécu.
- Allez ! Viens, on va aller faire un tour, ton fils va certainement apprécier les farces des jumeaux et puis il ne connaît même pas les friandises de chez Honey Dukes.
- Tu as raison, c'est un sacrilège pour le plaisir de la bouche.
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- Je savais que vous reviendriez ensemble.
Ginny les attendait en effet, elle avait même mis un couvert de plus.
- J'en connais un qui risque de content, même si sa mère risque de râler. A moins que ce ne soit pour son père ?
Avec un sourire, Ron et Harry posèrent les sacs dans un coin de la cuisine et regardèrent Ginny. Celle-ci débordait d'énergie. Si Ron la regardait bizarrement, Harry en était amusé. Son sourire ne la quittait pas et elle semblait monter sur ressort. Elle s'affairait dans la cuisine où un véritable festin était en train de naître.
- Tu es rayonnante, petite sœur, lui dit Ron, toujours avec le même regard suspicieux.
- N'est-ce pas ? Tu ferais bien de dire à ton copain de ne pas s'inquiéter de ma santé, il n'y a aucun risque.
- Pourquoi ?
- Oh ! Non pour rien.
Maintenant, Ginny semblait embarrasser comme si elle en avait trop dit, mais au goût de Ron, elle n'en avait pas assez dit justement. Il jeta un coup d'œil à Harry qui était à côté de lui et semblait encore plus amusé de voir sa petite amie dans cet état de confusion.
Mais Ron ne dit rien et se laissa guider par Harry dans le salon, en attendant que tout soir prêt. Ça ne dura pas longtemps puisque Ginny qui était affamée les rappela presque aussitôt.
- Alors comment se sont passés les quelques jours avec ton fils ? Demanda Ginny, une fois à table.
- C'était trop court. Mais c'était bien.
Ron sourit à sa sœur. C'était marrant de voir comment les gens autour de lui étaient avides de savoir comment il acceptait Andrew. Il aimait son fils. Il ne savait même pas comment on pouvait donner autant d'amour en si peu de temps mais il l'aimait.
Ron observa un peu plus sa sœur et son meilleur ami. Ginny souriait toujours, plus joyeuse que jamais et Harry la regardait avec un regard… protecteur et plein de tendresse. Ils lui cachaient quelque chose, il en était certain. Tous leurs regards complices, l'humeur si joviale mais inexplicable de Ginny cachait un secret.
- Vous deux, vous me cachez quelques chose, leur dit soudain Ron.
- Nous ?
- Ne fais pas l'innocent Harry, tu ne sais pas mentir.
Les deux amoureux échangèrent encore un de leurs regards complices et fixèrent Ron avec un petit sourire aux lèvres. Que se passait-il exactement ?
Ron regarda la main de Ginny. Il n'y avait aucune bague, ça ne pouvait pas être ce qu'il pensait.
- Je suis enceinte.
Dire que Ron fut surpris, aurait été un euphémisme. Il en resta sans voix. Une nouvelle comme celle-ci se passe souvent de commentaires. Et Ron était incapable de commenter ça. Jamais il n'aurait pensé à ça. Il réussit à leur faire un sourire chaleureux. Ginny et Harry souriaient également avec des étoiles plein les yeux.
« Félicitations » fut la chose la plus appropriée qu'il put dire. A côté, un « je suis content pour vous » ou « c'est merveilleux » paraissaient niais et inutile puisque cela coulait de source.
- C'est grâce à ton fils tout ça, lui dit Harry.
- Mon fils ? S'étonna Ron.
- Oui, je voulais un enfant depuis longtemps mais Harry ne voulait pas vraiment à cause de… enfin bref et ton fils est si adorable que j'ai réussit à le convaincre plus facilement par la suite. Il a juste fallu que je parle un peu d'Andrew et c'était bon.
Ron se mit à rire légèrement. C'était tout Ginny ça ! Elle arrivait toujours à ses fins.
- Tu l'as annoncé à Hermione ? Demanda Harry.
- Oui, mais on n'a pas pu parler longtemps car Andy prenait son bain et elle ne voulait pas le laisser seul.
- Andy ? C'est mon fils que tu viens d'appeler Andy ? Demanda Ron, incrédule.
- Oui.
- Andrew, Ginny. Pas Andy.
- Pourquoi pas ? C'est un Weasley.
- Et je ne vois pas le rapport.
- Nous avons tous des surnoms dans la famille. William, c'est Bill.
- C'est parce que c'est trop long.
- Charles, c'est Charlie.
- C'est lui qui veut.
- Perceval, c'est Percy.
- C'est parce que Perceval ça faisait encore plus pompeux que Percy !
- Les Jumeaux… Frédéric, c'est Fred ! Toi c'est Ron au lieu de Ronald.
- Encore heureux.
- Et donc voilà ! Andrew, ce sera Andy.
- Comme toi c'est Ginny au lieu de…
- C'est bon, je connais mon prénom.
- De Ginevra.
Ginny lui lança un regard noir. Elle détestait son prénom. D'ailleurs Ron se demandait parfois comment ses parents avaient pu les affubler de noms pareils. Il fallait tout de même bien chercher pour trouver Ginevra, Perceval et Ronald. Lui non plus n'aimait pas spécialement son prénom.
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Après son déjeuner chez sa sœur, Ron alla rendre visite à ses parents en compagnie de Ginny et Harry qui en profitèrent pour annoncer la bonne nouvelle au reste de la famille. Madame Weasley avait hurlé de joie avant de blêmir.
Harry et sa fille n'étaient pas marié. Or pour une famille aussi ancienne et donc aussi ancré dans les traditions sorcières que la famille Weasley, il était hors de question que cet enfant naisse en dehors des liens du mariage.
Ginny se révolta à son tour.
- Ron et Hermione non plus ne sont pas mariés et pourtant Andrew est bien là.
Cette phrase jeta un froid sur les membres de la famille qui était présent, en l'occurrence, Ron, Ginny, Harry, les jumeaux et leur famille et Monsieur et Madame Weasley. Même Fred et George étaient restés sidérés.
- Ce n'est pas pareil ! Dit enfin Molly.
- Et en quoi est-ce différent ?
Apparemment Ginny ne se rendait pas compte de sur quoi elle était en train de s'engager. Ron ne disait rien et avait un visage impassible.
- C'est différent parce qu'on sait tous que si Hermione était restée, je l'aurais épousé avec d'avoir Andrew.
Malgré son calme apparent, la voix de Ron était dure et le ton employé sans réplique. Ce fut au tour de Ginny de blêmir devant les paroles de son frère. Elle plaqua une main sur sa bouche, soudain apeurée de ce qu'elle venait de dire alors qu'Harry lui lança un regard de reproche et que les autres essayaient de se faire distrait.
Ron s'était levé brusquement, ne se souciant pas de la chaise qui tomba en arrière et se dirigea vers la porte.
- Ron, où vas-tu ? Lui demanda sa mère.
- J'ai besoin de prendre l'air.
Il alla s'installer sous le grand chêne qui abritait le jardin du Terrier. Il s'assit contre le tronc et ramena ses jambes devant lui avant de plonger la tête dans ses mains. Encore une fois, tout revenait à Hermione et lui. A croire que leur situation s'adaptait à toutes les autres.
Si elle était restée, tout aurait été différent.
S'il l'avait épousé avant, au lieu d'attendre, elle ne serait pas partie.
Si elle n'était pas partie, il serait l'homme le plus heureux malgré cette fichue guerre.
Ron soupira, les si n'étaient pas la réalité.
Une ombre se posta devant lui. Il n'avait pas besoin de relever la tête pour deviner que c'était sa sœur qui était venue s'excuser. Il posait aisément deviner qu'elle avait la tête penchée vers lui et que ses cheveux retombait devant elle et qu'elle avait aussi une mèche rousse coincée entre ses lèvres, signe qu'elle était vraiment embarrassée. Elle devait avoir son air timide également.
- Je suis désolée, Ron.
Ça aussi, il l'avait pressenti.
- De quoi exactement ? De m'avoir rappelé combien j'étais un abruti.
- NON ! Non, Ron. Je… Je n'ai pas voulu dire ça. C'est juste que Maman m'a pris de cours et… Tout pourrait s'arranger avec Hermione et toi, tu sais.
- Ne change pas de sujet, s'il te plait. Et le « Hermione et moi » ne te regarde pas. Arrête de te mêler de ma vie, Ginny. Je n'en ai pas besoin, malgré ce que tu puisses penser.
- C'est juste que…
- Que tout le monde voudrait qu'Hermione et moi soyons de nouveau ensemble comme une famille parfaite, répéta Ron avec un ton blasé.
Il se redressa et fit un sourire un peu forcé à sa sœur qui avait lâché se mèche rousse mais pas son air désolé.
- Allez, on oublie. Viens on rentre.
Personne ne mentionna le sujet quand ils revinrent au Terrier, mais tous regardèrent Ron, attendant peut-être une quelconque réaction.
Malgré l'insistance de sa mère, Ron déclina son offre de rester dîner et préféra rentrer chez lui. Il fut bine content de retrouver le calme de son appartement. Alors qu'il se laissait tomber dans le canapé, il vit une lettre posée sur la table. Il tendit le bras et reconnu aussitôt l'écriture d'Hermione sur l'enveloppe.
Andrew voulait te voir. Je suis venue dans ta cheminée mais tu n'étais pas là. Je voulais surtout te dire que dimanche, je fais ma pendaison de crémaillère. Ne cherche pas c'est moldu. Comme avec Andrew, nous venons d'emménager dans une nouvelle maison, on fait un repas. J'ai aussi invité ta famille. J'attends ta réponse.
A bientôt j'espère,
Tendresse,
Hermione. Andrew.
Dire qu'il aurait pu voir son fils cette après-midi, s'il avait su… Encore un si. Ron sourit à cette pensée.
Bien sûr qu'il irait chez Hermione dimanche. Il lui écrit sa réponse sur un morceau de parchemin qui était sur la table et appela Coq, son hibou. Si le volatile était une petite boule de poil très chiante et très petite quand il l'avait eu en cadeau par Sirius, aujourd'hui c'était un beau hibou, toujours petit mais Ron savait qu'il pouvait avoir confiance en lui.
Merci à
Lil'Ashura, Elie du Chicaneur, virg05, kklinou, Elmire, Larme d'ange, hinata, Dinou, GinnyPotter02, wiwi, malilite, Chlackoone, 'Clochett', lolly Fizz, LRMD, loofoca, chaton weasley, meuf, Manon, Camille-amazing, pripri, Elliania, dreamy's
Message pour meuf, je voulais bien t'aider mais je n'ai pas ton adresse et je ne peux pas t'expliquer ici
Bisous
A bientôt pour la suite (le plus vite possible)
