Chapitre 20 :

Entre pleurs et bonheur

- Trésor, debout. On va manger chez grand-mère Molly.

Pour seule réponse Andrew se retourna dans son lit pour lui tourner le dos et Hermione se vit obliger d'employer les grands moyens en allant secouer son fils.

Il n'y avait pas à dire, Andrew avait bien hérité de certains traits de son père : aussi gourmand, aussi têtu et aussi dormeur…

- On va être en retard chez grand-mère si tu ne te lèves pas tout de suite, chéri.

- Papa sera là ? Demanda-t-il dans un bâillement sonore.

- Je ne sais pas.

- Mais il revient quand ?

Andrew s'était à présent redressé sur son lit et se frottait les yeux. Ron lui manquait autant qu'à Hermione.

- Bientôt. Mais maintenant viens déjeuner s'il te plait.

Andrew s'approcha de sa maman, assis sur son lit et lui fit un câlin, s'accrochant à son cou pour lui faire ainsi comprendre qu'il voulait qu'elle le porte.

Descendant doucement en serrant son fils contre elle pour éviter de chuter, Hermione pensait surtout à Ron. Elle se faisait énormément de soucis pour lui. Elle posa Andrew sur une chaise et beurra ses tartines pendant que le lait se versait de lui-même dans le bol. Hermione se servit un café même si ses nerfs n'en avaient relativement pas besoin.

Après son petit déjeuner, Andrew alla s'installer sur le canapé pour regarder les dessins animés pendant qu'Hermione montait à l'étage prendre sa douche. Il ne regardait pas souvent la télévision car Hermione ne le voulait pas. Elle préférait voir son fils actif dans la maison qu'affalé devant le poste de télévision.

Ce fut ensuite autour d'Andrew de passer à la toilette. Il arrivait à un âge où il voulait tout faire comme les grands. Hermione avait donc placé un petit tabouret dans le lavabo de la salle de bain et elle observait son fils depuis l'encadrement de la porte. Comme les grands, Andrew avait enroulé une serviette autour de sa taille et essayait de la retenir d'une main tout en se lavant les dents. Il avait certainement plus de dentifrice autour de la bouche que dedans mais il paraissait fier de lui.

- Je vais te chercher des vêtements, Trésor.

Peu de temps après, ils étaient tous les deux prêts. Hermione avait fait apparaître un joli bouquet de fleurs qu'elle donna à Andrew pour qu'il l'offre à sa grand-mère, puis elle le prit dans ses bras pour sortir et transplaner au Terrier. Cependant, elle s'arrêta sur le pas de la porte et reposa Andrew pour ramasser un morceau de parchemin coincé sous une pierre.

- C'est quoi Maman ?

Mais Hermione ne lui répondit pas et lui le simple mot qu'il y avait d'écrit.

Merci

Elle ne reconnaissait pas l'écriture et se demandait qui avait bien pu écrire ça et pourquoi ne pas avoir envoyé un hibou ? Merci ! Mais pourquoi ? Qui avait bien pu lui laisser ce mot-là ? Elle plia le morceau de parchemin et le mit dans sa poche avant de reprendre Andrew et de transplaner devant la barrière du Terrier.

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- Oh ! Mon grand, je suis si contente te revoir, s'exclama Molly Weasley en serrant dans ses bras le plus jeune de ses fils.

- Maman, tu vas finir par m'étouffer.

- Mais j'ai eu si peur, tu ne donnais aucune nouvelle !

- J'étais en mission.

Molly relâcha enfin Ron sous les rires dissimulés de Ginny, Harry, Fred et Natacha. Ron finit de saluer tout le monde.

- Où est Papa ?

- Dans la cabane au fond du jardin, soupira Molly.

Ron sourit. Son père et sa passion des Moldus…

- Il manque qui ? Demanda Fred.

- Bill et Fleur ne vont pas venir, ils sont en France. Les parents de Fleur s'impatientaient de voir la petite, donc il ne reste plus que George et Alicia. Ah ! Et Hermione et Andrew aussi ne devraient pas tarder.

Ron ne tiqua pas et garda un visage neutre.

- Regardez ce que j'ai trouvé, claironna Arthur Weasley en rentrant.

Comme s'il fallait parler d'eux pour les faire venir, derrière Arthur, se trouvaient Andrew et Hermione. N'ayant pas vu son père, Andrew se dirigea vers sa grand-mère, tout sourire, en brandissant son bouquet de fleurs.

- Oh ! Merci, mon trésor.

Elle prit le bouquet et embrassa son petit-fils.

- C'est très gentil, mais regarde qui est là.

- Papa !

Hermione qui n'avait pas du tout vu Ron, sursauta et le sourire de Ron s'agrandit quand il vit son fils courir vers lui. Alors que le père serrait le fils dans ses bras, Hermione fit le tour de la table pour saluer tout le monde. Arrivée vers Ron, celui-ci posa Andrew à terre pour qu'il embrasse ses oncles et tantes à son tour et se tourna vers Hermione.

- Salut, dit-elle étrangement timide.

Il se pencha vers elle et elle ne put bouger. Cependant, au lieu de poser un léger baiser sur ses lèvres comme elle l'avait espéré, il l'embrassa juste à la commissure des lèvres et elle rougit instantanément. L'arrivée spectaculaire de George et Alicia la sortit de son trouble.

- Alors comment vous allez ? Lança George.

- Calme-toi, lui intima sa femme.

- Depuis le temps, Alicia, je pensais que tu avais compris que rien ne peut calmer les jumeaux, sourit Ginny.

- Non, mais aujourd'hui c'est encore pire que d'ordinaire. Il est dans un état explosif depuis hier soir.

- Eh ! Oui, mon cher Fred, s'exclama George, j'ai enfin trouvé le remède au crache-flamme.

- Oh non ! Soupira Natacha.

Mais Fred n'entendit pas, il était trop occupé à effectuer une danse bizarre.

- Ils font ça à chaque fois qu'ils inventent une nouvelle bêtise, souffla Alicia qui était à côté d'Hermione.

- Je vois.

- Les garçons arrêtez, vous allez tout renverser ! Tempêta Molly.

L'effet fut radical, les jumeaux s'arrêtèrent. Andrew qui avait pris place sur les genoux de Harry, les regardaient toujours en rigolant. Arthur prit sa place habituelle en bout de table et Molly poussa le reste de ses invités à s'asseoir, sans omettre de placer Ron et Hermione l'un à côté de l'autre. Elle fit ensuite défiler les plats.

- Ta mission s'est bien passé, Ron ? Demanda Arthur.

- Sans problème.

Si ces deux mots réussirent à convaincre l'assemblée, Harry ne fut pas dupe et avec Ron, ils échangèrent un regard lourd de sens. Si Ron ne voulait pas en parler devant tout le monde, Harry savait très bien que tout ne s'était pas passé comme il le laissait entendre.

- Tu ne vas repartir tout de suite, hein, Papa ? Demanda Andrew.

- Non, bien sûr que non.

Non, pas de suite mais bientôt. Il n'avait pas le choix.

Le repas se termina dans le jardin, où ils prirent le café ou le thé pour certains. En effet, Molly avait refusé de servir un café à sa fille, lui préférant le thé qu'elle jugea être moins excitant. Elle répétait sans cesse sous les protestations de Ginny que ce n'était pas sain pour le bébé.

- Je t'en foutrais, moi, des pas sains pour le bébé, marmonna Ginny.

- Calme-toi, la rassura Harry.

- Quel bébé ? Demanda Andrew.

Personne ne le lui avait dit.

- Ginny attend un bébé, expliqua tout simplement Hermione.

- Mais il est où ?

- Dans son ventre.

- Mais… Mais y a pas de place dans son ventre.

- Si, rigola Hermione. Elle va grossir et le bébé va grandir.

- J'étais dans ton ventre, moi aussi ?

- Bien sûr.

- Et j'ai eu de la place !

- Oui.

Tout le monde rigolait devant l'innocence d'Andrew.

- Pourquoi t'as pas de bébé, toi ? Demanda-t-il à Alicia.

- Parce que… Elle réfléchissait. Parce que ton oncle George est déjà un grand bébé.

- Eh ! S'indigna l'intéressé.

- Ne me dis pas que tu es adulte, chéri ?

George se contenta de marmonner un « Ah ! Les femmes » et Fred se chargea de dévier la conversation avant que sa fiancée ne rejoigne Alicia dans son raisonnement.

- Hermione, tu as regardé pour les invitations ? Demanda-t-il.

- Oui. J'ai fais deux croquis. Je crois que je les ai oublié par contre. Vous n'aurez qu'à passer à la maison après.

- D'accord.

A la maison, rien que cette expression lui donnait envie de sourire. Hermione ne le disait plus en pensant à ce petit appartement où la solitude l'emprisonnait, aujourd'hui elle était épanouie au milieu de ses amis et de ceux qu'elle aimerait pleinement considérer comme sa famille. Seul Ron restait encore et toujours l'ombre de ce tableau presque parfait. Avec lui, elle ne savait pas sur quel pied danser. Elle aurait bien été vers lui, mais elle ne savait pas du tout sa réaction. Il lui semblait très lunatique. Parfois, il faisait tout pour qu'ils soient ensemble et à d'autres moments, comme ici, il était distant et ne lui parlait presque pas. Elle avait parfois envie de crier sa frustration et de lui sauter dessus pour qu'il comprenne enfin et parfois, elle avait comme l'envie de tout abandonner. Elle commençait à douter s'ils se remettraient finalement ensemble ou non. Peut-être qu'il avait quelqu'un et qu'il ne le lui avait pas dit. Ginny avait bien refusé de lui parler de Ron pendant qu'Hermione était au Canada, ils ne voulaient peut-être pas qu'elle sache et qu'elle reparte… Mais quoiqu'il arrive, elle ne repartirait pas, ils n'avaient rien à craindre et au moins elle serait fixée. Il fallait mieux être déçue et avoir le cœur brisé pendant un moment plutôt que de vivre dans le flou à se demander si c'est toujours possible ou non.

Hermione observait Ron, mine de rien, en continuant la conversation. Plus elle le regardait, plus elle doutait de leur hypothétique réconciliation possible. Il était beau, l'air désinvolte, jeune, attirant, gentil, aimant, Auror prometteur, il pouvait avoir toutes les femmes qu'il voulait et Hermione ne doutait pas qu'il ne s'en était pas privée. Combien ? Elle n'osait même pas y penser. En revanche, elle avait un enfant. Son enfant. Pourquoi reviendrait-il avec elle ? Il pouvait voir Andrew à sa guise, il savait d'avance qu'elle ne le lui interdirait jamais.

Hermione sentit son cœur se serrer à l'idée de pouvoir perdre Ron. Elle n'y avait jamais vraiment pensé comme ça. Leur fils était le seul lien qu'ils leur restait. Qu'est-ce que pouvait bien signifier un pseudo baiser volé dans le noir pour lui ? Rien. Sinon, il aurait recommencé. Hermione se sentait de plus en plus mal. Elle ressentit comme un besoin de pleurer pour évacuer cette peur et ce vide.

- Trésor ? Appela-t-elle. On va y aller.

- Déjà ?

- Oui. Il commence à se faire tard

- Vous pouvez rester manger là ce soir.

Molly était gentille mais Hermione ne voulait pas. Elle voulait seulement rentrer chez elle et ne plus voir Ron.

- C'est gentil, mais je ne préfère pas.

Elle s'efforça de sourire mais le cœur n'y était pas. Elle prit Andrew dans ses bras qui boudait légèrement de devoir partir si tôt.

- Au revoir tout le monde.

Andrew la rejoignit dans ses dires en faisant signe d'au revoir aux Weasleys et ils transplanèrent.

- Tu boudes, Trésor ?

- Non.

Il n'était pas très convaincant et quitta aussitôt les bras de sa mère pour rentrer dans la maison. Il monta directement les escaliers pour aller dans sa chambre et Hermione soupira, lasse. Elle referma la porte derrière elle et alla se changer pour se mettre plus à son aise. Elle passa dans la chambre de son fils avant de redescendre et le trouva assis à même le sol, en train de jouer aux voitures. Il ne leva même pas la tête vers elle et elle en fut peinée.

- Tu veux manger quelque chose, Trésor ?

- Je n'ai pas faim.

Là, non plus, il ne l'avait même regardé. Il jouait. Il la boudait.

- Tu m'en veux ?

- Non.

- Si, tu m'en veux.

Hermione alla rejoindre son fils qui n'avait toujours pas daigné la regarder.

- Qu'est-ce qui se passe ? Demanda-t-elle doucement.

Andrew posa la voiture qu'il faisait semblant de faire voler mais garda la tête baissée.

- Pourquoi tu n'aimes plus Papa ?

Hermione ne s'attendait pas le moins du monde à cette question, surtout sortant de la bouche de son fils. Elle fut plus déstabilisée qu'elle ne laissa paraître et mit un certain avant de répondre. Quand Andrew releva enfin les yeux vers elle, elle tendit les bras pour qu'il vienne s'y poser. Il le fit.

- Ce n'est pas si simple, Andrew. J'ai beaucoup aimé ton père. C'est pour ça que tu es arrivé. Quand deux personnes s'aiment beaucoup, ils font des bébés. Alors on s'aimait beaucoup et on t'aime aussi beaucoup.

- Mais tu ne l'aimes plus, dit-il tristement.

- Si. Bien sûr que si. Mais c'est difficile à expliquer. J'ai fait une bêtise. Et… Et ça va s'arranger, je te le promets.

Hermione essayait de se convaincre en même temps qu'elle parlait à son fils. Andrew se retourna dans les bras de sa mère pour lui faire un gros câlin.

- Tu vas prendre un bain et tu vas aller te coucher, tu as les yeux qui se ferment tous seuls.

Andrew acquiesça et suivit sa mère dans la salle de bain. Il se déshabilla et monta dans la baignoire. Hermione fit couler un peu d'eau, juste le fond de la baignoire pour qu'il fasse trempette. Il grogna quand elle passa la poire de douche partout et gigota quand elle tenta de l'essuyer. Il enfila son pyjama et se réfugia sous la couette alors qu'Hermione arrivait dans la chambre pour le border et lui raconter une petite histoire. Cependant, elle n'eut pas le temps de terminer son histoire que son fils dormait déjà paisiblement. Hermione reposa le livre sur son étagère et sortit sans faire de bruit, laissant la porte entrouverte.

Elle descendit les marches sur la pointe des pieds et alla prendre un café avant de s'installer confortablement dans le fauteuil. Hermione se perdit de nouveau dans ses pensées mais elle n'eut pas le loisir de s'y aventurer très longtemps car trois coups à la porte d'entrée la firent revenir à la réalité.

Vingt-deux heures.

Qui pouvait bien venir la déranger à une heure aussi tardive ? Hermione n'en n'avait pas la moindre idée. Prudente, elle se dirigea vers la porte et l'ouvrit doucement, tout en tenant sa baguette qui se trouvait dans sa poche.

- Ron !

Elle ouvrit la porte en grand et le laissa entrer.

- Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle.

- Je voulais savoir si tu avais eu mon mot, vu qu'on n'a pas vraiment eu l'occasion de discuter aujourd'hui.

- Quel mot ?

- Je l'avais laissé devant ta porte sous une pierre.

Merci. Le mot qu'elle avait mis dans son sac. C'était de Ron. Mais pourquoi merci ?

- Oui. Je… Pourquoi ?

- J'ai regardé dans la Pensine.

« Oh ! » fut le seul son qu'Hermione produisit. Elle sourit intérieurement. Ron avait enfin plongé dans la Pensine. Elle lui apporta un café et ils prirent place au salon.

- Tu aurais dû revenir, Hermione.

Brisé. Voilà à quoi ressemblait la voix de Ron. La tristesse brillait dans ses prunelles.

- Tu serais revenue par toi-même que je n'aurais même pas réfléchi. On en a déjà parlé, mais tu ne peux même pas imaginé ce que j'ai ressenti pendant toutes ces années où tu n'étais pas là. J'ai vu que toi aussi tu avais souffert alors… Je ne comprend plus. Qui somme-nous l'un pour l'autre, dis-moi. Tu es la mère d'Andrew et moi son père et ça s'arrête là ? Je ne pourrais pas l'accepter. Pendant cinq ans, j'ai essayé de t'oublier, de te détester en faisant des trucs dont je ne suis pas fier mais ça n'a jamais réussi. Rien, ni personne ne peut te remplacer. Tu es en moi depuis le jour où j'ai posé les yeux sur toi… Dis quelque chose, je t'en supplie.

Des larmes silencieuses coulaient le long des joues d'Hermione alors qu'elle ne quittait pas Ron des yeux.

- Je t'aime, murmura-t-elle.

Ron ferma les yeux et inspira profondément comme pour savourer cette instant tandis qu'Hermione ne savait pas vraiment comment agir. Il avait les cartes en mains. Il menait le jeu et elle lui obéissait tel un pantin. A cet instant, il avait deux solutions : faire d'elle la femme la plus heureuse de la Terre ou alors la briser à jamais. Ron ouvrit les yeux et se leva. Hermione baissa la tête, ses larmes redoublèrent et son cœur s'arrêta de battre. C'était fini. Il allait partir et elle ne le retiendrait même pas.

Cependant, tout ne se passa pas ainsi. Ron s'était levé mais seulement pour venir s'accroupir devant elle. Il lui releva doucement la tête en prenant son menton dans sa grande main et essuya ses larmes. Hermione resta pétrifiée.

- Répète, lui dit-il.

- Je t'aime.

- Encore.

- Je t'aime Ron.

Alors, doucement, délicatement, lentement, il se pencha et l'embrassa. Il prit soin d'effleurer ses lèvres avant de les poser sur les siennes. Le cœur d'Hermione explosa cette fois-ci et battit si fort que Ron dû l'entendre. Peu importe, c'était un vrai baiser.

Hermione se laissa glisser à genoux sur le sol et Ron l'attrapa par la taille pour la serrer contre lui, pour ne plus la laisser partir. Hermione fit de même en passant ses petites mains sur la nuque de Ron et dans ses cheveux qu'elle n'avait plus touché depuis si longtemps et qu'elle adorait. Quand il descendit ses mains le long de son dos, Hermione ne put retenir le gémissement qui ne demandait qu'à sortir et Ron sourit contre ses lèvres.

- Je t'aime aussi, dit-il enfin à bout de souffle.

Hermione lui sourit, heureuse mais des larmes retombèrent, des larmes de joie.

- Ne pleures plus, c'est fini. Tout est fini.

- J'ai eu peur. Je suis désolée.

- C'est du passé maintenant. N'en parlons plus. Je vais rentrer chez moi, il se fait vraiment tard.

- Tu…

Ron sourit devant la mine contrite d'Hermione.

- On va y aller doucement.

- Tu as raison.

- Et on ferait mieux de parler à Andrew avant.

- Il n'attend que ça. Quand on était encore au Canada, il me demandait souvent pourquoi je ne vivais pas avec son papa car tous les parents de ses petits copains de l'école vivaient ensemble. Et tout à l'heure, il m'a fait la tête car il pensait que je ne t'aimais plus.

Ron embrassa Hermione une nouvelle fois, puis une autre et encore une autre avant de finalement partir sous le regarda aimant d'Hermione. Quand elle eut refermé la porte d'entrée à clés, elle monta se coucher avec un grand sourire aux lèvres tandis que Ron se retenait de hurler sa joie en pleine rue.


Chapitre plus long que prévu et fin totalement différente de ce que j'avais aussi prévu

Je pense avoir été moins longue que précédemment et que ce chapitre vous l'attendiez toutes et tous avec une impatience débordande !

Merci beaucoup à toutes les revieweuses pour leurs encouragements, félicitations et soutiens.

Gros bisous