Bon, je mets le chapitre deux, et si y'a pas beaucoup de reviews, j'effacerais peut-être l'histoire. Tiens, pour ceux et celles que ça intéresse, j'ai un portrait de Dark ainsi qu'un dessin de Kain et Dark ensemble. Dites-moi si ça vous intéresse, je vous les ferais passer. J'ai essayé par photobucket, mais les fichiers son invalides ... pfff.
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Jean passa la nuit à rêver qu'on lui enlevait sa fiancée. Il l'entendait l'appeler à l'aide, mais ne parvenait pas à la rejoindre.
" Sam ... non ... rendez-la moi ... ma chérie ... Samantha ..."
Il roula, et tomba du lit. Il lui fallut quelques instants pour comprendre qu'il avait fait un cauchemar. Le lieutenant se releva péniblement, et se rendit à sa cuisine.
" Pfff ! Je n'ai même pas faim." dit-il en quittant la pièce.
Plus tard, il se trouvait au Q.G. Lorsque Roy arriva, Jean alla droit vers lui.
" Colonel, j'aimerais vous demander une faveur." dit-il après l'avoir salué.
" Je vous écoute." répondit Roy en s'asseyant.
" Voilà : ma fiancée a ... disparu, et j'ai la ferme intention de la retrouver. Je vous demande donc de m'accorder une mission en solo." exposa Jean.
" Samantha a disparu ? Quand est-ce arrivé ?" releva Mustang.
" Hier soir."
" Je vois. C'est entendu lieutenant, je vais arranger ça. Je suis très redevable à votre fiancée (1)." répondit Roy en coulant un regard vers Riza.
Havoc sourit, et retourna à son bureau. Roy se mit aussitôt au travail, ce dont le lieutenant lui fut reconnaissant. Riza se pencha vers Jean :
" J'ai cru entendre ... Samantha, elle a ..."
" Disparu oui. J'ai retrouvé mon salon en pagaille hier soir en rentrant." raconta Jean.
" Mon dieu ! Est-ce que je peux t'aider à la rechercher ?" demanda Riza.
" Non merci. Je vais m'en occuper seul." répondit Havoc d'un ton qui n'annonçait rien de bon.
" En tout cas, ils ont dû morfler. Connaissant Samantha ..." reprit Riza.
Jean acquiesça. Visiblement, ce n'était rien à côté de que le militaire avait l'intention de leur faire subir. Quand il rentra chez lui, Havoc décida de commencer par savoir ce que sa fiancée avait découvert. Quel était cet objet ?
Il ouvrit sa valise, et trouva ses notes et des croquis.
" L'urne de Shareer ? Ce vase, c'est une urne ?" dit-il.
Il lut rapidement l'histoire de cette relique. Fabriquée par un potier de renom, et considérée comme la meilleure de ses créations, cette urne décuplerait la cupidité des gens, les contraignants ainsi à voloir la voler. Mais l'urne renfermerait un terrible gardien, qui tuerait les voleurs de l'urne. Havoc ne prit pas cette légende au sérieux. Il abandonna les notes, et trouva le journal de Samantha. Jean l'ouvrit à la date de sa découverte.
" 18 mai 1915.
Ca y est, je sais où elle est. Je suis pratiquement sûre qu'on m'espionne. Je le sens. Puis j'ai déjà repéré l'un d'eux. J'ai intérêt à être sur mes gardes."
Donc elle se savait en danger. Jean tourna la page.
" 19 mai 1915.
J'avais raison. Sur les deux tableaux : l'urne et mes espions. J'ai réussi à rapporter l'urne pendant que ces trafiquants ( je ne vois pas qui d'autre) essayaient de me tuer. Me suis quand même pris une bastos dans l'épaule, mais rien de méchant. En tout cas, la légende sur l'urne me paraît vraie : y'avait qu'à voir le regard de ces types quand il l'ont vue. On aurait dit des clébards devant un bon gros steak. Bizarre, moi ça m'a rien fait. En tout cas, il faut que je m'en débarrasse. J'ai plusieurs possibilités : mes meilleures copines, mon frère et l'homme de mes rêves. Mon choix est rapide. Je l'expédie à Kainou. Certes, Riza et Jean savent très bien se défendre, mais il faut reconnaître qu'ils n'arrivent pas à la cheville de Dark. Elle, elle pourra défendre Kain mieux que personne. Et puis, si je l'envoie à mon bébé, c'est l'envoyer chez moi, et je sais que ces pourritures fouilleront mon domicile. Et Riza a assez à faire avec la sécurité de Roy."
Jean avait sourit en apprenant que Sam le considérait comme l'homme de ses rêves. Dark avait vu juste : Samantha savait ce qu'elle faisait en envoyant l'urne à son petit frère. Jean décida de voir si sa fiancée avait retranscrit le nom de son client. Nan, nada. Juste ses recherches. Il allait donc devoir le trouver lui-même. Un coup d'oeil à sa montre lui permis de savoir que le musée était encore ouvert. Et quand bien même il ne le serait pas, Jean savait comment faire s'ouvrir une porte réticente.
Le soldat se rendit donc au musée Dooley. Juste quand quelqu'un annonçait la fermeture. Il dénicha le conservateur, qui le reconnut :
" Monsieur Havoc ! Pour une surprise ... qu'est-ce qui vous amène ici, Samantha n'est pas là." dit-il.
" Justement, c'est ce que je veux savoir." répondit le lieutenant.
Connaissant le caractère très jaloux du soldat, Dooley s'empressa de le rassurer.
" Ce n'est pas ça que je veux savoir. Samantha a disparu, et je voudrais que vous me disiez qui a loué ses services." précisa Jean.
" Disparu ? C'est une vraie catastrophe !" s'exclama Dooley.
" Ravi de voir qu'on est sur la même longueur d'ondes. Maintenant, dites-moi qui l'avait engagé pour retrouver l' Urne de Shareer."
" Ah, vous connaissez ça. Malheureusement, je ne divulgue pas ces informations, pour la sécurité de mes clients. Mais vous devriez ..."
Dooley s'interrompit net en voyant le canon de l'arme d'Havoc au bout de son nez.
" Je répète : qui a engagé ma fiancée ?"
" Vous n'oseriez quand même pas ..."
Clic fut la seule réponse qu'il obtient. Pour dire que le cran de sécurité venait d'être enlevé. Dooley vit dans les yeux du militaire qu'il était prêt à tout.
" Ecoutez-moi bien : vous avez dix secondes, et pas une de plus, pour me révéler le nom du client. Après tout ce que Sam a fait pour votre boîte, ce serait la moindre des choses de m'aider un peu." dit Jean.
Dooley soupira :
" Vous avez raison. Il s'appelle Heros Liegas. Vous voulez aussi son adresse ?"
" S'il vous plaît." répondit Jean.
Le soldat rangea son arme, et suivit le conservateur dans son bureau. Dooley ouvrit une armoire dont il extraya un dossier qu'il lui présenta.
" Voilà. Ses coordonnées y sont, ainsi que la date de rendez-vous avec votre fiancée, le déroulement et le motif de cette rencontre." dit Dooley.
" Merci. L'Urne de Shareer ... c'est donc si précieux que ça ?"
" En effet. C'est la seule oeuvre restant de Fillenius, un grand potier antique. Elle contient ses cendres, mais elle attise surtout la cupidité des gens." ajouta Dooley.
" Ne me dites pas que vous croyez à ces sornettes ?" s'étonna Jen en levant les yeux du dossier.
" Oh vous savez, au début je pensais comme vous au sujet des mythes de certaines pièces. Samantha aussi. Jusqu'à ce que nous ayons notre compte de bizarreries." révéla le conservateur.
" Ma fiancée prétends pourtant que la vue de cette urne ne lui a rien fait."
" Peut-être parce que ce ... sortilège n'atteint que les gens qui sont cupides."
" Hin-hin. Y'a moyen d'avoir un double de la première page ?"
" Oui, j'ai une photocopieuse juste là."
Jean se retourna, et alla dupliquer sa feuille. Après quoi, il quitta le conservateur, qui fut soulagé de le voir partir. Havoc arriva à l'adresse de Liegas. Il avisa un taxi devant lui.
" Hé ! 200 cenz qui vous me laissez votre taxi pendant une petite heure." fit Jean à la fenêtre.
" 200 pour une heure ? Tope-là !" répondit le taxi en prenant le billet et en sortant.
" Merci bien mon gars."
Jean s'installa au volant, et avança un peu le véhicule devant un hôtel. Cinq minutes plus tard, Liegas en sortit, et vint droit vers lui.
" Hop hop hop ! Montez devant." fit Jean quand il ouvrit la portière arrière.
" Devant ? Mais d'habitude c'est derrière." releva Liegas.
" Pas cette fois. Allez !"
Intrigué, Heros monta devant. C'est alors qu'il remarqua le pantalon arboré en général par les militaires.
" Laissez-moi deviner : vous n'êtes pas chauffeur de taxi ?" fit Liegas.
" Bien vu dit l'aveugle !" répondit Jean en fermant les portières.
" Que voulez-vous ?" s'inquiéta Heros.
" Rien de bien méchant. On va faire un petit tour, et vous allez gentiment répondre à mes questions."
" Hors de question ! Laissez-moi sortir !" s'exclama Liegas.
" Sinon quoi ? Vous allez appeler la police ?" rétorqua Havoc.
Il démarra, assez vite d'ailleurs.
" Allons-y. Question n°1 : Avez-vous parlé à quelqu'un de l'Urne de Shareer ?"
" Qui vous a parlé de ça ?"
" Répondez !"
" Sûrement pas !"
Mauvaise réponse. Jean appuya fortement sur l'accélérateur. Il se mit ainsi à slalomer dangereusement entre les voitures. Sans parler des virages qu'il prenait à toute allure, et les feux qu'il manquait de griller. Liegas pâlit.
" Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous voulez nous tuer ou quoi ?" s'exclama-t-il terrifié.
" Pêt' ben que oui pêt' ben que non. Ca dépends de vous. Si vous me dites tout ce que vous savez, vous arriverez entier. Sinon, on vous ramassera avec une petite cuillère." répondit calmement Jean.
" A ... à combien roulez-vous ?"
" 80km/h. Alors ?"
Toujours pas de réponse. Havoc approchait des 90km/h. Heros se sentait de plus en plus mal. Un feu rouge apparut à l'horizon. Il reprit espoir, pensant que le militaire n'était pas assez fou pour emboutir les voitures devant. Hélas, il ne semblait pas l'entendre de cette oreille.
" Vous savez, on m'a enlevé ma raison de vivre. Donc je n'ai plus rien à perdre, ce qui n'est certainement pas votre cas." annonça Jean en tournant la tête vers lui.
Liegas vit avec horreur que son chauffeur gardait la tête tournée vers lui, et paraissait avoir oublié la route. Dans quelques minutes, ils percuteraient la voiture arrêtée au feu.
" Bon bon d'accord ! Je vais tout vous dire ! Je revends ces pièces dans une galerie d'art, et je la voulais comme clou de ma prochaine exposition. Il est possible que des gens mal-intentionnés en aient entendu parler, je soupçonne un certain Papoulos." capitula Liegas.
Le taxi ralentit, pour s'arrêter tout en douceur derrière la voiture qu'il avait craint de percuter.
" Eh ben voilà ! C'était pas si difficile." sourit Jean.
Liegas était livide. Jean secoua la tête sans se départir de son sourire. Puis il déposa son client d'une heure dans le club où il se rendait chaque soir. Après quoi, il alla rendre le taxi et rentra chez lui. Une mauvais surprise l'y attendait.
" Bordel de ... c'que c'est encore tout ce bazar ?" s'exclama-t-il en entrant.
Effectivement, on venait de visiter son appartement. Lui qui avait tout rangé la veille, il semblait reparti pour un tour. A ce moment-là, le téléphone sonna. C'était Dark.
" Ah quand même ! Je commençais à croire que tu avais disparu toi aussi." lança-t-elle.
" Non, j'ai juste commencé mon enquête." répondit Havoc.
" T'as trouvé quelque chose d'intéressant ?"
" Ouais : le client de ma chérie a mentionné un type qui s'appelle Papoulos, ça te dit quelque chose ?" répondit Jean.
" C'est pour ça que j'essaie de te joindre depuis une heure. Je suis allée faire un tour dans les coins louches, histoire d'en savoir plus. Figure-toi que j'ai moi aussi entendu ce nom-là. Papoulos est un milliardaire, mais surtout un collectionneur en tout genre. Et lui quand il veut quelque chose, il l'obtient quelque en soit la manière." annonça Dark.
" Je vois le genre. A propos, j'ai reçu de la visite. Sont pas très ordonnés ces gars-là. Tu risque d'en recevoir toi aussi." avertit Jean.
" Ok merci. Tu veux que j'en garde un au frais si jamais je les coince ?" demanda Dark.
" Pourquoi pas ? Sinon, aurais-tu des gens à me signaler ?"
" Ouais. Y'en a un qui est antiquaire, mais pas de façon légale. Disons qu'il fait voler des oeuvres et qu'il les revends. Ensuite, un recéleur, lui il doit pouvoir t'en apprendre. J'ai aussi un faussaire d'art, ça pourrait être utile."
" En effet."
Dark lui donna toutes les adresses. Havoc irait les voir le lendemain. En attendant, il devait à nouveau remettre de l'ordre. En triant les affaires, il vit que le cadre de sa photo de Sam et lui préférée était cassé.
" Alors là les gars, je sens que je vais vraiment m'énerver. Ca fait déjà deux fois que vous cassez mes affaires. Ca passerait encore si vous n'aviez pas eu en plus la mauvaise idée de m'enlever mon amour." dit-il en ôtant la photo du cadre.
Il faudrait qu'il pense à prendre un pistolet en plus, et pas mal de chargeurs.
