Le bouton séparation est toujours coincé. Mais que fait la police ? En tout cas voilà un nouveau chapitre, espérant qu'il y aura des gens pour la lire ( siouuuplaaaaiiiiit !). Bon, voyons ce que va faire notre lieutenant sur l'île d'Hellis. Sachant qu'en anglais Havoc veut dire dégât ...

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Le train arriva enfin à destination. A présent, Jean devait prendre le bateau pour se rendre sur l'île d'Hellis. Le voilà installé dans sa cabine. Le voyage ne sera pas bien long, quatre heures tout au plus. En attendant, il vérifie chacune des armes qu'il a emporté, réunies dans un large sac. Il a bien l'intention de s'en servir, et il lui tarde déjà. Quatre heures plus tard, le militaire posa le pied sur le sol d'Hellis.

Jean sait où se rendre, Dark lui a encore fourni une adresse où il pourra se renseigner. Mais avant, il doit s'installer à l'hôtel.

" D'après Dark, ce type sait tout ce qui se trame de louche sur cette île. Moyennant un bon prix, naturellement. Eh bien, j'espère qu'il aime le plomb, parce que c'est le seul paiement que j'ai l'intention de lui donner." songea le soldat.

Jean se rendit à l'adresse indiquée au début de l'après-midi. Le type s'y trouvait bien. Mais pas seul. Le militaire s'approcha de lui.

" Gravos Doris ?" demanda Jean.

" Qui le demande ?" répondit Gravos.

" Mon nom ne vous dirait rien. En revanche, j'ai besoin de vos connaissances du milieu pas très catholique d'Hellis."

Gravos l'observa, l'oeil intéressé. Un étranger visiblement. Il pourrait sûrement en tirer quelque chose de bon.

" Asseyez-vous et prenez un verre. Nous allons discuter un peu." reprit l'Hellisien.

Jean tira une chaise et se mit en face de Doris.

" Alors : que voulez-vous savoir et pourquoi ?" commença Gravos en lui servant un verre d'alcool.

" Je suis à la recherche d'un collectionneur d'art. Il a quelque chose qui m'appartient." reprit Jean sans toucher à sa boisson.

" Je vois. Mais vous savez, tout service se paie. Les miens ne font pas exception à la règle." avertit Gravos.

" Je sais oui. Seulement moi, je n'ai qu'une seule sorte de métal à vous offrir. Je doute que vous en ayez envie." répliqua Jean.

" Vraiment ? Et pourquoi cela ?" interrogea Gravos.

" Regardez sous la table."

Gravos fronça le sourcils, et se pencha doucement. Il vit ainsi le canon d'une arme pointée droit sur lui.

" Vous allez répondre à toutes mes questions sans exception, autrement je vous truffe de plomb, c'est compris ?" menaça Havoc.

Gravos déglutit. Son interlocuteur n'avait pas l'air de plaisanter.

" Que voulez-vous savoir exactement ?" questionna l'Hellisien.

" Papoulos. Il réside bien sur la plus haute colline de l'île ?"

" Oui. Ne ne me dites pas que vous comptez vous attaquer à lui ? C'est un bien trop gros morceau." répondit Gravos.

" Pas directement, je ne suis pas fou. Mais vous allez me dire où se trouvent tous ses hommes de mains." expliqua Jean.

Un déclic fit comprendre à l'Hellisien que le militaire n'attendait pas sa réponse dans dix plombes. Gravos lui dit alors tout ce qu'il voulait savoir. Une heure plus tard, Jean quittait le bar, satisfait. Sans plus attendre, il se rendit au premier endroit où se trouvait une partie des hommes de Papoulos. Un entrepôt, où l'on y entassait diverses choses, probablement destinées au marché noir.

Jean se posta à une fenêtre, pour dénombrer le personnel. Une quinzaine. Bien, que le spectacle commence. Jean posa au sol son sac contenant ses armes, et l'ouvrit. Il en sortit deux grenades qu'il dégoupilla, et lança dans l'entrepôt. Après quoi, il fila se mettre à l'abri. Quand les grenades explosèrent, Havoc revint vers le bâtiment, équipé cette fois d'une mitraillette. Il profita du désordre pour décimer tout le monde.

" Aux suivants !" pensa Jean en quittant l'endroit.

Les suivants étaient dans un bar, tenus par deux lieutenants de Papoulos. Jean décida de leur régler leur compte plus ... discrètement. Il entra donc dans le bar, et repéra les deux gars. Doris lui en avait fourni des descriptions précises. Quand ils quittèrent la boutique, Jean les suivit. Ils allaient simplement en coulisse.

Bien sûr, il ya avait des gardes. Le soldat s'avança tranquillement vers eux.

" Excusez-moi. Les toilettes, c'est par où ?" demanda-t-il aux deux premiers qu'il croisa.

L'un des gars lui montra une porte à quelques mètres.

" Merci bien les gars."

Sur ce, il leur planta un couteau dans le coeur. Après quoi, il cacha les corps dans les toilettes. Jean continua sa route. Il arriva derrière une grande porte, où se tenait visiblement une réunion.

" Bon, je vais gentiment attendre qu'ils finissent." songea le militaire.

Il resdescendit au bar. Une heure et demi plus tard, les deux lieutenants refirent leur apparition. Jean les suivit quand ils en sortirent. Ils allaient quitter l'endroit visiblement. Le soldat les fila, jusuq'à une villa.

" En avant pour la suite du spectacle." pensa Havoc.

Le lieutenant trouva une porte de service, ouverte. Il progressa dans la villa aussi discrètement que possible, assommant ceux qu'il croisait. Enfin il arriva dans le salon où se trouvaient les deux lieutenants. Ces derniers ne purent que le regarder arriver. Jean les abattit d'une balle dans la tête.

Les jours suivants, Havoc continua de tuer la main-d'oeuvre de Papoulos. Celui-ci finit par en entendre parler, bien entendu.

" Trouvez qui ose s'en prendre à moi par le biais de mes hommes, et amenez-le moi !" ordonna-t-il en frappant du poing sur son bureau.

Jean lui, continuait ses carnages. Il comptait abattre le plus d'hommes de main avant de s'en prendre directement au grand chef. Puis il décida de faire davantages de dégâts ( Ndla : porte bien son nom celui-là tiens ). Le lieutenant s'amusa ainsi à dégrader sérieusement plusieurs magasins ou casinos appartenant à Papoulos, augmentant la rage de ce dernier.

" Hmm ... on dirait que le grand chef du coin m'envoie sa meute." pensa Jean en remarquant un débarquement de types en costard près de son hôtel.

Tant pis pour eux. Havoc quitta son hôtel.

" Hé ho les nazes ! C'est moi que vous cherchez, alors venez m'attraper si pouvez, tas d'incapables !" leur lança-t-il.

Il n'en fallut pas plus pour les lancer à ses trousses. Jean se trouva une voiture, et entraîna les hommes de Papoulos. Le soldat savait parfaitement où les conduire. Il avait repéré un petit coin parfait pour ça. Durant le trajet, il eut fort à faire pour éviter leur balles.

" Oh ! Quand j'aurais besoin de customiser ma voiture, j'irais les voir !" fit Jean en baissant pour ne pas prendre une bastos dans la tête.

Là. Son petit coin était en vue. Un garage. Jean y entra à vitesse grand v, puis abandonna son véhicule. Ses poursuivants arrivèrent à leur tour.

" Il a fichu le camp !" fit quelqu'un.

Ils entendirent un grand bruit vers le fond, un coup de feu et un autre grand bruit. Deux grandes portes métalliques, normalement coulissantes, venaient de se fermer avec fracas.

" Il nous a piégés. On est enfermé ici, et à découvert." fit un autre gars.

En effet. Jean se positionna en hauteur, de façon à tous les avoir dans son champ de vision. Il sortit ensuite une mitraillette, et commença à les abattre. Bien sûr, les autres rispostèrent. Jean abandonna la mitraillette vide, et empoigna un fusil. Ensuite, il changea d'angle de tir. Un premier coup de fusil descendit un des survivants.

" Mais où il est nom de dieu !" s'exclama l'un d'eux.

Une balle dans la tête lui servit de réponse. Jean semblait invisible, et surgissait n'importe où pour distiller les effets de sa colère. Bientôt, il fut le seul à être vivant dans ce garage.

" Bon ! Ca c'est fait. Je vais envoyer un petit message au grand patron." dit Jean en sortant de sa cachette.

Deux jours plus tard, un colis fut livré à Papoulos. Ce dernier l'ouvrit dans son bureau, et poussa un juron en découvrant ce qu'il contenait.

" Que se passe-t-il monsieur ?" interrogea un de ses employés.

" On vient de ... de m'envoyer ... un avertissement je crois." répondit le milliardaire.

Son domestique se pencha alors vers le colis, et s'évanouit. Nikos Papoulos se sentit prit de nausées. Celui qui lui avait expédié ça n'était vraiment pas un plaisantin. Pour lui faire parvenir la tête d'un de ses hommes de main, il devait vraiment lui en vouloir. Papoulos chercha parmi ses ennemis, qui se comptaient sur les doigts d'une main. Non, aucun d'entre eux n'était à ce point barbare.

Soudain, il songea à sa prisonnière. Si elle avait un lien avec ce qui se passait ... Nikos décida d'aller la questionner. Il quitta son bureau et le colis sanglant pour se rendre à la cave. Il ouvrit la porte. Au fond, dans l'obscurité, se tenait une personne assise par terre.

" Tiens, ça faisait longtemps." fit une voix féminine.

Nikos alluma la lumière, revélant une jeune femme brune aux yeux bleus comme des saphirs. Samantha Fuery regarda son ravisseur d'un air narquois, encore une fois.

" Autant gagner du temps, Papoulos. Je n'ai pas changé d'avis : je ne dirais rien pour l'urne." reprit-elle.

" Je m'en doutais. Vous êtes plus têtue qu'un régiment de mules. Mais aussi curieux que ça puisse paraître, je vais changer de sujet aujourd'hui." annonça le millardaire en se promenant dans la petite pièce.

" Pas possible ? Vous vous êtes lassé de votre sujet préféré ? Et de quoi voulez-vous qu'on cause vous et moi ? De la pluie et du beau temps ?" ironisa Sam.

" Entre autres. Figurez-vous que le temps semble être au mauvais pour moi. Quelqu'un s'amuse à semer la pagaille chez moi. Plusieurs de mes boutiques et casinos ont été sérieusement endommagés." révéla Papoulos.

" Ben mince alors ! Et que voulez-vous que ça me fasse ?"

" Il se pourrait que ce soit quelqu'un de votre entourage. Je ne vois pas ce qui pourrait pousser une personne à faire autant de dégâts. Vous avez une idée ?"

Samantha le regarda en secouant la tête. Comme si elle allait le lui dire ! Déjà qu'elle n'en savait rien.

" Vous êtes vraiment pas croyable vous. Ce n'est pas parce que vous régnez en maître sur l'île que ça va m'obliger à vous répondre. Je n'ai pas peur de vous, je vous l'ai déjà dit. Franchement, je ne sais pas qui c'est. Et quand bien même, vous n'imaginez pas que je vais vous le dire gentiment !" répondit-elle.

" Hmmm ... j'ai bien vu que vous étiez une dure à cuire. Les coups n'ont pas suffi à vous faire cracher le morceau pour l'urne. Mais ça en revanche, ne croyez pas que je vais m'en lasser." prévint Papoulos.

" Cognez-moi dessus tant que vous voulez, je ne dirais rien." riposta Samantha.

Papoulos enrageait intérieurement que cette femme ose lui dire non. Personne ne lui disait non depuis des années, et ça n'allait pas commencer avec elle. Il marcha vers elle et la gifla violemment.

" J'obtiendrais ce que je veux, comme toujours !" siffla-t-il.

" Oui, comme le sale gamin pourri gâté que vous êtes." pensa Samantha.

Papoulos quitta la pièce en claquant fortement la porte. La chasseuse de relique se releva, et repensa à ce que son kidnappeur venait de lui dire. Alors comme ça, il y avait une personne qui s'attaquait au maître d'Hellis. Ca ne pouvait pas être son petit frère, Dark l'en aurait empêché. Sam l'avait chargé de veiller sur l'urne, et elle était sûre que son amie l'avait très bien saisi. Riza était sûrement occupée à autre chose. Il ne restait qu'une personne au final.

" Jean, est-ce que c'est toi mon amour ? Tu es venu me chercher ? "

Ca lui correspondrait bien ce genre d'action. Sachant à quel point le lieutenant pouvait s'emporter quand elle avait des problèmes ... Samantha sourit. Cette hypothèse lui remonta le moral. Elle n'avait plus qu'à attendre.