Note de l'auteur :
En farfouillant dans mes tiroirs j'ai trouvé mon journal d'il y un an et cette lettre, écrite dans un cour de français super chiant, en relisant j'ai décider de la publier, évidemment j'ai modifié quelque peu, histoire de coller un peu plus avec ma nouvelle idée. j'espère que vous aimerez, dites moi ce que vous en pensez !
Bonne lecture à tous !
Titre : Pas assez de toi
Pairing ben…vous verrez !
Résumé : Ce n'est pas parce qu'on est ensemble, la nuit, nus l'un contre l'autre dans ton lit, et que tu me donnes envie de me faire sainte et salope pour te plaire que j'aie absolument besoin de toi. Non mon ange, je peux très bien me passer de toi.
Rating : T
Genre : Romance/Angst
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Pas assez de Toi :
Cher Toi :
Hello mon ange, comment vas-tu ?
Mal j'espère. J'ai bon espoir que tu te sois cassé le coup en descendant les escaliers et que maintenant tu es dans le coma à l'hosto. Non, je ne déteste pas, loin de moi cette idée. Tout ce que je veux c'est te voire souffrir. Pourquoi ? Je vais te le dire, mon ange : c'est parce que t'es si beau quand tu as mal, alors, moi, je peux te consoler après…à ma manière.
Il est vrai que nos relations sont étranges, je ne suis ni ton amie, ni ton ennemie pourtant tu me baises la nuit. C'est physique entre nous, du moins pour toi.
Moi…on va dire que je te hais…amicalement.
Oui, je te hais.
Tu t'en demandes la raison ?
C'est simple, tu ne vois en moi qu'un corps pour te défouler, alors je te déteste pour ça, mais je t'aime aussi pour ça, puisque c'est l'unique manière de t'avoir pour moi, et je ne m'en plains jamais, tu le sais bien…oh oui, si bien.
Mais aujourd'hui c'est différent. J'en ai assez.
Comment ça étrange ?
J'en suis lasse, je suis en colère, et je me défoule sur toi, comme tu l'as fait maintes fois…sur moi.
Quoi ça t'étonne ?
Tu n'es pas habitué ?
Pauvre chou.
Dieu, tu fais naître en moi tant de choses contradictoires, tant d'envie dérangeantes, mais totalement exquises. Tu me donnes envie de te crever et de te protéger en même temps, de te haïr et de t'aimer à la fois. Et j'aime ça, bon Dieu ce que je peux aimer ça.
Mais je ne suis pas accro à toi, je peux facilement ma passer de toi si j'en envie. Que crois tu ? Que tu es mon monde ? Que tout tourne autour de toi mon ange ? Tu as tout faux.
Ce n'est pas parce que quand on est ensemble, la nuit, nus l'un contre l'autre dans ton lit ou le mien, et que tu me donne envie de me faire sainte et salope pour te plaire que j'ai absolument besoin de toi. Non mon ange, je peux parfaitement me passer de toi.
J'ai comme une envie de tourner le gaz
Comme envie de m'faire sauter les plombs
Comme envie de t'expliquer comme ça
Que ton indifférence, elle en me touche pas
Je peux très bien me passer de toi
Ce n'est pas parce que je gémis sous tes caresses et que j'en demande plus et plus que je t'aime.
Je sais que je me mens à moi-même, c'est d'un pathétique sans pareil, mais que veux tu mon ange…c'est la seule manière de ne pas devenir folle avec toi, quand tu t'amuse à coucher à droite et à gauche en me souriant d'un air entendu, en me lançant avec tes prunelles d'aciers « regarde, ma jolie, je vais le faire, je vais la baiser…regarde et crève de souffrance ! » et quand mon regard à le malheur de dire pourquoi, ton sourire s'élargit sur tes lèvres fines et dit « Parce que j'aime te voire comme ça ! Parce que tu es ma chose, ma jolie petite chose à moi »
Alors je me mens, pour supporter, car en fin de compte c'est un jeu entre nous. A qui se rendra en premier. Tu peux toujours courir Draco, ça ne sera jamais moi ! Je ne suis pas à Serpentard. Bien sur, tu es le prince de ma maison.
Mais moi, j'ai un avantage, mon ange, j'ai l'heureux malheur d'être naît femme.
De savoir rire de mes souffrances, de cacher si bien mes sentiments, de faire mal au autres en prenant des airs d'ingénue, de manipuler tous ses idiots avec qui je passe mes nuits quand tu n'es pas là.
Mon ange, je ne sais pas ce qui m'arrive, j'ai mal au cœur quand je te vois l'embrasser.
Mon ange, je ne sais pas ce qui m'arrive, tes mains cours sur elle et moi je me sens vide…et moi j'ai envie de tuer cette petite garce.
Mon ange aide-moi, que m'arrive-t-il ?
Je ne sais pas pourquoi je suis dans cet état.
Oh non, je n'en ai aucune idée.
Je sais uniquement que t'en ai la cause.
Mon ange je veux te tuer.
Des fois je me dis sincèrement que je vais péter un câble ou crever d'une crise de nerf quand je suis à tes cotés. Mais dans ses cas là, je me dis que je n'aurais qu'à te tuer, et je me calme immédiatement. C'est bizarre de voir comment on peut aimer une personne et la haire tout de suite après, tu ne trouve pas ?
Un geste de trop, une parole en l'air, toi tu n'y vois que du feu et moi ça me déchire. Je t'emmerdes tu sais ?
Non ?
Ben voila tu es au courant.
Comme envie de sang sur les murs
Comme envie d'accident d'voiture
Comme envie d'expliquer comme ça
Que ton indifférence elle en me touche pas
Nous sommes tous dehors, dans le parc, moi contre un arbre à vider mon cœur, toi las bas, devant le lac dans les bras d'une autre.
Tu parles, et j'écris, et d'une différence, alors qu'il y en a tellement.
Nous sommes si différents, et pourtant tellement semblables. Complémentaires.
Tu es comme un poison. Tu me dévores de l'intérieur, tu me brûles…puis plus rien, tu me glaces, et je ressens plus que du froid. Ensuite tout s'en va et je reste là à attendre…à t'attendre peut être, qui sait?
Qu'est ce que tu m'as fait? QU'EST-CE QUE TU M'AS FAIT?
J'ai comme envie d'n'importe quoi
Comme envie de crever ton chat
Comme envie d'tout casser chez toi
Comme envie d'expliquer comme ça
Je n'arrive pas à m'arrêter…je n'arrive plus à m'arrêter.
Tu sais, tu n'es personne, tu n'as pas de visage…ou plutôt si tu en as un…un tellement beau. Aussi beau que ton âme, elle, est laide.
Tu n'auras jamais cette lettre, personne ne l'aura.
Je n'écris pas une sorte de texte à deux balles pour passer le temps, c'est comme ça que je te vois. Toi, avec tes cheveux d'or pale, ton air insolent, tes yeux d'orage, ton corps de dieu.
Mon ange, s'il te plait sors de ma vie, sors de ma tête, et de mon cœur…mais reste dans mon lit.
Je voudrais juste pleure pour te faire sortir de moi, mais tout est si confus, si compliqué que ce n'est pas des larmes qui couleront de mes yeux mais de la boue.
Comme j'ai envie de t'étrangler, de te tuer, de te faire mal, oh oui…si mal. Ne serait-ce que pour que tu ressentes le millième de ce que j'endure avec toi.
Pourquoi quand je suis avec un autre homme tu me regarde à peine, pourquoi tu détourne les yeux comme si je n'était rien.
Subitement tu te détache de ta nouvelle conquête, tu te retournes, comme si tu savais que j'étais là, comme si tu avais entendu mon reproche muet, et tu me regarde, impassible.
J'ai comme envie d'une fin torride
Comme on en voit qu'au cinéma
J'ai comme envie qu'ce soit terrible
Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi
Je crois bien que tu m'as fait t'aimer mon ange, je crois bine que je voudrais être elle… je pense que je voudrais être toutes celles qui viendront. Je veux que ce soit moi que tu aimes, que ce soit moi à qui tu te donnes complètement. Mais c'est impossible, mon ange, car tu n'as pas de cœur. Alors pour ne pas devenir folle de douleur je me mens de nouveau à moi-meme. Tu ne m'aie pas indispensable.
Je peux très bien me passer de toi
J'en frissonne. Je suis pitoyable. Tu ne devrais pas avoir cet effet sur moi.
Ça vire franchement au mélodrame tout ça, tu ne mérites pas d'occuper mes pensées, tu ne mérites rien de moi. Tu n'es rien. Rien. Sauf l'homme que j'aime, mais à part ça tu n'es rien. Mon ange, je viens de me rendre compte de quelque chose.
Mon ange,
Je crois bien que je ne peux pas me passer de toi
Lettre à personne
P. Parkinson, 17 ans.
«Pas assez de toi» de Mano Négra.
