Contexte de l'OS
Type de l'OS : Un peu à part : ce texte est un cadeau d'anniversaire pour Coraline. Bon anniversaire Coraline !
Personnages : [Gajeel, Levy]
Contexte de l'OS : moment de vie
Merci à Neliia et jFANGIRLd pour leurs review sur le drabble précédent
Il était une fois, dans le village de Magnolia, vivait un petit garçon. Celui-ci habitait avec son père, Makarof, dans une maison isolée du reste du bourg. Le petit garçon avait l'habitude de porter des vêtements aussi noirs que ses cheveux de jais, qu'il cachait par une capuche, elle aussi noire – si bien que les gens avaient pris l'habitude de le surnommer « la petite capuche noire ».
Un jour, le père de la petite Capuche Noire demanda à son fils d'aller rendre visite à sa grand-mère Polyucissa, qui vivait de l'autre côté de la forêt, pour lui apporter un petit panier de kiwi et un fraisier. La petite Capuche Noire, qui était un enfant renfrogné et solitaire, accepta à contrecœur la mission confiée par son père. Ce dernier lui dit :
- Et ne t'éloigne pas trop du sentier ! Il paraît que la grande démone Mirajane est revenu hanter la forêt, ainsi que la Petite-mais-féroce-louve. Tiens-toi en à l'écart le plus possible.
S'il faisait ces recommandations, ce n'était pas parce qu'il était inquiet pour son fils – son rejeton avait simplement l'habitude de détruire les choses quand il s'en approchait, et Makarof avait déjà dû m'excuser auprès des habitants de Magnolia suffisamment de fois dans le mois.
La Capuche Noire haussa les épaules pour marquer son accord, se saisit du panier confié par son père, et commença son chemin. Il fut vite rejoint par Lily, un chat errant avec qui…
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- Un chat errant ? Comment ça un chat errant ?
- Chut, Lily ! On veut connaître la suite !
- Mais je…
Les protestations de l'Exceed furent vite étouffées par une Levy agacée par son interruption.
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Il fut vite rejoint par Lily, un chat errant avec qui il s'était lié d'amitié. Les deux compagnons s'engagèrent alors dans l'obscure forêt. Ils suivirent un temps les recommandations de Makarof et restèrent tout d'abord sur le sentier. Malheureusement, l'humain et le chat passèrent devant un cloutier. Le cloutier était un arbre particulièrement rare, même pour une forêt magique comme celle de Magnolia. Il produisait des clous, la nourriture favorite de la petite Capuche Noire. Celui-ci ne résista pas à la tentation d'en ramasser quelques-uns pour s'en faire un dîner – et s'éloigna de ce fait du sentier.
Sa cueillette faite, la petite Capuche Noire voulut revenir sur ses pas mais ne fut pas en mesure de retrouver son chemin. Loin de paniquer, l'enfant se réjouit intérieurement devant cet imprévus qui venait pimenter sa sortie. Il s'engagea alors parmi les arbres, se fiant à son flair, tandis que devant lui Lily lui dégageait le chemin à coup de griffes.
Les deux amis finirent par arriver dans une clairière où se trouvait la Petite-mais-féroce-louve. Le splendide (et dangereux) animal posa le livre qu'il était en train de lire en voyant les intrus troubler sa concentration. Il décida de les manger, pour les punir de l'avoir dérangé – mais il n'osa point, à cause de quelques soldats dirigés par l'impitoyable Erza qui trainaient par là. La Petite-mais-féroce-louve demanda donc plutôt à la Capuche Noire où il allait. L'enfant, nullement impressionné par la créature, lui expliqua qu'il se rendait chez sa grand-mère Polyucissa pour lui porter un panier de kiwi et un fraisier. Joueur, il lui proposa de faire la course jusqu'à chez elle pour voir qui serait le plus fort. La Petite-mais-féroce-louve, qui avait été élevé par deux chasseurs de loups prénommés Natsu et Grey, avait attrapé la mauvaise habitude de ne jamais refuser un défi. Il s'engagea donc…
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- Mauvaise habitude ? Refuser un défi c'est…
- C'est tout à fait raisonnable et il n'y a pas de honte à avoir de faire preuve d'intelligence et de maturité.
- Être mature, c'est pour les hommes !
- Si même Elfman le dit, c'est que c'est vrai.
- Mais…
- Gajeel Redfox…
Levy poussa un grognement en prononçant le prénom, conduisant ledit Gajeel Redfox à battre en retraite.
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Il s'engagea donc dans le sentier à toute vitesse. Ayant des jambes plus grandes que celles de la Petite-mais-féroce-louve, la petite Capuche Noire arriva bien en avance chez sa grand-mère. Celle-ci l'accueilli aussi froidement qu'à l'accoutumée, armée d'un balai et expliquant bien fort qu'elle ne supportait pas les humains. Elle accepta toutefois le présent de la petite Capuche Noire, avant de mettre celle-ci à la porte – sans lui avoir donné en cadeau un petit bol de divers morceaux de métal particulièrement précieux (et en niant le fait qu'elle le gardait dans son armoire depuis deux mois dans l'attente de la visite de sa famille).
Peu après avoir accompli sa mission (sans rien détruire, le Père de la Petite Capuche Noire en serait soulagé), le Petit-mais-féroce-loup arriva devant la maison de la grand-mère. La petite Capuche Noire l'attendait, souriant d'un air hautain :
- Je suis arrivé avant toi, crevette.
- Crevette ? Je suis un noble loup, oui !
Vexée, la Petite-mais-féroce-louve donna un phénoménal coup à la petit Capuche Noire, qui parti s'écraser quelques mètres plus loin. L'animal resta un temps ainsi, à regarder fièrement la Petite Capuche Noire revenir à pas hésitants auprès d'elle. La Louve lui tendit alors la main (en l'occurrence la pâte), et la petite Capuche Noire s'empressa de s'en saisir. Ils repartirent alors main dans la main vers Magnolia, sans prêter attention au monde autour d'eux et au chat bleu dont les miaulements enthousiastes voulaient dire : c'est l'amouuuur !
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Des applaudissements se firent entendre dans toute la guilde. Rougissante, Coraline fit une révérence maladroite pour remercier son public. Elle fut vite accaparée par Lucy, pour la féliciter sur son écrit :
- Quelle belle version ! Ton professeur a dû être épaté !
- Hein ? demanda un Natsu qui n'avait pas suivi le début du comment.
- Mon devoir de français était de réécrire un conte. J'ai choisi le Petit Chaperon Rouge et j'ai pris Papa et Maman, expliqua l'enfant.
Plus loin, les deux parents en question regardaient avec fierté leur progéniture. Gajeel avait toutefois une once d'incrédulité, qu'il ne put s'empêcher de partager à voix basse avec son épouse :
- Pourquoi c'est moi le Petit Chaperon Rouge et toi le Grand méchant loup ? grommela-t-il.
- Parce qu'on sait tous ici que je suis bien plus effrayante que toi, répondit joyeusement Levy.
Et malheureusement pour lui, Gajeel était bien obligé d'admettre que c'était vrai.