Titre : Je te retrouverai…
Auteur : Gabriela
Anime : FullMetal Alchemist
Disclamer : Les personnages de FullMetal Alchemist ne m'appartiennent pas.
Genre : Romance/Mystère (je ne vous dit pas tous les spoils inventés que j'ai mis dedans)
Couple : Roy x Edward
Rating : Tout public, jamais vu plus soft…
Résumé de l'épisode précédent (tadadam) :
Roy fuyait son village en feu et en s'évanouissant après avoir fui, une mystérieuse personne le sauve.
"Quelle horreur..."
"Oui, un village entier massacré, aussi bien les habitants que les réfugiés...!"
"Les réfugiés l'avaient bien mérité, mais pourquoi s'en être pris au gens de leur peuple ?"
"L'armée est impitoyable..."
"Même les réfugiés ne le méritaient pas, tout cela à cause d'un conflit, et cela n'est jamais près de se terminer..."
"Peu de survivants à ce qu'il paraît, voire aucun, heureusement qu'il n'aient pas eu l'idée de s'attaquer à notre village qui ne se trouvait qu'à quelques kilomètres...
Et ce pauvre garçon qui doit être orphelin..."
"Mais comment a-t-il pu arriver jusque là ?"
"Peu après minuit, tout le village s'est réveillé à cause de l'attaque d'un village voisin dont on voyait l'incendie au loin... Alors que nous fixions la scène avec horreur, une vieille dame a surgit avec cet enfant dans ses bras, nous l'avons pris en charge..."
"Tu veux celle que j'ai aperçue ce matin dans le village et qui m'avait semblé étrange. Celle qui est horriblement défigurée ? Je l'ai vue se promener par ici depuis ce matin, ce n'est pas sa grand-mère ou quelque'un de sa famille?"
"Non, elle dit l'avoir ramassé, hagard et blessé, alors qu'elle se trouvait dans les coins. D'ailleurs, je la trouve suspecte, elle a refusé de nous dire d'où elle venait, bon, il était sûr que la priorité était de soigner l'enfant, comme elle nous l'a précipitamment dit"
"Ne dites pas ça, cette vieille a dû vivre de durs moments pour être ainsi et constatez le brave geste qu'elle a réalisé en sauvant cet enfant et l'amenant ici malgré son handicap..."
"Chut, vous le réveillez !"
Les murmures s'arrêtèrent. Celui dont on parlait ouvrait lentement ses yeux. Il n'avait pas saisi l'ensemble de la conversation et son cerveau était encore embrouillé par les évènements.
Le jeune garçon se leva pour rester assis dans le lit où on l'avait couché et releva la tête pour établir un contact visuel, ce qui est tout a fait normal quand on vient de s'éveiller. Cependant, à peine les yeux grands, une surprise s'offrit à lui : Il ne voyait rien.
Les gens autour de lui le virent se frotter pitoyablement les yeux pour tenter de percevoir le monde autour de lui. La chaleur du soleil qui tapait sur sa nuque lui indiquait qu'on était en plein jour, certainement la matinée à cause de l'air frais environnant. Alors qu'il se frottait à nouveau les yeux au point de les rendre rouges, les voix inconnues qui s'étaient tues reprirent par bribes de murmures. Ceux-ci résonnaient dans son crâne de manière très désagréable.
"Je suis aveugle !" pensa-t-il, paniqué.
Il se frotta les yeux encore et encore, mais ne réussit qu'à percevoir des taches blanches et noires, comme une aquarelle ratée qui se promenait devant ses pupilles.
Les quelques femmes présentes ne purent que le regarder avec désolation.
Roy balbutia fébrilement :
"Où...Où suis-je ? Papa ! Maman, je..."
C'en était trop, il ne comprenait plus, que s'était-il passé la nuit dernière ? Pourquoi tout ces gens ? Pourquoi cette histoire de massacre ? Où étaient ses par...
Son cerveau remit lentement en ordre les informations en ajoutant celles qu'il venaient d'entendre en se réveillant et qu'il avait réussi à connecter aux autres.
C'en était trop à nouveau, son cœur semblait vouloir exploser sous la pression qui l'enfermait, comme lorsqu'il se trouvait devant le brasier, l'envie de pleurer toutes les larmes de son corps le crispait sur place.
Il se retint dignement en utilisant toute la force morale disponible qu'il lui restait.
Il resta muet, ses yeux noirs aveugles baissés.
Soudain, une main se posa sur ses cheveux aux reflets cendrés, aussi noirs que ses yeux , puis descendit vers son menton pour lui relever la tête.
L'enfant eut un sursaut. Malgré la perte de son acuité, il reconnut l'"ange" qui l'avait sauvé. La même présence rassurante et chaleureuse l'enveloppait à nouveau.
Les murmures s'élevaient de nouveau dans la pièce.
Une personne dit qu'il fallait mieux les laisser seuls et de sortir pour que l'enfant puisse respirer.
Des bruits de pas indiquèrent que les gens quittaient la pièce un à un.
Le silence s'établit, rompu par aucun des deux êtres qui se tenaient face à face.
Seul un léger bruit indiqua que l'inconnu s'était assis sur le lit.
Les petites mains du jeune Mustang allèrent toucher le visage de la personne :
Une peau douce, un visage régulier et fin, certainement une jeune fille... Sans même la voir, il en était sûr, cette personne est celle qui l'avait sauvée. Ses mains allèrent saisir lentement les cheveux. Deux mèches de part et d'autres du visage, des cheveux long attachés, certainement blonds, il en était sûr.
"Ne t'en fais, tu n'es pas aveugle, tes yeux ont juste été éprouvés pour avoir fixé trop longtemps un phénomène trop lumineux, il te faudrait quelques jours avant de recouvrir la vue, en espérant qu'il n'y aura aucune séquelle"
Une voix de jeune femme douce mais ferme, ce qui lui suffit à dissiper ses doutes sur son sexe.
Une voix malgré tout grave, résonnant dans la pièce de manière un peu cassée.
Cependant différente de la voix d'ange suave et reposante qui t'emmène aux cieux, pensa-il, surpris.
Ces mots n'étaient pas parvenus totalement à son oreille, mais de toute manière l'enfant n'essayait pas de comprendre le quart de ce qu'elle lui disait, au contraire, il espérait; en se frottant les yeux encore et encore, de pouvoir recouvrir miraculeusement la vue et pouvoir ainsi poser ses yeux sur elle en toute considération.
L'enfant hésita à répondre :
- C'est vous qui m'avez sauvé ? prononça-t-il tout en sachant pertinemment que c'était elle.
- Oui, je passai par là lorsque j'ai vu ce qui devait être ton village en feu, je t'ai vu sur la colline puis tu as couru droit devant toi sans réfléchir, ça se voyait. Tu t'es évanoui avant que tu arrives à ma hauteur, je t'ai ramassé et j'ai couru vers le village le plus proche…. Je suis désolée, je suis allée voir dans ton village ce matin, il n'y a aucun survivant. Mais estime-toi heureux d'être vivant.
Roy déglutit faiblement et tout en gardant une allure humble, comme le lui avait enseigné ses parents, bourgeois, il respira intérieurement :
- Je vous remer...
Sa voix s'étrangla en un sanglot.
Non ! Un garçon ne pleure pas, surtout devant la personne qui l'a sauvé, surtout devant une femme autre que sa mère. Mais il ne pouvait plus se retenir, l'image de son village en feu, les corps de ses parents étendus et qu'il ne reverra plus jamais, tous les gens qu'il connaissait et qui étaient morts, de sa peur d'être tué à ce moment, la peur de mourir. Trop ! C'était trop pour lui...
Tandis que ses larmes coulaient à flots comme une fontaine d'où on avait honteusement empêcher l'eau de s'écouler, la jeune fille le regardait tristement, elle le prit tendrement dans ses bras et sans bouger, ils restèrent ainsi.
"Elle..." L'esprit de Roy s'apaisait au contact de la douce chaleur de la peau, et les larmes qui avait tellement coulé au point d'assécher ses yeux commencèrent à diminuer.
Ils restèrent ainsi un moment, avant que Roy ne se dégagea brusquement comme pris d'un sursaut. Son visage alla se cacher entre ses mains et il ne bougea plus.
"Est-ce que...vous pouvez partir ? S'il vous plaît" balbutia-t-il précipitamment.
Inquiète, l'inconnue ne bougea pas, puis finalement répondit :
"Comme tu le souhaites, je reviendrai après"
La pression sur le lit disparut puis des bruits de pas s'éloignèrent suivi d'un discret bruit de porte qui se refermait.
L'enfant resta transi, seul dans la pièce, les mains masquant son visage devenu cramoisi. Il voulait que la jeune fille parte pour qu'elle ne voit pas son visage devenu rouge d'émotion alors que paradoxalement elle l'avait vu pleurer.
Un sentiment étrange naissait en lui, qu'il n'avait jamais ressenti auparavant, un sentiment qui le ferait à la fois mourir et hurler de bonheur.
Soudain dans le vide devant ses yeux apparut une flamme étrange et imaginaire qui vacillait.
Elle grandit et au fur et à mesure il lui sembla qu'il se trouvait devant le brasier de son village, avec comme seule différence qu'il n'y avait pas de village et que le sentiment qu'il ressentait n'était plus la peur, mais une sorte de pression à la fois apaisante et désagréable.
Il se massa les pommettes pour faire disparaître cette teinte pourpre puis pensa, désespéré :
"Mais qu'est-ce qui se passe...?"
Note : Un personnage que vous connaissez tous très bien va faire son apparition :D
Note 1 : Je ne fais relire ma fanfic par personne, car je ne trouve personne, donc ne vous étonnez pas des fautes de syntaxe, je suis nul en français.
