Bonjour tout le monde, ça faisait longtemps ?

Je suis sincèrement désolé de (L'ENORME) retard, mais je suis tombé malade, et la peur que mon histoire ne plaise pas m'a figé, ainsi que la pression que je me suis infligé au point que j'ai abandonné.

MAIS !

Je suis de retour pour continuer la suite de l'histoire.

Désormais, je ne fixe plus de date de mise en ligne du prochain chapitre. La suite pourrait arriver demain, la semaine prochaine, le mois voir l'année prochaine (peut-être pas l'année prochaine, quand même, faut pas abuser)

Si y a des fautes d'orthographe, de traduction, de syntaxe ou autres alors je suis désolé, j'écris à l'instinct, donc ne faites pas attention à ça, svp.

Sinon, que dire...

C'est tout, pour le moment!

J'espère que vous appréciez la suite du chapitre.

Laissez un commentaire, je les lirais avec plaisir, qu'il soit gentil, méchant, ou constructif, ça me permettra de m'améliorer, un follow ou mettre l'histoire en favori, ça fait toujours plaisir

Et sur ce, bonne lecture à vous et prenez soin de vous !


Chapitre 1 : Recommencer une nouvelle vie (Partie 2)

POV Ran :

Cela fait dix ans. Oui, ce triste jour ou ils ont disparus. Beaucoup parle de Conan-kun, mais je n'ai plus vu Shinichi depuis sa disparition. Certes, il m'appelle de temps en temps pour me rassurer mais je ne l'ai plus vu depuis Kyoto. Pire il veut que je ne l'attends plus, c'était y a cinq ans quand il m'a appelé pour la dernière fois. Pourquoi ? J'ai attendu ce crétin pendant longtemps, il me dis de l'attendre et d'un coup, il ne veut plus ? Mais pourquoi ? Après Conan-kun, maintenant lui. Je ne comprends pas mais je vais l'attendre jusqu'à ce qu'il revienne et qu'il m'explique tout ça. J'ai déjà attendu longtemps, je peux encore attendre dix ans s'il le faut. Pendant que je regarde par la fenêtre, le mauvais temps, j'ai pensé à Shinichi, Conan-kun et à tout ce qui s'est passé ses dix dernières années sans eux.

Ce fût dur, j'ai eu beaucoup mal les premiers temps. Otosan et moi avions tout fait pour retrouver Conan-kun, je n'ai jamais abandonner. On a aider la police du mieux qu'on pouvait, j'ai pris du travail pour pouvoir aider Otosan, car les affaires ne marchaient plus et l'argent ne venait plus, et comme il boit, joue au mah-jong et dépense sans compté, il fallait un peu plus d'argent, et le sois disant «Kogoro l'endormi» ne fais plus effet depuis. Je me demande si ça un rapport avec Conan-kun. Okasan m'a aider aussi, elle voulait que j'aille vivre chez elle pour me remettre de mes émotions. Et c'est vrai, j'étais fatigué, épuisé et Otosan ne m'a pas vraiment aidé. J'étais triste aussi, j'ai fait une dépression mais j'ai de la chance que j'ai des amis, Sonoko, Sera-san et Kazuha-chan et une famille qui m'aime, même les parents de Shinichi m'ont aider. J'étais perdu. Alors j'ai accepter l'offre d'Okasan et j'ai quitter l'agence, mais je me sentais désolé pour Otosan, alors je l'ai quand même soutenu après tout ce qu'il fait pour moi.

Les années passèrent et je me suis dis, où peux-tu être Conan-kun, tu me manques. Depuis que tu es parti, c'est le vide, la sensation d'avoir perdu un petit frère. Mais tu m'as toujours parut nature pour ton âge, un peu trop même, parfois j'ai cru que tu étais Shinichi. C'est drôle mais vous vous ressembler tellement tout les deux. Vous aimez les mêmes choses, vous n'étiez pas douer dans les mêmes matières, le chant est de plus catastrophique chez vous deux. Vous risquez votre vie pour la mienne ou pour celle des autres, toujours à chercher la vérité. Et vous disparaissiez tout le temps sans rien dire. Et maintenant... quand j'y pense, je pleure, à chaude larmes. Pourquoi vous faites cela ? Surtout pourquoi tu ne réponds plus Conan-kun. Pourquoi plus aucune nouvelle, même la police ne sait rien de l'affaire de ta disparition. Je ne comprends pas, je n'abandonnerai pas, je donne même un coup de pouce à Hattori-kun. Peut être que le fait d'avoir vécu avec mes détectives préférés, j'ai voulu faire de même. Et quand j'ai un coup de moins bien, paradoxalement, je pense à toi Conan-kun et je m'efforce à faire de mon mieux dans ma vie, car un jour et j'en suis sûr, on se retrouvera et je vais te montrer que je suis forte, est pas qu'au Karaté. Tu m'as montré ça à plusieurs reprise, malgré ton jeune âge, tu m'as sauvé un nombre incalculable de fois et je ne vais pas me laisser abattre par cette nouvelle, ou plutôt, par cette absence d' informations.

Et j'ai décidé de suivre la carrière d'Okasan, surtout que je ne suis pas aussi doué que vous deux, que Hattori-kun ou Sera-san en tant que détective. Quand je lui ai parlé de ça, elle était ravie. Et puis ça me permettait de m'occuper, de trouver quelque chose à faire en attendant ton retour. Oui beaucoup de rumeurs disent que... bref moi je n'y crois pas, tant qu'on a pas de nouvelles, c'est rassurant si je puis dire. Et pour m'occuper le temps également, je vais voir et dormir de temps en temps chez Otosan. Pour lui, la période qu'il vit est difficile, même si il ne le reconnaîtra jamais mais tu lui manques. Il te tapait et te considérer comme un gamin certes, mais je pouvais le voir que ça lui manquait d'avoir un fils. Il à tout fait pour te retrouver, il ne dormait plus, il passait son temps au commissariat pour assister Megure-keibu. Mais quand la police a baissé les bras, lui a continué pour te revoir, il a même changé ses habitudes, il a presque arrêter la bière, il ne dépense plus son argent n'importe comment. Et il a décidé de revoir Okasan plus souvent. D'abord pour te rechercher puis après il est revenu beaucoup plus souvent la voir. Et il se sont remis ensemble ! Je suis la plus heureuse des filles ! Même si j'aurais voulu que ça se déroule d'une autre façon que de te retrouver. Tu nous manques à tous. Et on a réaménager chez Otosan et c'est devenu un meilleur détective depuis qu'elle est de retour, comme quoi pas besoin de Kogoro l'endormi.

Et puis nous voilà, aujourd'hui, dix ans. Et je repense à toi, Conan-kun. Ce triste jour ou tu es parti et que tu as quitté nos vies. Ces derniers temps je me suis mise à penser plus à toi qu'a Shinichi. Certes j'ai tourné la page parce qu'il m'as dit de ne plus l'attendre, même si je l'attends toujours mais je n'ai plus de nouvelle de lui. Et je me demande pourquoi tu nous as pas donnée de nouvelle ? Sonoko pense que tu est... mais pas moi, pas encore... en tout cas je ne veux pas y croire. D'ailleurs comment vont les autres ? Et bah, Sonoko a décidé de faire un grand bon bond dans sa vie. Elle va se marier avec Kyogoku-san dans quelques mois et elle est hystérique depuis qu'il lui a proposer le jour ou Kaito KID à encore fait des siennes face à son oncle. C'était très bizarre. Sera-san elle a pris la place de Shinichi, c'est devenu la détective de l'Est, on se voit moins mais on est rester très proche, surtout pour me soutenir encore après que Shinichi et toi soient partis. Elle est Hattori-kun font un bon duo même si je ne sais pas pourquoi ils ont arrêter les recherches sur toi. Ils disent toujours que ça avance mais je n'y crois pas. D'ailleurs Hattori-kun a enfin avoué son amour à Kazuha-chan... c'était il y a un mois seulement. On se voit moins mais elle est devenu enseignante à Osaka. Mes parents vivent toujours ensemble, ils ne se sont plus séparés depuis, même si il a encore critiqué la cuisine d'Okasan. Et quand à moi aujourd'hui je débute dans mon travail d'avocate. Je vais travailler avec Okasan et je sens que ça va être géniale ! Mais bon pourquoi je te raconte ça dans mes pensées alors que tu ne m'entends pas. J'aurais voulu que tu sois là. Et maintenant que j'y pense, je vais être en retard si je regarde toujours par la fenêtre à pensé à toi.

-Ran c'est l'heure, dépêche toi.

-Hai, Okasan !

-A ce soir Anata !

-Ouais, ouais je suis occupé à ce soir, alors qu'il était devant la télé encore entrain de regarder Yoko Okino, tu es vieux pour ça, zut

Okasan à pris la télécommande et a éteint la télé.

-Mais pourquoi tu as fais ça ?

-C'est ça pour toi être occupé. Quel mari dégonflé !

-Quoi !? Répète un peu pour voir, avocate véreuse, ne deviens pas comme elle, Ran, s'il te plaît.

Et ils se sont disputé, on va être en retard Okasan, à ce soir Otosan !

Sous notre parapluie entrain de blablater sur mon futur travail et sur la dispute qu'elle a eu avec Otosan, encore, j'ai été percuté par un jeune qui avait l'air presser, il s'est à peine retourner pour s'excuser et il est parti.

-Bon sang, les jeunes de maintenant, quelle impolitesse, tu vas bien Ran ? Ran !?

Je me suis retourné et j'ai vu ses beaux cheveux jais, cours, de dos, mais j'ai senti sur le contact, une odeur familière et une branche de ses lunettes sur mon oreille. Mes joues ont légèrement rougi à son contact. Et j'ai fais un sourire que ma mère n'as pas compris sur le coup. Mais attends, pourquoi j'ai rougi ? Et pourquoi je pense toujours à lui ? Es-ce que j'ai des sentiments pour lui ? C'est impossible, ce n'est qu'un mineur, es-ce que je vais bien ? Pourquoi suis-je inquiète tout d'un coup ? J'ai eu des frissons, de peur ou de joie je ne sais pas mais... Pourquoi n'as tu rien dis et pourquoi tu es de retour ? Mes lèvres se sont ouvertes sur un murmure bas que personne ne peut entendre :

-Conan-kun ?


POV Conan (deux jours plus tôt dans l'avion) :

Cela fait déjà dix ans. Dix ans, bon sang. Que j'ai quitté ma terre, mon foyer, ma vie, mes amis, tout le monde... et Ran. Je suis parti du Japon contre mon plein gré. Et là, je survole mon pays, et je sens que je suis de retour. Mais que ce fût long, beaucoup d'embûche, de peur, d'incompréhension, de doutes. Je me suis posé pas mal de question et l'une d'elle c'est comment je suis arrivé à tout ça.


Je me souviens de ce réveil sur ce fichu lit d'hôpital, je me sentais groggy, j'avais mal à la tête et j'avais mal dans tout le corps, j'ai aperçut une langue qui n'était pas japonaise. Mais juste avant de me rendre compte, j'ai vu un visage. Il était flou, mais à mon grand regret, j'ai senti un truc de froid sur mon front, j'ai détourné mon regard et je l'ai vu. Mon cauchemar. Ma peur. Comment savait-elle que je suis ici ? Ce n'est pas possible ! Puis une bribe d'un souvenir me reviens. Je souffre le martyre dans cet entrepôt, j'ai l'impression de me transformer en Shinichi, alors que je n'ai même pas pris l'antidote mais tout d'un coup j'ai été maîtrisé par une force dont je ne me rappelle pas. Ce souvenir s'achève et je la vois, avec se sourire narquois, et qui me dit ; «Tu es à moi, Silver Bullet». Des frissons me parcouru sur tout mon corps, gelant ma colonne vertébral. Puis je referme mes yeux. Je les ouvres. Et je vois une autre personne : Okasan ?

Elle était en pleurs, devant moi. Okasan qui pleure, à part au cinéma, je ne l'ai jamais vu dans cet état là. Mais que c'est il passé pour qu'elle soit comme ça et mon père me raconta ce qui s'est passé.

2 mois. 2 longs mois. Il s'est passé 2 très longs mois ou j'étais ici. Allongé. Dans le coma. Au bord de la mort.

-Quoi ?, disais-je très surpris, c'est impossible !

-Shinichi, regarde dans quel état tu est, bon sang !

Et c'est vrai, je ne l'avais pas remarqué mais j'avais des cicatrices partout, bras, jambes, sur mon torse, y en avait partout. C'était horrible. J'avais plusieurs bandages aussi là ou la peau était le plus brûlé. Certaines cicatrices ont disparu depuis. Mais pas les marques de brûlures. Certes, ce n'était pas très grand mais on pouvais les voir. Je voulais savoir si mon visage était touché, et j'ai senti sur ma joue droite, une petite cicatrice. Et puis j'y ai pensé, comment je vais faire pour redevenir Shinichi avec toutes ses marques. Si on découvre que Shinichi à les mêmes marques qu'un certain Conan, alors tout le monde le saura. Puis une autre bribe de souvenirs revint, je me transforme en Shinichi dans cet entrepôt , avec toutes les douleurs qui viennent, mais cette fois c'était d'une violence que je voulais en mourir et puis c'est le néant. A nouveau. Encore.

-Et comment vont les autres, après l'incident ?

-Ne t'inquiète pas pour eux, ils vont bien.

-D'accord mais que s'est-il passé exactement, je m'en souviens plus.

-Attends, Shin-chan, tu ne te souviens pas de ce qui s'est passé ?

-Oui, pourquoi c'est important ?

-Oui, le jour de l'incident, tu n'était pas dans l'entrepôt. On t'as retrouvé une semaine plus tard ailleurs et dans cet état.

-Quoi !? Et je me suis mis a paniqué avant de reprendre mon souffle, pourquoi je ne m'en souviens pas ? Mes parents n'ont pas pu me donner plus de détails étant donner que je n'étais pas là, d'après eux. Mais la suite m'as fait plus mal que tout chose que j'ai subis.

-Tu rigoles j'espère.

-Non mais tu te rends compte de ta connerie, Shinichi, tu as failli y passer, tout ça pour battre cet organisation à toi tout seul. Même nous avec plusieurs agences ont a à peine réussi à les capturer. Et toi t'y vas seul. Il est hors de question que tu retournes au Japon, c'est clair ? Tu vas vivre chez nous, le temps que tout se calme, et pas d'objection Shinichi

-Mais...

-Ton père a raison Shin-chan, tu es en danger, surtout que certain méchants ce sont échappé. Et s'il savait que tu était Conan et Shinichi, tout le monde sera en danger par ta faute si tu y retourne. Pense au gens que t'aimes, Shin-chan, pense à Ran. Alors non, tu vas rester vivre chez nous.

-De toute façon je n'ai pas le choix. Je peux au moins les prévenir, non ?

Mes parents se sont regardé avec un air qui voulais tout dire.

-Je crois que tu n'as pas compris. Aucun contact au Japon également, désolé.

-Mais...

-Shinichi, arrête, c'est décidé et j'en suis navré mais pour la sécurité de tous, c'est mieux ainsi.

Et ce jour, le monde est tombé sur ma tête. J'étais abasourdi. Et Ran...je suis désolé. J'aurais tellement voulu te dire la vérité, comme aux autres. Et c'est comme ça qu'a débuter mon séjour aux États-Unis. Et s'est ainsi que j'ai compris qu'il ne fallait aucun contact de l'extérieur, j'étais surveiller h24, 7 jours/7, pour ma sécurité hein ? C'était plus une prison ouverte qu'autre chose. J'étais libre mais surveiller par un agent d'Interpol, que je sois seul ou accompagné de mes parents ou d'amis que je me suis fait.


J'ai pensé tellement longtemps qu'une hôtesse de l'air m'as fais sortir de mon regard vide

«Jeune homme, vous allez bien ? On est arrivé depuis une demi heure, il est temps de sortir.

-Désolé, je vais bien, lui ai-je répondu, mais j'étais soulagé. Que ça fait du bien de rentrer à la maison.

En sortant de l'aéroport, je vois une pancarte à mon effigie. Mais c'était un panneau discret que seul moi pouvais comprendre qui c'était.

-C'est pas vrai, je rentre enfin chez moi après 10 ans d'absence, et je vous retrouve sur mon porte bagage.

-Dis donc, c'est pas très gentil de dire ça, a quelqu'un que je dois supporter depuis 10 ans, juste parce que ton père veut que tu sois en sécurité. Pas un bonjour, ni un signe de reconnaissance, je mérite mieux que ça.

-Bien, bonjour Kosugi, merci d'être présent pour moi depuis 10 ans, je vous en suis reconnaissant.

-Bon, je vais m'en contenter, ravie de te revoir, Conan-kun.

Ah, Kosugi Yugo, le garde du corps que m'as infligé mon père. J'en rigole mais j'aime bien l'embêter, c'est un bon gars. J'ai eu du mal à l'apprécier au début, surtout de la façon que mon père me l'as dit.


-Voici Kosugi Yugo ce sera ta baby-sitter.

-Quoi !? Kosugi et moi avons réagis de la même manière.

-Vous êtes mignons tous les deux, on croirait des frères.

-N'en rajoute pas Okasan, mais pourquoi j'ai besoin d'un type pour me surveiller ?

-Bon bah je crois que je vais me tirer d'ici, vu comment on me respecte.

-Arrête Yugo, je plaisante, tu n'es pas une baby-sitter, mais le meilleur agent que je connais pour cette mission périlleuse.

-Mission périlleuse ? Je dois faire de la surveillance à ce gamin au loin. J'ai connu moins ennuyeux que ça. C'est une punition que tu m'inflige, Yusaku.

-C'est pour ça que tu es une...

-Tu me redis ça encore une fois, je te jure que je me casse définitivement.

-C'est bon, j'arrête.

-Pourquoi moi ? Je suis sûr que je suis la seule personne non occupé dans tout Interpol.

-Non, car j'ai confiance en toi. Avec les derniers événements, tu es la seule personne de confiance que j'ai. Ça te rassure ?

-Excuse moi, avec toute cette tension, je n'ai pas pensé à ça, tu as failli perdre ton fils.

-Quoi ? Il est au courant que je suis ton fils ? Dis-je à Otosan

-Bien sur, Conan, on t'as adopté après la mort de tes parents l'an dernier et je connais Yugo depuis près de 10 ans, c'est un confident, un ami à qui je peux tout dire.

Et toi tu es très doué pour mentir, comme Okasan, vous faites bien le couple parfait, dis-je dans ma tête.-Oui désolé mais je le connais pas.

-C'est normal, tu n'es jamais là quand il vient à la maison. Bref c'est lui qui te surveilleras pour ta sécurité.

-Ravi de te rencontrer, Conan-kun.

-De même, mais je n'ai pas besoin de garde du corps, Otosan !

-Tu peux montrer du respect pour cet homme, Co-chan !

-Hai, ravi de te rencontrer Kosugi-san.

-De toute façon tu n'as pas le choix, Conan, le danger peux venir de nul part, venant d'eux et tu le sais très bien.

-Hai, désolé.

Et voici ma première rencontre avec Kosugi Yugo. C'était bizarre surtout quand mon père lui dit qu'il a toute sa confiance, mais qui ne dis pas la vérité sur mon vrai nom.


La route était plutôt de l'aéroport jusqu'à Tokyo. Ah je suis content de rentrer chez moi, même si je me rends compte que beaucoup de choses ont changé depuis 10 ans et d'autre moins, ce qui fais que je ne suis pas trop dépaysé. Puis j'ai remarqué que nous sommes dans le quartier de Beika, les souvenirs me remontent en tête, le parc, l'agence de détective, le café Poirot, l'école, le commissariat... Ran. J'aimerais tellement la revoir. Je n'ai pas eu le temps d'approfondir mes pensées que nous sommes arrivé dans ma nouvelle maison, j'aurai pu dormir chez mes parents mais ça serait trop risquer pour le moment, surtout avec elle dans les parages.

C'était un appartement plutôt chic auquel j'allais vivre les prochains mois. Mes parents l'ont loué et je pense avec la célébrité des deux, je pense que c'était facile de le prendre. Il était assez proche du lycée, des boutiques et des supermarchés. En gros c'était presque le centre de la ville. A l'intérieur, c'était aussi grand voir plus que l'agence Mouri. Il y avait tout ce qu'on trouve dans ce genre de maison, un canapé de qualité devant un écran géant de télévision, voir les Tokyo Spirits la dessus devait être un régal, un fauteuil en cuire. La cuisine était grande mais quelle en sera l'utilité pour moi, je sais à peine cuire un œuf, certes je suis devenu un meilleur cuisinier grâce à ma mère, mais ce n'est pas mon point fort, je dois l'admettre. Mais la plus grande qualité c'était la chambre, que c'est grand ! Plus grand que ma chambre de mes parents. Il y a un bureau, sur lequel un PC était déjà installé prêt à marché, un bibliothèque avec des livres de Sherlock Holmes, pas aussi grand qu'à la maison mais y avait des livres à pouvoir lire et ça j'adore ! Puis la vue était superbe devant un parc de cerisier, qui était encore en fleurs, la fenêtre faisait quasiment toute la pièce. Mais le plus intriguant, c'est la fermeture des fenêtres. Kosugi à fait un essai est quand tout était fermer, ainsi que la vue dehors, tout était remplacer par un tableau ou l'on peut faire des analyse sur des enquêtes qui durent, ou pour créer un plan. Je vois que mes parents ont tout prévu :

-Pourquoi il y a déjà tout ça, il vient juste d'être loué non ? Lui ai-je demandé

-C'est ton père et ta mère qui ont tout préparer avant ta venu.

C'est pour ça qu'ils étaient pas là la semaine dernière. -Mais ça va me servir à quoi ce tableau.

-Bah à faire ton enquête, bien sûr, Yusaku dit que tu es doué dans le rôle du détective, donc il a installé tout ça pour toi. Tu devrais le remercier de t'avoir laissé tout ça Conan-kun.

-Ouais, ouais, mais dit, tu vas rester longtemps avec moi, ou j'aurais de la tranquillité ici ?

-Quelle sympathie tu portes sur moi, c'est infligeant. Je ne vais pas habiter ici, je te rassure.

-Ouais mais pourquoi tu es venu jusqu'au Japon, j'ai pas besoin de toi.

-Ah d'accord, comme tu veux, je m'en vais.

Puis il passa à côté de moi, s'arrêta et me murmure :

-Sache que si je m'en vais, j'appellerai ton père et tu rentreras directement aux États-Unis. Yusaku m'as dit de te surveiller tout le temps, pour pas que tu fasse de conneries. Il serait déçu d'entendre ça, surtout après tout ce qu'il t'as fais pour te sentir chez toi.

-Bon sang, quand es-ce que j'aurais de la liberté ?

-Eh Edogawa ? Il se retourna pour me regarder dans les yeux.

-Ah, je t'ai touché violemment pour que tu m'appelles par mon nom ?

-Je suis désolé si je te fais chier, mais c'est mon devoir de te protéger, au nom de tes parents. Alors montre moi un peu plus de respect pour moi, ça fais 10 ans que je te surveille, j'aurai pu t'abandonner mais je ne l'ais pas fait. Au début ça m'énervait de faire ça, mais j'ai appris à aimer ce boulot de merde, même si maintenant ce n'est plus un boulot de merde.

-Oui ça n'explique pas la raison de pourquoi tu es au Japon avec moi.

-T'es sourd ou tu as oublier la discussion avec tes parents du mois dernier ? C'est sérieux, tu es en danger de mort maintenant que tu es au Japon. L'organisation va te rechercher et tu as de la chance que je sois dans les parages pour te couvrir. Pense à tes amis également, Edogawa, eux aussi sont en danger maintenant, mais tu n'y as pas pensé, non ? Encore une fois tu veux tellement traquer l'organisation à toi tout seul depuis que tu as appris la nouvelle...

Oh non, cette nouvelle glaçante qui m'as frappé dans tout le dos quand je l'ai appris le mois dernier. Le patron s'est échappé de prison. Vermouth qui a aussi été aperçut en ville. Bref c'était la raison pour moi de revenir au Japon et de détruire tout ça. Alors quand j'en ai parlé à mon père de mes ambitions, il n'était pas content du tout. Au début il a refusé. Puis il a changé d'avis, après que des problèmes plus urgent m'ont atteint. Mais une condition sine qua non est venu...


-Yugo va venir avec toi, et c'est catégorique, mon fils.

-Tu es sérieux ? Lui ? Mais je peux me débrouiller.

-Non, il est hors de question de te laisser seul face à eux.

-Mais j'ai des contact là bas, qui pourrais...

-Arrête, c'est soit ça, soit tu reste aux USA.

-Otosan ?

-Shin-chan, tu n'as pas le choix, je n'ai pas envie de te revoir dans cet état horrible. Et ton père non plus, même si il ne le montre pas. Et Yugo te protège mieux que quiconque et j'en suis reconnaissante. C'est le mieux qu'on peut faire pour toi.

-T'as mère à raison, déjà que ce n'était pas le plan, mais je dois me faire à l'idée que tu es notre dernière chance pour faire arrêter tout ça. Je n'ai pas envie de te perdre Shinichi.

-Oui mais...

-Je sais, tu veux les protéger, et je sais que je ne peux pas me mettre hors de ton chemin, quand tu décide, tu fonce et personne ne peut t'arrêter. Mais fais attention s'il te plaît, c'est pour ça que Yugo viens avec toi.

-Mais il a d'autres choses à faire que de me protéger non ?

-Shin-chan !?

-D'accord comme tu veux, je t'envoie Chioru à sa place.

-Non c'est bon je préfère largement Kosugi.

-Bien alors c'est réglé. Tu pars dans un mois.

Bon bah c'est mieux que rien on va dire. Mais je suis grand maintenant pour me débrouiller, surtout avec l'entraînement poussé que j'ai eu avec Interpol. Mais ça ce sera pour plus tard.


-Désolé, je suis un peu tendu par tout ça, c'est juste que ça me dépasse qu'il me considère comme un petit gamin.

-Il veut ton bien, Conan-kun, imagine que tu meurs, il le regrettera toute sa vie. Moi même je suis papa, je comprends son ressentiment. Il t'aime, tes parents t'aiment. Ne l'oublie pas. Il veulent ton bien.

-Je sais bien, mais il m'as jamais montré son amour, même quand j'étais petit.

-Ne t'en fais pas pour ça, quand je parlais avec lui, je voyais son inquiétude quand on parlait de toi. C'est pour ta sécurité, ne l'oublie pas, d'accord ? Et pour tes amis aussi, ils sont en danger maintenant, alors je reste.

-Hai.

-D'ailleurs ton père viendra te rendre visite le mois prochain pour voir si tout se passe bien. Et si c'est le cas, on verra si on peut adoucir ta liberté.

-Oi, Oi.

-Bon je vais te laisser un peu d'air, refais toi la cerise demain, profite de ta journée et on se revoit lundi au lycée, et pas de bêtises, je t'ai à l'œil.

Le voyant se diriger vers la porte, je l'interromps dans son élan sans me retourner.

-Merci d'être présent pour moi, merci pour tout ce que tu fais depuis 10 ans. Ça doit être chiant de surveiller un jeune comme moi et tu es toujours là. Alors encore une fois, merci pour tout Kosugi-san. Et c'est vraiment sincère cette fois.

-Mais c'est normal Conan-kun. Fais attention à toi.

Puis en fermant la porte, il m'as laisser dans ma nouvelle demeure. Pour la première fois depuis des lustres, je sais même plus depuis combien de temps, mais me revoilà seul. Tout seul. Depuis ce funeste jour. Cela fait 10 ans. L'heure de recommencer une nouvelle vie.


Alors vous en pensez quoi ?

Certains passages peuvent paraître bizarre, mais comme je l'ai dis plus haut, j'écris l'histoire à l'instinct, car sur le moment présent je pense que c'est ce qui fallait mettre, et puis ça ajoute de l'intrigue à l'histoire, voire pour certains nouveaux personnages...

En tout cas, merci d'avoir lu et à bientôt !

- Le Rêveur Eveillé