Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien !
Merci pour vos retours, vos suivis ou vos coups de cœur pour l'histoire, ça me fait super plaisir et ça me donne envie de continuer.
Voici donc la suite de l'histoire, avec quelques corrections de texte, j'espère que ce sera plus cohérent à lire.
Bonne lecture à vous !
Chapitre 2 : Les retrouvailles avec le Shonen Tantei-dan
Lundi 13 Septembre 20XX
POV Conan :
Deux nuits agitées. Pour la première depuis très longtemps, je n'avais pas été dans un tel état. Les dernières fois remontés à l'année dernière. Mais depuis que j'ai appris la nouvelle le mois dernier, et que je suis de retour au Japon, ça m'a repris. Et violemment. J'étais en sueurs, j'ai eu chaud, des frissons, froid dans le dos, des larmes sur mes joues, des douleurs lancinantes partout sur mon corps. Bref ce n'était pas de bonnes nuits. Je me suis réveillé en sursaut. Un cauchemar. Toujours le même. Un pistolet sur ma tempe. Froid et dur. Un sourire diabolique sur son visage. Et les même mots : « Tu es à moi », « Je te retrouverai ». Une mare de sang. Mon sang. Le sang de mes amis, même si je ne les vois pas, je les entends. La torture. Mental et physique. Mais aucun souvenir. Que des voix. De la souffrance. Et la peur. Parfois je veux en finir pour de bon. Mais ce serait une faiblesse, alors je continue. Pour les autres.
Une bonne douche, froide, ça fais reposer mes blessures. Même si elles ne me font plus mal, mais ça me soulage. Je porte l'uniforme du lycée Teitan, que je n'avais plus porté depuis 10 ans. Je prends un bon café, bien fort, pour oublier la nuit. Pour éviter de dormir en plein jour. J'ai des nuits très courtes depuis l'incident. Des fois, c'est cinq heures, parfois deux heures. Mais ça me suffit. Je n'ai pas envie de revivre cela. Mais je n'ai pas remarqué l'heure. Ma douche a tellement pris de temps, que je n'ai pas remarqué que j'étais en retard. Tant pis pour le petit déjeuner. Je ferme la porte à clés, et je m'enfuis.
J'ai couru comme un fou. Je n'ai pas eu le temps de me coiffer, j'ai les cheveux en bataille. Mes affaires mal rangées et mon uniforme mal mis. Bref. Puis je n'ai pas fait attention, j'ai percuté une jeune femme, brune, bien habillé. Qu'était avec une femme plus âgée. Je voulais l'aidé, mais je n'ai pas eu le temps. Alors je suis reparti. Mais depuis, j'y pense tout en courant. Cette fille, elle me rappelle quelqu'un mais je ne me souviens pas. Cette pensée reste en moi sans que je me rende compte. Je suis devant le lycée. Et la peur m'envahit. Pourquoi j'ai un étrange sentiment. Qu'on se souvient de moi ? Parce que Conan Edogawa est parti sans un mot depuis 10 ans. Mais on m'a oublié je pense. Enfin je crois. Et puis personne doit me connaître dans ce bahut.
« Conan-kun, tu es en retard. Tu as foutu quoi ce matin, bordel et puis c'est quoi cet accoutrement. T'es-tu regardé dans la glace ?
-Désole, Kosugi-san, j'ai eu un malentendu, ça ne se reproduira pas.
-Encore un cauchemar, non ? Si tu veux savoir comment je sais, c'est à cause de ton état. Et ça fait 10 ans et je sais quand tu n'es pas bien. Aller va aux toilettes, arrange-toi et retrouve-moi devant le bureau de ton enseignant. »
Je peux même plus le mentir, il me connaît trop.
« Hai, Kosugi-san
-Et arrête de m'appeler comme ça. Je suis ton père ici, alors c'est Otosan, d'accord ?
-Oui, Otosan. »
Ça fait bizarre de l'appeler par ce nom. Mais oui, c'est Ren Edogawa ici. Il se fera passer pour moi père ici, c'était l'autre condition, pour éviter toute confusion. Pour que j'aie des parents qui existe vraiment. Ren et Fumiyo Edogawa.
Après m'être bien remis les idées en place, ainsi que les cheveux et mes vêtements, je me dirige vers le bureau de mon futur enseignant. Je me rends compte que le lycée n'a pas changé depuis 10 ans, à part le fait que ce ne sont plus les même personnes, évidemment. Mais ce qui est étrange, c'est qui y a beaucoup d'agitation autour de moi. Beaucoup d'élèves, en particulier les filles, me regardant tout en causant, riant et excités de me voir. Ça me rappelle quand j'étais Shinichi, c'était pareil. Mais je pense que comme je suis nouveau, ça fait parler. À moins que, tout le monde me reconnaît en tant que Conan Edogawa, l'enfant disparu depuis 10 ans. Non, ça n'as pas fait la une des journaux à Tokyo, enfin, c'est ce que dit mon père. Ils ont tout fait pour qu'on entende le moins d'information possible là-dessus, seuls les gens les plus proches de moi, ainsi que la police sont au courant.
« Conan, tu es encore en retard, ce n'est pas possible.
-Désolé, Ko... Otosan. Décidément je ne vais pas y arriver. Ça ne va pas être facile de s'y habituer.
-J'étais en train de discuter avec ce professeur que tu étais nouveau dans cet établissement.
-Ah et bien bonjour... Kobayashi-Sensei ? Il manquait plus que ça. La Rampo-maniaque.
-Conan-kun ? Bonjour, ça fais longtemps. Ça doit faire dix ans non, qu'est-ce qui s'est passé pour que du jour au lendemain, tu ne sois plus venu à l'école.
-C'est compliqué et long. Mais mes parents sont venus me chercher après leur séjour à l'étranger pour me refaire venir aux États-Unis. Ça a été fait si vite du jour au lendemain que je n'ai pas pu vous dire au revoir.
-C'est étrange, mais y avait des rumeurs qui circule et qui disent que tu es mort. Mais faut croire que non, vu que tu es devant moi. Et tant mieux, j'étais morte d'inquiétude.
Shiratori-keibu ne lui a rien dis. Ouf, tant mieux, ça fait une épine dans le pied en moins.
-Pourquoi d'horribles choses ont été dise sur mon fils. Je suis choqué, qui a dit ce genre de bêtises farfelues ? N'en fais pas trop, Kosugi-san.
-Des élèves que je connais et qui sont très amis avec votre fils. C'est un groupe de détectives Boys, dont je suis leur manager.
Oi, oi, vous exagérer un peu non, Kobayashi-sensei?
-Ah oui, ces jeunes qui se prétendent être des détectives. Mon fils m'en a parlé une fois.
Je ne crois pas t'en avoir parlé.
-D'ailleurs ils vont être heureux de te revoir, Conan-kun, vu qu'ils sont dans ce lycée.
Ah, super. Zut, il manquait plus que ça. Merde, génial, la journée ne fait que bien commencé.
-Et pourquoi es-tu revenu au Japon ?
-Euuuhhh...
-Il avait le mal du pays, alors on l'a remis au Japon. Et puis mon employeur m'as demandé de travailler ici pour le moment, donc on s'est dit, ma femme et moi, que ça lui ferait du bien de revenir.
-Oui, c'est ça, c'est exactement ça. Le mal du pays !? C'est quoi cette connerie, ça ne va pas la tête Kosugi-san, c'est une vengeance sur moi ou quoi ? N'importe quoi, mais il n'a pas tort non plus. Mais vous, Kobayashi-sensei, que faites-vous ici, vous étiez enseignante à l'école ?
-Oui, mais maintenant je suis professeur ici, je voulais travailler dans un lycée depuis quelque temps alors j'ai fait une formation plus avancée et je suis ici depuis deux ans déjà.
-Je suppose que Shiratori-keibu y soit pour quelque chose, je me trompe ? Je lui lance cette phrase avec un sourire au coin.
-Quoi ? Je ne vois pas de quoi tu parles...
-Félicitations pour votre mariage, pas la peine de cacher votre alliance, je l'ai vu. Je suppose que ça fait plus deux ans, non ?
-On ne peut rien te cacher, hein ? Et oui, c'était magnifique, dommage que tu n'as pas pu être présent. Ça fait quatre ans, et il m'a dit que j'étais tellement incroyable, qu'il fallait que j'avance dans ma carrière, alors il m'a demandé ce que je voulais faire, et je lui ai dit ça, et il m'a beaucoup aidé. Si tu vois l'homme que s'est maintenant, il me fait vivre des choses que je n'avais jamais vécues. Entre les affaires, les détectives Boys et lui, je peux t'assurer que cet homme...
-Oi, oi, Kobayashi-sensei, c'est bon je vous crois, pas la peine de plus de détail sur votre vie privée, et puis vous ne devez pas aller enseigner ?
-Oh oui, c'est vrai, je vais être en retard. Ça m'a fait plaisir de te revoir Conan-kun, on se reverra plus tard, je l'espère.
-Bien sur, Kobayashi-sensei... »
Et elle est partie en courant. Bon sang, je ne pensais pas que c'était une pipelette à ce point.
« Bon bah pour la discrétion, on y repassera, vu que ce professeur et ces détectives te connaissaient, faudra que tu fasses bien attention, d'accord ?
-Oui, Kosugi-San ne t'en fais pas, je gère.
-Ouais bah tu as intérêt. »
Pourquoi il est comme ça tout à coup. Puis avant que je lui pose la question, une personne arriva.
« Ah, vous devez être les Edogawa, je suis Kuro Tanaka votre enseignant pour cette année. Je suppose que le jeune, c'est Conan Edogawa, non ?
-Hai, bonjour Tanaka-sensei. Il veut rire j'espère, je ne suis pas jeune et ça se voit non.
-Bien, rentrons dans le bureau. »
Puis après avoir fait tout le nécessaire pour l'inscription dans le lycée, nous sortons.
« Je vois que Edogawa-kun à un très bon potentiel, à ce que j'en vois, il a l'air d'être très doué, plus que la moyenne.
-Oh oui, mon fils a de telle compétence, dommage qu'il ne l'utilise pas mieux sur ses parents.
D'accord, il a un problème avec moi aujourd'hui.
-Mais je me pose la question, mais je ne suis pas sûr, mais tu es le Kid-Killer, n'est-ce pas ?
-Euh oui, pourquoi ? Arrêtez cet interrogatoire, on dirait que je suis criminel.
-Je savais bien que ton nom me disait quelque chose. Je suis tellement content qu'un élève comme toi soit dans cette école. Heureusement que tu as quitté les États-Unis pour revenir au Japon.
-Désolé de vous interrompre, mais je vais devoir m'absenter, le travail m'appelle, au revoir mon fils, fais attention à toi.
-Oui, Otosan ne t'en fais pas. »
Puis, il se rapproche et me murmure à l'oreille :
« Pas de bêtises hein ? Il faut être prudent avec tout le monde, professeurs, élèves, même tes amis, on sait de quoi ils sont capables. »
Puis, il part sans se retourner.
Je sais. Mes parents t'ont dit la même chose qu'à moi, à ce que je crois.
-Bien, Conan-kun ne les faisons pas attendre plus.
Tout en se dirigeant vers la salle de classe, j'ai tout d'un coup ressenti une horrible douleur dans la poitrine, je me suis accroché au mur de la fenêtre. Ça recommence. Pas maintenant. Ce n'est pas le moment.
-Tout va bien, Conan-kun?
Les mêmes sensations. Je ressens les mêmes sensations. Une douleur immense comme des millions de poignards qui s'enfoncent dans mon crâne et mon corps. L'impression que les os vont fondre. De la sueur perle sur le front. Le Cœur qui semble être arrêté. Je vais me retransformer en enfant ? Soudain un flash me vient en tête. La nuit à l'entrepôt. Il y a dix ans.
Pourquoi je suis toujours dans le corps de Conan. J'ai les mêmes symptômes, mais rien ne se passe. Puis je lève les yeux et je regarde la femme en face de moi.
-Oh, je crois que Silver Bullet, à un problème avec son corps. On va s'amuser je pense...
Puis le noir total.
Puis les douleurs ont disparu. En un claquement de doigt. Comme à cette époque. Et comme les années qui ont suivi après ce jour tragique.
« Conan-kun? Conan-kun? Est-ce que tu vas bien ?
-Euh, oui désolé. Je suppose que c'est l'angoisse.
-Deux minutes sans m'entendre ni me voir avec mes mains devant tes yeux pour te réveiller de tes pensées. Je le répète, est-ce que tout va bien Conan-kun?
-Oui, ne vous en faites pas, Tanaka-sensei, ça m'arrive de temps à autre, mais je vais bien. Pas d'inquiétude
-D'accord, attends-moi là, le temps que je parle de ta présence à la classe. »
C'était quoi à l'instant. Pourquoi je me suis souvenu de ça. Ce n'est pas le moment. Ce n'est pas possible. Si on découvre ce qui se passe...
« Bonjour à tous, a-t-il dit. Comme vous pouvez le constater, vu le bavardage en ce moment, et on vous a entendu dans les couloirs, vous avez donc un nouvel élève dans votre classe. Alors laisser le se présenter et si vous avez quelque chose à lui dire, vous attendrez la fin des présentations, d'accord.
J'ai plus qu'à espérer que tout va bien aller...
-Oui, répond en chœur, la classe.
Mais oui tout va bien se passer, j'en suis sûr. Et puis j'irai à l'infirmerie si y a un problème, j'ai beaucoup plus à m'inquiéter que ça. Et puis ça n'arrive pas tous les jours...
-Comme pour chaque nouveau, soyez sympa avec lui, pour qu'il se sente le mieux possible dans cette classe et qu'il puisse s'y intégrer, compris ? Bien dans ce cas, vous pouvez entrer.
Oh, merde, je suis dans un état merdique, ça doit se voir que je ne vais pas bien, et si ça recommence ? Je n'ai pas envie. J'ai peur...
-Tu dois te présenter à la classe, tu m'écoutes, tu es encore reparti dans tes pensées.
-Hein ? Quoi ?
-C'est l'heure, il faut mieux dormir la prochaine fois.
-Oui j'arrive. »
Bon, je respire un bon coup, tout va bien se passer, je vais bien, montre qui est Edogawa Conan, le détective, l'enfant qui n'as peur de rien. Soit comme Shinichi Kudo.
J'entre dans la pièce dans une grâce sans nom. Sans me retourner pour voir mes nouveaux camarades. Je me lance. -Je m'appelle Conan Edogawa, détective. J'en fais peut-être un peu trop. Puis je me tourne vers eux, et je les regarde. Et merde. Pourquoi ils sont tous ici ? Et la journée ne fait que commencer. Pff. Je regrette d'être revenu...
POV général :
Conan Edogawa. La classe s'est tu en entendant ce nom. Beaucoup d'élèves ont commencé à chuchoter entre eux. D'autres étaient abasourdi par sa présence, en particulier les quatre enfants des détectives Boys.
« Je suis Japonais, mais j'ai vécu les dix dernières années aux États-Unis avec mes parents. Mais je voulais revenir au Japon et ça, c'est décidé comme ça. Je suis de retour.
-Avez-vous des questions pour Conan-kun ?
La classe entière ou presque voulait lui poser des questions
-Tu as une petite amie ? Lança Sakura-chan
-Euh à ce que je sache non, pourquoi cette question ? »
La plupart des filles de la classe furent soulagé de sa réponse, vu la réaction de ses dernières.
« Non rien du tout, c'était pour savoir. Merci de ta réponse, tout en rougissant Sakura-chan s'assoit et se retourne vers ses amies, «Il est pour moi, celui-là »
« Pourquoi tu dis que tu es un détective ? Dit Daisuke
-Parce que j'en suis un. J'ai aidé la police de New-York à résoudre les crimes, et maintenant je vais faire de même ici.
-Incroyable, tu vas pouvoir montrer au groupe des détectives Boys, qu'est-ce qu'un vrai détective. Les quatre enfants regardent froidement Daisuke.
-Ah bon vraiment, y a un groupe de détective ? Conan parla tout en regardant ses amis. Je pense qu'il n'a pas besoin d'apprendre le métier, j'en suis certain, plus on est, mieux c'est. Ce n'est pas un concours, le but est d'apprendre l'unique vérité. »
Ayumi lui fait un sourire pour le remercier, contrairement aux autres qui regardent Conan de manière suspecte.
« Si tu le dis, et puis l'Est a besoin d'un nouveau détective. Certes la femme plate est bonne, mais pas autant que l'ancien. »
Je suppose qui parle de Sera, elle a toujours pas évolué physiquement à ce que j'entends, pensa Conan.
« Comment ça, Daisuke-kun, y avait un détective meilleur que Masumi Sera à l'Est ? Je n'y crois pas une seconde, à part Hattori Heiji, questionna Sakura.
-Oui, mais lui il est de l'Ouest, c'était le principal adversaire de Kudo Shinichi. C'est lui dont je parle, y aura pas meilleur que lui. Dommage qu'on entend plus parler de lui. »
C'est normal vu qu'il est devant toi, et il ne reviendra plus jamais, repensa Conan et son sourire disparu de son visage, ainsi que son regard qui passa au sol et la frange couvre ses yeux et ses lunettes deviennent opaque.
« Dit le nouveau, j'ai une question pour toi.
-Hein, oui, qu'est-ce que c'est ?
-C'est toi le Kid-Killer ?
-Euh il y a longtemps, mais ce n'est plus le cas. Conan commença à s'inquiéter du comportement étrange de ce gamin qui se trouvait derrière Daisuke, tout en stressant. La sueur commence à perler sur son front, mais personne ne le remarque.
-Donc c'est toi. Le Edogawa Conan.
-Euh oui pourquoi cette question ? Le ton sérieux de Conan monte face à ce gosse
-Une rumeur a été lancée il y a dix ans. Un certain Edogawa Conan avait disparu dans un incendie. D'autres ont dit qu'il était mort.
-Euh c'est-à-dire que...
-Ça suffit Sadasuke Naokawa. Ce n'est pas ce genre de question que l'on pose à un nouveau dans la classe et puis ça suffit avec les questions. Tu peux prendre place Conan-kun.
-Conan-kun ? Conan-kun ? Tu m'écoutes... »
POV Conan :
Qui est-ce type ? Comment peut-il être au courant de ce genre de chose. Et son regard. Cette confiance qui dégage. J'ai la sensation qu'il a l'air de me connaître. Alors quand il me dit « Donc c'est toi. Le Edogawa Conan. », ça m'a mis chaos debout. J'étais sonné. Mais quand il dit « Une rumeur a été lancé il y a dix ans. Un certain Edogawa Conan avait disparu dans un incendie. D'autres ont dit qu'il était mort. », ça m'a choqué.
Et j'ai ce souvenir qui me reviens en tête.
La transformation ratée. Les gravats. La peur. La douleur. La souffrance. La mort. Vermouth. La torture. « Tu es à moi, Silver Bullet ». Et le noir.
Je recommence à trembler, la sueur reviens me hanter, la douleur dans la poitrine revient, mais je le cache le plus possible. J'ai appris à ne pas le montrer face aux gens. Surtout pas devant eux. Puis une voix m'interromps dans mes pensées. Encore une fois, c'est Tanaka-sensei...
-Conan-kun ? Conan-kun ? Tu m'écoutes...
Puis une main se posa sur mon épaule, je me retourne sauvagement, de peur et de véritable colère. Une colère que j'ai rarement montrée. J'ouvre grands les yeux qui sont froid et glacial. Et je vois son ombre. À cette blonde au sourire diabolique. « Je te retrouverais, Silver Bullet ».
Mais c'était senseï, encore.
« Hein, un problème Tanaka-sensei ?
-J'ai dit que tu peux prendre une place dans la classe.
-Hai » puis je descendis vers la place la plus proche.
Même si beaucoup de monde voulait que je m'assois avec eux, surtout Sakura-chan, j'ai pris place vers celle qui me comprends le mieux. Même si elle reste froide et sans émotion. Ça m'a vraiment manqué. Et je me suis assis à côté d'elle. Dix ans que je ne l'ai plus vue. Le moment ou je lui ai dit que je ne devais pas fuir mon destin. Et que j'allais la protéger coûte que coûte, même si ma vie en dépendais. Mais je vais avoir du mal à m'excuser pour ça, vu comment elle me regarde. Même Vermouth ne faisait pas ce genre de regard. Mais au moins j'ai retrouvé Haibara Ai.
POV Haibara :
Il est rentré tellement sûr de lui quand il est arrivé dans la classe. J'ai eu l'impression de retrouver le Kudo Shinichi de l'époque, le prétentieux et arrogant détective. Celui qui connaissait tout. Mais au fur à mesure de la présentation, il était beaucoup plus fragile qu'il ne le montre. Ça je connais très bien, montré qu'on est forte de l'extérieur en étant froide, créant une coquille solide autour. Mais fragile à l'intérieur. Alors quand Naokawa-kun lui a dit ces mots, son verre extérieur s'est brisé en mille morceaux. Qu'est-t-il arrivé à Edogawa-kun pour réagir de cette façon ? Et surtout son possible regard sur Tanaka-sensei. Cette peur se sentait en lui. Je ne le reconnais pas. Ce n'est plus le même. Mais il faut que j'en sois sûre. Je sens qu'il va s'asseoir à côté de moi. Autant le taquiner comme au bon vieux temps. Je vais lui jeter le regard le plus noir possible. Mais d'un autre côté, pourquoi aucune nouvelle. Je dois découvrir la vérité.
Comme prévu, il s'assit à côté de moi, mais pas un regard envers nous. Je vois également de la tristesse dans les yeux de Miyamoto-chan, elle voulait sûrement l'avoir à côte d'elle. Mais j'ai entendu son murmure, « Tu seras pour moi ». Cela étant, je ne faisais pas attention à ça, le cours commença et j'essayais de lui faire la conversation.
« Bonjour, pourquoi tu t'es mis là ?
-[…...]
-Tu fais la sourde oreille maintenant ?
-[...] »
Bon, il a décidé de pas me parler. Dix ans et aucune réponse. Sympa. Mais son visage m'inquiète. Comme tout à l'heure, il a le regard qui flanche, du stress et de la peur. Alors pour voir s'il était toujours dans ses pensées, je lui ai touché l'épaule avec ma main. Je ne m'attendais pas à une telle réponse.
« Edogawa-kun ?...
-NE ME TOUCHE PAS ! »
Le regard froid et terrifiant de Kudo-kun. Es-ce que je m'attendais à ça ? Bien sûr que non. Mais il a parlé fort que tout le monde s'est retourné pour nous voir.
« Qu'est-ce qui se passe Conan-kun ? Pourquoi cries-tu si fort ?
-Désolé, non rien. Elle m'a juste attrapé l'épaule, c'est tout, répond Conan. Baka.
-Haibara-san, fait attention la prochaine fois. Et puis pourquoi l'attrapé par l'épaule ? Tu auras le temps de faire sa connaissance plus tard et pas en cours.
-Hai, senseï.
Tu me paieras cher, Kudo-kun. Mais juste avant de retrouver l'ennui d'un cours que je connais par cœur, je suppose, j'entends une voix venant de sa part.
-Désolé, Haibara, mais ne fais plus ça. Je te parlerai de tout ça plus tard, mais pas maintenant. »
Bon au moins il m'a répondu. Je sens que le cours va être très long.
Après que les cours du matin se soit terminer, alors que j'allais lui dire pourquoi il est revenu, une fille passa et s'arrêta devant son bureau. Ça se voit qu'elle ne le connaît pas.
« Ne Conan-kun ? Lui adressa la parole Miyamoto-chan, qui rougit de passage
-Tu veux manger avec nous ? Ne t'en fais pas, je ne mords pas. Puis elle lui fait un clin d'œil. Quel culot de sa part.
-Désolé je passe, dit Kudo-kun, une autre fois peut-être. Il faut que j'y aille. »
Puis, il a pris ses affaires et est parti. À la grande déception de Miyamoto-chan, qui n'as pas eu le temps de répondre. Il va encore déchirer le cœur d'une fille.
« Dit Ai-chan, est-ce que Conan-kun va bien ? Il est bizarre ce matin, il nous a pas parlé ce matin, sauf la fois ou il nous a défendu de Daisuke-kun.
-Je ne peux pas te le dire, il ne m'a pas parlé non plus. Mais c'est vrai qu'il est bizarre effectivement.
-Mais tu as vu comment il t'a hurlé dessus ! Il se comporte comme un idiot envers toi,s'exclama Kojima-kun, et envers nous, rien. Dix ans et il nous parle plus. Tu parles d'un ami.
-Genta-kun, tu ne peux par dire ça, on n'a pas eu le temps de lui parler aussi. On a qu'à lui demander maintenant
-Non, j'ai l'habitude avec Edogawa-kun. Mais je ne suis pas sûre que ce soit...
-Mais si c'est un travail pour les détectives Boys ! Puis les trois ont acceptés cette mission. Qui n'en ait pas une.
-Pff, bonne chance à vous, ironisa Hatamochi-kun qui s'en va tout en rigolant.
-Bon sang, il m'énerve Daisuke-kun répliqua Kojima-kun
-Ne faites pas attention à lui, c'est un imbécile. Mais je peux me joindre à vous ?
-Bien sur, Sakura-chan, tu peux même faire partie des Détectives Boys, si tu veux ?
-Oh je ne sais pas Ayumi-chan, mais tu as l'air de connaître Conan-kun, non ?
-Hum, c'est notre ami depuis très longtemps déjà. C'est grâce à lui que le groupe s'est fait connaître quand on était en primaire.
-Hé, c'est moi le leader du groupe, moi Genta.
-Arrête d'en faire trop Genta-kun, depuis qu'il est parti on ne peut pas dire que tu sois d'une grande aide.
-Quoi ? As-tu un truc à dire Mitsuhiko ?
-Dans ce cas, je veux bien joindre votre groupe !
-Super Sakura-chan... »
Bref la discussion s'allonge et comme Kojima-kun et Tsuburaya-kun se dispute encore une fois et que Yoshida-san parle et accueille Miyamoto-chan dans le groupe, enfin je crois je n'ai pas tout suivi, que j'ai décidé de ne plus faire attention et je suis parti suivre Kudo-kun.
POV Général
Alors que les détectives Boys discute entre eux dans la classe, Conan s'est éclipsé pour avoir un peu de tranquillité, d'une mâtinée très dure émotionnellement, entre une peur inexplicable venant d'un élève du nom de Naokawa, de sa réaction en s'énervant contre Haibara et en revoyant Vermouth du coin de l'œil et de souvenirs très douloureux à repensé durant les cours, disons qu'il a connu mieux.
Mais il n'a pas le temps, Conan regarda son téléphone pour voir s'il a reçu des appels ou messages d'importance, puis tenta de composer un numéro, mais il se fait interrompre par un bras qui l'attrape pour l'amener dans la cour, derrière un arbre.
« Tu ne dis pas bonjour, et tu t'enfuis. Tu ne crois pas que je ne t'ai pas remarqué depuis ce matin ? Qu'est-ce qui ne va pas Kudo-kun ?
-Haibara, ça va ? Ça fait longtemps non ?
-Hein ? Tu te fous de moi ! Dix ans, et tu oses changer de sujet comme ça ? Évidemment que ça fait longtemps, pourquoi aucun message et pourquoi tu es parti d'un coup sans prévenir, tout le monde était inquiet.
-C'est compliqué...
-Oh, c'est bon ne la fais pas avec moi. Tu es parti vaincre à toi tout seul l'organisation et puis plus rien. Tu as encore était imprudent comme toujours. À un moment, j'ai cru que c'était fini pour toi.
-C'est plus compliqué que ça...
-Non arrête. Tu sais qu'on t'a cherché partout, les Mouri, la police, le professeur, Hattori-kun... moi. Et tu débarques comme ça sans prévenir.
-Je suis désolé, je ne voulais pas ça Haibara. C'est pas moi qui ai voulu tout ça, mais c'est trop long pour te faire une explication de cette histoire ici. Y a trop de monde et je préfère tout expliqué chez moi et je te dirai tout, promis. »
Et pour une raison qui a surpris Conan, Haibara la prise dans ses bras.
« Tu nous as manqué Kudo-kun. Tu m'as manqué. Puis elle se dit à elle-même :
-J'ai eu peur de te perdre, elle dit ça avec un petit rougissement de ses joues et un sourire.
-Toi aussi tu m'as manqué. Comme vous tous et je suis sincèrement désolé, je ne voulais pas ça. Mais Haibara ?
-Oui ?
-Tu peux arrêter ça s'il te plaît, ça ne te ressemble pas. Et puis je n'aime plus les contacts, de trop mauvais souvenirs. »
Se rendant compte qu'elle le tient dans ses bras trop longtemps, elle se retira tout en se retournant, pour éviter qu'il voit son visage encore rose.
« Désolé, Kudo-kun, mais ça peut arriver non ? Dis t-elle d'un ton sec et froid.
-Venant de toi, non, ce n'est pas possible.
-Je plaisante d'accord ? Et elle changea rapidement de sujet.
-Et donc les autres sont au courant que tu es là ?
-Euh, non. Personne à part la classe pour le moment.
-Même pas Mouri-san ? Ni Hakase ?
-Pour le moment, mais je viens d'arriver je n'ai pas eu le temps, je mets tout en place chez moi. Et c'est trop dangereux qu'il y ait d'autre personne au courant.
-Comment ça trop dangereux ?
-C'est vraiment compliqué, je te dirais ça un jour.
-D'accord et c'était quoi ton comportement tout à l'heure. Tu vas bien ?
-Pour être franc, non, je ne vais pas bien.
-Hein ?
-Tu travailles toujours dans ton laboratoire chez Hakase ?
-Non plus vraiment vu que tu as disparu, j'ai arrêté l'antidote, je n'en avais pas besoin. Mais oui quand je m'ennuie, je travaille dans mon laboratoire. Tu veux redevenir Kudo Shinichi ?
-Pas maintenant, Haibara
-Alors pourquoi tu veux que j'utilise mon labo pour toi ?
-C'est compliqué, mais en gros, je suis malade et j'ai besoin de ton aide, Haibara. Tu es mon seul espoir de survie. »
Haibara est étonnée de la façon dont se comporte Conan. Malade ? Dangereux ? Avant qu'elle ne continue, quatre enfants apparaissent dans son dos pour l'interrompre. Ce sera pour un autre jour les explications.
« Conan-kun ! Ayumi se jette sur Conan tout en pleurant sur son épaule. Conan décide de laisser faire, il se sent responsable après tout.
-Pourquoi tu es parti sans rien nous dire ? Continua Ayumi toujours enlacée sur Conan et essayant de sécher ses larmes.
-Ouais Conan, on veut des explications.
-Ils ont raison, Conan-kun, pourquoi tu es parti et pourquoi es-tu revenu alors ? »
Mitsuhiko, Genta et Ayumi, qui a relâché sa prise sur Conan, mais reste très proche de lui, Haibara et Sakura, qui regarde tout ça au loin, le regardent en attendant son histoire.
«Pour commencer, je suis désolé pour tout ce qui s'est passé ces derniers temps. C'était contre ma volonté.
-Oui, mais tu as fait pleurer Ayumi-chan pendant toute cette période, et t'excuser n'arrangera pas les choses, s'exclama Mitsuhiko.
-Je sais. Conan regarde Ayumi-chan et la réconforte, mais je suis de retour, et je ne vais plus vous abandonner. Je ne voulais pas te faire pleurer Ayumi-chan. Regarde-moi, je reste définitivement, d'accord ?
-D'accord, merci d'être revenu Conan-kun. »
Elle embrasse la joue du détective, sous le regard médusé des autres, ainsi que Sakura, qui fronce clairement des yeux avec une pointe de jalousie.
« Alors c'est comme ça qui faut si prendre avec lui, tu me déçois Ayumi-chan, pensa Sakura.
-Mais tu nous as toujours rien dit, Conan-kun.
-J'y viens, mais c'est long comme histoire. Mais en résumé, euh... »
Conan essaie de raconter son aventure, mais et à court de mots quand soudain un voix se fait apparaître.
« On a décidé de le ramener à la maison, n'est-ce pas Conan ?
-Qui êtes-vous ? Lança Ayumi
-Je suis le père de Conan, Ren Edogawa. »
Tout le monde est surpris par cette révélation, sauf Haibara, mais elle est quand même surprise. Quant à Conan, il le sait très bien, évidemment, mais il pensa « Tiens le retour, je peux même pas être tranquille ici. Il fait trop de surveillance. »
« Que fais-tu là, Ko... Otosan ?
-Je travaille sur un projet de surveillance à côté, alors j'ai voulu te voir mon fils. »
Puis il secoua sa main sur les cheveux de Conan, mécontent, qui a maintenant les cheveux ébouriffés.
« Mais ojisan, pourquoi ?
-Parce que mon fils se met toujours dans des situations extrêmement difficiles et après avoir entendu parler de son accident, sa mère ayant peur de le perdre, on a décidé de le ramener chez nous, aux États-Unis.
-Un accident ?
-Rien d'alarmant Ayumi-chan, ne t'en fais pas, lui dit Conan
-Mais sans prévenir personne, nous étions tous inquiets, ce n'était pas très intelligent.
-Mais son téléphone était détruit sur le coup et il ne se souvenait plus de vos numéros.
« Oi, oi, va pas trop loin Kosugi-san » dit mentalement dans sa tête Conan.
-N'importe quoi, Conan est trop intelligent pour oublier nos numéros.
« Et voilà, tu t'es mis dans la merde. Je vais devoir y remédier Kosugi-san », pense Conan.
Tandis que Kosugi-san, est en sueur par la tournure des événements, il ne s'attendait pas à ça, Conan l'interrompt.
« Mon père perd la tête parfois à cause de son travail, mais il a raison sur l'accident.
-Ce n'est pas gentil de me dire ça Conan.
-Mais pourquoi tu ne nous as pas appelé ?
-C'était pour votre sécurité. Les gens qui m'ont fait ça, pouvait vous chercher et je n'ai pas pris de risque. Désolé, mais j'ai eu peur pour vous et s'ils vous arrivent une terrible chose, je ne m'en serrai jamais remis.
-Mais Conan...
-Je sais que vous êtes des enfants responsables, mais le risque était trop grand et j'en suis vraiment désolé, et l'histoire est tellement longue qu'il me faudra dix ans pour la raconter donc pour le moment, c'est tout ce que vous devez savoir. Et puis faut aller manger non ?
-Oui et en plus il y a des anguilles, sourit Genta, mais ce n'est pas suffisant Conan, tu nous dois beaucoup.
-Je vous le dirai, soyez patient. »
Tandis que les détectives Boys s'éloigne pour aller manger, Ayumi se retourne pour revenir voir Conan.
« Dis, Conan-kun ?
-Oui, Ayumi-chan ?
-Y a toujours de la place pour toi pour le Shonen Tantei-dan, malgré toutes ces années. On ne t'a pas oublié.
-Ce sera avec plaisir de revenir. Vous m'avez manqué durant tout ce temps. J'espère pouvoir réparer tout ça.
-Super, merci Conan ! »
Elle embrasse à nouveau sa joue. Les deux rougissent puis Ayumi retourne voir les autres, toute heureuse d'avoir pu retrouver Conan et qu'il est accepté de revenir dans le groupe. Elle espère secrètement faire avancer sa relation avec lui. Voyant qu'il n'a pas été dérangé par ça et qu'il a rougi, la rassure.
Après qu'elle est partie, mais déçu par ses explications vaseuses et incertaines, Haibara allé poser sa question à Conan, que Kosugi-san dit à Conan :
-Si je suis là, c'est pour te parler d'une chose et c'est assez urgent. Mais seul à seul, c'est plus prudent. » Kosugi regarde Haibara d'un œil méfiant.
Voyant que Kosugi n'as pas confiance en Haibara, elle se retourna et s'en va tout en parlant à Conan.
« On se verra plus tard, mais il faut de meilleures explications que celles-la. »
POV Conan :
Pour qui elle se prend. Bon sang, elle est vraiment bizarre. Elle me prend dans ses bras puis elle devient glacial. Je ne la comprendrai jamais. Bref, je me demande ce que veut Kosugi.
« Ne, c'est quoi ta chose urgente pour venir m'emmerder ici ?
-Parle gentiment veux-tu ? Et pour te répondre, je n'ai pas perdu la tête.
-C'était pour te taquiner, fallait pas paniquer. C'était drôle, je l'avoue.
-Ouais, c'est ça, te moque pas de moi, bref à ton avis, qu-es-ce qui est urgent, tantei-sa ?
-Ce sont eux je présume.
-Bien, tu as compris, bon détective.
-Oi, oi Mais il me prend pour un abruti maintenant ? Et c'est quoi tes informations.
-D'après les renseignements que nous avons pu avoir, ce qui affirment les pressentiments que ton père et moi avions, ils ont confirmé leur retour au Japon. »
Retour au Japon. La fin de sa phrase m'a fait froid dans le dos. Mais finalement, c'est le but de mon retour également. Il faut les détruire à tout jamais. Même si ma vie est en jeu. Mais je ne veux pas qu'il fasse subir aux gens que j'aime ce que j'ai subi avec eux. Rien que d'y penser me donne mal au crâne. Et les douleurs reviennent.
« Tiens, c'est pour toi.
-Merci. Puis j'ai pris le comprimé qu'il m'a donné.
-Eh, Conan-kun, ne t'en fais pas, ils sont en sécurité, on les surveille eux aussi. On a plusieurs agents.
-Je sais, mais j'ai du mal à encaisser.
-On aurait dû écouter ton père, c'est trop dangereux pour toi.
-Stop ! C'est trop tard pour reculer. C'est ainsi, je ne baisserai pas les bras, pas maintenant.
-Mais regarde-toi ! Depuis que tu es ici, tu es devenu plus pâle que d'habitude. Tu n'étais pas comme ça avant. Dès que je te vois, tu as un regard qui fait peur.
-C'est gentil de t'inquiéter pour moi, mais je vais bien, c'est juste un mal de tête, rien de plus. »
Je sentais qu'il ne me croyait pas, alors j'ai repris mon air de détective et j'ai réabordé le sujet.
« Alors, comment tu sais qu'ils sont de retour ?
-Le modus operandi. Depuis un mois, on découvre des meurtres plutôt inexplicables. Des incendies, des corps calcinés, des personnes d'importances et de haut niveau retrouvées mortes, sans que l'on découvre de quoi ils sont morts.
-En gros, c'est une pilule, non ?
-On suppose que c'est l'apotoxine. Si c'est le cas, ils ont réussi dans ce domaine. »
Merde, il manquait plus que ça. Maudit soit l'apotoxine.
« Autre chose ?
-Oui, ils ont l'air de recruter, des scientifiques, des tueurs, même des politiciens. Ils refont comme avant. Mais ils sont encore fébriles et avec ce qui a été dit à la presse il y a quelques années, ça prendra du temps avant qu'il recommence leur empire.
-Mais on ne peut pas attendre, c'est pour ça que je suis revenu, c'est pour ça que je ne peux plus reculer et repartir aux États-Unis. Trop de vie sont en jeux, Kosugi-san. Et tu sais très bien comment il faut faire.
-Je sais, mais c'est pas parce qu'elle te désigne comme la Silver Bullet, qu'il faut que tu te jettes dans la fosse au lion ? Il ne faut plus être seul dans ce genre d'affaire. Tu n'as toujours pas compris, malgré ta formation ?
-Tu crois que je suis débile ou quoi ? Évidemment que je ne vais pas me jeter dedans. Mais je pense que j'ai une chance de m'approcher d'eux. Il faut qu'ils se rendent compte que je suis de retour.
-Non, il faut rester discret pour le moment. Seul le lycée et au courant de ta présence dans le pays. Moins de gens savent mieux c'est, non ?
-Oui je sais.
-Pour l'instant, installe-toi chez toi, reprends tes habitudes, et je parviendrai les nouvelles que j'aurai pour toi. Je sais que tu es un excellent détective, et Yusaku m'as dit avant ta formation que tu serais l'aide idéale pour ça.
-Merci Kosugi-san. Mais je peux au moins dire à mes amis que je suis revenu. Certains doivent croire que je suis mort.
-D'accord ça marche. Fais attention à toi petit, il faut que j'y aille. »
Punaise, cette discussion est interminable. Et les cours vont en plus reprendre. Mais avant qu'il s'en aille j'ai une dernière requête à lui demande.
« Euh, Otosan ?
-Oui, Conan ?
-Tu peux passer un appel pour moi ?
-Pourquoi tu me le demandes, tu ne veux pas le faire toi-même ?
-Je préfère leur parler en face, que de leur parler au téléphone.
-Tu veux que j'appelle qui ?
-Heiji Hattori et Masumi Sera.
-Les détectives de l'Ouest et de l'Est ? Tu es sûr que c'est une bonne idée ? On peut leur faire confiance ?
-Ce sont des amis de mon père et oui on peut leur faire confiance, ils connaissaient l'affaire. Et puis, plus y a de monde, mieux sait non ? Je n'y arriverai pas sans eux.
-Et je leur dis quoi ?
-Tu leur dis mon adresse. Sans dire qui sait. Invente quelque chose j'en sais rien, c'est ton boulot non ? Et vu que ce sont des détectives, ils vont comprendre.
-Bien, je le ferai, mais là j'ai trop de boulot. Mais je vais le faire. Je ne sais pas quand, mais je vais le faire.
-Merci. À plus. »
Pendant que je le regardais partir, je me demande bien comment je vais pouvoir raconter tout ça. Ça me fait mal à la tête rien que d'y penser et dire que j'ai cours maintenant. Bon sang, quelle journée ! Vivement que je rentre me reposer.
La journée se termine et sans me poser de question, je m'enfuis du lycée pour éviter d'être bombarder de question venant de Haibara et des autres. J'ai besoin de temps avant de leur avouer mon histoire. Et puis faut que je sois discret, et vu que j'attire les meurtres tel un aimant à cadavre, comme le dirais Haibara, mieux vaut être prudent. J'ai menti en leur disant que je devais tout mettre en place chez moi, et que je n'ai pas le temps à passer pour le moment avec eux. Ce n'est pas vraiment un mensonge, mais bon. Et quand tout sera en place, ça me fera du bien de me vider la tête en passant la journée avec eux. Ça fait longtemps. Sans doute ce week-end.
Alors, ce chapitre vous a plus ?
J'avoue, il y a peut être trop de dialogue dans ce chapitre, j'espère que ça ne vous dérange pas trop et que ça reste compréhensif pour tout le monde. J'essaierai de faire mieux la prochaine fois, avec plus ou moins de dialogue, dites moi ce que vous en pensez dans les commentaires.
J'espère ne pas vous faire trop attendre pour le prochain chapitre, qui est déjà écrit, mais je dois le corriger et le traduire, pour que la lecture soit un plaisir pour vous!
D'ailleurs, il se peut que le prochain chapitre soit une enquête, alors, à suivre...
Merci d'avoir lu, de continuer à me soutenir, j'aimerais pouvoir sortir les chapitres plus rapidement pour vous remercier, mais ça me prend trop de temps, désolé.
Et si vous êtes arrivés jusqu'ici, sans avoir laisser tomber mon histoire, alors vous êtes les meilleurs!
Jamais je n'aurais pensé qu'autant de personnes aime mon histoire, alors encore merci beaucoup !
A bientôt, prenez soin de vous !
- The Awakening Dreamer