Bonjour ou bonsoir ! J'espère que vous allez bien et que vous avez passé une bonne semaine et une bonne journée également !

Vous l'attendez ? Qui est l'assassin ? Que va-t-il se passer ?

Alors sans plus attendre voici la seconde partie de l'enquête du centre commercial !

Bonne lecture à vous et on se retrouve après pour la note de fin de chapitre !


Chapitre 4 : Le retour de l'aimant à cadavre, Part II

« Edogawa Conan, Tantei-sa !

-Conan-kun ?

-Et oui. C'est pas étonnant qu'il y ait un meurtre quand il est dans les parages.

-Pourquoi ? Interroge Conan a Haibara.

Amusée, Haibara lança à tout le monde ce qu'elle pense.

-C'est le retour de l'aimant à cadavre.

-Oi, Oi, c'est pas de ma faute si y a de la criminalité dans le coin.

-Mais faut bien l'avouer qu'il y en a plus quand tu es présent.

-La ferme, Haibara ! »

Megure interrompt cette querelle entre ados pour se pencher sur la véritable interrogation.

« Tu peux nous expliquer tout ça Conan-kun ?

-Pardon, cet homme derrière moi a été empoisonné et...

-Oui, ça je sais très bien que quelqu'un a été tué, vu que tu es là, interrompt fermement le commissaire, sous le regard nerveux et dépité de Conan.

-Pour la dernière fois, je ne suis pas un aimant à cadavre.

-Peut être, mais c'est souvent le cas. Tu es présent quand il y a un meurtre. Enfin la n'est pas la question mais...

-Pourquoi maintenant, parle désormais Sato, pourquoi aujourd'hui et pas avant ?

-C'est compliqué, je voulais vous prévenir, mais je n'ai pas pu. Je suis désolé, c'est aller tellement vite... »

Puis à la surprise de tout le monde, c'est Takagi qui décide de prendre la parole, et de façon virulente.

« Mais tu sais combien de temps et d'énergie ça nous a pris d'essayer de te retrouver ? Tout le monde s'y est mis, jour et nuit, pendant des semaines, puis on a arrêté à cause de cette histoire. Et toi tu reviens comme ça, à l'improviste sans nous prévenir. Je suis désolé, mais je ne peux pas accepter tes excuses.

-Je comprends Takagi-keiji mais je vais vous expliquer tout ça. Promis. Mais là, ce n'est pas trop le moment.

-En effet, reprends Megure, on a un meurtre à élucidé. On parlera de tout ça plus tard, compris ?

-Hai, Keishi-san. »

Peu convaincu, Takagi s'en va, déçu, pour aller dire à ses collègues de commencer le travail sur la scène du crime.

« Désolé, dit Sato, ça l'a beaucoup plus perturbé qu'il ne le dit, mais il est content que tu sois de retour. Et nous aussi. Sinon, quel est le mode du meurtre ? »

Alors qu'il se retourne pour voir la scène et s'apprenait à parler, les yeux de Conan s'élargit ainsi qu'un mal de tête violent. Tout d'un coup, la pièce se vide, se noircit et s'ensuit un nouveau souvenir douloureux.


La pièce est vide, cependant une odeur infâme, mélangé de poudre de balles, de sang, de produits toxiques. C'est irrespirable. Conan essaye d'ouvrir les yeux, mais il n'a plus de force. Alors, il essaye dans n'ouvrir qu'un seul. Il voit qu'il est sur un lit ou une table et qu'il ne peut pas bouger.

Il entendit au loin des pas, venir dans la pièce où il se trouve. Une ou plusieurs personnes, les bruits se rapproche puis la porte s'ouvre.

« Je vois que notre camarade se réveille de cette petite expérience, parle l'inconnu.

-Expérience ? Pense Conan.

-Que disent les résultats ? La personne se tourne vers le scientifique en charge du patient.

-Négatif, Je n'avais pas assez de produit à injecter sur lui. Mais avec ma nouvelle dose et avec le peu que l'on a obtenu...

-Je m'en fiche, tant que vous ne le tuez pas, sinon vous savez ce qui va se passez pour vous.

-Oui madame.

-Mais ce produit que nous a demandé le patron doit être efficace. Si c'est le cas, et que ce petit insecte vivant à quatre yeux s'en sort, là, ce sera une réussite. Je vous laisse le reste. »

Puis la personne s'en va, tandis que le scientifique se rapproche de Conan avec sa seringue. Tout ce que peut sentir Conan, est une odeur ressemblant à l'amande. Mais la force du détective se réduit et le sommeil reprends son cours avant que la seringue ne le perce dans sa chair.


La peur et le mal de tête s'installe sur Conan, qui montre des signes de souffrance, ce qui fait forcément inquiéter la nouvelle inspectrice qui se rapproche pour savoir comment il va.

« Est-ce que ça va Conan-kun ?

-Ah, euh oui ça va, un peu fatigué, mais je vais bien.

-Tu es sûr, tu avais l'air de souffrir.

-Non ce n'est rien, vraiment. Et sinon, la victime a été étranglée avant d'avoir été empoisonné avec du cyanure. Enfin désolé, je vais prendre un peu l'air. Pardon.

-D'accord », répondit Sato avec un regard dubitatif et inquiet sur la silhouette de Conan qui s'éloigne de la scène de crime.

Megure et Haibara, regardent également sa silhouette partir et sont également inquiet par ce qu'il vient d'arriver.

« Attends, il a dit que la victime a été empoisonné après avoir été tuée ? C'est absurde. Quoi qu'il en soit, la police scientifique va récolter des informations et nous en sauront plus. Allez interroger les amis de la victime, s'ils sont dans le coin.

-Ils sont ici commissaire, juste derrière, parle Haibara.

-Très bien, ça nous fera gagner du temps. Allez-y Sato-keibu et demander à Takagi de vous aider.

-Très bien commissaire. »

Tandis que Sato va aller trouver Takagi pour interroger les amis de la victime, Conan va de son côté s'éloigner du lieu du crime pour respirer après avoir vécu un souvenir particulier. Effectivement pourquoi ce souvenir est-il arrivé maintenant, sur cette scène du crime ? Est-ce l'odeur qui la déplu, ou un mauvais pressentiment ? En tout cas, force est de constater qu'il ne se sent plus très bien quand il y a un meurtre. Sur le coup, tout s'est passé comme d'habitude. Et dès que les inspecteurs sont arrivés, la sensation venait de faire place. Une sensation de mal être, d'étouffement, de peur. Peut-être le fait d'avoir reparlé et repenser à cette histoire le hante à nouveau.

Malheureusement pour lui, pas le temps de souffler. Car juste après avoir quitté le bandeau de sécurité mis en place autour du lieu du meurtre, une personne qui l'agace se pointe vers la scène, tout en le regardant de travers.

« Tu traînes toujours dans les mauvais coups à ce que je vois.

-Qu-est-ce que tu fiches là, Kosugi-san ?

-Je dois être près de toi au cas où que tu fais une connerie ou que tu sois dans un mauvais coup, comme en ce moment.

-C'est pas de ma faute si y a eu un meurtre.

-D'où ton surnom, car là où tu rôdes...

-Tais-toi !

-Ok, mais tu n'as pas fait de bêtises, j'espère.

-Non mais la police sait que je suis de retour, c'est tout. Et je sais, je ne vais rien leur dire sur ce qui se passe actuellement.

-J'espère. Mais tu vas bien ? Tu es plus blanc que d'habitude.

-...

-Je vois. Encore un mauvais souvenir. Et ça concerne toujours le même moment.

-Ouais. Mais je n'en sais pas plus. À chaque fois ça se termine de la même manière.

-Avec la seringue ? Conan hoche la tête pour confirmer les propos de Kosugi.

-Je vois.

-Écoute, on peut en parler plus tard, si tu le veux bien. J'ai mal à la tête rien que d'y penser.

-D'accord, sinon tu peux me tenir au courant des faits. Je vais t'aider à résoudre cette affaire. Tu en as bien besoin vu ton état.

-Je n'ai pas besoin de ton aide. Et tu t'y connais pour résoudre des crimes ? J'aimerais bien voir ça. Et puis, j'ai mes amis qui sont là pour m'aider.

-Ces jeunes détectives ? Ils ont résout qu'une seule affaire à ce que je sache et même un débutant aurais pu savoir que c'était cet élève, donc bon.

-Pour la énième fois, on peut les faire confiance, crois-moi.

-D'accord, d'accord. Alors, tu ne me racontes pas ? »

Soupirant bien plus fort, Conan se résout à lui raconter les détails du meurtre qui a précédé. Après avoir fait l'historique de l'affaire, Conan et Kosugi reviennent sur le lieu dit, tout en franchissant la sécurité pour y parvenir.


Sato et Takagi interrogent les amis et potentiellement les suspects de cette affaire. Ils ont aussi interrogé celui qui a découvert le corps.

Il leur a déclaré qu'il avait fait une pause dans son service et il est parti aux toilettes. Puis voyant la porte légèrement entrouverte, il a ouvert et a découvert le corps sans vie de Ibuki. Son alibi ayant été confirmé par d'autres employés, le témoin a été mis hors de cause.

Ce que l'on peut s'en rendre compte d'autre part, c'est que les trois amis étaient choqués, mais pas vraiment triste pour l'un d'entre eux. En effet, autant Azuru Yamashige et Nao Futagawa ont lâchées quelques larmes, autant Katsuo Akesato, était juste un peu choqué, sans plus.

« Pouvez-vous nous dire qui êtes-vous et comment connaissaient vous la victime ? » Commença Takagi.

La première à prendre la parole est Azuru Yamashige. C'est une femme de taille moyenne, c'est la plus petite du groupe malgré tout, ainsi qu'une corpulence légèrement prononcée que Futagawa, elle est habillée en tenue décontractée et légère, dû à la chaleur bien présente en ce début septembre, et sa tenue est colorée de bleu pour le short, et rouge pour le haut, et elle porte également des lunettes de vue.

Du côté de Nao Futagawa, elle est une tête plus grande que sa collègue, plus fine également et ses vêtements présente des nuances bien moins colorées que Yamashige, car seul le noir sur son pantalon et le blanc de la chemise sont présentes.

Enfin, Katsuo Akesato est le plus grand de la bande et aussi le plus fort. En effet, il a la ressemblance d'un caïd, car il possède une carrure de déménageur. Et il semble totalement déconcerté par ce qu'il vient de se passer, regardant uniquement son téléphone, comme si la perte de Ibuki l'importait peu. Il porte une veste style américaine de couleur verte et noire, et d'un pantalon beige.

« Je m'appelle Azuru, je suis secrétaire dans une boîte privée et je connais Ibuki depuis le lycée. En faites, tous les trois, on se fréquentait tous ensemble dans le même lycée. Je ne sais pas vraiment qui peut faire une chose pareille.

-Vous pouvez confirmer ses propos, mademoiselle...

-Nao. C'est la vérité. On s'est rencontré en première année. On était tous dans la même classe. On s'est liés d'amitié et depuis on se voit régulièrement. D'ailleurs, je travaille avec Azuru également en tant que comptable.

-Et vous, le grand, vous confirmez leur propos », désigna Sato à Katsuo.

Katsuo la regarda de loin, puis jeta un coup d'œil aux deux femmes puis d'un air renfrogné prend la parole.

« Déjà, mon nom est Katsuo, et ce qu'elles disent n'ait pas tout à fait vrai. Il est vrai que l'on se connaît tous les quatre depuis le lycée, mais de là à être amis, c'est un peu fort. On était de véritables amis, lui et moi, mais plus maintenant. Vous avez oublié ce qui c'est passé, il y a cinq ans ?

-Tu ne vas pas encore remettre ça sur son dos ! » Déplora Nao, très déçu de son comportement. « Tu oses dire ça alors qu'il vient de mourir, ça ne va pas la tête !

-Et alors ? Chacun doit mourir un jour. Et lui le mérite plus que quiconque !

-ESPÈCE D'ORDURE ! Lui rétorqua violemment Azuru.

-DU CALME ! » Répond en force le commissaire Megure, revenu après avoir mis en place la paperasse et l'organisation avec la police scientifique. « On est sur un lieu où un crime s'est produit, veuillez garder votre calme. Et vous pouvez me dire exactement ce qui sait passer il y a cinq ans ? »

Alors que tout le monde veut comprendre cette histoire, surgit dans le dos du commissaire, Kosugi, qui est avec Conan, intervient et prend la parole.

« Connaissez-vous le nom de Mari Yasumoto, commissaire ?

-Oui et comment connaissaient vous son nom ? Et puis qui êtes-vous ? Il faut vraiment qu'on arrête de mettre des inconnus sur ses lieux sordides. Bordel c'est à la police de s'en occuper pas à des gens comme vous !

-Je m'appelle Ren Edogawa, et je suis le père de Conan si vous voulez savoir.

-Et vous venez en famille en plus. Tu es quand même gonflé Conan-kun.

-Il s'est retrouvé ici comme par hasard, je n'y suis pour rien. Pourquoi tout le monde m'accuse en ce moment, se plaint Conan.

-Non, commissaire, il n'y est pour rien, je l'avoue. Mais il m'a expliqué ce qui s'est produit. Et si vous voulez savoir, c'est moi qu'il est enseigné pour être un bon détective, comme son père.

-Donc vous êtes détective. Qui n'est pas détective ici, je vous en supplie, se résigna Megure, qui en a vu des détectives depuis le début de ses fonctions.

-On n'en sait un peu plus sur toi, Conan-kun. Tu ne nous avais pas dit que ton père était détective, dit Sato avec un sourire.

-Euh non, je ne vous en ai pas parlé, lança Conan avec un sourire bête.

« C'est normal puisque ce n'est pas lui mon père, lui aussi arrive à bien mentir, et heureusement. Ça se voit qu'il est d'Interpol », pensa Conan dans sa tête tout en regardant Kosugi.

-Bref, ce sera pour une autre fois les histoires familiales. Revenons en au fait, interromps Megure.

-Oui, commissaire. Pendant que j'étais aux USA, en train de m'occuper de mon petit Conan, j'ai entendu parler de l'affaire et du nom de Mari Yasumoto. Et cela fait cinq ans qu'on l'a retrouvée morte, ensevelie sous une avalanche dans un chalet. Et dans l'affaire, un certain Ibuki Oshihara a été accusé du meurtre, car il a été aperçu sur les lieux avant l'accident. Mais les preuves ayant manqué, l'affaire a été classée sans suite et il a été libéré. Et quand Conan m'a dit ce qui venait de se produire, je suppose que cet homme, c'est l'accusé d'il y a cinq ans. Je ne me trompe pas, Katsuo-san ? »

Tout le monde détourna leur regard sur le grand homme, qui hoche la tête pour affirmer les propos de Kosugi.

« Je vois », réponds Megure après avoir entendu les faits. « Donc c'est une vengeance si tout est clair. Et vous trois étaient sur place, il y a cinq ans ?

-Oui, répondit les trois amis.

-Donc vous êtes les principaux suspects de ce meurtre. J'aimerais en savoir plus sur ce qui s'est passé dans cette affaire et votre entente avec la victime depuis ce triste jour. Allons dans un endroit plus sûr, je ne veux pas être dérangé par d'autres personnes, qu'ici présente. »

Les trois accusés se regarde avec méfiance, mais les deux femmes sont toujours en colère des propos de Katsuo, puis se mettent à suivre le commissaire et ses deux acolytes que sont Sato et Takagi. Tandis que Kosugi retourne voir Conan.

« Je vais avec le commissaire pour écouter leurs histoires, tu viens ?

-Non je te laisse t'en occuper, tu viendras me le dire après. Pendant ce temps, je vais revérifier le lieu pour en savoir plus. Il y a quelque chose qui m'intrigue sur la procédure du meurtre.

-Ok, mais rappelle-toi.

-Oui je sais et puis je ne serais pas seul, ce sera mieux à plusieurs pour découvrir ce meurtre.

-Tu veux amener ses jeunes sur le lieu ? D'accord, je t'informerai des détails.

-Merci, Kosugi-san. »

Après concertation, Kosugi décida de suivre le commissaire tandis que Conan part retrouver les autres pour aller leur parler de cette histoire.

« Hey les gars ?

-Oui, Conan-kun, réponds Ayumi, qui est suivi des autres lycéens.

-Vous venez avec moi sur la scène, j'ai besoin de votre aide, si vous voulez bien.

-Depuis quand tu veux qu'on t'aide, Conan, d'habitude t'y vas tout seul sans nous prévenir, lança Genta

-Les gens changent Genta, et pour une fois que je propose, tu ne veux pas ? Bon bah tant pis j'y vais.

-Et attends, on arrive ! » Les quatre décident de suivre Conan, tandis que Haibara montre un léger sourire sur son visage.

« Par contre eux ne changeront jamais », pensa-t-elle.


Dans le vestiaire pris par la police pour la résolution de l'enquête, le commissaire, Sato, Takagi, Kosugi et les trois accusés sont installés pour pouvoir commençait les interrogatoires.

« Vous serez interrogés un par un dans la petite pièce d'à côté et... Pourquoi êtes-vous ici, Kosugi-san ? Demanda de façon perplexe Megure.

-Vous aurez besoin d'un détective pour vous aider.

-Je... Bien, mais ne parlez pas comme le fais Kogoro, avec toutes ses conclusions bizarres avant de dire la vérité. Même si maintenant, ce n'est plus le même. Enfin, mademoiselle Yamashige, veuillez nous suivre. Takagi reste avec eux pour les surveiller.

-Hai, Keishi-san.

-Vous deux, suivez-moi. »

Ainsi, Azuru s'assit sur la chaise de l'autre côté de la table, tandis que Megure s'assis en face d'elle, alors que Kosugi et Sato reste debout à écouter la conversation.

« Où étiez-vous au moment du meurtre ?

-J'étais avec Nao en train de parler aux jeunes lycéens pour s'excuser de notre comportement. Ibuki et Katsuo se disputaient quand ils ont percutés les deux filles du groupe. On est parti sans s'excuser, car Katsuo était énervé et est parti en colère. Ensuite on les a revu et on s'est excuser après vers 13 h de l'après midi. Katsuo est venu nous voir pour nous demander où était Ibuki et au moment où on allait le chercher, on a entendu un cri, on s'est précipité et c'est là qu'on a trouvé Ibuki, mort, il était à peu près 13 h 15 si je ne me trompe pas.

-Donc vous nous confirmez que vous n'étiez pas sur le lieu au moment du meurtre ?

-C'est exact. Demandez à Nao ou aux autres que je n'étais pas sur les lieux et ils vous diront la même chose.

-Avez-vous un problème quelconque avec Oshihara-san depuis l'incident du chalet ?

-Non, on s'est toujours très bien entendu lui et moi. Mais depuis l'accident, son comportement a changé. Il était beaucoup plus distant, c'était un grand blagueur avant ça et depuis on ne se voyait que très rarement. Alors comme aujourd'hui, c'était une occasion d'être tous ensemble pour la première fois depuis longtemps, on a décidé de faire cette virée comme à notre époque du lycée. Mais Katsuo et Ibuki ont eu des problèmes depuis.

-C'est-à-dire ? »

C'est à Nao de continuer l'histoire de Azuru qui a confirmé les mêmes propos de leur place avec les quatre enfants au moment du meurtre de Oshihara, et de son évolution de comportement vis-à-vis du groupe après l'incident Yasumoto, cinq ans auparavant.

« Au début quand on s'est connus, Ibuki et Katsuo étaient les meilleurs amis du monde. Ils jouaient tout le temps ensemble, ils allaient voir du foot ensemble pour soutenir les Spirits de Tokyo, quand l'un avait des problèmes, l'autre le soutenait et l'aider. Mais depuis cinq ans et l'incident, les deux ne veulent plus se voir. Katsuo était persuadé de l'avoir vu quelques minutes avant l'effondrement de la neige sur Mari. Il accuse de l'avoir tué et évidemment Ibuki s'est défendu. Et depuis que le verdict du procès est un non-lieu, Katsuo l'a très mal pris et accuse tout le temps Ibuki, et parfois ça allait jusqu'aux mains.

-Est-ce que Akesato-san a envoyé des menaces de mort sur Oshihara-san ?

-Pas à ce que je sache. Mais dernièrement, Ibuki a été agressé par une personne inconnue dans la rue. On ne sait pas qui sait, mais d'après lui, il avait la carrure de Katsuo. Mais je ne pense pas que c'est lui qu'il ait tué, ça n'est pas Katsuo, il peut vite se mettre en colère rapidement, mais il n'est pas capable de faire ça.

-Je vois. Mais pour le moment, c'est notre suspect numéro 1. Mais allons l'interroger pour en savoir plus. »

Tout juste qu'il entre dans la salle, on note une attitude déconcertante de la part de Akesato. En effet, il paraît très sûr de lui, avec un léger sourire en coin des lèvres. Ce qui ne fait pas plaisir aux policiers qui trouvent son attitude plutôt mauvaise, pour quelqu'un que l'on doit interroger sur un meurtre possible commis.

« Pouvez-vous me dire où étiez-vous durant le meurtre ?

-Déjà, je peux vous dire que je ne l'ai pas tué. J'étais avec lui, on venait de sortir d'une boutique d'où il venait d'acheter ou de rendre un livre ou quelque chose comme ça. Et avant d'aller retrouver les autres, il me dit qu'il doit partir aux toilettes et que je dois les prévenir qu'il viendra dans quelques minutes. Alors je le laisse partir et j'en ai profité pour aller fumer une clope dehors. Puis dix minutes plus tard, je suis parti et j'ai cherché partout où elles étaient. Au moment où je les trouve, je ne vois pas Ibuki. Alors je leur ai dit ce qu'il m'avait dit puis on a entendu un cri et puis voilà. Le reste à déjà été dit par Azuru et Nao.

-Vous étiez seul au moment des faits ?

-Oui, j'étais seul, mais vous pouvez vérifier les caméras de sécurité et vous verrez bien où je suis. Je n'ai rien à craindre vu que je n'ai rien fait.

-Mais vos amies nous ont dit que vos relations étaient tendus entre vous et Oshihara-san ?

-Peut-être, mais qu'est-ce qu'elles en savent ? C'est vrai que l'on ne s'entend plus vraiment entre lui et moi, mais pourquoi je l'aurais tué ?

-À cause de ce qui s'est passé pour Yasumoto-san ? Interrompit Kosugi.

-Hein ? Et de quoi vous vous mêlez ? Vous n'êtes pas policier. Je n'ai pas à répondre à vos questions.

-Répondez lui, Akesato-san, lance immédiatement Sato.

-Comme vous le voulez. Je reste cent pour cent sûr que c'est lui qui l'a tuée. Personne ne connaît vraiment les circonstances de la mort de Mari. Mais je sais qu'il était sur place quand elle est morte. Je l'ai vu. J'étais très proche de Mari et ce connard n'a même pas avouer ce qu'il a fait au moment où avant qu'elle soit morte. Si vous pensez que c'est à cause de ça que je l'ai tué, alors montrez-moi vos preuves, avant de m'accuser. Et puis, elles disent ça, mais elles ne sont pas plus innocentes que moi. Je sais qu'elles ont toujours eu mal à encaisser la mort de Mari. Elles étaient toujours ensemble. Mais elles ne vous ont pas tout dit.

-Comment ça ?

-Elles n'aimaient pas Ibuki. Quand on le connaît, comme moi, puisqu'on est amis depuis le collège, c'était quelqu'un de sournois et il rabaissait toujours les autres, y compris Azuru, Nao et Mari. Il pouvait même être violent parfois et c'est sur Mari que ça tombait. C'est pour ça qu'il était capable de la tuer. Je suis sûr qu'elles sont contentes qu'il soit mort, cet enfoiré.

-Pour le moment votre alibi ne tient pas la route donc vous êtes le suspect numéro 1 pour nous. Peut-on vous fouiller, comme l'on a fait pour vos amies.

-Bien sur, mais vous ne trouverais rien. »

Alors que Sato commence à faire la fouille, un policier intervient en frappant à la porte et en entrant.

« Megure-keishi !? On a trouvé quelque chose d'intéressant sur la scène du crime et en particulier sur le corps de la victime. »


Conan et les autres viennent de rentrer dans la pièce ou le crime a été commis. En arrivant sur place, le corps a été emmené par la police scientifique pour plus amples recherches médico-légale. Avant que ce beau monde commence à enquêter, Haibara s'approche de Conan.

« Edogawa-kun, pourquoi tu n'es pas parti avec lui et les autres ?

-Avec Kosugi-san ? Il s'y connaît vu qu'il travaille souvent avec mon père. Et quand ce sera fini, il viendra me raconter tout en détail et pendant ce temps, nous trouvons des indices tous ensemble.

-Et depuis quand tu n'es pas si solo dans tes déductions ?

-Je leur dois bien ça après ce que je leur ai fait subir ces dernières années. Et puis si tu m'as dit qu'ils ont déjà résolu un crime, alors je leur fais confiance. On pourra trouver plus d'indices que si je fais ça tout seul. Ça te va comme réponse ?

-Je vois.

-Et les gars, j'ai quelque chose à vous dire.

-Qu'il y a-t-il Conan-kun ? Répond Ayumi qui va vers Conan comme ses camarades.

-Je sais que vous m'en voulez pour mon absence et je suis désolé pour ça. Mais pour le moment, mettons ce sujet de côté et résolvons ce crime ensemble, d'accord ?

-Il n'y a pas d'entourloupe venant de toi, n'est-ce pas ? Rétorqua Genta, toujours en colère contre lui.

-Non, j'ai appris ce qu'il s'est passé quand vous avez résolu le crime au collège. Et c'était du grand art venant de vous et surtout toi, Mitsuhiko.

-Tu trouves ?

-Oui, comprendre un dying message peut parfois être difficile et tu l'as fait. Et tu as le talent pour être un excellent détective.

-Merci.

-Mais c'est normal, quand on apprend du meilleur. »

Les trois lycéens se regardent un peu méfiant par les propos de Conan. Haibara se tenant la tête dans sa main après avoir entendu ses propos arrogants.

« Enfin. Et je sais que sur ce coup-là, j'aurais besoin de votre aide. Je suis un peu rouillé, ça fais longtemps que je n'ai pas fait d'enquête pour être honnête. Alors, vous voulez bien, le Shonen Tantei-dan ?

-Je suis toujours partante, Conan-kun.

-De même, dit Mitsuhiko

-Hmm, ok. » Sous un ton plus dubitatif, Genta acquiesce.

Et sur cela, les jeunes détectives commence leur recherche sur le lieu. Cependant, Haibara regarde d'un coin de l'œil Conan. Elle se rend compte qu'il vient d'agir bizarrement. En effet, ce dernier a le regard plat, sans émotion, mais d'un côté son corps à l'air de tremblé et elle voit également une perle de sueur sur sa peau. Légèrement inquiète, car il n'a pas l'habitude d'être comme ça, elle décide de lui poser la question.

« Tu vas bien, Edogawa-kun ? Est-ce que tu trembles en ce moment ?

-Hein, quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Lui répond-il sous un ton pensif et déconcerté.

-Non, rien, je plaisante.

-Ce n'est pas l'heure de plaisanter, Haibara. On y va. »

Et là-dessus, ils commencent leurs recherches malgré l'inquiétude de Haibara sur Conan.

Chacun cherche l'élément qui peut être le déclencheur pour trouver la trace du coupable. Alors ils recherchent dans la cabine ou le corps a été retrouvé. Rien. Dans le robinet, sur le miroir, derrière la porte, sur le sol. Rien. Si y a des traces de sang sur la clenche de la porte, sur le sèche-main. Rien.

Alors que Genta et Ayumi semble être découragé de ne rien trouver sur le lieu, Mitsuhiko, encouragé par les paroles de Conan, et le plus apte des trois et continu activement ses recherches. Jusqu'à...

« Ne, Conan-kun, c'est normal que la surface du sol ait quelque chose qui brille ?

-Que veux-tu dire par « brille » Mitsuhiko ?

-Je vais te montrer. »

En ce penchant sur la zone de la brillance, qui se trouvait caché entre les deux interstices, Mitsuhiko voit et attrape, tout en prenant un mouchoir pour ne pas mettre ses empreintes dessus, un petit objet en forme de cercle qui se trouve par terre.

« Je parle de ça, Conan-kun. C'est une bague.

-Ce n'est pas une bague, Mitsuhiko, c'est une alliance. Et elle est gravée dessus.

-Et y a quoi de gravé ?

-« ... Mari for ever» mais le reste est effacé, on ne voit pas ce qui précède ces mots.

-Alors ça veut dire qu'il était marié avec cette fille qui est morte y a cinq ans ? Répond Genta.

-Négatif, répond Haibara. Sur la victime, l'annulaire gauche n'avait aucune marque d'alliance, ça ne peut pas être lui.

-Alors ça ne peut qu'être le meurtrier ? Résuma Ayumi.

-C'est une possibilité, mais on n'en ait pas sûr. »

Puis Conan jette un coup d'œil près du lieu où a été trouvé l'alliance. Il voit des fils bizarres ainsi qu'un fil de laine dans le lot. Tout en gardant l'alliance, il va sur place pour regarder plus en détails ce qu'il vient de voir. Il s'accroupit et met le mouchoir contenant l'alliance dans sa poche et prends un autre tissu blanc et va toucher et prendre les preuves.

« Tu as trouvé autre chose ?

-Ouais. Je ne l'avais pas remarqué avant, mais là où était l'alliance, il y a des cheveux par terre au même endroit, ainsi qu'un petit fil de laine. Mais tout ça me paraît suspect.

-Comment ça ?

-Les cheveux ne sont pas gras, ni vrai d'ailleurs. Ça ressemble plus à quelque chose de faux. Comme des cheveux venant d'une perruque. Et le fil de laine est d'une couleur différente de ce que portait la victime ainsi que nous tous et des trois suspects du crime. Vous savez ce que ça veut dire ? »

Les trois jeunes adolescents réfléchissent de ce que vienne de dire Conan. Haibara connaissant la réponse évidente, les laisse chercher. Ainsi les trois se rendent compte, après quelques secondes, de l'évidence et crient à l'unisson.

« Un déguisement !

-Pas si fort, les gars. Mais oui, bingo. Je vais aller renseigner ceci à la police scientifique, pour qu'ils puissent trouver plus et ainsi savoir si la victime en avait sur lui. Avec ça, on peut trouver le meurtrier. Quant à vous, aller chercher dans le centre commercial, si des personnes se sont déguisés. Même s'il est possible que le meurtrier se soit déjà changé. Dans ce cas, trouver des personnes qui possèdent un sac à dos sur eux, ou un sac laisser dans un endroit caché.

-Hai ! » Et les trois se précipitent dehors pour chercher.

« Je vois qu'ils ont toujours de l'énergie à revendre. Tu ne vas pas avec eux ?

-Ils vont se débrouiller. Mais pour quelqu'un qui se sent rouillé, tu es toujours bon dans ce que tu fais. Même moi, toute seule, j'aurai trouvé ça.

-Je sais et moi aussi j'avais déjà vu ceci avant d'entrer. Au moins, ils ont oubliés les différents que l'on a.

-Malin. Je vois que tu as fait ça pour eux.

-Bon, je vais donner ces preuves. »

Coupant court à la conversation, Conan indique au médecin légiste ce qu'ils ont trouvé et celui-ci part vérifié les nouvelles données pour essayer de faire avancer l'enquête.

Puis tout en revérifiant la scène, il voit des marques de fil au niveau de la porte, à l'intérieur du verrou. Tout en regardant la trajectoire, on peut remarquer une ligne conductrice. Maintenant, il pense savoir comment le crime a été commis.

Il décide d'en parler à Kosugi, pour éviter que ce dernier enrage de le voir prendre un risque. Et son père ne serait pas content qu'il ait résolu un crime alors qu'on lui a demandé d'être prudent. Sinon, ça serait retour en Amérique. Ce qu'il ne veut pas. Il veut mettre derrière les barreaux, les membres restants et nouveau de l'organisation.


Après quelques minutes de recherches, un policier a couru cherché le commissaire juste avant la fouille de Akesato. Au bout d'un petit moment, tout ce beau monde se retrouve sur la scène du crime, à part les jeunes détectives qui sont activement en train de chercher un supposé déguisement et un possible sac à dos avec.

Conan et Kosugi en profite pour discuter des récents événements. Conan lui explique ce qui l'a trouvé sur la scène et Kosugi lui explique les déclarations des trois accusés. Kosugi après avoir entendu cela, a une petite idée derrière la tête.

Après être arrivé sur place, Akesato semble toujours aussi serein et un certain je-m'en-foutisme s'installe sur lui. Ce qui agace particulièrement Kosugi qui n'as pas quitté son regard sur lui. Car cela lui rappelle une ancienne affaire sur le compte d'Interpol, qui s'est malheureusement mal terminer.

En effet, le coupable était aussi sûr de lui alors que toutes les preuves l'accablé. Sauf une preuve, celle de la présence. Aucune vidéo, ni témoin, n'ont été trouvé sur place. Manque de preuve, il a été libéré. Mais aucune trace de lui n'a été vu depuis. En faite si. Un corps, carbonisé. Une certaine organisation s'est occupé de son cas. Et Kosugi ne veut pas que ça se reproduise. Surtout que le jeune protégé est dans le coin.

Tournant son regard sur Conan, Kosugi se jura sur lui même qui le protégera coûte que coûte. Pour Yusaku et Yukiko. Même s'il perd sa vie.

D'un coup, lorsque le médecin légiste parle des résultats, les trois accusés, Azuru, Nao et Katsuo se raidissent. En particulier ce dernier.

« Les empreintes que l'on a retrouvées sur la victime correspondent à Katsuo Akesato. On en a trouvé sur les vêtements de la victime ainsi qu'au niveau du cou.

-Ça ne veut pas dire que je l'ai tué.

-Ah oui ? Et comment ça se fait qu'on est trouvé vos empreintes sur lui. Il est mort tout seul peut être ? Déclare Takagi

-On a eu une altercation juste avant. Je l'accuse toujours d'avoir tué Mari et lui le nie et m'a insulté. Alors je me suis emporté, c'est tout.

-Alors dans ce cas, vous acceptez d'être fouillé pour que l'on vous croît ?

-Absolument faites-le. »

Mais avant que les inspecteurs fassent leur boulot, Kosugi venant de l'arrière, les stoppent tout de suite dans leur élan. Il regarde Conan, d'un air sûr, comme s'il lui disait qu'il venait de comprendre l'issue du meurtre.

« Regarde ce que font les vrais détectives, mon petit.

-Mon petit ? Ce n'est pas vrai, il me prend vraiment pour son gamin », pense Conan.

-Attends quoi ? Tu sais qui l'a fait ? Dit-il finalement, perplexe.

-Oui, Conan, regarde-moi, il y a encore des choses que tu dois apprendre pour être meilleur que moi.

-TU TE FOUS DE MOI ? Lance-t-il, énervé et en colère contre Kosugi.

-Conan-kun, soit plus poli avec ton père et laisse faire les pros, d'accord.

-Ok, bah tu sais quoi ? Vu que je n'ai rien à faire ici, je vais te laisser faire « Papa », tout en insistant sur le dernier mot. « Dans ce cas, je m'en vais. »

Les autres sont stupéfaits par ce qu'ils viennent de voir. Conan n'a pas l'habitude de s'énerver de cette manière. Et d'un coup, ils le voient partir d'une scène de crime. C'est tout simplement absurde. Quelle journée pour tout le monde !

Tout en le voyant partir, une jeune fille se rends compte qu'il se trouvait bien sur place. Triste et déçue et voyant le moral de Conan au plus bas point, Ran qui a voulu le suivre, à décider de rester au même endroit, car que se passerait-il si elle intervient ? Quelle sera leur réaction à tous les deux. Et en ce moment, pas certain que ce soit une bonne idée. Elle décide donc d'attendre un meilleur moment pour le revoir.

« Ne vous en faites pas pour lui, c'est un grand garçon. En tout cas je sais qui a tué Ibuki.

-Est-ce vrai, Kosugi-san ? Alors dites le nous pour qu'on avance dans cette histoire.

-Bien, Megure-keishi. Et l'assassin ne peut être que vous, Akesato-san ! Tout en le pointant du doigt, il montre à tout le monde le meurtrier.

-Quoi ? Vous vous foutez de moi ? Et quelles en sont vos conclusions, monsieur le détective ? Dit Akesato de manière cynique.

-Avec plaisir. Vous êtes le dernier à l'avoir vu vivant. Et en plus, vous savez où il allait se trouver. Donc vous l'avez suivi. Arrivé sur place, vous voyez que personne n'est présente à part vous. Car ce serait terrible d'avoir un témoin gênant. Sur ce, vous avez décidé de l'étrangler pour le tuer. Vu la surprise, il n'a pas pu se défendre.

-C'est bien tout cela Kosugi-san, mais pourquoi du poison a été retrouver sur lui ?

-Mais j'y viens, Megure-keishi. Pour être sûr qu'il soit mort, vous avez injecté du poison dans sa gorge et le tour est joué.

-Mais le corps été en chambre close, d'après le témoin qui a trouvé la victime. Et aucune empreinte n'a été pris sur la scène.

-Sato-kejbu. La scène a été nettoyée tout simplement. Et pour ce qui est de la pièce fermée, tout ce qu'avait à faire le tueur, c'était de prendre du fil de pêche, de l'attacher au verrou, de le monter tout en haut de la porte et de tirer délicatement, pour que la porte se verrouille. Malencontreusement, la porte ne s'est pas fermé correctement et la scène a été découverte plutôt que prévue.

-Cela semble correct. Mais d'abord, il faut vérifier les preuves.

-Alors, Takagi-keiji, à vous de faire ce travail sur Akesato-san. »

Pendant que Takagi commence à fouillé Akesato, les Shonen Tantei-dan reviennent sur place. Recherchant Conan, ils voient Haibara et leurs dits ce qui ont trouvés. Mais leurs recherches s'est avérés infructueuses. En effet, trop de monde était présent, est beaucoup avait un sac à dos sur eux. Et pour fouiller tout ce monde, cela semble être une cause perdue. S'ils étaient policiers, oui, mais comme ils n'ont aucune preuve et qu'ils ne sont pas policiers, cela ne sert à rien.

Déçus, ils demandent à Haibara si l'enquête avance et elle leur répond que oui, mais que Edogawa-san accuse Akesato du crime. Elle n'est pas convaincue par cette déduction. C'est alors qu'elle se demande, ainsi que les autres, où se trouve Conan. Car lui seul doit savoir qui est le tueur. Et elle leur dit que Conan, en colère, s'est enfuit de la scène du crime.


Justement Conan, toujours énervé par les propos de Kosugi, veut rentrer chez lui et penser à ce qui vient de se passer. Il savait qu'il n'aurait pas dû venir, mais il devait se repentir auprès de ses amis de ses dix ans d'absences. Puis un meurtre s'est produit, des souvenirs antérieurs sont revenus pour le hanter, et Kosugi qui se moque de lui. S'en ait trop et il a besoin de repos.

Mais en regardant du coin de l'œil, il voit une personne étrange, caché derrière un mur, transpirant et inquiet, qui regarde derrière lui. Il se retourne et comprends. Il regarde la scène du crime. En le regardant à nouveau, il voit un sac à dos près de la personne. Peut-être que c'est lui le tueur.

Tout en se rapprochant, la personne s'en aperçoit et sous le coup de la panique s'enfuit de l'autre côté. Conan décide de courir derrière lui. Ainsi débute une course poursuite de quelques minutes seulement. En effet, malgré l'absence d'objets que le professeur lui a fait il y a dix ans, Conan a depuis bien grandi, a retrouvé son corps d'athlète qu'il avait à l'époque où il était Shinichi, et avec l'entraînement poussé avec Kosugi pour s'endurcir, il réussit à l'attraper par le bras, le retournant pour lui faire une clef de bras assez violent, ce qui poussa son adversaire à abdiquer rapidement.

Le sac étant entrouvert, Conan voit une preuve suffisante pour savoir qui a tué Akesato.

« Je crois qu'une petite discussion avec la police te fera du bien, je me trompe ? »


Après la fouille au corps, Takagi constate une faille dans la déduction de Kosugi.

« Je suis désolé, Edogawa-san mais Akesato-san ne porte rien sur lui.

-Vous en êtes sûr ?

-Affirmatif.

-Vous voyez, je n'y suis pour rien dans votre histoire. Pour un détective, vous n'êtes pas terrible sur ce point. Accusé un innocent de cette façon, ce n'est pas une bonne manière pour vous mettre en valeur, insiste Akesato tout en rigolant de la situation. Sous le regard de Kosugi outré. Ce dernier va répondre, mais le commissaire l'en empêche.

-Ça va prendre plus de temps que prévu.

-Pas certain Megure-keibu !

C'est ainsi que Conan fait son retour, pour le plus grand plaisir des jeunes. Mais il amène avec lui, un invité surprise.

« Conan-kun, qui est cette personne et pourquoi tu transpires autant ?

-Cela n'as aucune importance, vu que j'ai avec moi l'auteur de cet acte. L'assassin de Ibuki Oshihara.

-Quoi ? Vous voulez rire, je ne sais même pas de quoi vous parler, lance l'homme.

-Megure-keibu, dans ce sac que porte notre homme, se trouve les preuves qu'il est l'auteur du crime. J'en suis convaincu. »

Conan prend le sac et l'envoie en direction du commissaire surpris par cette arrivée surprise. Et décide de jeter un coup d'œil au sac à dos. Conan regarde à nouveau l'homme, toujours le bras en prise avec sa main, changer de visage en grande peur. Puis il aperçoit également au loin, un visage qui se crispe. Conan est sûr de lui, le tueur est ici présent.

Megure finit l'inspection et montre à tout le monde ce qu'il y a dans le sac. Une fiole de cyanure, du fil de pêche, des vêtements de rechange, une perruque et tout un artisanal de nettoyage.

« Pourquoi vous avez un sac rempli de ces choses sur vous ? Et en plus dans un centre commercial comme celui-ci ? Dit Conan avec le plein d'assurance

-Ce n'est pas mon sac ! Je l'ai perdu et je l'ai ensuite retrouvé. En tout cas je croyais qu'il était comme celui-là, je le jure.

-Dans ce cas, si la police médico-légale analyse tout ça, on ne trouvera pas vos empreintes là-dessus. Nous allons également vous demander vos empreintes, ojisan. » Termine Megure.

Mais avant que l'homme répond, une femme s'avance et lui parle.

« Ça suffit Kenji. C'est peine perdue, ça ne sert à rien d'éviter l'inévitable.

-Nao. Je suis désolé. J'ai paniqué et je n'ai pas eu le temps de me débarrassé de tout ça.

-De toute façon, c'est de ma faute. Je n'aurais pas dû te faire confiance pour faire ça. Tu as un esprit trop gentil. C'est un professionnel auquel je devais faire appel, pas à toi.

-Nao. Pourquoi tu as fait ça ? Et pourquoi Kenji est dans cette affaire. Je ne comprends pas, dit Azuru.

-Et tu ne comprendras jamais rien, Azuru, pauvre sotte. Tu sais pourquoi on a fait ça, lui et moi. Pour avoir notre vengeance de ce cher Ibuki. Il a tué Mari, la sœur de Kenji. Et ma femme.

-Quoi ? Tout le monde à l'air choqué, sauf Conan.

-Et donc c'est vous, Futagawa-san, l'instigatrice de ce meurtre, n'est-ce pas ? Dit Conan.

-Comment vous savez ça ?

-On a récupéré une bague sur le lieu du crime. Et on peut seulement voir la fin d'une inscription sur l'alliance. « ...Mari for ever ». La bague était trop petite pour que ça appartienne à un homme. Ensuite, j'ai remarqué le début d'un Kanji. Et c'était les deux premières lettres de votre prénom. C'est pour ça que je savais que c'était vous, la mariée, et c'est le meurtrier qui a la bague. Ça ne peut être qu'une personne de confiance, une personne de la famille. Un frère en quelque sorte, qui garde un souvenir lointain de sa sœur perdu. Et ça m'a été confirmé quand j'ai vu dans son regard de la peur quand il vous regarde, et vous, j'ai vu de la crispation. Et vous êtes en colère contre lui. C'est juste une simple déduction.

-Mais dit nous pourquoi tu as fait ceci, Nao.

-Kenji m'as dit ce qui l'avait vu le jour où elle est morte. Et il a aperçu, Ibuki sur place au même instant. Ce jour-là, quand elle est décédée, j'étais la femme la plus triste du monde. J'avais perdu ma moitié, mon amour. Alors quand j'ai appris que c'était un meurtre, j'étais plus qu'en colère. Et voir Ibuki, vivre sa vie, tout en étant libre, parce que la police et la justice ont été incapables de le condamné, alors j'ai imaginé ce plan. Mais je ne voulais pas partir en prison, et j'ai demandé de l'aide de la part de Kenji.

-De l'aide ? Je ne voulais pas faire ça, mais tu m'as forcé à le faire !

-Non, je ne t'ai pas forcé. Je t'aurais dénoncé, vu comment tu étais en train de tomber bien bas. Et puis tu as été convaincu quand je t'ai dit que j'allais rembourser toutes tes dettes, n'oublie pas ça.

-Qu-est-ce que vous voulez dire Futagawa-san ? Demanda Megure.

-Il a énormément de dettes de jeu depuis la mort de Mari, et il a contourné la loi pour éviter de payer. Alors j'ai trouvé une raison pour qu'il accepte mon plan et il a fait. Mais pas aussi bien que je l'avais prévu.

-Comme je l'ai dit, j'ai paniqué et en plus j'étais stressé. Je te signale que les meurtres, ce n'est pas mon truc de base. Bref, et au moment où je pensais avoir réussi, j'ai remarqué que je n'avais plus la bague de Mari. Et c'est tout ce qui me reste d'elle, c'est mon bien le plus précieux. Alors j'ai attendu au loin pour voir l'avancement de l'affaire. Et c'est là que je me suis fait prendre. Comme quoi, ça veut dire qu'elle voulait qu'on soit pris, car elle ne voulait pas que je me venge.

-De toute façon, cet enfoiré a eu ce qu'il mérite. Vengeance ou pas, il est mort et tant mieux!

-CE N'EST PAS IBUKI QUI A TUE MARI, NAO ! S'exclama Azuru, en larmes

-Qu'est-ce que tu veux dire Azuru ?

-C'est moi qui suis la dernière personne à avoir vu Mari.

-Ce n'est pas possible...

-Si. J'étais parti lui demandé quelque chose d'important quand je l'ai vu et juste au-dessus du chalet, l'avalanche est tombée et tout s'est effondré. Alors je suis parti chercher des renforts. Mais c'était trop tard.

-Mais c'est impossible. On a vu Ibuki sur place, ça doit être lui !

-Je suis désolé Nao mais c'est la vérité. Je l'ai croisé pour le lui dire et c'est là qui l'est parti. Il a tout fait pour la sauver. C'est pour ça que vous l'avez vu sur place.

-Mais pourquoi tu n'as rien dit ?

-Vous étiez tellement convaincu que c'était lui l'assassin que mes paroles n'avait aucune incidence sur vous tous. Et c'est moi qui l'ai fait innocenter.

-NON, NON, NOOOOOON !

Nao s'effondre alors sur le sol de la salle, trop choqué par l'annonce de son amie et son énorme erreur. En pleurs, des cris et des larmes percent dans toute la pièce, ce qui viens clore une triste affaire qui a commencé il y a cinq ans, à cause d'une avalanche et qui a brisé la vie de toute cette bande d'amis, qui était soudé, mais qu'une simple présence de Ibuki, qui a tenté en vain de sauver Mari, a causé la fin de tout ça.


Conan a alors demandé à Mitsuhiko de démontrer à la police et aux autres gens présents dans la pièce comment l'assassinat a été commis. D'abord surpris, il hésita avant que Conan ne lui dise que tout va bien se passer et qu'il a confiance en ses qualités. Et comme prévu, il indiqua à la perfection la méthode mise en place par Nao et Kenji. C'est à peu de chose près ce qu'a dit Kosugi mais avec beaucoup plus de précision. Ayant confiance en sa qualité, Conan, fatigué et qui a la tête des mauvais jours part sans prévenir personne, encore une fois.

Et après tout ça, Megure ainsi que les autres membres de la police métropolitaine de Tokyo veulent en savoir plus sur Conan.

« Alors, je pense qu'on doit avoir une explication de tout ça Conan-kun. Hein ? Mais où est-il ? Oh. Ce n'est pas vrai, il nous a encore filé sous les doigts, ce gamin, désespère Megure. Demandons alors plus à son père pendant qu'il est ici.

-Il est déjà parti, commissaire, il avait une urgence, dit Takagi

-Quoi, sérieux ? C'est une sacrée paire, la famille Edogawa.

-Laissé Edogawa-kun tranquille pour le moment, commissaire. C'est un peu difficile pour lui en ce moment. Pas facile de revenir dix ans plus tard, après tout ce qu'il a subi. Enfin, je pense ça, mais je ne suis pas sûr. Quand ça ira mieux, il nous le dira.

-Tu as raison, Haibara-san, ne précipitons pas les choses. Et puis on doit embarquer ces criminels au poste de police pour avoir plus de détails. Rentrés bien chez vous, les enfants. Aller, quant à nous, allons y. »

Et sur cela, ce n'est pas un, mais deux criminels qui sont embarqués au poste de police pour conclure cette triste journée.


Quant à Conan, il rentra vite chez lui, pour se reposer, mais aussi pour faire avancer sa quête pour descendre l'organisation. C'est alors quand arrivant dans son appartement, la porte a été déverrouillée. Surpris et vraiment inquiet, il sort un petit pistolet caché dans son dos, au niveau de la ceinture et sous sa chemise, ce qui a évité que tout le monde le remarque. Il rentre à l'intérieur. Il vérifie dans le noir si une présence ou si un objet a bougé, puis aperçoit une ombre debout dans sa chambre, devant son tableau de détective.

Lorsqu'il entre dans la pièce et pointe son arme dans le dos de la personne, cette dernière s'exclame, ce qui provoque une surprise pour Conan, qui écarquilla les yeux.

« Ça faisait longtemps qu'on ne s'est pas vu, Shinichi Kudo ! »


Rebonjour ou rebonsoir ! J'espère que vous avez aimé ces deux chapitres ! Alors oui, l'enquête n'était pas l'idée du siècle, que ce soit le lieu, la façon de faire ou le crime (la résolution de l'enquête peut-être bizarre, je l'avoue) mais c'est la seule idée que j'avais en tête le jour où je l'ai écrite, moi j'ai aimé l'écrire, alors j'espère qu'elle vous a plu quand même. J'ai possiblement d'autres enquêtes à mettre donc dites-moi si vous avez des idées ou bien si vous n'en voulez pas alors je vais arrêter, mais ce n'est pas mon but personnellement, car sans enquêtes, alors ce n'est pas Détective Conan.

Encore un cliffhanger, mais qui est ce personnage qui arrive ? Vous avez une petite idée ? Dites-le-moi alors, ou bien rendez-vous dans le prochain chapitre !

D'ailleurs, je ne sais pas quand arrivera le prochain chapitre, il faut que j'avance dans l'histoire et je ne veux pas que quand je poste un chapitre, qu'il ne reste rien derrière et que ça vous fait attendre trop longtemps, alors je veux avoir de l'avance pour vous.

Sinon, j'espère commencer à faire avancer les choses avec l'histoire principale ainsi que les relations (et oui, c'est CoAi ici pour ceux qui se posent la question), mais il faut que ça prenne du temps, car tout ne se fait pas en si peu de jour pour refaire une relation après plus de dix ans que les personnages ne se sont pas vus. Ce sera lent, mais sûr, je vous le garantis. Il y aura aussi du Conan/Ran mais comme le manga est basé là-dessus avec Shin/Ran, je me concentre sur CoAi et c'est ce que je préfère aussi.

Alors rester connecté, car ça ne fait que commencer !

Bon bah, je crois que c'est tout ce que j'avais à vous dire. Merci encore de votre présence, ça me réchauffe le cœur, je le répète souvent, mais jamais j'aurais pensé que mon histoire serait aussi suivie que ça, alors encore merci !

Sur ce, passer une excellente journée, ou nuit, prenez soin de vous et à la prochaine !

- Le Rêveur Éveillé