Titre: Théâtre
Genre: Drama, Horror, Shonen ai
Disclamer: Kaory Yuki
Rating: PG-13
Réponses aux reviews à la fin
Résumé du chapitre précèdent: Le jouet se réveil dans une cage devant les personnage atypique du chapelier fou et du lièvre de pâque. Il apprend alors qu'il doit chercher un lapin blanc en entrant dans un sombre jeu de l'oie. Un fois le contrat signé avec du sang et les dés lancés il entre dans le jeu et découvre la deuxième case…
Note de l'auteur: Tadzaaaa Chapitre trois ! ! Je restent dans la note de Lewis Carroll avec en plus des allusion à l'autre coté du miroir (pour ceux qui connaissent) C'est plutôt long…c'est pour ça que je suis si en retard. Booouh...les lectrices de encore une fois vont m'en vouloir favoriser cette fic à l'autre. Mais c'est pas ma faute !! C'est qu'ici je peux exprimer sans honte tout le glauque caché au fond de moi….
Tic tac, tic tac fait l'horloge perdue
Dans un monde où le temps est suspendu
Lorsque je trompe mon ennuie et ma peine
L'innocence noire succombe à l'obscène
Le jardin à de cruelles libellules
Las bas le jouet se désarticule
Emprisonnée, la poupée vent son corps
Quand les sombres roses la condamnent à mort
Acte un, scène deux de mon théâtre noir
La poupée enfermée tout au fond de l'armoire
Elle tourne, tourne Alice sur mon beau jeu de l'oie
Brisé, cassé, dénudé de toutes lois
Je te tiens dans ma paume au creux de ma folie
Alice il faut courir si tu tien à la vie…
Alors que, selon lui, il venait à peine d'ouvrir la porte, le jouet se trouva sur un chemin de pierre, à quelques mètres de la porte d'entrée. Un pale zéphyr remuait les mèches éparses de ses cheveux sombres et il contempla la forêt verte qui s'étendait devant lui. C'était comme si on avait progressivement agrandit les choses. A ces pieds l'herbes avait une taille normale mais à a peine quelque mettre plus loin, un simple brin lui arrivait à la taille et plus loin encore le dépassait jusqu'à atteindre des sommets ennuagés. Il commença à avancer, doucement, voulant s'extasier sur le paysages pour le moins peu banale quand, sans qu'il ne sache comment ils e retrouva juste devant la maison. Étonné, il se prétexta le vent pour expliquer ce brusque changement d'orientation et reprit sa marche vers les dômes verts quand il se retrouva encore devant la maison. Deux trois fois encore le manège se poursuivit le ramenant inexorablement vers la porte jaune et vernie. Cette histoire allait le rendre fou ! Et alors qu'il commençait à désespérer, menaçant de s'arracher les cheveux, une légère voix lui souffla à l'oreille.
« Tu devrais te diriger vers la maison, tu te retrouvera logiquement dans la forêt… »
Logiquement ? L'emploie de ce mot lui semblait déplacé. Il se retourna cherchant la propriétaire de cette voix (car elle sonnait fémininement) mais il avait beau se retourner personne n'était là. Un léger rire cristallin attira alors son regard au dessus de lui, dans un arbre où il eut juste le temps d'apercevoir un visage bleu et nacré lui sourire malicieusement avant de disparaître dans le feuillage. Tout cela n'était que bien trop étrange. Suivant le conseil, très peu crédule, il se dirigea vers la maison et finit par se rendre compte qu'il voyait maintenant devant lui la forêt approcher…et les herbes qui lui frôlaient avant les pieds montaient déjà jusqu'à ses reins, se glissaient sournoisement sous sa jupe, sous son tablier blanc, dans les plis de son jupons tant et si bien qu'il avait de plus en plus de difficulté à avancer. Bientôt les brins d'herbes avaient la taille de jeunes arbres qui heureusement admettaient entre eux un léger espace permettant au jouet de se déplacer plus rapidement que précédemment.
Et alors qu'il arrivait dans ce qui semblait être une clairière au sein de cette forêt herbacé son pied trouva obstacle en une racine et il manqua de tomber, se rattrapant de justesse à ce qui semblait être un champignon en bien plus grand. La plante mesurait en effet presque sa taille et tandis qu'il levait les yeux, il pu apercevoir qu'il n'était pas seul. Négligemment installée dessus une créature semblable à ce qu'il avait déjà pu apercevoir des gens de ce monde le regardait d'un œil vitreux. Outre sa tenue extravagante, composée d'une combinaison d'un vert émeraude semblant collée à la peau et d'un voile fin, bleu et transparent volant et bouffant autour d'elle comme de singuliers pétales, la créature était d'une beauté éblouissante. Ses yeux, aux cils épais et noir, mis en valeur par un fard gris nacré, était d'un bleu éclatant et troublant, sa peau, pale, poudrée même peut être était irisée et ses lèvres étaient deux pétales noirs pailletés et charnus est es cheveux deux macarons d'un gris argenté malgré son visible age jeune. Et elle le regardait, allongée, les bras jetés sur ce qui semblait être deux pâquerettes de la taille d'un oreiller et la tête légèrement penchée sur la gauche lui donnant l'impression fragile d'une poupée qu'un marionnettiste aurait lâchement abandonnée quand un imperceptible sourire éclaira son visage. Elle entrouvrit la bouche avec une lenteur accablante dévoilant ses dents, petites perles blanches aux canines pointues, et poussa un hurlement strident qui résonna dans toute la clairière aussi clairement que dans une grotte. Elle se tu enfin quand deux autres créatures firent leurs entrée dans la clairière. Celles ci contemplèrent un moment le jouet d'un air effrayées puisse calmèrent aussi soudainement que la première avaient pleurée. Elles étaient sensiblement différentes de la première. Leurs tuniques étaient semblables à celle de la première rose, car c'était comme cela qu'elles se nommaient, si ce n'étaient qu'elles restaient dans des teintes roses et violettes. Leurs yeux étaient d'un bleu clair et naïf, leurs joues roses et rebondi et leurs cheveux des boucles blondes lâchées au vent.
Avant qu'il ait pu faire quoique se soit il se sentit soudainement happé, tiré en arrière et une dague trouva le chemin jusqu'à sa gorge. Il ne voyait pas son attaquant si ce n'était ses mains, fine, toutes aussi pales que la peau de la première rose mais aux ongles longs et d'un rouge sang.
« Que cherche tu ? » susurra une voix à son oreille et il frissonna tant son timbre était suave et profond et l'odeur qui s'émanait d'elle musquée et boisée. Il entrouvrit les lèvres, voulant parler s'expliquer quand, ne trouvant pas de réelle explication à sa présence en ces lieux il les referma
« T'aurais t'on coupé la langue ? » continua son agresseur et il secoua très légèrement la tête laissant la lame froide glisser doucement sur sa peau avec une sorte de fierté.
« Non, je me promenais simplement… »Souffla t'il sur un ton anodin voulant paraître peu intimidé. Et le résultat eut à peu prés l'effet escompté. La rose qui l'avait attrapé le lâcha avec violence, le laissant tomber par terre, et s'éloigna de quelques pas. Apparaissant enfin aux yeux du jouet. S'il avait trouvé la première rose belle, ce n'était rien face à celle-ci. Autant l'autre avait une beauté morbide et éthérée autant celle-ci reflétait la sauvagerie dangereuse et chasseresse. Ses "pétales" étaient d'un rouge ardent et passionné et sa combinaison s'ouvrait sur sa poitrine dans un bustier serré qui gonflait ses petits seins. Une patte d'animal, un loup peut être, était d'ailleurs tatoué sur le bombé de sa poitrine. Ses lèvres étaient gonflées, charnue, comme faites pour le baiser, son nez mutin et relevé et ses yeux, ses yeux était deux braises incandescentes entourées de charbon. A l'intérieur semblait y brûler le feu de la rage et de la passion mais aussi un intérêt bien visible. Ses cheveux étaient noir, une crinière échevelée mais qui semblait soyeuse toute méchée de rouge, coiffée sur le haut du crâne et qui retombait en cascade autours de son visage. Elle était explicitement belle.
« Quelle sorte de fleur es tu pour ne pas savoir que l'on n'entre pas aussi facilement dans la chambre de la reine ? » tout en parlant elle désignait de la main la rose blanche qui les regardait sans les voir.
«Une fleur ? Non je suis… » Il dut s'interrompre remarquant douloureusement qu'il n'avait pas de suite à répondre. Qu'était-il ? Avait-il seulement un nom ? Et son visage refléta un moment la détresse qui l'habitait à cette pensée : Il ne savait pas qui il était.
La rose le regarda un moment puis d'un claquement des doigts renvoyèrent les autres. La reine fut soulevée et partie avec. Et quand elle fut sure que plus personne ne pouvait les voir ou les entendre elle s'approcha, passa à coté de lui le frôlant délicieusement pour l'enlacer de dos et faire glisser possessivement ses mains le long du cou du jouet laissant courir ses griffes rouges sur sa peau pâle.
« Alors tu es ? »Demanda t'elle encore continuant ses caresse sur la nuque. Alice resta un moment silencieux cherchant ses mots ou une excuse suffisamment stupides pour qu'on puisse la croire.
« Je suis un homme… »
La réponse sembla la satisfaire puisqu'elle souri dévoilant une dentition aux canines aiguisées. Entrouvrant les lèvres elle s'approcha de lui pour frôler sensuellement du bout de son nez ses lèvres puis remontant le visage, s'arranger pour parler en étant assez prés pour que chacun des mouvements de ses lèvres soit un léger baiser et en soi, une torture insoutenable.
« Puisque tu es un homme…prouve le… » Susurra t'elle en reculant lascivement. Elle claqua à nouveau des bois et des percutions se firent entendre, sauvage bruit de fond d'un tam-tam battu et rebattu en rythme et en cadence tandis qu'il s'adossait au champignon profitant du spectacle qui s'annonçait à lui.
Située à quelques mètres de lui, la rose prenait la pose, une main relevée au dessus de sa tête et l'autre abaissée dans une pause de déesse indou si ce n'était qu'elle n'avait pas assez de bras. Puis, brusquement, elle se mit en mouvement, poupée tantôt articulée, tantôt cassée aux coudes et aux genoux brisés ondulant sous les fils transparent d'un marionnettiste invisible. Ses hanches bougeaient en cadence, entraînantes et rapides puis s'arrêtaient, bloquées et elle se baissait en arrière, ondulant la poitrine et les épaules dans une contorsion aux accents démoniaques. Elle s'enroulait se déroulait, s'effeuillait de ses pétales sanglants passait prés de lui, le frôlait laissait son odeur troublante et repartait comme un jeu pervers ou l'on tend à l'affamé un morceau de pain et au moment ou il vas le prendre, lui retire. Elle jouait et aimait cela à en juger par le sourire au coin de ses lèvres entrouverte sur l'effort laissant parfois apparaître sa petite langue dardant sournoisement pour humidifiée ses lèvres en un geste presque obscène. Tout son corps paraissait animé et il sembla qu'aucune partie de chair, jusqu'à son sein droit dénudé ne fut hors de la danse. Et tandis que le crépuscule s'avançait recouvrant la forêt herbacée de son ombre violette une torche s'alluma prés de lui sans qu'il n'eu vu personne.
Elle tendit le bras vers lui l'invitant silencieusement dans son jeu, l'attirant dans son piège telle la mygale face au vermisseau qui lui fait miroiter le diamant de la rosée sur sa toile pour mieux le vider de sa substance ensuite et le laisser pour mort, emprisonné, emmailloté, perdu et déchiré. Mais ses yeux trahissaient la folie de son âme comme toutes les autres créatures qu'il avait vue, elle avait ce reflet trompeur et fou, cette flamme qui semblait ne vouloir que l'aspirer dans son enfer. Un verre au coin de ses lèvres. Un cristal verdâtre au contenu rouge ardent, tout dégoulinant, dans ses petites mains dorées. Il la regarda boire, puis les lèvres cerclées de pourpre lui tendre la coupe en un nouveau pacte infernale. Ses lèvres formèrent un rond alors qu'elle ordonnait silencieusement de boire. Hypnotisé par sa danse mordante et épicée il tendit la main vers son visage et toucha ses lèvres, douces, satinées et but à la coupe qu'elle lui tendait scellant dans le savoir une union dévastatrice. Et il y but, autant qu'il le pouvant s'enivrant avec délice de ce qui semblait être du sang…en plus corsé, en plus malsain. Et comme un lointain souvenir qui resurgit tout à coup, il sut en bonne partie ce qu'il y avait dans son verre. Il ferma les yeux, lacha lepot et sa vue se troubla sous l'effet eds drogues.Et commepour finir de l'achever elle ressortie sa dague et prenant sa main lui entailla une grande croix inversée après avoir fait de même sur sa main et les deux mains se joignirent, se cherchèrent, s'enlacèrent et ne formèrent plus qu'une unité scellée dans l'indécence. Et son dernier regard avant de chuter fut pour les étoiles qui devants ses yeux troubles tremblaient comme de petites bougies qui s'éteignirent brusquement alors qu'il ne sentait même plus sur son corps efféminé les caresses lancinantes et troublantes de doigts aux ongles longs.
L'aube, violente et crue le blessa quand il entrouvrit les yeux. Les rayons brûlants du soleil se reflétaient en une dizaine de fines lames tout autours de lui l'aveuglant et lui empêchant toute possibilité de sortie. Doucement sa vue s'habitua à toute cette luminosité excessive et tandis que ses pupilles se rétrécissaient il découvrit cinq des roses parmes qui le regardaient vaguement. C'est alors qu'elle vint, toujours aussi sauvage et plus attirante encore et il l'aurait sûrement désiré si un mal de tête affolant ne lui empêchait pas toutes pensées cohérentes. Il était comme dans une brume étrange et douloureuse et il porta son regard sur la reine blanche toujours affalée sur son champignon, les yeux vitreux et la position brisée. Comme dans un éclair de lucidité une idée perça le brouillard en lui. N'était-elle pas droguée comme lui ?
« Bonjour mon amour…l'aube est belle n'est ce pas…toute rougeoyante du sang que tu versera… »
Il releva son regard douloureux vers elle, si belle…, sa rose rouge au piquant acérés, et s'autorisa un sourire cynique. Depuis quand les fleurs jouent t'elles aux mentes religieuse ?
« Serais-tu fâchée belle fleur du fait que j'ai accepté ta boisson hier soir ? » demanda t'il sur un ton traînant presque langoureux si l'on faisait abstraction de la voix pâteuse qui s'en accompagnait. Il s'assit et son regard volait un peu partout, se posait sur des endroits des plus insolites ; le cil blanc de l'impératrice manipulée, les petits seins rebondis dont les tétons pointait sous le corsages de la rose devant lui, un visage reflété sur une des lames…Allait-il réellement mourir ici de la main de ces gracieuses fleurs ou tout cela n'était-il pas un de ces trop pompeux rêves comme ceux qui l'avaient hanté cette nuit ? On nageait en plein délire. Il serait exécuté sans autre forme de procès simplement pour être entrée dans les jeux d'une sauvageonne ? Ethéré, drogué et ankylosé Alice ferma les yeux et s'autorisa à gémir doucement.
Son jupon de dentelle, que les herbes rudes avaient quelques peu déchiré voletait légèrement dans la brise. S'était délicieusement agréable. Et il se serait bien rendormit, oubliant les présomptueuses fleurs autours de lui et leurs soi disant lois quand un bruit ou plutôt le mouvement qui s'en accompagna le tira de ses rêveries désordonnées. Il semblait, que leur jolie reine ne soit tombée de son perchoir. Et déjà 4 roses étaient parties à son secours tandis que les 5 restantes continuaient de le surveiller méchamment. Fait anodin sûrement si un nouveau détail n'avait attiré son attention. Trésor caché dans un lieu auquel il n'aurait jamais pensé à le chercher, un lapin noir, finement dessiné sur l'épaule toute aussi fine, contraste troublant sur la peau blanche. Déjà ses doigts frémissaient imaginant son contact, légèrement rugueux comme dans la cage à coté de la peau soyeuse. Il releva la tête tandis que déjà une idée avait germé dans son esprit.
« Et comment vais-je quitter cette terre, dites moi ? Quel sera le mode d'exécution ? » Demanda t'il sarcastiquement
La rouge lui lança un regard acéré dénotant son sarcasme.
« Et bien, comme il te plaira tu a le choix entre les lances, les lances et les lances…Et tu as à peu prés jusqu'à mmm maintenant pour choisir…Une dernière volonté ? »
Elle lui aurait offert la liberté, il aurait été insatisfait mais là elle avait posé exactement la question qu'il attendait pourtant il dissimula tout sentiment hors de son visage.
« J'ai effectivement un dernier vœux. Et bien que je m'en juge indigne j'ose encore aspirer à vous le demander puisque ce sont mes dernières heures…Je ne demanderais qu'un…simple baiser de chacune de vous…. »Demanda t'il posément d'une voix quelque peu traînante et pâteuse.
Rien qu'aux murmures étouffés qu'il entendait tout autours de lui il su qu'il avait fait mouche et que sa requête avait produit son petit effet. Un sourire lascif, presque malsain étira ses lèvres tandis qu'il les regardaient se concerté. Leur inquiétude, leur désarroi et leur panique, l'amusait follement particulièrement celui de sa chère rose qui lui adressait parfois des regards incertains et méfiant auquel il répondait par une nonchalance qui semblait lui venir de nature…Dans une autre vie peut être…
Finalement le groupe se dissipa et il su que sa requête avait été acceptée. L'une après l'autre elles défilèrent, timides, naïves et ingénues et il leurs offrait à toute de longs baisers langoureux tout en regardant celle qu'il avait eut la veille. Par jeu, par réelle méchanceté peut être, quand ce fut le tour de la rouge il posa simplement en un baiser rapide infiniment plus sec que tout les autres. Quand toutes les roses et la rouge furent passés il fronça les sourcils.
« C'est tout ? Vous êtes plus que ça…. »Susurra t'il plus qu'il ne parla laissant son regard dévier vers la reine qui regardait platement devant elle. Au regard courroucé de la rouge il su qu'il était allé loin, très loin non, mais les derniers vœux d'un condamné sont ce qu'ils sont, non ?
Sans attendre leur réponse il s'approcha d'elle. Le regard bleu glacé se posa sur lui et il contempla pour la deuxième fois sa beauté froide et glacée. Dans son dos il sentait le regard de toutes les autres roses comme une brûlure incandescente et passionnée qui le poussait encore à entrer dans cette danse mortelle et dangereuse. Mais il était comme dans un rêve et tout luis emblait si facile, peut être les aléas de drogues qu'il avait ingéré.
Arrivant enfin devant elle il souleva de l'index le menton de la créature la forçant à le regarder. Sa peau était douce et perlé et ses lèvres humides et entrouvertes semblaient amener au baiser. Elle le regardait vaguement, pale et sans vie comme si son âme l'avait définitivement quittée. Et alors qu'il s'approchait d'elle, inclinant doucement la tête et entrouvrant les lèvres il laissa sa main glisser insinueusement sur son épaule nue jusqu'à ce que ces doigts aient trouver le chemin vers la trace noire. Alors que ses doigts fouillait, parcourrait chaque centimètre de son dos, ses lèvres se collaient furieusement à celles froides de la reine. Leurs souffles se mêlaient car si la Blanche ne bougeait pas d'un pouce, son corps aux battements accélérés et son souffle haletant démontrait clairement qu'elle n'y était pas si indifférente qu'elle le semblait. Et tandis qu'il l'embrassait, y mettant toute la ferveur que son état le pouvait ses doigts rencontrèrent enfin le lapin si désiré. Mais alors qu'un espoir triomphant l'envahissait il se rendit compte de l'inutilité de son geste. Qu'attendait-il ? Qu'une puissante magie venue de nulle part l'emporte loin d'ici ?
Une main vint se choir sur son épaule l'éloignant de la reine et du lapin salvateur. Il se retourna violement vers la cause de se trouble pour découvrir sa Rouge, qui visiblement furieuse cherchait à l'éloigner de la reine. Bien qu'il ne savait pas ce qui le poussa il empoigna la deuxième dague qu'elle avait, attachée à sa cuisse et se jeta sur la reine, la plaquant entre lui et la dague, en otage.
« Le petit jeu est fini maintenant je le crains…Vous allez gentiment me raccompagner à l'orée de ces bois puis partir et je laisserais la reine las bas…. »
Les roses restaient silencieuses et atterrées mais la Rouge s'avança, un rictus sur le visage.
« Tu crois vraiment que nous nous soucions d'elle ? Qu'elle meurt ou pas qu'est ce que cela changera ? »Disait t'elle calmement mais sa voix sonnait faux pourtant un doute indiscutable et profondément désagréable vint se loger le lui le forçant à hésiter et à songer à renoncer. Mais un simple regard aux roses dont certaines avaient des visages qui reflétaient expressément la peur le soutenit et lui fournit l'appui qui lui manquait
« Dans ce cas là…ce n'es pas grave si… » Chuchota t'il plus qu'il ne parla en frottant à peine la lame sur la gorge pale laissant apparaître et couler une fine goutte de sang perlé et brillant. Les cris qui fusèrent achevèrent de le rassurer et il adressa un sourire vainqueur à sa Rouge. Cette dernière bouillonnait de rage et après moult efforts finit par abandonner.
« Qu'est ce que tu veux alors ? Ta liberté ? Tu l'as mais rend nous la reine ! »
C'était trop aisé, trop voyant, à peine lâcherait-il la reine qu'elles se jetteraient toute sur lui.
« Je garde la reine jusqu'à ce que je sois sur d'être en sécurité, et maintenant je me répète, accompagner moi jusqu'à l'orée de ces bois »
D'un geste rageur, blessée dans tout son orgueil la fleur lui adressa un dernier regard noir et l'engagea à le suivre alors qu'elle se dirigeait suivie de toute sa troupe vers le nord.
Le voyage ne fut pas extrêmement long même si le manque de confort de la situation, causé par le fait qu'il devait tenir la reine qui ne pouvait par marcher seule tout en gardant le couteau sur sa gorge, lui donna l'impression d'avoir marché des siècles. Il ne leur fallut en vérité que quelques heures avant que les arbres se fassent plus espacé découvrant par endroits un paysage de collines et de prairies aux fleurs sauvages exquises et inconnues. Enfin, la Rouge qui ne s'était pas retourné depuis le début du voyage laissa son visage apparaître à la poupée qui continuait de sourie avec sarcasme.
« Nous y voila, Nous n'allons jamais aux delà de cette colline. Notre part du marché et faites à ton tour, rend nous la reine. »Lâcha t'elle d'un ton sec
Ne s'avouait t'elle donc jamais complètement vaincu
« Oui, bien sur, pour que vous me découpiez juste après que je l'ai lâché…Partez et revenez à la tombée du soir la chercher…Si j'en vois une de vous avant j'égorge la reine »
« Il y a des bêtes sauvages ici, nous ne pouvons pas la laisser seule !! » s'exclama t'elle folle de rage
Alice s'approcha alors d'elle, tenant toujours la reine étroitement et s'avança jusqu'à la fine oreille de la fleur pour lui susurrer doucement qu'il n'en avait strictement cure. La colère dans ses yeux fardés lui apportait quelques plaisirs et satisfactions proche du sadisme
« Partez… » Répéta t'il
« J'espère que ou que tu aille tu trouve le sort qui t'attendais ici » cracha t'elle violement en ordonnant à ses troupes de partir avec elle
Et le jouet se retrouva seule avec la reine qui le regardait avec une sorte de sourire béa. Il était vivant mais comme l'avait dit l'autre sauvage il y avait des créatures sauvages et il lui fallait à tout prix trouver comment s'éloigner d'ici en vitesse car les roses ne manquerait pas de rappliquer. Poussant un soupire d'exaspération il s'agenouilla devant la reine
« Tu me comprend ? On sort d'où d'ici »
Elle le regarda n'ayant pas l'air de le voir et entrouvrit les lèvres pour murmurer « haoon… » pathétique. Et à nouveau le doute l'entraîna dans sa spirale nerveuse. Pourquoi s'être fatigué à s'échapper des roses si c'était pour mourir ici dévoré par une bête sauvage ou au mieux de faim et de soif. Il se laissa tomber dans l'herbe à coté et admira en réfléchissant la manufacture soignée de la dague qu'il avait dérobé. Le manche était finement sculpté et paré de gemme et d'argent. Le tout semblait reproduire la forme d'une fleur à l'apparence de celles qu'il avait rencontré ici. Une femme à la jupe vaporeuse au visage droit et sauvage.
Il se releva ensuite n'étant toujours pas plus avancé sur sa quête mais bien décidé à ne pas laisser la nuit qui signifiait pour lui la venue des roses, le rattraper.
Il empoigna la reine qu'il plaça à demie affalée sur lui de manière à ce qu'elle le gène le moins possible.
« Tu as un nom au fait ? « Demanda t'il se doutant bien du peu de chance que sa requête est une réponse valable
« Haanlaaan » répondit-elle vaseuse comme toujours mais avec, semblait-il, un effort tout de même pour dire quelque chose mais Alice ne le dénota point et secoua négativement la tête.
Ils arrivèrent bientôt, après avoir grimpé et descendu la colline à une sorte d'étrange petit bois qui ne devait pas comporté plus d'une douzaine d'arbre mais dont, au centre deux tronc étaient disposé en formant une flèche ou une croix. Qu'est ce que cela pouvait bien vouloir dire ?
« Suis là… » Souffla une voix, la même qu'il avait entendu juste après être sorti de la maison et cette fois encore il ne pu apercevoir clairement ou était sa propriétaire.
Bien que peu confiant, il se décida à suivre les conseil de cette voix. Il posa la reine sur le sol ou elle se laissa allonger ans aucune résistance se contentant de le regarder fixement. Il voulu la laisser là mais se souvenant que les roses n'irait peut être pas jusqu'ici le fit hésiter. Elle le regardait toujours avec, il semblait, de la crainte ou quelque chose s'en approchant, la bouche entrouverte.
« Hailanann » haleta t'elle en le regardant et il se décida à faire quelque chose qu'il savait devoir regretter par la suite. Il se baissa et empoigna à nouveau la reine. Elle viendrait avec lui. Le jour décroissant le pressait de se précipiter et d'un pas chancelant, peu assuré il entra dans ce bois qui semblait minuscule, en suivant la flèche.
Les couleurs autours de lui basculèrent se mélangèrent, il avait l'impression de perdre pied et de s'évanouir quand un nouveau décor, profondément différent du précédant se forma devant lui. Et il su alors qu'il était entré dans une nouvelle case.
Tadaaa c'est finit…enfin…C'est vraiment long hein ? Vous comprenez pourquoi j'ai mis tant de temps pour l'écrire…En plus j'étais un peu surbooké avec les études...brrrrr .Il y'a quelque jour c'était le conseil de classe et wahouu je me suis fait démonter, c'est pas possible ça m'est jamais arrivé… mais bon on est pas là pour parler de ma vie (qui a dit, « oui ça commençait à nous souler » ?)
Donc en parlant de la fic…Hi hi notre jouet à bien cru qu'il allait y passer hein ? Vous vous demander peut être ou est Jezy (ouii je donne toujours des surnoms à mes perso …enfin c'est pas vraiment mon perso(dommage)mais c'est un peu mon Jezy (ici là dans cette fic) puisque c'est moi qui tisse le fil de son destin(mouhahaha) d'ailleurs le pauvre…je pense qu'il m'enverrait Delilah sur le dos(enfin si Alexis est ok) s'il savait ce que je lui réserve…Et vous aussi peut être je pense…(Ola la suis toujours dans une parenthèse moi ?) Op. Réglé)
Donc je disais que…on ne sait toujours pas qui c'est hein ? Haha moi je sais (bien sur c'est toi qui écrit espèce de nouille) Mais en fait…Le trucs…C'est que vous ne le saurez pas clairement avant très longtemps Mouhaha. Et sinon moi qui volait faire une fics en peu de chapitre je pense que je vais être dépassé vu tout ce que je dois mettre encore et sachant que j'ai tendance à m'étaler…. (Oui comme ici par exemple…) Enfin bon je cesse mon speech pour rep aux reviews
Réponses au reviews :
Nelja Alooors ben vraiment heureuse que ça te plaise…J'espère que tu aimera aussi celui çi - Moi je l'aime assez…mais c'est peut être à cause de sa longueur…L'est moins tordu par contre…Mais tu verra le glauque reviendra aux prochain chapitre ou au pire à celui d'après. Même si…Moi…mon préféré c'est le tout premier…
Crynienna : Coucouu ! Ben voila j'ai finit…C'est long hein ? Et on voit pas Jezy je sais…Mais il reviendra à la suite…Quand a notre cher jouet...t'a pas totalement faux Et oui oui les poésies sont de moi je trouve que ça colle bien d'en mettre avec les chapitres comme il y a souvent des comptines dans Comte Cain mais merci du compliment #-#
Informations sur le prochain chapitre :
Oulala je ne sais pas encore dans laquelle des cases que j'ai prés définit (ouii c'est organisé !!) il tombera mais mm aller quelques pistes. Je pense qu'il sera Dans un labyrinthe car j'aimerais bien placer mon amie la reine de cœur (et c'est là que je jouet à l'arrière pourrait me dire : « oui c'est plutôt à toi qu'il faudrait couper la tête vu tout les trucs tordu que tu m'en vois faire… » Mais bon…C'est jamais reconnaissant les personnages…Jlui ai permit d'embrasser plein de jolies filles et j'ai même pas eut un merci enfin bon ou en étais-je… ?) Donc voila avec bien sur une poésie d'intro et tout…On verra peut être qui est cette voix qui l'aide mais vous avez des idées je pense, non ?
