3 ans après voila la revenante TT Je suis désespérément longue…j'ai mis des semaines rien que pour écrire la moitié de la poésie…Enfin, voila un peu de sang ! Ca me plait ça ! Et la vision du jouet entrain de se ramper pour échapper à la mort….Ahh ce que c'est jouissif de torturer ses persos…(je sens que je vais en avoir quelque un sur le dos moi hmmm) Toujours pas de Jezy…et il sera pas là avant un moment…Tiens au fait, je parle de Jezy dans le chapitre deux…deviner ou ?(euuh un chapitre dedicassé au gagnant ?)
Tic tac tic tac fait l'horloge perdue
Tic tac, à la coupe de sang a bu
Celui dont le destin en est lié
Une simple odeur, une fragrance oubliée.
Froids jeux cruels ou la mort est présente
Le départ est dur, la fin amusante
Les cartes sont jouées, les dés, lancés
Comme un divin piège ou tombe le jouet
Notre Alice a perdu le sens de l'humour
Doucement, de son âme a défait les contours
Mis a nu, oublié, le jouet s'est brisé.
Froide, longue et recourbée la lame est affûtée
Symbole de la limite entre floue et folie
Les volets sont fermés, le jour s'est assombrit
La chute fut plutôt rude et le jouet sentit ses genoux lâcher sous le coup. Alors qu'il ne voyait toujours rien de net sa tête heurta le sol et enfin les couleurs se figèrent dessinant le décor d'une chambre aux murs d'un vieux violet. Il se releva en se massant la joue quand il découvrit devant lui une paire de pied chaussés de botte d'un rouge ardente de cuir, semblant mouillé la jambe.
Il releva les yeux détaillant sans le vouloir le corps de la jeune femme. Sa tenue était des plus étrange, après ses bottes rouges, était composé d'un collant rayé rouge et noir puis d'une culotte bouffante noir qui n'était qu'a peine caché par la robe de longueur indécente extrêmement large mais resserrée à la taille et à la poitrine et composé a droite de rouge et a gauche de noir. En fait elle lui rappelais les arlequins que l'on pouvais voir lors des foires et carnavals du moins si l'on passait outre la taille de la jupe et le décolleté plongeant qui était accentué encore du fait que la créature était a demi baissée vers lui. Son visage était peinturluré comme un sombre clown, toujours de noir et de rouge, la bouche agrandie dans une sinistre grimace, la peau blanchâtre à souhait et les yeux allongés vers le haut par une grande quantité de noir. Elle tenait dans ses mains un martinet assortit à sa tenue qui achevait de faire sérieusement penser à un personnage de foire ou de marionnette
« Deux nouveaux joueurs d'un coup…la journée est bonne » susurra la chose
Le jouet acheva de se relever et chercha du regard la rose qu'il trouva encore allongée peu loin de lui.
« Joueurs ? Quel jeu ? » Demanda t'il sur la défensive en se retournant vers la créature
« Et puis qui êtes vous »
La chose passa une main vague dans ses cheveux et s'approcha d'Alice un sourire mauvais sur le visage
« Quel jeu ? Oh mais tu le saura bien assez tôt…..Dit toi que…je suis le maître des cartes… » Dit-elle en sortant de sa main un jeu de carte dont la première était celle du fou. Le fou….bien sur…..C'était logique et cela expliquait maintenant sa tenue. La carte voltigea et vint s'abattre sur l'un des plis de la robe du jouet bientôt suivit de tout le paquet qui n'était en fait qu'un tas de cartes semblables. Et les cartes continuait de voltiger autours de lui, le fou le regardait droit dans les yeux de même qu'il la regardait et mis à part le frou frou des cartes qui volaient aucun son ne se faisait entendre. Enfin la dernière carte vint se choir à ses pieds le jouet acheva d'enlever toutes celles qui s'étaient nichées dans les creux de sa robe avec un zèle qui n'avait presque plus rien de masculin.
« Moi je ne joue pas » siffla t'il sur un ton sec en se détournant vers la rose pour l'aider à se relever. Mais avant qu'il n'ait plus l'atteindre une douleur lancinante l'atteignit entre les deux épaules et lui fit à nouveau perdre pied
« Oh si tu jouera, et tu vas accepter maintenant avant que je ne te force à jouer à un autre jeu avec mon ami martinet….Mais peut être préfère tu mon amie cravache ou mon ami fouet ? » susurra t'elle accroupie en équilibre sur un fauteuil de style victorien défraîchis qui trônait contre le mur.
Alice se releva avec douleur tenant dans ses bras la rose qui se cramponnait à son cou comme si sa vie en dépendait. Ses yeux criaient sa peur. Il se retourna vers le fou et un vague sourire étira ses lèvres. Sa main glissa sur sa robe et rencontra le froid de l'acier. La dague était à sa ceinture. Il la décrocha discrètement et la garda caché derrière un plis de sa robe. Quand il ne fut qu'a quelques mettre de la créature il la décrocha et la lança avec force. Bien qu'il n'ait pas spécialement voulu la tuer, la malchance s'empara de lui puisque la lame vint se figer dans le mur frôlant à peine la joue du fou d'où coula un mince filet de sang.
« La prochaine fois…Je te tue » dit-il sans qu'aucun sentiment ne vienne percer l'éclat de sa voix en adressant un regard sombre a la jeune femme qui le regardait, déconcertée, avant de se diriger vers la porte la plus proche. Il y en avait 3 dans la pièce.
Il se retourna vers le fou, qui léchait sa main où avait coulé le sang de sa joue.
« Ou est la sortie ! » demanda t'il sèchement. Elle ricana.
« Je ne sais pas cherche….. » souffla t'elle sur un ton proprement agaçant. Un simple regard du jouet la força à se ressaisir
« Oh, ne te fâche pas…Je suis sérieuse…Je ne suis jamais sortie d'ici et pour autant que je sache je ne connais personne qui l'ait déjà pu…Maintenant…c'est le jeu…Tout ce que tu as à faire, c'est de ne pas te faire tuer…car ici elles ne seront pas aussi gentilles avec toi que moi »
Alice fronça les sourcils. Dans quoi était-il encore emmêlé ? Il adressa un dernier regard à la femme qui continuait consciencieusement de lécher sa main sans prêter outre attention au couple non loin d'elle. Alors, la rose a son épaule, il se dirigea vers la première porte qu'il atteignit. Ils entrèrent dans la pièce et la porte se referma derrière eux. Et ils n'eurent même pas besoin de le tester pour savoir qu'elle était fermée à clé, il simple cliquetis le leur en informa.
Le regard du jouet balaya la pièce. Il faisait sombre.
Il lâcha la rose qui s'écroula à ses cotés et avança un peu dans la pièce. On y ressentait comme une présence. Il marcha jusqu au centre de la pièce et s'arrêta les sens aux aguets. Le bruit régulier et tenace d'une respiration haletante affirma ses pensées : Il y avait quelqu'un ici.
Mais avant qu'il ai pu réagir un cri perça l'apparent silence et il recula juste à temps pour éviter la faux qui avait menacer de s'abattre sur lui.
« Pauvres petits rats, vous pensez sérieusement vous en sortir vivant ? « Cria une voix suraiguë alors qu'un deuxième coup de hache le frôlait. Il recula en se retournant pour considéré son adversaire et à l'image du joker de la salle précédente la jeune femme semblait sortie d'un jeu de carte. Vêtue comme un valet elle portait néanmoins brodé sur sa poitrine au décolleté plongeant un pique noir sur fond rouge et la lame de la faux qu'elle abattait sans relâche reprenait le même symbole.
Troisième coup qui passa un peu plus prés cette fois et emporta avec la faux un peu de dentelle. Le cœur du jouet se mit à battre avec affolement et il commençait à ressentir une peur sincère qui dégoulinait dans son dos en froides sueurs. Quatrième coup qui le prit dans l'épaule et le fit tomber à genoux. Il leva le regard vers le valet de pique qui releva une cinquième fois son arme une lueur de folie dans les yeux. De justesse encore il jeta en arrière et observa la lame trancher sa jupe après avoir violement menacer de lui faire perdre ce qui lui restait de virilité vêtue d'une jupe comme il l'était.
« Oh tu as peur ? » susurra t'elle en le regardant ramper jusque derrière un sofa
« Ne t'inquiète pas…ça ne fera pas mal…enfin je crois…après tout…je n'en sais rien je ne suis jamais morte »
De son coté, momentanément à l'abri Alice pressait son bras valide sur son épaule gauche d'où coulait une importante quantité de sang. La douleur était lancinante et faisait vibrer tous les nerfs de son corps quand à chaque battement de cœur un peu plus du liquide vermeil s'écoulait hors de lui. La situation était critique et le jeu ne l'amusait plus le moins du monde puisqu'il semblait s'agir d'un jeu pour ça comme pour tout ici.
Les frissons qui parcourrait son corps alors qu'il haletait le pressaient de trouver une solution et de sortir de là ou la carte ne manquerait pas de venir le trouver. Son regard fuyait de droite a gauche à la recherche d'une solution. Solution qu'il trouva en un tisonnier poser sur le rebord de la cheminer en ruine.
Alors qu'il se préparait mentalement à devoir bouger son bras le sofa se déchira violement juste a coté de lui par la faux du valet
« On joue a cache cache ma poupée ? Sache que je suis imbattable…Aller…joue au loup avec moi…Ou je jouerais au boucher avec ta belle… »
La rose…Il l'avait presque oublié prit dans sa peur mais il n'était plus temps a songer et il se traîna misérablement jusqu'au tisonnier, se cachant toujours, rampant autours du sofas pour rester hors de la vue de la carte. La faux s'abattit une nouvelle fois jetant le tisonnier dans le feu et lacérant sa main. La douleur était horrible, c'était comme si sa main était soudainement devenue de feux. Il ferma les yeux et rebattit sa main contre lui ignorant le sang. Son cœur battait à toute vitesse et il sentait la veine de son cou pulser à chaque battement. La peur lui empêchait tout mouvement, une peur secrète et renfermée, qui ne sortait et s'exprimait que quand on craignait pour sa vie. Cette peur immense que l'on garde et que l'on tient depuis les ages les plus profonds quand l'homme ne l'était qu'a moitié et tenait encore de la bête.
La faux plongea encore et comme une image au ralenti Alice la regarda se diriger lentement vers son bras droit, légèrement incurvé, de façon a le transpercer en large. Son cœur se serra encore et il su que s'il ne bougeait pas bientôt sa fin était venu. La carte se présentait devant lui avec sa faux comme un avatar de la faucheuse et au fond de lui une petite voix se réveilla criant son désaccord avant d'autant plus de force que le temps était compté. Il releva la tête et su directement que, non ! Il était hors de question qu'il meurt ici et maintenant. Et il n'avait même pas de vie à voir défiler devant ses yeux.
Il analysa rapidement la situation, trop tard pour pouvoir esquiver et il se mettrait en plus en situation difficile pour le prochain coup. La taille de la lame étant relativement courte il sut alors ce qu'il convenait le mieux de faire même si ce n'était pas sans risque. Il ne bougea pas, du moins pas tout de suite, attendant le bon moment et quand le manche de la faux fut a distance respectable (et que la lame était encore à une certaine distance de son corps) il l'attrapa avec ses deux mains et tira de toute ses forces vers le sol jusqu'à faire basculer la carte à l'équilibre instable. Le valet s'écrasa lourdement et folle de rage chercha a tirer vers elle sa faux tentant de faire lâcher prise à Alice. Mais ce dernier semblait bien continuait de s'accrocher au manche comme s'il s'agissait de sa vie ce qui d'une certaine manière n'était pas tout à fait faux.
Leurs regards se croisèrent tout deux pleins de haine mais en cela presque semblable. Ils n'étaient pourtant pas sur un pied d'égalité et au fur et a mesure que le sang du jouet s'écoulait hors de lui il sentait ses forces se briser doucement le coulant et l'emmenant inexorablement à sa perte. A nouveau le temps lui était compté. Son regard se perdit vers le feu d'où il voyait dépasser le tisonnier. Il devait déjà être brûlant. Une douleur vive sur la tempe interrompit sa contemplation et il aperçut un poignard vert. Il se rappela son propre poignard resté planté dans le mur de la pièce a coté, mais quel idiot ! Pourtant celui-ci, solidement enfoncé dans l'armature du sofa représentait un revers du sort inespéré et au juron que lança la carte il devina qu'elle le pensait aussi. Tenant d'une main la faux il tenta de l'arracher mais du rapidement se rendre à l'évidence qu'il était trop solidement ancré. Il lui faudrait les deux mains.
Le choix qui s'imposa à lui dans toute son ampleur le paralysa. Mais ce choix n'était en lui-même qu'une illusion : s'il voulait s'en sortir vivant, il n'avait pas le choix, c'était la seule solution, pourtant il hésitait toujours tant le risque lui semblait énorme. A nouveau la peur l'envahit, étrange et diffuse et semblant accentuer la douleur de ses plaies. Un dernier regard à la carte et il lâcha la faux avant de se jeter rapidement sur la dague.
« Pauvre fou ! « hurla t'elle en tentant de se relever
Il tirait sur la dague autant qu'il le pouvait et paniquait de plus en plus, sa gorge se serra et il sentit sa vue se troubler alors que quelques larmes venaient remplir ses yeux. En moins d'une seconde son moral décrut énormément. Il ne voulait pas mourir ! Pas ici ! Pas maintenant ! Pas tué par une folle armée d'une faux, pas après tout ce qu'il avait déjà du subir.
« Tu ne pensais quand même pas que tu allais t'en sortir ? Regarde maintenant comment tu vas mourir ! » Siffla t'elle en relevant sa faux prêt a donner le coup fatal
La situation empirait et usant cette fois de ses dernières forces et de ce qui lui restait encore de courage il tira su la dague qui se décrocha et la lança aussi vite qu'il le pouvait sur la carte. La lame vint directement se planter dans la poitrine de la carte qui regarda un moment sa tenue se rougir encore plus. Elle lâcha sa faux qui tomba sèchement et tomba à son tour, à genoux tout d'abords, le regard plongé dans celui d'Alice avant de glisser et de tomber face contre terre d'où elle ne se releva plus.
Le jouet soupira et s'effondra à son tour, haletant et épuisé, laissant son cœur au bord de l'explosion. Il ferma ensuite les yeux. Meurtrier ! Si seulement cela l'émouvait ! Il ferma les yeux est et se sentit soudainement terriblement vieux. Ses jambes se serrèrent et il se recroquevilla enfouissant son visage dans ses bras. Et soudain il sut qu'il n'avait vraiment, vraiment plus envie de jouer.
Il aurait voulu pleurer, s'apitoyer un peu sur son sort mais cela lui était comme impossible, comme si quelque chose de profond, quelque chose d'enfouis en lui le lui interdisait. Un peu comme une promesse prononcée dans une autre vie qui se serait imprimée dans chacune de ses cellules.
Il soupira encore et sentit une main sur son épaule et releva la tête. L'espace d'un moment il cru voir un visage, un autre visage calme et rassurant sur celui de la rose mais la vision s'évapora, aussi évanescente qu'un mirage mais le calma et le rassura de façon presque maternelle. Il sourit à la rose qui lui rendit une esquisse de sourire. Elle s'était traînée jusque là.
Sa compassion ne toucha presque pas le jouet mais il n'en montra rien et la laissa caresser du bout de ses doigts laiteux la plaie de son visage et celles de ses bras. Pas un mot n'était prononcé et cela valait presque mieux. De toute façon, elle ne pouvait pas parler et c'était déjà miraculeux qu'elle ai pu se traîner jusque là. Elle se baissa un peu et prit la main blessée d'Alice pour la lécher légèrement, timidement avec une sensualité innocente et prudente, sans lâcher des yeux le jouet. Il ôta se main et se retourna, se détournant d'elle et planta son regard dans les braise du feu.
La rose hésita puis se blottit contre lui et Alice entendit bientôt sa respiration se régulariser et il ferma a son tour les yeux cherchant a se rappeler dans ses rêves du visage qu'il avait entraperçut. Si beau…si pâle… si …évanescent …
A mon dieu ! J'y crois pas ! J'ai réussit a finir ce chapitre….Impossible a décrire à quel point il était éreintant..Les scènes d'action c'est pas pour moi… Enfin merci beaucoup vraiment à Crynienna pour son encouragement et ses musiques d'ambiances…
Pour une fois je vais pas m'étaler.. C'est parce que j'ai beaucoup écrit aujourd'hui…entre la fin de cette fics, mes jeux de rôle et le début d'une autre fic…Hihi ça c'est une surprise…je vous en parle pas encore mais Nienna est au courant #-# Dans tout les cas…vu le rythme auquel sa viens je crois que c'est pas avant quelques mois.
Oh tant que j'y pense, vous l'avez peut être vu, le chapitre est coupé disons. Je voulais faire un chapitre une case mais ici c'était vraiment trop long…ça m'aurait pris encore deux mois !
Alors dans la suite vous saurez comment il vas s'en sortir de là.. je pensais le faire traversé plein de salles avec plein de cartes dans chacune mais vu le temps qu'il met juste pour en buter une….et puis il est déjà bien amoché je crois….
Aloors vous avez deviné qui c'est ? J'ai mit plein d'indices (j'ai même peur que ça soit trop facile !)
Réponses aux reviews :
CryNienna : Pas de nouvelles de la voix ici…Peut être au prochain chapitre si j'arrive à la caser…mais je crois qu'elle est surtout là en intérieur. Encore merçi pour tes musiques tu peux pas savoir comment tu m'as sauver….Et continue pour ton lamento aller !
Nelja : désolée…j'ai encore mis 3 ans…Pas frapper…enfin j'espère de tout cœur que ce chapitre te plaira ! Grand merçi pour tes reviews