Chapitre cinq

Je referme la porte de mon casier, contente d'y enfermer mon livre de chimie, même si cette incarcération n'est que temporaire. Je lâche un gros soupir et la j'aperçois une tête bien connue de ma classe d'étudiants en philosophie.

« -- Shun ? qu'est-ce que tu...

-- je me rends à la bibliothèque. Tu viens avec moi ?

-- si tu. »

Après tout je rien de mieux à faire assez la table, nos bouquins ouverts, Shun et moi entamons une conversation à voix basse afin que la vieille harpie de bibliothécaire ne nous mette pas à la porte. Au départ, nous parlions de philosophie, mais, petit à petit la discussion tourne vers le sport, plus précisément, le hockey sur glace et le match inter-université qui se déroule tous les ans en juin.

« -- combien t'a-t-on payé pour me convaincre de remonter sur la piste, Shun ?

-- arrête de dire des bêtises et écoute-moi ! Dit-il en souriant. On est en avril, mai, les équipes déjà sélectionnées et cette année, il y aura les « tourbillon bleus » de l'université de Tokyo qui viennent jouer. »

J'aime le sous la surprise, il y a cinq ans, ils avaient débarqué en Angleterre, et avait étrillé les équipes anglaises, pourtant coriaces, même moins bonne que les nôtres.

« -- mais, on va se faire massacrer !

-- non, y a deux manières d'éviter cela.

-- lesquels sont...

--La première ne va pas te plaire...

-- Ça va ! Et la deuxième ?

-- c'est que tu coach notre équipe ! Même sans remonter sur la glace... Ajouta-t-il en voyant le regard de son vis-à-vis se durcir.

-- il faut voir... »

Je finis par quitter la bibliothèque pour mon cours de français. M. Feuillasse entre dans la classe, et comme à son habitude marque la date au tableau.

« Mercredi 19 avril 2006 »

il se retourne vers plus déclare qu'aujourd'hui il y a une rédaction libre surprise. J'empoigne matériel, et, sans tenir compte de quoi que ce soit, je commence. Un sujet simple, comme d'habitude, mais le professeur adore mes rédactions, car elles sont toujours très intériorisées. Parfois, quand ça lui prend, il les lit devant la classe.

Cette fois, c'est l'histoire d'un homme, un chanteur, qui perd sa femme et qui peu à peu se renferme dans ses chansons et qui finit par se suicider. J'ai trois heures devant moi.

Ça y est. Je viens de finir, à quelques minutes de la fin, juste le temps de me relire. 17 pages. Plus la chanson qu'il a écrite avant de mourir en se jetant d'un pont suspendu du haut d'une cascade. La sonnerie retentit. Je perfore et je relie les feuilles avant d'aller les déposer sur le bureau du professeur. Ce dernier qui commence sa lecture avec un grand sourire d'enfant à qui on raconte une histoire.

C'est la pause déjeuner, cet après-midi, j'ai équitation puis j'irai regarder les matchs de hockey à la patinoire un peu plus loin. Shun m'accompagne jusqu'à mon club, puis, à rejoindre June avait qui il sort depuis trois ans.

Alors que je monte sur ma jument alezan que j'ai préparé, j'aperçois Misty, un ami qui de cheval avec moi. Qui règle ses étrillés un peu plus loin. Je fais à sa rencontre. Et là j'apprends qu'on part en balade, dans ce cas, je redescends et j'enlève la selle du dos de Douchka et je remonte à crue.

Misty se met à rire. Jamais il ne partirai avec son cheval à crue dans un terrain vague. Mais son cheval est un étalon, et moi je connais ma jument par coeur, j'ai confiance en elle.

Nous partons donc avec le reste du groupe qui s'en va vers les grands espaces. Comme ce mondial écot avant les vacances, les moniteurs ont installé des obstacles un peu partout sur le terrain, et nous avons le droit de faire ce que nous voulons. J'échauffe ma jument petit trot tout en parlant avec Misty, puis je prends un petit galop sur le tour du prix pour enfin sauter les obstacles, petits d'abord pour s'habituer au terrain, puis à tous les obstacles dans l'ordre dans lequel ils se présentent. De temps à autre je m'arrête pour regarder Mysti qui vit sa passion : le saut d'obstacles.

Je me remémore le plaisir que j'avais eu sur la glace, moi aussi, je m'amusais comme lui avons. Oui, j'adore équitation, mais le hockey, le patinage artistique, c'était toute ma vie.

Je repars au galop sur une SPA si autre que je ne l'aurais jamais sauté en temps normal tellement elle était haute, mais je ne suis pas dans mon état ordinaire.

Le cour se termine, et les chevaux sont trempés de sueur, mais toujours fringants et heureux de ces moments de ces moments de jeux.

Tout en occupant de la jument, j'aurai passé je réfléchis à ce que Shun m'a dit à la bibliothèque à propos du match Tokyo contre Kyoto à la fin de l'année de

les « cygnes blancs » de notre école n'ont aucune chance de gagner sans un joueur de haut niveau pour redresser la barre. Seulement personne n'est meilleur que je ne l'étais, moi, quand je patinais. La meilleure solution était peut-être de reprendre le hockey, après tout. Je décide donc que d'y réfléchir sérieusement en évaluant l'entraînement de ce soir.

Pendant que je rentre chez moi en courant je réfléchissais à toute vitesse. Où avais-je mis mon équipement de hockey ? je n'en ai aucune idée !

Je monte dans ma chambre, je farfouille dans une vieille malle, et je trouve toutes mes protections soigneusement pliées dans un grand sac. Jean mais reste à l'effigie des cygnes blancs et je mets mes patins dans le sac. Je la maison juste le temps pour ma mère de Mar était pour me dire :

« -- on dirait que tu vas jouer au hockey habillée comme ça !

-- mais, c'est ce que je vais faire !

-- mais je croyais, que... Tu ne voulais plus y retourner, jamais !

-- eh bien, j'ai changé d'avis. »

Chasseur de chez moi en courant un jeu en direction de la patinoire. Sur le chemin, à mesure que j'approche du bâtiment mon coeur bat de plus en plus fort. À la vue de la bâtisse, j'ai l'impression qu'il veut quitter ma poitrine. À la porte, Camus attend. Je suis donc la première arrivée. Mais non ! C'est vrai qu'il n'y a pas de cours aujourd'hui ! Tant mieux je vais demander à Camus de m'aider à reprendre.