Chapitre six

Encore impute, 16e depuis 10 minutes. Soudain, je vois quelqu'un et de sur la surface glacée. La personne semble hésiter à se lancer, seulement un débutant qui vient pour la première fois. Il doit avoir 18 ans, ses cheveux noirs sont attachés en queue de cheval et il a une crosse à la main à la main. Il porte... Non... Il... Non elle porte le blouson des cygnes blancs ! C'est... C'est Chana. Non en fait, elle n'hésite pas, elle refait les nœuds de ses protections de hockey ! Elle fait quelques mouvements pour s'assurer que tout tient correctement et se pousse légèrement pour s'éloigner de la rambarde. Elle vient vers moi, toute rouge, et me dit :

« -- sais tu contre qui nous jouons en juin ?

-- nous ? tu veux dire que...

-- oui... Oui je serai des votre pour ce match. Si...

-- si tu t'entraînes avec nous régulièrement !

-- tous les jours ! Ça te va ? » à la sur ceux elle me pique le palais et s'avance vers les cages de l'autre côté et crie :

« --c'est le score est à présent de 16 à un Jean-Pierre ! C'est magnifique ! Quelqu'un pour tenir tête à Glaski !

-- attends un peu, tu vas voir ! Tu ne vas pas me tenir tête longtemps !

-- tu vas en baver, gamin ! S'exclame-t-elle en riant »

et 10 minutes plus tard le score était de 19 à 17 pour elle. Épuisé, nous quittons la glace et Camus arrive, regarde le score et déclare

« -- à en croire ce panneau notre le Chana aurait repris du service !

-- je tiens une forme olympique ! On va écraser les tourbillons bleus !

-- euh... Chana ? balbutiai-je... Quels tourbillons ? cette année nous jouons contre les « aurores boréales »

-- quoi ? mais Shun m'avait dit que...

-- c'est moi qui lui dis ça. Déclara Camus. Pour que tu reviennes définitivement sur la glace. »

Jade reste bouche bée puis elle vire au rouge, d'une colère contre elle-même. Tout ce qui lui a manqué jusque-là c'était une raison de reprendre courage. Ça y est, elle a trouvé. Un instant j'ai peur qu'elle dise que dans ce cas il avait plus rien à faire ici et qu'elle allait rentrer chez elle, mais elle finit par éclater de rire pour déclarer :

« -- je suis vraiment la dernière des imbéciles ! Maintenant, je n'ai plus qu'à me remettre au patinage artistique !

-- tu vas tout de même jouer le match ?

-- bien sûr ! Plutôt deux fois qu'une, je ne raterai ça pour rien au monde »

me voilà rassurer. Cela aurait été dommage qu'elle renonce fois pour toutes. Camus Propose d'aller fêter le retour de Chana dans le monde du patinage et notre victoire anticipée sur les aurores boréales.

J'ouvre les yeux. Que s'est-il passé ? oh ! Rien de spécial, je suis dans mon lit ! Et je viens de faire un cauchemar abominable que je ne raconterais sûrement pas ! Aujourd'hui on est en juin et j'ai un entraînement à la patinoire à 10 h 30. Mince, il est déjà et quart ! Je descends de l'immeuble j'habite en vitesse, un sac à la main. J'ai hâte de retrouver jade à l'entraînement. Elle est redevenue mon idéal depuis qu'elle vient tous les jours et me montre qu'elle est mile fois plus forte que moi. Je me suis fixé un but, le même qu'il y a quatre ans : l'égaler., je n'essaierai pas de la surpasser, ce serait bête, d'ailleurs, d'y penser et cela détruirait l'image que j'ai d'elle ; ce serait là considéré comme une rivale. À la dans le vestiaire des garçons enfile rapidement un équipement, puis rejoignant les autres sur la glace. Tout le monde est regroupé autour de Chana et j'ai bien l'impression qu'il se passe quelque chose vu l'agitation qui règne ici. Chana tourne la tête vers moi et son visage s'illumine, elle vient vers moi si lesquels finit sa course dans mes bras. Je crois que c'était calculé mais je vais mettre ça sur le compte de « elle ne refait du patin que depuis peu elle n'a plus la même maîtrise ». Je me trompe, et je ne vais pas tarder à le découvrir. Elle se détache de moi et m'annonce :

« -- j'ai été sélectionné pour les éliminatoires des jeux olympiques Hyoga ! Cette fois je vais réussir ! »

Là, je prends peur. Je m'éloigne d'elle, la cause de ce geste est simple : cette scène faisait partie intégrante de mon cauchemar !

« -- tu n'es pas content ? »

je me reprends très vite et je la prends mes bras.

« Ce n'est si bien sûr ! Surpris, mais très heureux pour toi ! C'est génial que tu puisses retenter la chance ! Et puis, maintenant qu'on a écrasé les aurores boréales, on a plus de matchs avant octobre ! Tu peux donc faire ce que tu veux. Félicitations ! »

Je la sens se détendre et elle passe ses bras autour de moi, elle m'enserre. Elle a ce qu'eut peur que je doute qu'elle puisse recommencer un concours de ce prestige.

Je sais pas pourquoi, mais les mots de Yoïko me reviennent à l'esprit « tu vas tomber amoureux de Chana, ça va venir » peut-être avait-elle raison, après tout.

« -- quel programme as tu choisi ?

-- le même que la dernière fois. Je sais que tu l'adorais alors j'ai voulu te faire plaisir !

-- tu l'as déjà travaillé ?

-- oui ! Il est fin prêt ! Tu viendras me voir ?

-- comment ça ? on va tous venir ! S'exclama Camus indigné. »

! Même moi, je laisse échapper un léger ricanement non contrôlé. Chana et par accepter de très son programme. Elle le tiers, et revient avec un justaucorps bleu pâle, une jupe transparente aux couleurs de la Russie et des vols un peu partout, autour des poignets, des lacets, des patins, du décolleté, des hanches et du cou. Ses cheveux sont montés de façon compliquée, en de la barrette en forme de cygne entouré par deux ou trois de ces fameux volants. Je soupire, elle est magnifique. Je remarque qu'elle porte des collants vert outre mer transparents qui donne magnifiquement bien avec les jeux de lumière de la piste. Sur ses yeux, on aperçoit une teinte bleutée, et quelques paillettes qui font ressortir son regard. C'est lèvres sont légèrement relevées avec une couleur rouge pâle. On se croirait dans un conte de fées, elle n'a jamais été aussi belle que maintenant.

Elle s'avance, la musique démarre, le ballet commence.

« Tu es là » c'es le thème qu'elle a choisi pour la finale qu'elle fera dans une semaine après avoir passé deux épreuves.

Sa grâce et son élégance grandissent à mesure que son sourire croît. Et plus le ballet avance plus le visage de cet ange s'illumine de ce merveilleux sourire. Et dire que j'ai douté du fait qu'elle puisse encore patiner comme cela, alors qu'elle n'a fait que s'améliorer depuis qu'elle est revenue.