Biche blanche
Avis de l'auteur :
Coucou tout le monde !
Me revoilà pour vous jouer un mauvais tour ! Je plaisante, c'est un vrai chapitre qui est publié ^^. Bon d'abord veuillez accepter mes énièmes excuses sur le retard de ce chapitre mais je vous avouerais que ça risque d'être un peu plus fréquent vu que j'ai pas mal de choses à faire maintenant…
Alors ce chapitre est très particulier, l'autre était angoissant, celui-ci est plus.. glauque ? On va dire ça. Et avec pas mal de références des trois religions d' Abraham (pour les religieuphobes ^^ : Juif, Chrétien, musulman) ou plutôt je préfère dire que je me suis inspirée des livres religieux : Torah, Bible et Coran. Et d'autres religions comme le bouddhisme, romaine, grec, égyptienne. Saupoudré d'une bonne couche de spiritisme et de quelques idéologies sataniques et Kabbalistiques. Bref, ne vous en faîtes pas, ce qui pourrait vous perdre, sera expliqué par les astérisques et sinon si vous avez un doute ou que ce n'est pas clair, envoyez-moi un MP, je me ferais une joie d'exposer ma théorie sur le sujet que j'aborde ici ^^. Et comme ça je saurais également si j'ai été assez claire ou non donc je compte sur vous lecteurs !
Donc attention à ne pas s'y méprendre ! Le chapitre est court mais beaucoup de révélations sont faîtes et c'est assez casse tête, je l'avoue moi-même je m'y suis pris à faire des mini-fiches pour ne pas me perdre. Bref j'ai fait de mon mieux pour rendre cette créature la plus crédible possible. Avec une explication à ne pas dormir debout (comme Teen Wolf aime nous le faire depuis la saison 4…)
Petit détail à préciser le protagoniste de ce chapitre n'a pas de pronom personnel propre, ce n'est ni un « il » ni un « elle ». Vous comprendrez pourquoi.
Pour ceux qui se demandaient si j'allais prendre en compte la saison 6 ma réponse est bien Oui ^^. Même si c'était extraordinairement décevant, j'ai heureusement trouver une petite brèche qui me permettrais d'écrire une partie de ma fic en parallèle avec la série.
Bonne lecture en espérant que ce chapitre vous plaira.
(je vous mentirais si je vous disais que je ne suis pas terrifiée de publier ce chapitre ^^')
Avis de la correctrice : Coucou, c'est moi, LuluHawaiiMalfoy, pour vous servir les loulous ^^
Merci à elle ^^ qui sans son dure labeur vous n'aurez pas eu de suite un beau chapitre corrigé !
Réponses aux commentaires :
Akane : Hey ! Et voilà une revenante ^^ ! Vraiment désolée du gros retard mais j'ai beaucoup de choses à faire en plus de mes études de fac donc dure dure… Fin voilà un nouveau chapitre assez court certainement le plus court mais l'un des plus complexes (tu verras quand tu le lieras ^^ ). J'espère que je ne te perds pas trop j'ai tendance a aimer les histoires qui ont un univers bien rempli. Ah oui j'ai beaucoup beaucoup hésité (comme ce chapitre-ci d'ailleurs) à le finir ainsi. J'ai toujours peur de vous décevoir et maintenant que je n'ai plus de correctrice pour m'aider j'angoisse encore plus… Fin j'espère que ce chapitre-ci te plairas avec toute les références et explications que j'ai mis :/ mais bon toute critique est à prendre, ça me permets d'améliorer mon histoire et mon écriture également ^^. En tout cas j'ai hâte de connaître sur ce-chapitre très très particulier (que j'ai galéré à écrire car je me suis mise une sacrée pression…).
Merci encore pour ton assiduité xD.
Petite lune : Coucou ! Ah je suis contente si ça t'aies mis mal ! C'était le but premier ! Bon je reconnais que mon point faible est l'humour et le ton léger (je suis quelqu'un de très cynique alors bon…). Mais je suis contente si tu bien sentit la tension de ce chapitre c'était mon objectif, nous mettre à la place de Stiles et d'avoir un maximum d'empathie. Écrire un livre ? Eh bien, oui j'y pense. J'ai une histoire avec un univers bien compliqué dans ma tête mais mon niveau d'écriture est encore bien faible et cette histoire qui me tient à cœur n'est pas encore fini ^^. Donc pourquoi pas dans quelques années. En tout j'espère que ce chapitre te plaira même si j'en suis consciente il st court et très très particulier (je l'écris très vite) et pourtant j'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre. J'ai peaufiner pour savoir comment j'allais écrire ce chapitre, finalement il est sortie comme ça de ma tête je trouve que ça se rapproche le plus à ce que je voulais retranscrire. J'espère que ça te plairas.
Bonne lecture et merci pour ton commentaire ^^
Anonyme92 : Salut ^^, ton commentaire m'a fait rire, ça résume parfaitement se que je voulais faire ressentir aux lecteurs ! J'espère que ce chapitre ci te plairas tout autant. Hâte d'avoir ton avis ^^ et merci pour tes commentaires ! Et désolée de mon retard.
Chapitre 6 : Poison
Letharia Vulpina
Lentement les ombres s'étendirent dans la minuscule machine. Le froid et le silence se firent maître dans l'exiguë créature blanchâtre et le corps échoué dans sa grande gueule fut englouti dans les filets putrides de la bête. Un doux sourire naquit alors sur les lèvres soudainement bleuâtres et un rire cruel fit écho dans le gouffre des chairs agonisantes. L'amas de charogne se tut et laissa apparaître dans l'obscurité deux billes noisettes mortes. Les pupilles dilatées dévorèrent alors le peu de lumière qui subsistait encore. L'humain d'autrefois disparu dans le cauchemar caché, derrière la porte.
L'effroyable créature attendit sagement l'heure de son jeu. Elle mesura avec attention le flux électrique sachant que bientôt la lumière artificielle s'éteindrait, laissant place à la magnifique noirceur. Il ne fallu guère longtemps avant que les ténèbres ne s'abattent sur le petit hôpital. Elle se glissa agilement hors de cette prison d'acier et rapidement quitta la pièce. La chose déambula, observant avec bonheur la peur émanant de ces carcasses et posa avec possession la main gauche de son hôte sur l'abdomen de ce corps.
Sous les doigts dégarnit un frémissement naquit. Au même rythme que ce cœur détruit, vrombissant bravement, tambourine simplement inconscient de l'agonie de celui qui le portait. Il gazouillait tel un nouveau-né dans les bras de sa mère mourante. Une vie dans un cadavre. Et la chose ricana, bien heureuse dans cet humain dépérissant. La bête n'aurait jamais pensé être dans une si grande plénitude. Sa nourriture était abondante et cette nouvelle vie, une opportunité immense. Voilà la récompense de sa patience. Cet humain et ce cadeau inestimable. Quel délicieux repas ! Quelle délicieuse source de puissance !
Mais ce soudain bonheur lui fut arraché par une autre créature qui lui était que trop familière.
Elle s'arrêta faisant face à cette stupide vielle femme qui leva la tête en signe de colère. Et dire qu'elles auraient pu collaborer ensemble… Quelle déception ce fut d'avoir été trahit. La chose plissa les chairs qui lui appartenaient. Elle se concentra pour sentir les vibrations de l'aura de la renarde tentant de saisir la puissance du Kitsune.
- Tu me reconnais. Dit-elle d'une voix neutre.
La bête hocha simplement la tête ne sachant pas encore utiliser correctement ce corps matériel.
- Alors tu te souviens que je ne serais pas dissuadée par ton choix d'hôte. Même si c'est un garçon innocent.
La créature ricana joyeusement, l'intimidation de cette femme était grotesque. Pensait-elle qu'il était si stupide ? Qu'il avait choisit n'importe qui ? Au vu de ces pouvoirs actuels elle n'était qu'un misérable cafard.
- Tu nous menaces ? Demanda-t-il d'une voix un peu rauque mais amusée.
C'était encore bien étrange de posséder cette marionnette de chair mais non difficile à s'habituer, après tout ce n'était pas le premier corps qu'il habitait.
La renarde fronça ses sourcils ne comprenant pas l'allusion du « nous ». Elle se força à ne pas montrer sa peur, savoir qu'il pourrait y avoir un autre Nogitsune, ce serait bien pire pensa-t-elle.
- Nous ? Ne put-elle se retenir de questionner. Sa panique s'accentua au sourire joyeux qui étira le visage blême de l'adolescent.
- Ne sous-estime pas les daemons. Ce ne sont pas tes petites lucioles qui nous effrayerons. Répondit la bête avant de s'éloigner dans la foule.
- Si l'Onis ne peut te vaincre, je connais quelqu'un qui le fera.
La créature l'ignora et s'enfonça dans les ténèbres. Elle sortit de l'hôpital facilement, les ombres cachant la bête. Elle s'arrêta et observa le ciel sans étoile. Il fit une moue, réfléchissant un instant. Finalement il tapota gentiment l'abdomen de l'adolescent et s'esclaffa :
- Et si on s'amusait un peu ? Ça semble assez ennuyant par ici.
La créature rit une nouvelle fois et de bonne humeur monta dans la jeep de l'adolescent. Elle avait hâte de se nourrir et plus encore de voir ces petites choses s'affolaient et souffrir dans les règles de son jeu. Elle démarra le véhicule et s'interrogea. Avec qui allait-il jouer en premier ?
- Je me demande si Stiles serait d'accord si j'allais m'amuser avec ses amis ? Je pense que ça ne le dérangerait pas. Après tout, il est bien occupé pour le moment à revivre ce moment si intime. Ricana-t-il.
La bête trouva enfin ce qu'il allait faire des amis de son hôte. Il envoya un message au père de l'adolescent le rassurant sur son état. Puis il se dirigea à la maison avant que le shérif n'y soit. Il prit de quoi l'aider pour préparer un petit présent et une surprise amusante. Il récupéra un grand sac pour contenir les outils suffisants, une carte des plans des conduits électriques de l'hôpital et du parcours de cross. Il se dirigea en suivant dans un hangar abandonné où il fabriqua la bombe.
Il y avait des personnes précises, avec lesquels il voulait jouer. Le père de Stiles, Scott son meilleur ami et Derek l'homme dont l'adolescent avait un faible. Il serait drôle d'ailleurs de voir leurs réactions, à tous, s'ils savaient qui été vraiment leur bien-aimé Stiles. Sa crasse, sa faiblesse et le vrai lui. Cet adolescent n'était pas un homme mais une vulgaire femelle*. Oh oui ! Il était très heureux d'avoir rencontré cet enfant.
Le Chaos, même s'il resterait dans un comité restreint, l'agonie de ces humains serait un repas succulent et Stiles le meilleur des desserts. Mais il préféra garder cela comme pièce finale surtout si cet imbécile se refusait à lui.
Il était conscient que si maintenant cet amas de chair était sien, ce fut uniquement par le choc de la révélation de son cauchemar. Et lui, ce qu'il voulait c'était d'avoir le corps mais aussi l'abandon total de Stiles, de le posséder complètement. C'est pour cela qu'il avait tût l'existence de la petite vie dans son ventre, sachant que ce serait bien là, le meilleur moyen de détruire complètement l'esprit de l'humain.
Comme tous daemons, il avait besoin que sa marionnette lui vende volontairement son âme. Car lui n'avait pas de corps matériel pour rester dans la matrice. Il lui serait alors impossible de rester bien longtemps sur terre dans sa forme immatérielle. Et il haïssait les humains qui se pensaient supérieurs à eux, croyant qu'un corps fait de chair leurs donnaient l'autorité du monde terrestre. Pourtant il se plaisait à les voir si ignares, cherchant désespérément à obtenir le savoir qu'eux possédaient. Un délice de les tromper et de les engloutir dans les ombres avides de leurs âmes. Leur mépris puni par leurs souffrances, et finalement brisés, ils se confortaient dans les bras putrides des daemons. Un plaisir ultime que de les voir se perdre et de les laisser user de leurs corps comme ils le désiraient.
Il avait pu passer de l'autre côté du miroir grâce à cette ingrate renarde. Elle l'avait trahi et osé l'enfermer dans une minuscule cage de verre. Elle le méprisa se pensant supérieur à lui ! Lui un daemon ! Il l'avait aidé dans sa vengeance et voilà son remerciement ! Oh il lui montrerait sa puissance et la détruirait. Il se délecterait de sa lente agonie, la regarderait perdre ce qu'elle aimait et se faire dévorer par ses propres ombres. Son âme plongera alors dans la noirceur et sa souffrance sera telle, qu'elle le suppliera de l'achever. Et de sa bonté, il admirera ce magnifique spectacle.
Un être possédant la chair et la mortalité se devait de lui être soumis et il lui rappellera. Mais pour l'instant il devait se concentrer sur son hôte, s'il voulait le dominer. Il fallait être malicieux et garder l'esprit de Stiles faible. Garder un humain dans les ondes basses, dans la peur, la peine, la douleur, la colère. Ainsi le contrôle ne serait que plus simple et la possession une formalité.
L'adolescent pourtant se montrait encore combatif dés qu'il s'agissait de ses amis. Les mettre en danger et cet imbécile se battait. Il devait dans l'immédiat lui enlever toute possibilité de reprendre le contrôle. Faire voir à Stiles l'inutilité de ses proches pourrait être une solution pour l'isoler complètement. Ou alors détruire tout son amour propre. L'humain étant une créature orgueilleuse et égoïste, anéantir son identité était sûrement la meilleur façon de l'effacer.
Un immense sourit éclaira soudainement le visage blême de l'adolescent.
Oui, Stiles bientôt tu disparaîtras et cette puissance sera à moi.
Voyons combien de temps tu me résisteras.
La bête mit deux jours pour préparer le jeu. Il fabriqua la bombe en premier et l'envoya au commissariat sous forme de présent, pour compenser aux problèmes actuels des champs électriques. Une fois cela fait, il déposa un jolie cadeau dans un bus scolaire. Ce n'était pas compliqué pour un être comme lui, de prévoir ce qui arriverait.
Le temps est comme un arbre, les racines les passés, le tronc le présent et les branches les différents futurs.*
A lui de choisir le bon passé pour obtenir un présent qui lui donnera un futur plaisant.
Il chantonna doucereusement, assemblant un autre piège fort drôle :
- Double, double, peine et trouble. Je sens qu'un maudit vient par ici.*
Il admira son travail et se réjouit de sa malice. Oh qu'il avait hâte de s'amuser ! Il tapota le ventre de l'adolescent presque avec affection et s'écrit :
- Oui, oui ! Nous allons bientôt jouer, sois patient !
Il prit une nouvelle fois la voiture et peaufina son piège dans les bois, avec un peu de chance il ne mourrait pas du premier coup, ce serait ennuyeux si le jouet était cassé rapidement. Il soupira fortement et essuya la sueur de son front, il avait oublié à quel point le corps d'un humain ordinaire pouvait être si frêle. L'autre vie était sûrement la raison de cet épuisement rapide, mais bon dieu, le mal de crâne était pénible. L'énergie s'amenuisait bien trop rapidement, il devait trouver un moyen de compenser avant que la renarde ne remarque cette faiblesse. Il tapota son menton et haussa finalement les épaules, tant qu'il continuait à fournir suffisamment de force à ce corps, il pourrait amortir ce problème. Temporairement certes mais vu la situation, il restait bien plus puissant.
Il prit de nouveau la voiture et s'arrêta finalement dans un coin de rue. Il ne lui restait plus qu'à s'occuper de ce Derek et le tour était joué. Il s'appuya contre le mur grisâtre et attendit qu'une voiture peu discrète fasse son apparition. Il serait bien triste de faire une mesquinerie à ce loup-garou aussi simpliste que de le menacer. Oh non ! Lui, il préférait créer un divertissement où il serait le héros principal. C'était drôle à voir ces êtres inférieurs se débattre et sombrer dans ses tendres bras.
Il se leva d'un bond quand il remarqua enfin le véhicule. Scott avait parlé d'une rencontre avec un mafieux. Et si ces dires étaient exacts alors il pourrait en plus se délecter de la mort lente d'un traître. Deux hommes descendirent de la voiture mais un seul attira son attention, oui, c'était bien lui. Un des Yakuza qui avait assisté à la mort* d'un des siens, il voyait le fantôme du daemon dans ces yeux éteint. Un sourire obscur pourfendit ses lèvres et il fondit simplement sur les hommes.
Il courut et frappa violemment de son poing le dos du loup-garou, sans doute garde du corps, et le désarçonna. Il se retourna surprit et voulu répliquer mais la bête plus rapide et agile se baissa et fracassa de sa jambe le genoux du loup qui émit un immonde craquement.
- Qui es-tu !? S'horrifia le yakuza qui sortit son arme prêt à tirer.
La chose brisa le second genoux, et tira brusquement la tête du loup qui hurla d'horreur en sentant ses chairs se détacher lentement de son corps.
- Ton Lucifer*. Répondit ironiquement la bête, alors que la tête du loup céda et s'arracha de son tronc.
Il lécha avec délice l'appétant liquide rougeâtre sur ses mains, un met délicieux que voilà ! Le sang d'un loup-garou était précieux, même si ce n'était pas les descendants directs du roi Lycaon*, il pouvait goûter à une infime essence de ce maudit.
- Quoi ? Cria terrifié l'homme asiatique qui regarda apeuré le corps gisant de son subalterne se faisant manger par le monstre. Tu ! Im…Impossible ! Bégaya-t-il.
La chose dévora la main droite* du loup-garou et abandonna le reste. Il se retourna et s'approcha lentement du Yakuza qui recula jusqu'à rencontrer le mur.
- Pitié ! Hurla-t-il.
Mais la chose attrapa sa gorge brusquement. Un sombre gargouillement s'échappa du Yakuza qui tenta de se libérer. La bête planta ses doigts doucement dans l'orbe gauche de l'homme.
- Laisses-moi ôter ses yeux méprisables regardant avec indifférence la mort de son maître.
L'humain gigota plus fortement dans sa poigne dure qui soudainement devint incontrôlable. Alors qu'il enleva l'orbe, son autre main se paralysa. Était-ce les hurlements d'agonie qui avait réveillé l'adolescent ? Il regarda intrigué sa paume droite et sourit amusé. Bien admire ce spectacle si tu le désirestant, Stiles.
La bête prit les cheveux du Yakuza qui criait à en perdre l'haleine et lui retira l'autre œil. D'un regard amusé, il les mangea.
- Ta supplication est inutile quand ils savent qui est leur maître.
Il soupira déçu de ne pas pouvoir plus longtemps s'amuser. Il captura la tête de l'homme et lui brisa le cou. Bien dommage que ce fusse si rapide mais le temps était écoulé, maintenant il devait continuer les plans du jeu. Il ramassa le téléphone noyé dans le sang et appela l'agent du FBI Rafaël. Il avait trouvé le numéro de téléphone plus tôt, dans les souvenirs de Stiles. Cet enfant avait une sacrée bonne mémoire même si c'était le foutoir là-dedans. Il n'avait plus qu'à prendre l'argent et se diriger dans la maison des chasseurs de loup-garous, chercher deux émetteurs et aller chez Derek Hale.
Il s'arrêta avant chez les Stilinski pour se changer et se laver. Le sang n'était pas un problème, il aimait son odeur mais ils se méfieraient s'il sentait la mort. Il marcha dans le grand couloir qui menait à la chambre de l'adolescent. La bête ronronna quand elle ouvrit la porte. Il y jeta un coup d'œil, il n'avait pu y avoir accès à cause d'elles, maintenant il pouvait. Il chercha rapidement des vêtements et se dirigea vers la salle de bain un peu plus au fond dans le couloir. Pied nu, il aima l'agréable sensation du parquet lisse sous ses pieds. Cette nature brisée et morte soumise au bon vouloir de l'homme.
La pièce était petite mais lumineuse, les murs et le carrelage blanc lui donnait l'impression d'une anti-chambre. Le corps de Stiles était-il en ce moment jugé ? Ricana la bête. Il dénuda alors lentement l'adolescent et observa avec minutie son physique. Il n'était pas très beau, ni résistant, pas petit ni trop grand. Il avait tout d'humain sauf cette minuscule vie. Il se mit de profil, face au miroir, curieux de voir si le ventre avait commencé à se déformer. Il passa une main sur l'abdomen et suivit la courbe qu'il dessinait. Il fit une moue boudeuse en ne sentant rien d'autre que les muscles gardant encore une apparence masculine.
Dommage, il sera plus compliqué de te révéler son existence si physiquement, la vie est encore invisible. Quoique n'est-ce pas évident si tu penses être trompé ? Un mâle n'est pas censé porter la vie.
La bête se demandait encore comment cela pouvait-il être possible, c'était contre nature. Rien dans ce corps ne permettait à un être d'y grandir. Il assistait à une bien étrange curiosité mais fort utile. La bête entra enfin sous la douche et laissa l'eau bouillante masser les chairs éprouvées.
Une fois propre il se dirigea chez les Argent, déposa la mallette et ramassa deux émetteurs.
Il se dirigea alors à l'appartement de Derek. A l'intérieur, il poserait l'émetteur qu'il activera. Un sourire narquois ne quitta pas ses yeux noirs. Nous allons faire une visite chez ton bien-aimé, tu devrais être content, toi qui voulait t'unir à lui. Je ne te savais pas aussi pécheur, Stiles, dieu n'a-t-il pas dit « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination »*. Mais que dis-je, tu as déjà commis l'infamie. Et tu portes en toi le fruit impie, quelle créature sale es-tu.
Il rit de bon cœur sentant la désolation de l'âme de cet humain, sa souffrance était succulente.
Oh que cela allait être amusant ! Jouons, jouons ! Voir si le fou va prendre la reine.
Maintenant sa besogne finit.
Il retourna dans le hangar prit le sac, garda le deuxième émetteur et partit rejoindre le lycée.
Une fois les pièces mises en place il ne manquait plus que les pions et il avait hâte de voir le jeu commencer.
Qui serait le gagnant de cette partie ?
Il se hâta d'entrer dans l'enceinte du bâtiment. Faisant attention à ne pas être vu, il se glissa agilement et silencieusement dans les grands couloirs vides et alla se cacher dans la noirceur du sous-sol. Il activa l'émetteur qui illumina l'obscurité. Les ombres se démasquèrent un instant dans la pâleur bleuâtre. Et la bête attendit impatiemment les loups d'être attrapé. Les bruits mats de leurs pas frappant déjà le sol froid de la bâtisse.
Sentant leur présence, il releva la tête et se détourna lentement du mur. Il serra un peu plus fort l'émetteur dans ses mains pour contenir son excitation mais, fronça les sourcils en sentant l'agitation de l'âme de Stiles en lui.
Pas d'inquiétude fils de Sodome*, je ne les tuerais pas. Je suis miséricordieux.
La bête leva doucement les mains et laissa un visage candide et désespéré apparaître.
- Je sais ce que vous pensez mais c'est moi. Je jure devant Dieu, c'est moi.
Il recula terrifié quand il vit que les deux imbéciles omégas ne se calmeraient pas. Ils grognèrent furieux et se jetèrent sur lui. La bête s'accapara les réflexes de survie humain et tenta de couvrir son visage. Un des jumeaux attrapa violemment son col et le poussa avec force contre le mur. Le choc fit lâcher à la bête l'émetteur qui s'échoua dans un bruit aiguë et s'éteignit.
La noirceur les enlaça alors jalousement.
Une plainte douloureuse sortit de sa gorge et la bête serra les mâchoires. Il essaya dans une vaine tentative de se libérer des chiens enragés.
- Attendez ! Arrêtez ! Hurla Scott désemparé.
Il ne vit aucune contre-attaque de Stiles. Son ami semblait même en mauvaise posture, incapable de se défendre. Ils faisaient du mal à l'humain et non au Nogitsune. Il courut soudainement pour arrêter ce combat inutile et tira brutalement un des jumeaux qui s'écrasa contre le mur, sonné.Scott n'était toujours pas sûr si c'était bien Stiles mais il refusait de le laisser se faire lyncher.
- J'ai dit arrêtez ! Ordonna-t-il cette fois en colère qu'on fasse consciemment du mal à son meilleur ami.
La bête sentit soudain l'air se bloquer dans sa trachée. Il se faisait étrangler par l'oméga. Il lança alors un regard apeuré à Scott l'incitant de venir l'aider. L'Alpha pressentit la détresse de Stiles et frappa l'autre jumeau qui grogna menaçant mais Scott hurla férocement, puisant dans son pouvoir. L'oméga se tut finalement et s'éloigna écoutant l'autorité du plus dominant.
La bête s'échoua maladroitement sur ses pieds et put enfin respirer. Il se redressa rapidement et regarda suppliant l'ami de l'adolescent :
- C'est moi Scott. Je te jure c'est moi. Je ne sais pas où j'étais ces deux derniers jours ou ce que j'ai fait mais c'est moi. Promis. Mentit effrontément la bête sachant pertinemment qu'ils écoutaient son cœur.
Il sourit intérieurement, vous croyez que je suis si stupide ? C'est énervant d'être sous-estimé. Comme s'il était impossible de contrôler le cœur de ce corps humain, c'est risible qu'il nous méjuge. Enfin la chute n'en sera que plus divertissante.
- Tu sais ce qui est arrivé à l'hôpital ? Cria l'Oméga toujours au sol.
Ah, Quel ingrat ! Nous leur faisons fit d'un présent et il nous remercie ainsi ! C'est vexant !
- J'en sais plus que ça. Il soupira sombrement et s'accroupit pour attraper le sac et en sortir une carte : Tu vois ça ? Il déplia la carte : C'est un plan électrique de l'hôpital. Vous voyez toutes ces marques en rouge ? C'est mon écriture. Je sais que je l'ai fait… J'ai causé l'accident. Chuchota-t-il d'une voie rauque : Et tous ces trucs dans ce sac pourraient être pour un plus gros coup.
Scott s'accroupit à côté de lui et toujours un peu méfiant il regarda la carte. Il semblait réfléchir entre lui faire confiance ou non. Le visage de la bête transperça de culpabilité et de peur et le meilleur ami, touché par cet émois, lui fit un petit sourire.
Un oméga prit un des outils dans le sac et sortit une perceuse :
- Qu'est-ce que tu as fait ? Demanda-t-il en regardant l'objet dans ses mains.
Bien, ils commençaient à lui faire confiance.
- Quelque chose de pire. De bien pire. Dit-il anxieux.
- Ok, on va empêcher ça, Stiles. Tenta de le rassurer Scott. Maintenant que tu es là, on va trouver ensemble comment arrêter le Nogitsune.
La bête fronça ses sourcils, alors cette ingrate avait tout expliqué à Scott. Rien de surprenant certes, et ils n'avaient aucun moyen de le vaincre. Le temps leur manquait aussi, l'adolescent devenait plus faible au fils des heures. Bientôt il serait à lui.
- Nogitsune ? Demanda la bête hésitante.
Scott sourit et hocha la tête, il répondit :
- C'est une sorte d'esprit malin. Mais ne t'en fais pas, maintenant que tu es revenu, il sera plus simple de trouver un moyen de l'arrêter.
La bête hocha la tête et se pinça les lèvres, feignant la peur. Il jeta un coup d'œil aux Omégas qui fouillaient dans le sac et sortaient les objets.
- Es-tu sûr de pouvoir l'arrêter ? L'interrogea timidement la créature.
- Je trouverais. Dit Scott avec détermination. On va trouver.
La bête ricana intérieurement, tout se passait comme prévu.
Elle se leva soudainement et fit les cent pas, attendant que les loups-garous comprennent le piège. C'est après la découverte d'une seconde carte qu'ils devinèrent. Un incident risquait fortement d'arriver sur le parcours de cross, dans l'heure qui suivait. C'était drôle, sachant que c'était le premier cours de cross et Stiles, qui l'aimait tant, ne pourrait y participer qu'en regardant à travers ses yeux.
Les loups-garous commencèrent à paniquer. Ils pensaient sans doute que quelque chose de terrible se trouvait dans les bois. Et ils n'avaient pas tord cependant, de s'inquiéter pour leurs camarades. La bête quitta son mutisme et prit la carte dans les mains de Scott qui fronça ses sourcils, inquiet par ses réactions démesurées.
- Il faut arrêter le cours de cross ! Hurla hystérique la bête horrifié.
- Stiles, calmes toi ! On va les sauver ne t'en fais pas. Essaya de l'apaiser Scott en posant une main sur son épaule.
- Et si c'est trop tard ? Bégaya la bête.
- On se sépare. Ordonna Scott alors que les jumeaux ranger le sac pour l'emmener.
- Merde j'espère que ce n'est pas un truc trop dangereux. Fustigea un oméga qui mit le sac sur son épaule.
- On va avertir le coach et vous, vous allez chercher tout le monde. Dit Scott qui prit le sac que lui donnait Ethan.
Tout le monde acquiesça et se hâta pour empêcher un massacre de se produire.
Scott et lui étaient dans la jeep alors que les jumeaux partirent en moto. Une fois dans le véhicule un silence inquiétant régna. La bête pensa un instant que l'Alpha était en colère contre l'humain mais, il comprit vite que ce ne fut pas le cas. Il ne sentit aucune animosité venant de l'Alpha juste de la peur. Ce qui l'amusa d'autant plus. Comment ce loup pouvait avoir si foi en son ami ? S'il savait que c'était ta faute, Stiles, que tout est entièrement ta faute.
Il gara la jeep rapidement dés l'instant où il vit le coach. Il l'appela pour lui expliquer la situation. L'adulte fronça ses sourcils, méfiant et ne comprenant pas cette soudaine lourdeur dans l'atmosphère. Fatigué et un peu inquiet par l'insistance de la bête, il utilisa le sifflet pour regrouper tout le monde. Les lycéens apparurent en quelques secondes et se dirigèrent vers son cadeau. Il agita les bras et hurla en coupant le chemin aux adolescents. En un instant ce fut la panique et l'incompréhension.
- Arrêtez ! Cria-t-il et une fois que tout le monde se figea en l'observant comme un fou, il se baissa.
Il chercha sous les feuilles mortes un objet, quelque chose qui n'avait rien à faire là. Ses doigts effleurèrent alors du métal et il le ramassa. Il le souleva délicatement et vit des chaînes. Il jeta un coup d'œil à Scott qui pensait sûrement que c'était un piège à ours. Lentement il les tira. Tous semblaient s'être paralysés d'effroi, terrifiés de ce que révéleraient ces chaînes. Un immense soupir de soulagement se fit entendre quand apparu un simple anneau.
Le coach ne put s'empêcher de rire au vu de la situation grotesque. Il les avait vraiment cru pendant un instant. Il avait eu sacrément peur et avait pensé que quelque chose de grave était arrivé.
- Félicitation Stilinski tu as trouvé une chaîne. Maintenant, quelqu'un peut me dire ce qui se passe ? Le professeur demanda, sans réfléchir où il marchait. Son pied alors écrasa un fil et le piège se referma. Une flèche transperça le ventre du coach qui s'effondra.
Les lycéens se mirent à hurler de peur, certains pleurèrent, terrifiés de se faire blesser. Ils se resserrèrent et se poussèrent, horrifiés de ne pas voir où ils pouvaient mettre les pieds. Quelques uns avancèrent vers la seule figure d'autorité, l'adulte, allongeait au sol se vidant lentement de son sang.
La bête se précipita rapidement sur le corps au sol et posa ses mains sur la plaie. Le coach commença à paniquer et Scott lui prit sa main dans les siennes pour épancher sa douleur. La créature regarda avec appétit ce spectacle, pressée de pouvoir se nourrir. Et le professeur s'évanouit finalement sous le choc.
La bête regarda avec horreur ses mains rougeâtres. Il laissa la panique de Stiles prendre le contrôle de son corps qui trembla rapidement, la respiration devient hachée et sa vue diminua.
- J'aurais pu le tuer ! J'aurais pu le tuer, non ? Et si ça avait été sa tête ou sa gorge ? Marmonna-t-il désespéré.
Scott se redressa et planta ses yeux bruns dans les siens.
- Mais c'est pas le cas. Et il va s'en tirer. Lui assura-t-il confiant.
Au loin dans les bois une ambulance se fit entendre aussitôt rejoint par l'alarme de la voiture du shérif.
- Les ambulanciers sont là. Souffla l'un des omégas. Il avait vraiment eu peur cette fois.
Les voitures s'arrêtèrent brusquement et des hommes se dépêchèrent d'entourer le blessé et de l'emmener en sécurité. La bête s'éloigna avec difficulté du coach tout comme Scott. Il sursauta en sentant une poigne forte et affectueuse sur son épaule. Il se retourna et vit le shérif, le visage pâle, les yeux rouges mais qui souriait à la vue de son fils sain et sauf. Monsieur Stilinski enlaça son enfant et le berça un temps dans ses bras. Il était tellement terrifié que quelque chose d'horrible lui soit arrivé. Il fut soulagé de voir que ce Nogitsune n'avait pas fait de mal à son garçon.
- Tu es vivant ! Sanglota Monsieur Stilinski qui serra plus fort encore son fils.
La bête hocha la tête et tapota gentiment le dos large de l'homme, il répondit d'une voix faussement émue :
- Oui, papa.
Le shérif se détacha finalement de son garçon et l'emmena un peu plus loin pour pouvoir discuter librement avec lui.
- J'ai eu tellement peur. Tellement peur ! Mais tu as l'air d'aller bien. Où étais-tu ? Bon sang on était tous inquiets !
- Je sais, désolé. Je ne sais pas où j'étais, ni ce que j'ai fait. Je suis tellement désolé. Papa j'ai failli le tuer ! C'est ma faute. Sanglota-t-il misérablement et passa nerveusement une main dans ses cheveux bruns.
Le shérif reprit son fils dans ses bras et épongea silencieusement un moment les sanglots de son garçon. Ils se séparèrent quelques secondes après :
- Eh, tu n'y es pour rien c'est ce nogi-machin. Et le coach va s'en sortir. Le principal c'est que toi ailles bien. Je refuse de te perdre Stiles. Donc ne t'inquiètes pas, on va trouver une solution et tout arranger.
La bête hocha la tête et essuya son nez avec sa manche. Il sourit et allait parler mais la voix de Scott le coupa. Il se retourna pour le voir courir vers eux, affolé.
Oh ? Il venait de découvrir la bombe.
- Monsieur Stilinski, il faut se dépêcher ! Il arriva à leurs hauteurs. Stiles, je crois savoir ce qui s'est passé pendant les deux jours. Le Nogitsune a fabriqué une bombe !
- Quoi ? Comment ? S'étrangla le shérif, le visage devenu grave.
- Dans le sac, il y a du papier cadeau. Tu as du mettre la bombe dans un bus scolaire comme avec Barrow.
- Non, pas encore. Supplia la bête.
Le shérif se frotta anxieusement le front, il avait l'impression que les emmerdes de ce nogi-bidule ne faisait que commencer :
- Ok, on reste calme et on se dépêche. Je vais prévenir l'école et mes collègues. On va trouver cette bombe et l'a désamorcer. Ne t'en fais pas fiston.
La bête resta silencieuse et se dépêcha de monter dans sa Jeep, Scott avec lui. Il suivit la voiture de son père et arrivèrent en à peine dix minutes au lycée. La bête descendit rapidement du véhicule et courut vers le père qui avait déjà rejoint le professeur Yukimura. L'Alpha était aussi muet que lui, certainement que la peur l'empêchait de parler.
- Papa ? Est-ce que c'est trop tard ? Demanda-t-il désespéré.
Le shérif se retourna et s'arrêta de parler au professeur. Il s'excusa poliment et emmena les enfants un peu plus loin :
- Non, la bombe vient juste d'être découverte. Un lycéen la tient mais je vais appeler Parrish pour qu'il l'a désamorce. Les garçons allez rejoindre les autres élèves, je vous dirais si j'ai du nouveau.
La bête hocha la tête et se pinça les lèvres, Scott remarquant aucune réaction de son ami, agrippa son bras et l'obligea à le suivre. Ils se frayèrent un chemin entre les élèves agglutinés comme des spectateurs romains avides d'un combat à mort. Au loin un agent leur fit signe de venir, ainsi la bête avait une belle vue sur ce qui se passait dans le bus où était son petit cadeau.
- Stiles peu importe ce qui se passe, ne t'accuses pas. Le Nogitsune est le seul fautif. Dit soudain Scott qui semblait soucieux de la santé mental de son ami.
S'il savait. Pensa la bête ironiquement. Il haussa simplement les épaules, défaitiste, et détourna sa tête pour un semblant de pudeur :
- Il est en moi, Scott. C'est une possession, non ? Donc, c'est ma faute de ne pas avoir su lui faire face.
L'Alpha se retourna brusquement vers lui :
- Faire face à un démon ? C'est presque impossible. Et n'importe qui aurait pu être à ta place.
- Mais, c'est moi qu'il a choisi. Le coupa la bête. Il a pris le contrôle de mon esprit et maintenant tout le monde est en danger. C'est ma faute, ma responsabilité... Je suis faible. Murmura-t-il.
- Non, Stiles. Tu ne l'es pas ! C'est lui qui te fais croire ça. Ne te laisses pas avoir par lui. Répondit avec douceur Scott. Et mec regarde ! Tu es entrain de nous aider.
La bête sourit, amusé par l'optimisme de ce loup. Il adorerait le briser aussi. Voir ces yeux être arrachés et les manger devant lui. Sentir sa peur et sa souffrance. Il se détourna du loup avant que son brusque changement d'essence ne soit remarquable. Il observa avec attention le spectacle qui se déroulait devant lui. Combien de temps avant qu'ils ne remarquent où était vraiment la bombe.
Il fronça ses sourcils en sentant l'apparition d'une puissante aura noire et chercha discrètement pour savoir à qui elle appartenait. Curieux de savoir qu'un des chiens des enfers ferait partie de la pièce. Il vit finalement le corps qu'avait possédé Cerbère. Un petit humain gringalet, le démineur. Il n'avait pas peur de cette nouvelle créature, sachant que les chiens des enfers n'avaient pas pour intérêt de venir déranger les jeux des autres. Mais tout de même, Beacon Hill devenait un vrai fourre-tout. Elle faisait sûrement maintenant partie des 100 villes contenant les créatures les plus puissantes. Le Néméton n'aidant absolument en rien leurs apparitions, pas étonnant qu'il avait été piégé si longtemps. Sale renarde ! Attend que nous terminions ce jeu.
La bête reprit ses esprits quand ce chien des enfers apparut derrière la vitre du bus. Il posa un objet contre. Il y eut un court silence avant que Scott ne se tourne et regarde avec effroi son ami.
- Sh… Shérif ? Lut Scott hébété et hésitant.
- La bombe est au commissariat. Souffla la bête d'un air épouvanté.
Au loin monsieur Stilinski pâlit et appela le commissariat avertissant pour la bombe. Il appela les autres agents et ils se précipitèrent à leurs voitures. La bête et Scott firent de même et suivirent les véhicules de police.
La route était longue et la tension fut palpable. Quinze minutes pour y arriver et alors qu'ils apercevaient au loin le bâtiment, un bruit terrifiant éclata. Celui d'une bombe.
La nuit commençait à tomber, le feu n'avait pas pris mais l'odeur de la mort était palpable. Ils descendirent rapidement du véhicule et coururent dans le commissariat. Les éclats de verre jonchaient le sol prêt à empaler les imprudents. Des corps par dizaines agonisaient au sol, leurs geignements priant la pitié et la vie. Le sang peignait avec joie les murs délabrés et détruits. L'odeur du souffre et de la mort baignait délicieusement les méprisables.
Et la bête marcha avec bonheur dans ce jardin d'Éden.
Il observa attentivement, choisissant avec minutie sa nourriture. Il se dépêcha d'accourir vers le plus souffrant, celui qui dépérissait lentement d'une hémorragie interne. Le pauvre homme s'étouffait dans son propre sang et allait mourir horriblement. C'était un choix convenable pour que le loup-garou puisse lui aspirer sa douleur jusqu'à ce qu'il meurt dans ses bras. L'Alpha aurait son optimisme et sa confiance qui s'effilerait. La bête se sentait prompte à briser aussi cet adolescent. Il était un obstacle à ce que l'âme de Stiles soit complètement à lui.
- Scott ? Scott ! Appela-t-il Scott pour qu'il accoure et tente de le sauver.
L'Alpha fut en quelques secondes à ses côtés, il regarda interrogateur son ami qui tentait de sauver cet inconnu :
- Stiles ?
La bête leva des yeux suppliant et demanda d'une voix tremblotante :
- Tu peux faire quelque chose ? Atténuer la douleur ? Rendre ça plus facile ?
Scott se mordit l'intérieur de la joue. Il pressentait que cet homme allait mourir mais il ne pouvait pas le laisser ainsi. Il essayait désespérément de garder son sang froid pour ne pas faire paniquer encore plus Stiles. Cependant, il lui était de plus en plus difficile de garder une certain contenance et il était complètement mortifié, ne sachant pas quoi faire. Il était perdu au milieu de ces personnes qui s'éteignaient. Il tenta de se calmer et de réfléchir. La nuit arrivait les Onis seraient bientôt là. Il devait se dépêcher mais d'abord il allait s'occuper d'apaiser son ami. Il prit délicatement la main de l'homme et se concentra pour lui enlever sa souffrance. Il grimaça par la fatigue qu'il ressentait à force d'avoir utilisé ce pouvoir. Il s'efforça de l'apaiser mais il sentit avec horreur la vie s'échapper de son corps et l'homme ne devint soudain plus qu'un cadavre. L'Alpha trembla, épouvanté de se qui venait de se passer. Il était mort devant ses yeux et il n'avait rien pu faire. Il venait de mourir.
- Partez ! Hurla brusquement le shérif faisant reprendre les esprit de Scott qui attrapa Stiles par l'épaule et le traîna loin de ce cauchemar.
La bête se laissa entraînait par le loup, cachant son rire. Oh, c'était magnifique !
L'Alpha continua de les faire avancer dans cet enfer. Il se força à ignorer les sanglots et les geignements de douleurs. Scott vit avec soulagement la porte du commissariat, il serra plus fortement sa prise sur le bras de Stiles et se précipita à l'extérieur. Le loup se heurta assez violemment avec quelqu'un. Cette personne c'était Kira, affolée et essoufflée.
- Les Onis. Ils arrivent. Dit-elle les tirant dehors, ne pouvant supporter plus longtemps cette atmosphère étouffante.
L'Alpha hocha la tête et se retourna :
- Stiles on doit te sortir de là. Cria Scott très inquiet par l'état amorphe et les yeux vides de son ami.
La bête hausse négligemment les épaules et garda un air hébété. La renarde lança un regard interrogateur vers le loup qui se pinça une nouvelle fois la joue.
- Stiles ! Hurla Scott pour le réveiller.
La bête cligna des yeux plusieurs fois faisant mine de reprendre conscience et demanda d'une petite voix :
- Où va-t-on aller ?
Scott secoua la tête ne sachant pas encore. Il n'avait pas eu le temps d'y réfléchir jusqu'à maintenant. Il tressaillit en sentant une goutte d'eau, il leva la tête et vit le ciel sombre cachait d'épais nuages. Il souffla, fatigué de ne pas avoir un moment de répit :
- On va dans ta Jeep, à l'abri et nous allons réfléchir.
Ils se précipitèrent dans le véhicule. La bête sur le siège du conducteur, Scott à côté et Kira derrière lui.
- Il faut un endroit où les Onis ne peuvent pas venir. Dit la bête. Où ils sont incapable de traverser les murs.
Scott se tourna vers ses amis, un petit sourire aux lèvres :
- La clinique vétérinaire, les murs sont fait de Mountain Ash.
La bête hocha la tête. Il n'avait pas peur des Onis. Il était bien plus puissant qu'eux. Cependant, il serait embêtant de gaspiller de l'énergie qu'il utilisait pour maintenir Stiles dans cet état de sommeil. Il devait donc jouer pour le moment avec ces cartes et protections que ces jouets lui tendaient ouvertement. Il n'allait pas rechigner à une offre de garde du corps attitré, surtout quand c'était un vrai Alpha et une petite renarde. C'était bien plus amusant de les manipuler et de les contrôler à faire ce qu'il voulait. De plus, ils voulaient absolument sauver l'humain qu'il avait pris pour hôte, lui assurant alors une loyauté sans égale. Non, il n'allait pas cracher dans la soupe qu'on lui offrait si gentiment. Il n'était pas si cruel.
Il conduisit rapidement, pressé de voir le dernier acte. Il gara à la va vite la voiture et dés l'instant où il sortit de sa Jeep les Onis apparurent. Le soleil couché la nuit laissa place aux ombres et aux larmes des damnés. La bête se figea devant les ombres aux billes luisantes. Il aperçut alors qu'ils étaient plus puissants, l'imbécile ! Allait-elle annihiler toutes ses queues ? Se serait un fort avantage pour lui mais il aurait aimé engloutir son pouvoir au lieu qu'il soit gâché.
- Stiles va à l'intérieur. Hurla Scott qui se mit entre les Onis et lui.
L'averse était écrasante, les vêtements collaient déjà et il ne voyait presque rien. Il remarqua un éclat et entendit un tintement, certainement les clefs. L'Alpha les lui lança et il les attrapa de justesse. Il courut vers la porte faisant attention à ne pas trébucher et se jeta sur la serrure. Au loin Scott se battait déjà avec les Onis. Il pouvait, en percevant les sons, comprendre que l'altercation était plus compliquée. Il réussit enfin à ouvrir la porte et allait rentrer mais s'arrêta et chercha dans l'obscurité et les flots déchaînés la Kitsune. Elle tentait d'occuper les Onis. Ce ne serait qu'une question de temps avant que ces dons dans le maniement de l'épée ne se réveille. Il aurait bien aimé la laisser se faire empaler par un Onis venant de sa mère, mais un rôle était un rôle. Il hurla :
- Kira, va à l'intérieur.
La renarde se tourna vers lui mais l'ignora sentant le frétillement d'une lame perçant l'eau. Elle se baissa avec agilité et frappa violemment la poitrine de l'Onis qui recula sous le choc. Elle ramassa un morceau de fer au sol et fit face à la luciole. Elle sembla mugir d'une soudaine force de combat et réussit à leur tenir tête.
Brusquement un cri de douleur retentit dans le fracas de la tempête. La renarde et la bête se tournèrent d'un seul coup pour comprendre la situation. Scott était transpercé par l'épée d'un Onis, le sang glissait goutte à goutte contre le bitume, se mélangeant avec la pluie. L'Alpha s'effondra à genoux devant l'Onis qui brandit en même temps son épée prêt à le décapiter.
La bête s'avança voulant empêcher son repas de finir en poussière mais Kira le devança. Elle repoussa désespérément les Onis. Elle était plutôt douée mais au vu de son tempérament elle risquait fortement de se faire dévorer plus tard par son Kitsune. Cela pourrait être une distraction bien sympathique. Il secoua sa tête et se concentra sur Scott qui essayait de ne pas perdre conscience. Il mit le bras du loup-garou sur son épaule et fit signe à Kira de s'amener.
Le renarde se précipita essoufflée. Il lui fit signe de la tête de l'imiter et elle prit le deuxième bras sur son épaule.
- Vas-y, amène-le à l'intérieur. Cria-t-il pour se faire entendre.
Kira hocha la tête et se leva en même temps que lui. Ils se dépêchèrent d'entrer avant que les Onis ne décident de les bloquer. Une fois à l'intérieur ils traînèrent Scott qui, toujours silencieux, se forçait de cacher ces geignements de douleur.
Ils emmenèrent Scott dans la salle d'auscultation pour les animaux et déposèrent l'Alpha au niveau de la table pour qu'il puisse s'appuyer dessus. Kira observa terrifiée la lame qui empalait le loup. Elle ne savait pas quoi faire et lança des regards désemparés à Scott qui l'encouragea d'un hochement de tête. Elle hésita encore ne voulant pas lui faire de mal. Elle n'avait aucune idée s'il y avait une manière particulière de retirer une épée qui avait traversé le corps de quelqu'un. Elle déglutit et respira un bon coup avant de saisir l'épée. Elle lança un dernier regard vers l'Alpha qui hocha la tête. Elle allait retirer la lame de son abdomen mais sursauta en sentant soudainement une poigne forte serrer son poignet. Surprise, elle leva la tête et vit un visage froid et des yeux sombres, pétillants de malice, c'était Stiles.
- Que ? Commença-t-elle avant d'être coupée par la douleur sur son poignet.
Elle sanglota, impuissante par cette poigne forte et glaciale sur son bras. Elle essaya vainement de résister à la force mais elle ne put que pousser une plainte plus forte. La bête souleva violemment le poignet de la renarde pour l'empêcher d'enlever la lame. Il attrapa brusquement ses cheveux et les tira fort. La tête de Kira se fracassa alors contre le métal frigide glacé, un craquement effrayant fit écho dans la clinique vétérinaire, se mélangeant à la pluie battant fort dehors. La renardeau perdit immédiatement connaissance sous la brutalité du coup et du sang s'écoula abondamment du crane de Kira.
Elle était plus fragile qu'il imaginait. Il ricana, amusé, et regarda avec gourmandise le loup devenu brebis.
Scott avait assisté impuissant à la scène surréaliste. Voyant le corps de son ami agissant à l'opposé de celui-ci. Stiles se montrant si froid, si cruel et antipathique. Il était paralysé d'effroi, perdu, ne comprenant pas tout à fait ce qui venait de se passer. Il sursauta en remarquant que Stiles se mouvait.
La bête s'approcha doucement de l'adolescent tremblant. Il sourit sournoisement au loup piégé. Ses yeux descendirent finalement vers la magnifique lame qui avait déchiré ces chairs tendres et succulentes. Il joua de ses doigts sur le pommeau de l'épée, les tapotant, taquin, et regarda amusé Scott. Il emprisonna soudainement l'épée de ses longs doigts.
- Ça va ? Demanda-t-il candidement.
La bête sentit le tressaillement du loup, c'était délicieux de voir enfin l'horreur habiter ses yeux, autrefois plein d'assurance.
- S'il-te-plaît, non, arrête. Le pria Scott qui mordit sa joue pour ne pas hurler de peur. Il ne s'était jamais sentit aussi minuscule et faible.
- Ça va, tout va bien. Répondit gentiment la bête tendant l'autre main pour l'apaiser comme si c'était un chien.
Il laissa quelques secondes passer avant de brusquement tenir l'épée. Il regarda une nouvelle fois l'Alpha qui écarquilla les yeux d'épouvante. Scott voulut parler mais tout mot disparu quand une main glaciale et violente se posa soudain sur son épaule. Il était sur le point de perdre conscience et son instinct de survie le poussait à rester éveillé. Il était sûr de se faire tuer si, par malheur, il s'évanouissait.
La bête fit une moue boudeuse et retira un peu la lame. Il s'arrêta dans son geste et un petit sourire narquois éclaira ses traits sombres. Il tourna violemment l'épée dans les chairs déchirées du loup-garou qui étouffa un sanglot de douleur. La bête plongea ses pupilles noires abominables dans celles, hagards et brunes, de Scott.
- Ça fait mal ? L'interrogea-t-il doucereusement. Regarde moi. Ordonna-t-il quand l'Alpha détourna ses yeux de lui.
Scott essaya de se libérer de l'emprise du renard mais il était bien trop puissant.
- Regarde moi. Insista-t-il n'aimant pas pouvoir admirer toute l'horreur dans ces yeux, le loup releva la tête quand il sentit la lame s'enfoncer plus profondément dans sa chair. Tu aurais dû faire tes recherches Scott. Tu vois, un Nogitsune se nourrit du Chaos, des différents et de la douleur. Ce matin tu l'as enlevé à Isaac, après tu l'as enlevé au coach et après à un policier mourant. Toute cette douleur tu l'as enlevé. Il posa une main autoritaire et implacable sur le visage de Scott qui tressaillit. Maintenant, donne la moi.
La bête sentit soudain toute la souffrance que Scott avait emmagasiné venir à lui. C'était un régal ! Il vola une grande partie de l'énergie du loup qui ne resterait pas longtemps vivant s'il le vidait lentement de l'énergie.
L'alpha cligna des yeux se forçant à les garder ouvert, ce que venait de faire le Nogitsune était comme arracher une partie de son âme. Il n'était pas sûr de comprendre ce qui venait de se passer, bien trop hébété par la douleur et le choc d'être empalé. Pourtant il avait l'impression que quelque chose en lui venait d'être sali, détruit. Il lui donnait l'impression d'un viol. Le Nogitsune s'était nourri de son essence, violant d'une certaine façon ce qui était son âme.
- Tu dois vraiment apprendre, Scott, tu dois vraiment apprendre à ne pas faire confiance à un renard. Ricana la bête, euphorique par toute cette nourriture. Hm, hm. Fit-il en secouant un doigt devant le visage du loup. Tu sais pourquoi ? Ils sont rusés. Ils te trompent. Ils trompent tout le monde.
- Pas tout le monde. Apparut alors Deaton, qui planta une aiguille dans le cou de la bête.
Il sursauta et se figea, en comprenant quel était le poison qui pénétrait son âme. Il ne put plus respirer et se sentit reculé dans le corps de Stiles. La bête s'effondra lourdement au sol.
Il était seul dans les bois, vomissant son dégoût et sa misérable personne. Il frappa piteusement le sol boueux et hurla encore et encore. Les larmes, asséchées depuis un temps, étaient les preuves de sa torture. Combien de fois il allait le revivre ? Combien de fois allait-il souffrir ainsi ? N'était-il pas devenu si misérable ? Ne pouvait-il pas s'endormir dans les bras tendres des ombres ? Ne pouvait-il pas être tranquille ? Il lui avait menti ! Il avait embrassé sa douleur. Et maintenant il n'était plus rien, seulement un fragment d'être. Son cœur, son corps brisé, son âme dévorée. Il sanglota et serra ses paupières sachant que son cauchemar recommencerait. Il n'en pouvait plus, il était épuisé. Et pourtant il ne pouvait pas abandonner, pas encore alors qu'il les tuerait… Que devait-il faire putain ! Que devait-il faire ?
- Stiles. Appela une voix familière.
Il se redressa à son nom. Il chercha à savoir d'où elle venait mais seuls les immenses arbres le méprisaient de leur hauteur. Il s'affala pitoyablement contre sa Jeep et entoura ses jambes de ses bras.
- Stiles, tu n'es pas seul.
Il fronça ses sourcils et ouvrit les paupières à ces paroles. Il rencontra alors ses propres yeux, il sursauta et se redressa. Il était étonné quand il reconnu les traits familiers de Lydia mais ses yeux étaient les siens.
- Qui es-tu ?
La fausse Lydia laissa un sourire taquin éclairer son visage :
- Pour quelqu'un qui se dit futé, tu es stupide.
Stiles s'avança, intrigué par cette chose, elle ne lui faisait pas peur, elle était familière mais aussi étrangère. Il allait lui demander une nouvelle fois mais elle le devança :
- Je suis ton ombre, je suis ce que tu as fui, je suis tes peurs. Je suis toi.
Astérisques :
Cet adolescent n'était pas un homme mais une vulgaire femelle* dans la croyance satanique un être humain se faisant posséder est considéré comme une femelle. Car l'homme se faisant posséder ou pénétrer par un démon est dans une position de soumission et prend le rôle de la femelle qui se fait soumettre par le mâle pendant la reproduction. Souvent, les hommes qui se sont donnés aux démons sont représentés comme des androgynes, des hommes avec des seins (et une tête de bébé mais c'est encore autre chose).
Le temps est comme un arbre, les racines les passés, le tronc le présent et les branches les différents futurs.* Alors il faut se mettre dans la tête que le démon vit dans une dimension diamétralement opposée de la nôtre. Vivant soit dans le royaume des morts, soit sous terre avec Satan ou vivant parmi les humains (certaines croyances disent même que ce sont nos émotions négatives)… Bref les démons ont plusieurs forment et manières d'exister différentes. Dans ma fic j'ai préféré simplifier un minimum. Le démon à son propre présent mais ni de passé ni de futur, ce qui fait que le temps est un arbre. Le démon vit continuellement sur le tronc et peut voir de son tronc la racine et la branche qui l'intéresse. La feuille symbolise la vie d'un humain.
J'ai choisi également le symbole de l'arbre car il symbolise la connaissance mais aussi la vie et la mort (voir le cosmos dans sa globalité).
Mais pour faire très très simple si vous connaissez Doctor Who et bien le démon à la même temporalité qu'un seigneur du temps.
Double, double, peine et trouble. Je sens qu'un maudit vient par ici.* Cela vient de la pièce de Shakespeare, Macbeth. Qui a dit que les démons n'avaient aucune culture ? Plus sérieusement, si le renard chante ça, c'est parce que se sont des humains qui acclament les démons (dans la pièce des sorcières). Et ça gonfle de bonheur un démon qui se fait adorer par un humain.
Un des Yakuza qui avait assisté à la mort* Un démon ne peut pas mourir et si c'était le cas ce n'est pas un humain qui pourrait le tuer. En revanche un démon qui habite le corps d'un humain et se fait « tuer » alors qu'il le possède retourne dans le royaume des oubliés ou des invisibles ce qui est désastreux pour eux, dont l'objectif est de sortir de l'immatériel.
Ton Lucifer* du latin porteur de lumière, on comprend tout de suite l'ironie de la situation.
roi Lycaon* Gros point noir dans Teen Wolf, c'est qu'on ne connaît pas les origines mêmes des loups-garous. Donc après bon nombre de recherche la légende du roi d'Arcadie m'a le plus inspirée. Dans la Mythologie Grecque. Pour les feignants voici l'histoire : « Le roi Lycaon était cruel, il ne respectait rien, ni personne, et méprisait les dieux. Un jour Zeus et d'autres Dieux décidèrent de le mettre à l'épreuve et s'invitèrent sous l'apparence d'un mendiant, et le roi flairant le piège les invita à manger et voulant vérifier leurs natures divines fit tuer son petit fils Arcas et l'offrit aux dieux en guise de repas. Indigné, Zeus foudroya ces cinquante fils, et changea Lycaon en loup ».
Ici, je préfère changer légèrement la légende (mais l'explication viendra de toute façon plus tard dans ma fic), les fils et le roi furent condamnés à devenir des bêtes.
La chose dévora la main droite* référence biblique. Le corps à gauche et l'esprit à droite.
Physiologiquement, le corps humain est plus développé côté gauche mais l'humain est naturellement enclin à utiliser sa main droite par son esprit. Écoutez ce côté gauche de votre corps (la santé) et circoncisez-vous par le côté droit de l'Esprit.
Néanmoins le livre de vie de l'agneau nous apprend qu'il ne faut pas sombrer dans l'hyper développement de ses dons ou qualité du côté gauche et droit, et de faire de nous des spécialistes, des hyper passionnés, ou des élites, car de tel chemin sont ceux de la mort de l'âme, la vie n'a plus de sens. Le chemin de la vie doit être droit, vécu par tous et suivant la loi de Dieu, il ne vaut mieux pas sortir de cette vie à droite ou à gauche.
« Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination »*.Ceux-ci est un verset = chapitre 18: verset 22 (LV ou Lévétique)
Pas d'inquiétude fils de Sodome* Sodome est une ville dans la genèse, détruite par Dieu car le peuple qui y vivait était vil (la pratique homosexuelle faisant partit d'un pécher que l'Éternel a proscrit.) C'est ni plus ni moins une insulte que le Nogitsune profère à l'encontre de Stiles.
