Biche blanche

Avis de l'auteur :

Coucou tout le monde ! Oh mon dieu vous imaginez même pas à quel point ça été la guerre pour écrire ce chapitre ! Pas que je n'avais plus d'inspiration (bien contraire j'ai pu écrire enfin l'une des première scène qui m'était venu à la création de l'intrigue ^^) mais bien pour problème technique ! Mon ancien PC m'a supprimé 2 fois mon chapitres en s'éteignant tout seul puis il a fini par rendre l'âme avec mon chapitre que j'avais pas eu le temps de récupérer en entier... Résultats j'étais tellement dégoutée que j'ai eu du mal à me remettre à l'écriture de ce chapitre ^^'. Mais voilà je l'ai fini en vitesse grand V pour le publier le plus rapidement possible ! Alors j'espère sincèrement qu'il vous plaira !

Il est assez lourd je le reconnais plus court mais plus compliquée et plus subtil dans ces révélations que le précédent, disons qu'il va falloir lire entre les lignes ^^' (j'ai essayé d'être le plus claire possible ^^) enfin vous comprendrez quand vous l'aurez lu ^^. Le plus dure étant pour moi la dernière scène qui est très différente de ce que j'avais eu tout au début mais finalement ça va je suis plutôt satisfaite du résultats. Alors j'espère (et je me répète ^^') vraiment que ce chapitre vous plaira ! Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais il y a une nette accélération (je l'ai vraiment ressentie en tout cas en écrivant ce chapitre) et on arrive presque à la fin de la saison 3 ! Je suis vraiment pressée de vous amenez à la finale de ma 1er partie ! Et j'espère que vous en serez ravie !

Bon je vous laisse ici ^^.

Je vous souhaite une bonne lecture et une bonne rentrée.

Pas d'astérisque

/! Chapitre pas encore corrigé /!

Petit retard dans les correction mais le précédent chapitre sera bientôt publié sans faute. Un peu de patience ^^.


Réponses aux commentaires :

Anonymes92 : Hey j'espère que tu vas bien !? En tout cas merci beaucoup pour ton commentaire ! C'est juste énorme pour moi de voir des lecteurs me suivre depuis si longtemps ! Alors merci beaucoup de lire et de me laisser un commentaire (c'est motivant et je me dis qu'au moins il plaît ^^ ! Donc merci infiniment !). J'espère que ce chapitre te plaira tout autant ^^. A bientôt (je vais faire de mon mieux pour rattraper mon retard ^^')

Akane : Hey ça va super ! J'ai galéré comme une m**** pour écrire ce chapitre xD. Quand ça veut pas ça veut pas haha. Et oui ça va j'ai passé de bonne vacance ^^ j'ai d'ailleurs essayé de le publié dimanche mais il était 1h du mat quand je l'avais fini donc je me suis dis pour motivé les troupes pour la rentrée je vais le publier maintenant ^^. Donc j'espère que ce chapitre te plaira !

Eh oui il est au courant ^^ maintenant Stiles sait tout ou presque xD. J'espère que ça n'a pas été trop redondant que se soit le Nogi qui est fait cette révélation ^^.

Hahah moi non plus mais je le préfère LARGEMENT au Stydia urg ils vont pas du tout ensemble Stiles et Lydia c'est vraiment que de l'amitié entre eux... Donc merci pour ta clémence xD moi aussi j'ai serré des dents mais bon après je vais me rattrapé ^^, du Sterek va en avoir a gogo mais du vrai avec le plus possible de respect des persos et pas une romance à l'eau de rose ! ^^.

Merci beaucoup d'être aussi passionné pour lire ma fic, c'est géniale ! Et pour tes commentaires (je me répète mais pour nous auteurs c'est vraiment un soutien moral !).

J'espère que ce chapitre te plaira tout autant !

Guest : Hey ! Merci beaucoup pour ton compliment ^^, j'espère que c'est lisable sans la correction xD. Parce que même si je m'efforce à faire des phrases courtes et pas de trop grandes métaphores (bon les 2 sont ratés pour le coup dans ce chapitre... J'espère que ça reste agréable à la lecture j'ai vraiment écrit ce chapitre en trois jours... Donc vitesse grand V...). En tout cas j'espère que ce chapitre te plaira ^^. A bientôt je l'espère ^^.


Chapitre 9 :

The fox and the wolf. Le loup et le renard.

De-Void. Dans la tête de Stiles.

Il faisait beau, le soleil étincelait de toute sa splendeur le ciel d'un bleu limpide. Les oiseaux chantaient gaiement volant à la recherche de nourriture et les citoyens de cette petite ville vaguaient à leurs occupations quotidiennes. Il marchait paisiblement dans un grand parking, animait par les voitures attendant sagement leurs maîtres. Souriant, il salua distraitement quelques passants qui l'observèrent curieusement et se dirigea nonchalamment vers l'immense bâtiment blanchâtre. Il semblait s'illuminait comme un phare sous les doux rayons solaires, appelant les égarés à venir dans son antre. Il les embrassait joyeusement de son corps sévère, les accueillants et les réconfortants de ces nombreux magasins abrités en lui. Les perdus voyageaient éberluer, hypnotisé par l'Eden s'étendent infiniment. Solennellement, ils le nourrirent de papiers froissés, reconnaissant de son existence. Parfois, ils restèrent dans son ventre acceptant de sacrifier leur temps en remerciement.

Il entra dans l'immense bâtiment et ferma un instant les yeux, sentant l'odeur délicieuse de la solitude et de l'angoisse. Il soupira de contentement.

- Bonjour, voulez-vous gouter notre spécialité du jour ? Demanda soudain une voix féminine.

Il regarda paresseusement la petite femme aux origines asiatiques qui lui tendait un petit gobelet. Il contenait ce qui semblait-être une tranche de poulet couverte d'une sauce doré. Il prit silencieusement la nourriture proposée et l'avala rapidement. Il hocha la tête, jeta nonchalamment le verre et continua à s'enfoncer dans le phare, ignorant l'irritation passagère de la petite femme qui chercha presque immédiatement de nouveau potentiel client. Elle était vraiment motivée à vendre sa nourriture nauséabonde, à en jugé par son empressement. Drôle d'humain pensa-t-il, ne comprenant pas son engouement pour partager un mets si minuscule. Comment était-il possible de vivre ainsi en courant inlassablement vers le méprit ? Suppliante, acceptant avec bonheur son avilissement. Mais pourquoi diable s'ennuierait -il à comprendre ? Ils aimaient être soumis, n'était-ce pas là, le fonctionnement même de leurs sociétés ? La plénitude de la soumission ? Laissant un autre individu décidé de comment exister. Acceptant avec passivité l'autorité d'un groupe plus puissant par la possession de papiers froissés ? Diable ces bouts de parchemins minuscules étaient-ils des puissants talismans ? Il n'avait toujours pas comprit pourquoi ils étaient si précieux mais, il savait que l'homme était des créatures bien immatures pour pouvoir subsisté ensemble sans autorité. Il les observait toujours piégé dans leurs arrogances infantiles, pensant qu'ils étaient maîtres de tout, possédant la vérité du monde qui les entouraient. C'était risible et humiliant que ces créatures ayant l'égo animal puissent même imaginé avoir la connaissance, ils avaient goûté à la pomme mais ils restaient piégés dans leur caverne minuscule aux cinq sens. Pitoyables créatures toujours aux stades embryonnaires, elles existaient uniquement pour leur servir de nourriture !

Misérables petites choses, perdu sans leur père.

Il avait faim et il voulait manger en profitant de cette magnifique journée. Il erra dans le grand couloir immaculé, cherchant un restaurant qui le satisferait. Il rencontra différents mets : certains étaient maigres, d'autres plus gras repoussant la logique biologique du corps humain. Il chercha dans la file d'attente des magasins, un qui lui conviendrait ainsi que la petite vie. Il posa une main délicate sur le ventre de l'adolescent et sentit le battement sourd du minuscule cœur de l'être qui voulait existé malgré les lois de la nature. Il était encore fasciné par l'état de ce jeune humain. Oh ! Bien sur il savait ! Il savait ce qui se passait mais c'était unique et quelle fierté de pouvoir effleurer un tel pouvoir, un tel être. Il n'aurait pu espéré plus beau cadeau, sa présence l'engourdissait d'une incroyable plénitude. Bientôt rien ne les arrêterait, rien empêcherait leur Chaos. Bientôt Ils ne feraient qu'un, qu'un Chaos.

Il sourit heureux de trouver finalement ce qu'il voulait. Il alla au guichet pour commander, à cette heure peu de monde s'était encore attablé pour manger. Un homme d'une bonne trentaine d'année et assez rondouillard fit un rictus amusé en le regardant :

- Salut, mec ! Alors on fait l'école buissonnière ? S'esclaffa-t-il avant de se racler la gorge sous le regard agacé d'une femme plus âgé derrière lui et de demander plus sérieusement : Que veux-tu ?

- Salut ! Je vais prendre un menu Big Mac sur place avec des frites et comme boisson un coca cola. Il se tut un instant, observant méticuleusement la cuisinière, il supposa et repris avec un sourire folâtre : Et ouais je n'avais pas envie d'aller en cours.

- Ok, pas de dessert ? L'interrogea-t-il faisant mine d'ignorer sa dernière phrase et tapota sur la caisse, après le hochement de tête du jeune homme qui refusa la proposition, il dit assez fort pour être entendu par la femme attablé dans la cuisine : Ça va arriver dans quelques minutes. Il jeta timidement un coup d'œil derrière lui s'assurant de pouvoir parler. Il se pencha vers le lycéen et chuchota : Tusais même si l'école c'est chiant. C'est quand même vachement important ! Si tu veux réussir dans ta vie, tu vois, avoir des meufs et une maison...

- Je sais. Répondit le lycéen en regardant son repas finir d'être emballé. Il planta ses yeux dans ceux pâles de son interlocuteur et se rapprocha de lui, s'appuyant sur le comptoir : C'est pour cela que tu fais un boulot que tu déteste, que tu mates chaque soir du porno pour décharger ta frustration, parce qu'aucunes filles ne s'intéressent à un looser comme toi ? Son nez effleura la joue boutonneuse du serveur qui blêmit : Si, j'étais toi, mec, je me libérerais de ma vie misérable. Des médicaments, un couteau, une corde… A toi de voir mais tes parents te remercieront, ils n'auront plus à supporter leur incapable de fils, leurs plus grosse déception et erreur. Parce que tu le sais, hein, tu n'es qu'un boulet pour tout le monde. Il se tut quand la femme plus âgée appela le serveur et posa le papier froissé sur le comptoir.

- Oh ! Brian je t'appelle ! La commande est prête ! L'homme rondouillet sursauta, prit maladroitement le plateau qui lui été tendu et il le posa sur le comptoir, évitant des yeux le lycéen qui tapota gentiment sa main.

- C'est pour te rendre service, mec. Continua-t-il s'éloignant légèrement et prenant sa nourriture : Tu le sais depuis longtemps c'est mieux ainsi. Finit-il faussement compatissant avant de s'éloigner et de choisir une table où s'assoir.

Il observa attentivement, en mangeant son Big mac, Brian tremblé et reniflé pendant un long moment jusqu'à ce qu'il fasse tomber par inadvertance le plateau d'une cliente particulièrement grasse qui s'insurgea bruyamment. Il s'excusa une énième fois mais il enleva son tablier et disparu aux milieux de la foule, surement allait-il se tuer ce soir. Il sourit joyeusement et prit une nouvelle frite, c'était un régal ! Il n'avait pas besoin de nourriture humaine pour maintenir le corps dans un état convenable mais avec cette vie, il devait être plus attentif au besoin de ce dernier. Il soupira écœuré par le sel collant sur ses doigts, il n'aimait pas manger, c'était humiliant d'avoir un comportement proche de ses créatures. Il les lécha de mauvaise grâce et se leva, laissant son plateau sur la table. Il fut cependant hélé et se retourna avec dédain vers cet inopportun au visage bouffit.

Est-ce une porcherie humaine ? Railla-t-il.

- Tu ne peux pas partir comme ça, gamin ! Tu gâches en plus ! Mets au moins tes ordures à la poubelle, ceux qui travaillent ici ne sont pas tes esclaves ! Le sermonna-t-il.

- Je les aient payés non ? Répondit-il d'un sourire suffisant qui irrita plus encore le gros.

- Oui mais ils ne sont pas tes boniches ! Répliqua immédiatement l'homme d'une quarantaine d'année. Il se mit soudainement à rire, le faisant sursauter ainsi que quelques curieux qui attendaient avec hâte une altercation sans doute plus violente : Qu'y a -t-il de si drôle ? Demanda le glouton.

- Si tu as si faim, tu peux manger mes restes et ainsi tu pourras jouer le bon samaritain, toi qui mange le repas d'un autre. Il s'avança vers l'homme devenu rouge d'embarras et fit un grand sourire : Vois-tu moi aussi je suis un juste.

Il le salua d'un air faussement amical et quitta le restaurant. Décidément, cette journée était succulente. Il aurait bien aimé chercher d'autres sources de nourritures mais il avait encore à faire. Cette renarde ingrate qui utilisait ces queues pour créer une armée, ce Loup Garou orgueilleux qui pensait pouvoir sauver son ami, comme si c'était possible maintenant. Stiles s'était abandonné à lui, il avait accepté sa présence dans son corps et n'avait plus aucune envie de quitter l'obscurité. D'ici sous peu, ce corps lui appartiendrait, l'âme de Stiles serait entièrement consumée malgré qu'elle le protégé encore. Elle était limitée, repoussée et lentement corrompue. Il l'engloutirait et elle ne fera qu'un avec lui. Il patienterait, attendant que l'âme devenu si souillé ne soit plus qu'un fragment de lui et elle serait à sa merci.

Il ricana et posa une main possessive sur ce ventre prochainement à lui.

Elle ne pouvait pas les sauver tous les deux de sa présence. Elle n'était pas assez puissante pour le vaincre, pas quand il l'avait rejeté si ardemment. Elle était isolée.

Il ria joyeusement tout se passait comme prévu.

Il devait maintenant s'occuper du Kitsune et de la meute de Stiles. A présent, il ne craignait plus d'être séparé de son hôte, aucun poison ne pourrait l'affaiblir, chaque jours qui s'écoulait, il devenait plus puissant grâce à cette source inépuisable de pouvoir.

C'était magnifique !

Il quitta rapidement la bâtisse et entra dans la voiture de sa précédente nourriture. Il avait suffisamment guéri pour ne plus avoir de contacts directs avec sa proie, son énergie lui était maintenant amplement suffisante pour satisfaire ses besoins. Il était fin prêt à s'attaquer aux nuisibles. Il ferma la portière et posa sa paume sur la serrure, le véhicule se réveilla brusquement. Il se dirigea rapidement vers l'appartement qu'il avait également emprunté, il se gara à la va vite et entra dans l'immeuble. Il prit l'ascenseur, invention qu'il aimait particulièrement et entra dans son antre aux quatrièmes étages. Sa nourriture avait beaucoup de bouts de papiers froissés, permettant d'avoir un lieu de vie convenable et agréable. Quand il quitta précipitamment Beacon Hill pour se reposer et acquérir suffisamment de force, il avait cherché avec minutie un abri appréciable pour eux. Sa première proie, un vieil-homme attiré par les jeunes garçons avait convenu à tous les critères.

Il sortit le trousseau de clé et ouvrit la porte. L'appartement était immense, richement décoré et lumineux à la vue exquise. Au balcon, il pouvait apercevoir l'océan se fondre avec les cieux. Un spectacle nostalgique lui rappelant sa maison, bien que plus coloré et agréable. Les abysses n'avaient jamais été un lieux de paix même pour les être qui y naquirent. Ce n'était pas par plaisir qu'ils cherchaient à partir mais par désespoir. Aucune créatures n'aimaient rester dans les profondeurs, le vide était insupportable, le néant les rendaient fou. Et les humains, ces viles créatures se pavanaient dans cette plénitude. Pourquoi devraient-ils se contenter de l'obscurité quand cette vile lumière les accueillait ? Ils n'étaient pas simplet ! Ils n'allaient pas ignorés les portes qu'ouvraient ces imbéciles ! Et il avait réussit ! Il était dans le monde de la lumière, du matériel, de la matrice. Et quel bonheur ce fut pour lui qui dépérissait de faim ! Il y avait tant de nourritures ! C'était si euphorique ! Il avait était si heureux ! Et voilà que cette sale renarde l'avait enfermé ! Pendant si longtemps il avait dû supporter d'être emprisonné dans une cage vide entourée par l'abondance ! Il la détruirait pour cette infamie !

Ce bel appartement luxueux qu'il avait choisi comme lieux de repos, était bien plus appréciable que ce misérable bocal dans lequel il avait été enfermé si longtemps. Il commença à déshabiller l'humain et se dirigea vers la salle de bain pour laver ce corps. Il évita en passant dans le couloir le cadavre légèrement putréfié de sa nourriture et entra dans la douche. Il sorti et se hâta dans la chambre pour prendre les anciens vêtements de Stiles. Il ramassa les habits au sol, couvrit de nouveau ce corps assez maigre et pourtant, il essayait de son mieux pour rétablir un poids correct mais s'occuper de cette vie était plus compliqué qu'il avait imaginé. Habillé, il renversa de l'alcool dans tout l'appartement et alluma le briquet qu'il lança sur le corps, il ne voulait pas gaspillé ces capacités pour des bagatelles. Il brula l'appartement en raison des souvenirs de Stiles. Les humains étaient plutôt pointilleux quand c'étaient des crimes contre les lois et il ne voulait aucunement avoir à s'occuper des gardiens de l'autorité soit des policiers. Les soudaines flammes léchèrent avec joie la chaire de l'homme, dévorant goulument le repas qu'il lui avait offert. Il vérifia que sa tanière avait bien prit feu et Il ferma la porte et prit l'ascenseur. Dehors, il aperçu les immenses nuages grisâtres s'échappant paresseusement des fenêtres et enlaçaient le ciel azur, dansant et chantant joyeusement, accompagné par les hurlement horrifiés des habitants qui s'enfuyaient de l'immeuble.

Il observa quelques instant ce beau ballet où la mélodie s'intensifia par une alarme lointaine et les sanglots. Il se retourna et marcha à travers la foule statufiée. Il quitta le quartier et marcha lentement suivant un grand trottoir où plusieurs véhicules attendaient sagement leurs maîtres.

il choisit une nouvelle monture, plutôt discrète et il était fin prêt à retourner à Beacon Hills pour faire de la dératisation.

Un sourire cruelle s'illumina dans le rétroviseur de la petite petite voiture noire.

Il fallait d'abord qu'il neutralise les queues du Kitsune et pourquoi pas essayer d'avoir ces propres Onies ? Il avait une petite idée du lieux où elles pourraient être. Il arriva en quelques heures au lycée et se gara. Il souffla alors dans sa main et une mouche se matérialisa. Elle serait ses yeux là où il ne pouvait pas voir. Elle vola et entra dans le lycée explorant rapidement le bâtiment silencieux et se glissa discrètement dans la salle de cours de Monsieur Yukimura. Il fronça ses sourcils, surpris en remarquant la présence de l'époux du Kitsune. Ce dernier se figea en entendant l'insecte et le piégea sous son livre, pensant surement l'avoir écrasé. Il suivit immédiatement ces nouveaux yeux et entra dans la salle de cours, un sourire narquois éclairant les traits épuisés de l'adolescent.

- Venir un dimanche. C'est du dévouement. Parla-t-il d'une voix plus grave que l'adolescent. Monsieur Yukimura sursauta et releva la tête horrifiée en reconnaissant son interlocuteur. Il déambula lentement dans la pièce, observant attentivement le moindre détail. Il exigea : Où les cachent-t-elle ?

- Je suis désolé je ne sais pas de quoi tu parles. Répondit immédiatement le professeur qui releva le menton essayant de rester digne en toute circonstance.

Il ignora le mensonge grossier de l'humain et chercha dans les livres sur les commodes, il les laissa tomber au sol.

- Ses petits couteaux, Dagues. Répliqua-t-il en regardant avec une innocence enfantine la bibliothèque se vider et les œuvres s'abimer en chutant : Je sais ce qu'elles sont. Les représentations physiques de ces queues. Il prit le dernier livre, le feuilleta rapidement et le jeta. Inintéressant. Il s'approcha lentement du professeur : Peu importe comment ça fonctionne. Dit-il d'une voix paresseuse.

- Peut-être que tu aimerais te renseigner là-dessus. Je peux te diriger vers le rayon des mythes japonais à la bibliothèque.

Il s'arrêta et sourit amusé par le jeu que faisait l'humain. Il sentait la peur et pourtant il essayait de feindre l'ignorance que Stiles n'était plus Stiles. Courageuse petite étincelle qu'il était. Il essayait de le tromper comme c'était plaisant à voir. Peut-être ne le tuerait -il pas.

- Non, non. Ricana-t-il : Je veux vous parler. Il s'avança nonchalamment vers l'humain et tapota de ses doigts les tables, au rythme du petit cœur vrombissant dans l'estomac de son hôte : Plus la queue est ancienne plus l'Onis est puissant. J'ai raison ? Il en reste une. Je sais que c'est la plus forte. Il sourit, narquois quand l'humain se redressa en sentant leurs souffles se mélanger.

- Malheureusement je ne sais pas de quoi tu parles. Répéta Monsieur Yukimura qui tenta de cacher ses mains tremblantes de terreur.

Il secoua la tête d'un air déçu et fit mine de soupirer attrister.

- Vous parlerez. L'humain resta silencieux et dégluti, ses mains devenaient moites : Pourquoi tremblez-vous ? Railla-t-il : Allons, professeur vous savez que je suis un pacifiste ? Il posa sa main sur le livre, Monsieur Yukimura l'observa le souffle couper. Il souleva le roman et la mouche voleta, elle entra dans la bouche de l'humain qui expira horrifié. Le professeur s'effondra au sol et plaqua ses mains sur sa gorge essayant vainement de respirer. Il observa rieur Monsieur Yukimura blêmir et sa peau devenir bleuâtre. Il attendit que l'humain se mette à parler mais celui-ci tint bon et releva le menton comme pour le défier. Il sourit, malicieux et précisa : Ils parlent tous, tôt ou tard.

S'il n'avait pas la dernière queue maintenant il trouverait un autre moyen de l'obtenir. Au moins la mouche espionnerait les Yukimura, ainsi il serait rapidement où elles étaient. Il baissa les yeux et observa le corps convulsant de l'humain qui tentait désespérément de respirer. Il soupira et s'agenouilla faisant face au professeur qui releva le menton le défiant toujours. Il rit soudainement, amusé par l'orgueil démesuré de cette créature. Il prit violemment les cheveux de l'humain et le força à se redresser, Monsieur Yukimura grimaça de douleur et toussa brusquement essayant vainement de respirer.

- Eh bien professeur, vous êtes plus distrayant en agonisant qu'en enseignant. Il ricana mais fronça ses sourcils agacé par le manque de réaction. Une pensée cruelle lui vint et un grand sourire pourfendit ses lèvres et ses yeux s'éclairèrent d'une lueur féroce : Vous avez une fille délicieuse, j'ai vu dans les souvenirs de Stiles quelle délicate fleure est-elle.

- Tu seras vaincu ! S'étrangla le professeur essayant de contenir sa haine et sa crainte : Peut importe combien d'alliés as-tu ! Vous serez vaincu !

- Alliés ? Répéta-t-il hilare par le babillage de l'humain : Vous êtes bien curieux professeur. Essayerez-vous de me faire parler ? Le cœur de l'homme battu plus fortement, le faisant jubilé : Vous, professeur devait être doué en énigme ? Son visage devient faussement candide : Alors vous connaissez surement cette devinette "Si cela cache, ce n'est que pour mieux révéler. Cela bloque autant que cela permet de passer."

Monsieur Yukimura fronça ses sourcils essayant d'assimiler les paroles du Nogitsune. Peut-être donnait-il une réponse cachée ? Il toussa plus violemment et se redressa difficilement refusant de montrer une faiblesse au démon qui ne fit que sourire plus encore.

- Vous semblez exténué, professeur. Je devrais vous laissez vous reposé. Chuchota-t-il en feignant l'inquiétude et se rapprochant de l'humain, son souffle effleurant son oreille : On ne peut réveillé celui qui est déjà éveillé. Ricana-t-il joyeusement, il se releva et s'éloigna du professeur qui l'observa déconcerté, effondré et la respiration dangereusement sifflante.

Il quitta la salle de cours et déambula dans le grand couloir en effleurant le mur de ses doigts. Il aimerait peindre la blancheur de ces murs en un magnifique rouge, une couleur qui scierait à ravir dans une école. Ce lieux sentait différentes émotions et certaines seraient propice à satisfaire ses désirs. Des enfants en perditions perdu dans un monde qui les rejetaient portant une haine succulente camouflant leurs douleurs. Oh ! Comme il voulait détruire cette ville ! Comme il voulait tant être bercé par les cries d'agonies de ces créatures ! Voir le visage de ces nuisibles épouvantés alors que leurs corps baignés dans une mer écarlate où flottés des humains décrépis !

Il quitta le lycée et grimpa dans le petit véhicule. Il conduisit pour se rendre à la maison de Stiles ayant un nouveau jeu fort distrayant. Si les Onies ne pouvaient être à lui alors il userait des proches de Stiles comme un bouclier et regarderait avec joie ces infidèles essayer de sauver le dépouillé.

Comme se serait hilarant !

Il se gara et s'avança vers la porte d'entrée. Il fit céder la serrure avant d'entrer dans la maison vide de ces occupants. Ainsi, cette habitation semblait tout comme son résident dépérir dans une longue agonie. Il monta les marches qui grincèrent sombrement sous le poids de l'adolescent et les ombres qui l'accompagnaient s'étendirent avec bonheur, noyant le peu de lumière subsistant encore. Il se dirigea immédiatement dans la chambre de l'adolescent devenue le simple souvenir d'un esprit dont son âme dévorée s'abandonna aux ténèbres. Amusé, il se laissa chuter sur le matelas moelleux de son hôte.

Bientôt... Bientôt Stiles tu n'existeras plus.

Disparu il sera ! Et sa magnifique âme déchirée par la douleur sera entièrement dévorer ! Et elle ! Elle ! Elle ne pourra plus jouer son rôle ! Elle ne sera plus une menace ! Elle se laissera à lui ! Elle lui appartiendra ! Elle reviendra à son origine ! Et enfin ! Enfin il pourra l'utiliser ! A cet instant alors, absolument plus rien ne pourra l'arrêter. Plus de blessure causé par ces Onies, plus aucun moyens de le séparer de son hôte !

Oh ! L'attente est insoutenable !

De toute son existence, jamais il aura été si comblé par tant de puissances ! Il caressa l'abdomen de Stiles et rit de bonne humeur. Il se redressa et releva la tête où il aperçut le reflet d'une caméra au plafond. Le père de son hôte avait dû les installer quand son fils était parti à Eichen House. Cet imbécile était si maniable, c'était délicieux ! Il fit un grand sourire à la caméra et salua de la main Monsieur Stilinski qui devait l'observer en ce moment. Il se releva et se dirigea vers l'échiquier. Il fronça ses sourcils et se concentra, quel petit tour amusant pourrait-il faire avec ce jeu ? Il remarqua les étiquettes avec les noms de chaque proches de Stiles. Il décida de laisser un petit message sympathique à la meute de Scott. Il mit en roi Derek simplement pour taquiner son hôte sur sa déviance et posa les autres pièces, de tels sortes qu'ils comprennent que le jeu était gagné d'avance et qu'il les attendrait au studio de l'Oméga.

Il partit rapidement et se dirigea tout naturellement au loft où il attendit patiemment que la petite troupe ne vienne à lui. Le soleil commençait doucement à se coucher, les grandes fenêtres laissèrent les rayons écarlates de l'étoile somnolente éclairée l'appartement. Les ombres s'étendirent lentement saluant amicalement leur confère.

Il les sentit arriver. L'énergie négatif de la peur et de l'angoisse s'engouffra en lui donnant un en cas fort appétissant. Il entendit plusieurs chaussures foulées le béton de l'immeuble indiquant le nombre de ces visiteurs. Il camoufla sa joie et son odeur pour ne pas alerter les loups garous de qui était dans ce corps. Il voulait faire une surprise, après tout !

Les portent glissèrent soudainement et il se retourna lentement. Il remarqua les silhouettes cachées derrière Monsieur Stilinski toujours sourcils froncés qui l'observa minutieusement. Il s'avança hésitant et s'arrêta devant les marches. Le shérif sortit de sa poche une paire de menotte. Il haussa les sourcils à l'apparition de cette dernière. C'était une grande histoire d'amour apparemment les policiers et elles.

- Tu veux me passer les menottes ? Demanda-t-il feignant la crédulité.

- Si mon fils est toujours là… Monsieur Stilinski commença à s'approcher de lui, méfiant et continua : S'il reste une partie de lui se tenant là devant moi... Le shérif lui faisait face maintenant : Il mettra ça de son plein gré et viendra avec moi, parce qu'il sait que je suis là pour le protéger de lui-même et des autres. Finit-il en tendant les menottes.

Il resta silencieux feignant l'innocence et l'obéissance. Il montra ses poignets et baissa la tête faussement attristée. C'était hilarant. Le père mit les menottes et recula lentement. Le shérif ne le quitta pas des yeux.

Il releva alors paresseusement le visage et le regarda d'un air narquois. Un sourire ironique éclaira les traits exténués de l'adolescent. Il pencha la tête minant l'expression candide de son hôte et se mit à rire brusquement réjouit par le désespoir et la rage de Monsieur Stilinski.

- Tu n'es pas mon fils ! Souffla le Shérif horrifié par l'égayement assourdissant du démon.

Il se tut soudainement et éloigna violemment ses poignets brisant les menottes. A cet instant, il aperçut les autres silhouettes cachés entrées dans la pièce.

Que le spectacle commence !

La jeune chasseuse à sa gauche sortie un taser et tira. Il attrapa facilement les deux fils conducteurs et sourit amusé par la minuscule piqure que lui causa l'arme. Il pensait vraiment le capturé avec quelque chose d'aussi pitoyable ? Il amena soudainement le pistolet à lui, faisant lâcher le taser des mains de l'adolescente qui écarquilla les yeux terrifiés et recula. Il entendit immédiatement un grognement grossier et vit l'Omega Derek se jeter sur lui. Il se pencha légèrement en arrière évitant le coup de griffes et attrapa le bras du Loup garou, l'emprisonna et brisa les os de son épaule, le faisant hurler de douleur. Il eut un sourire de contentement et traîna immédiatement Derek jusqu'à une table métallique où il fracassa sa tête dessus avant de le jeter violemment contre le mur. Il haussa les sourcils moqueur en observant le Loup Garou serrer des dents, échoué misérablement au sol mais se retourna en entendant le son d'un revolver où la sécurité était enlevée.

Monsieur Argent pointa l'arme sur sa tête, le regard déterminé mais puant le chagrin. Il s'avança amusé par le retournement de situation.

- Argent, écoute-moi. Ne fais pas ça ! Le supplia Monsieur Stilinski affolé de voir un révolver visant le front de son fils. Il s'avança vers l'homme armé et leva une main pour tenter de l'apaiser.

- Pourquoi pas ? Je l'ai déjà fait. Loups Garous, guerriers. Je peux facilement ajouter un Nogitsune sur la liste. Dit Monsieur Argent résolu mais en réponse un autre révolver s'ajouta à la partie et cette fois pointé sur la tête du chasseur.

- Oh ! Ricana-t-il égayé par le nouveau jeu : Qui allait tirer en premier ?

- Tu ne tueras pas mon fils ! S'énerva Monsieur Stilinski.

- Tu l'as dit, toi-même, shérif. Ce n'est pas ton fils. Répliqua l'Argent.

- Lâche ça ! Lâche ça ! Insista Stilinski la voix se brisant par la terreur.

Ils allaient s'entretuer ? Se serait drôle de savoir comment ce scénario imprévu se terminerait ! Le père serait plus amène de craquer le premier, les liens de parentés humains provoqué toujours des situations imprévisibles et des réactions impulsives. Devrait-il lui aussi participer à cette pièce ? Oh ! Il ne pouvait pas rester silencieux et laisser un spectacle aussi appétissant se terminer rapidement ? Ils lui donnaient faim ! Maintenant il avait faim ! Faim de destruction, de conflit ! Et il pouvait bien profiter un peu de cette distraction ! Le temps que les Onis n'arrivent et qu'il s'enquit de chercher la queue qu'avait sur elle la renarde ingrate. Il regarda avec un désespoir feint le parent et hurla d'une voix tremblante :

- Papa, il va me tirer dessus ! Il va me tuer ! Papa !

- Ne l'écoute pas ! Répliqua aussitôt Monsieur Argent essayant de ne pas être manipulé.

- Lâche ça ! Monsieur Stilinski dit ignorant le chasseur, épouvanté d'imaginer son fils effondré avec un trou béant dans son front : Maintenant fais-le !

- Presse la détente. Souffla-t-il d'une voix exigeante, les yeux scintillant de malice.

- Écoute moi ! Pose le flingue ! Continua Monsieur Stilinski qui paniqua en entendant le Nogitsune.

- Tire moi dessus ! Hurla-t-il en réponse plongeant ses yeux sombres et sérieux dans ceux hésitant de Monsieur Argent.

- Écoute moi ! Le supplia le père la voix se brisant par la peur : Pose ce flingue maintenant !

- Tue-moi ! Répéta-t-il en s'avançant vers l'arme, un immense sourire arrogant illuminant le visage de l'hôte.

- Pose ton arme ! S'horrifia Monsieur Stilinski s'approchant également de Monsieur Argent toujours silencieux réfléchissant s'il devait tiré ou non.

- Papa ! Intervint soudain la voix douce de l'adolescente faisant tressaillir le chasseur qui fronça ses sourcils en réponse.

- Tue-moi ! Ordonna-t-il s'amusant encore un peu avec ses jouets. Le chasseur semblait sur le point de céder.

- Argent pose là ! Hurla maintenant hystériquement Monsieur Stilinski qui posa son arme sur le front de Monsieur Argent.

- Papa ! Cria cette fois la jeune fille semblant sûre d'elle : Un combat ! Arrêtez-ça ! C'est ce qu'il veut ! C'est exactement ce qu'il veut !

Il détourna le regard du chasseur et s'éloigna du révolver pour observer avec attention l'humaine . Il fit un grand sourire à l'adolescente avant d'éclater d'un rire cruel :

- Pas exactement ! Il jeta un coup d'œil aux fenêtre où les rayons lunaires commençaient à apparaitre. Ils seront ici d'un instant à l'autre. Il regarda ses boucliers et d'un sourire narquois il répondit à l'adolescente : J'étais gentil d'espérer que Scott serait là. Mais je suis content que vous ayez tous dégainer vos armes. Parce que vous n'êtes pas ici pour me tuer. Vous êtes ici pour me protéger.

Il recula se plaçant derrière les deux humains qui regardèrent les ombres humaines se dessinaient devant eux. Il sourit en remarquant que l'Oméga et la jeune humaine s'avancèrent immédiatement. Eh bien ! C'est appréciable d'avoir des gardes du corps ! Il n'aurait même pas à se battre pour détruire le reste des Onies. Il quitta discrètement le loft pendant que ses jouets étaient occupés à jouer les preux chevaliers.

Il savait où elle était. La queue mais aussi la renarde ingrate. Il devait récupérer le reste de la puissance de sa queue avant qu'elle ne se volatilise. Il serait dommage de ne pas apprendre à utilise cette arme et celle que son hôte portait. Oh ! Il avait hâte de libérer une partie infime de ce pouvoir ! Il se glissa silencieusement dans la maison de l'Eichen, un sourire ironique à la pensée que Stiles avait put s'imaginer en sécurité. Quel imbécile fut-il ! Si facile à tromper ! Si facile à manipuler ! Il rencontra quelques humains qui ne sentirent pas sa présence. Il alla à la porte du sous sol où gisait les restes de son dernier hôte. Il la sentait, celle qui l'avait amené à la matrice ! Elle avait rappelé, il y a quelques minutes, les Onies. Il se demanda quelle en fut la raison. Son hôte ne pouvait pas être suffisamment aimé pour que les humaines mettent en danger des milliers d'autres vies, si ? Il descendit l'escalier et l'aperçu ramasser les fragments du mur brisé donnant un mot japonnais. Il ne fut nullement surprit quand il comprit que la renarde ne ressentait plus sa présence, plus elle utilisait ses Onies et plus elle s'affaiblissait. Elle finirait par perdre toute sa puissance, quelle gâchis ! Elle qui illuminait de pouvoir, sa lumière n'était guère plus étincelante que l'éclairage d'une bougie artificielle, fatiguée.

- Pourquoi ce Kanji ? Pourquoi "soi-même" ? Demanda-t-il intrigué. Il la vit sursauter légèrement.

- Pour dire qu'il est mort en tant que lui-même. Parce que Rys n'était pas un monstre. Elle se leva et se retourna pour lui faire face, la dague de sa queue dans sa main : Pas comme toi ! Cracha-t-elle.

- Si je suis un monstre. Répondit-il en haussant un sourcil ironique, les mains derrière son dos, il s'approcha d'elle : Pourquoi as-tu rappelé les Onies ? Qu'est-il arrivé à la femme qui a appelé à la destruction, au combat, à la douleur déferlant sur tout le monde ? Son souffle se mélangea à celui de la renarde qui tressaillait. Elle essaya de contenir sa panique, en vain : Que s'est il passé ?

- Je ne veux plus de cela. Répliqua-t-elle sèchement.

Il pencha la tête sur le côté et fronça ses sourcils. Pourquoi ne voulait-elle plus ? Elle avait été si délicieuse ce jour-là ! Pleines de ressentiments, de souffrances et de haines ! Eux qui avaient massacrés les siens ! Ces soldats qui avaient abattu des civiles qui mourraient à petit feu dans une cage de crasse et insalubre ! Ils avaient refusé de sauver la vie d'un enfant par amour pour ces papiers froissées. Ce petit garçon qui avait dépérit dans une lente et immonde agonie ! N'avait-il pas le droit à la vengeance ? N'avait-il pas le droit à la justice ? N'est-ce pas ce que cette renarde avait désiré ardemment ? Au milieux du sang et de la mort, au milieux d'une fosse où serait oublié à jamais les victimes d'un conflit qu'ils n'avaient pas voulu ? Enfermé comme des pestiférés, travaillant de force comme des esclaves, abandonnés comme des animaux ? N'avait-elle pas voulu les vengés ? Avait-elle oublié leurs souffrances, leurs agonies ? La supplication de leur hurlement pour réclamer vengeance ? Ces hommes avaient mérités la destruction ! Tous ceux qui avaient participé à se massacre ! Tous ceux qui avaient regardé passivement cette torture ! Tous ceux qui porté le sang de ces assassins ! Ils méritaient de mourir ! Elle l'avait appelé pour ce besoin, cette envie qu'ils payent le prix de leurs monstruosités ! La vengeance ! La vengeance ! Cette magnifique et succulente vengeance ! Il était là grâce à elle ! Alors diable si elle avait décidé d'arrêter sa propre haine, lui il continuerait ! Il sèmerait la désolation ! Il était là pour cela ! Il avait été amené ici pour cela! Et il détruirait tout !

Il serait avec elle, le Chaos !

- Moi si. Répondit-il simplement. Il attrapa soudainement le bras tenant la dague : Tu as apporté ça en pensant que je ne le verrais pas ? Il lui arracha des mains : Mauvaise idée. Dit-il d'un sourire heureux. Il retourna la lame et la planta dans le ventre de son hôte.

Réveillant au plus profond de ces entrailles une infime partie d'un pouvoir incommensurable. Il sentit les restent minuscules du feu du renard se mélanger avec cette puissance grandissante dans l'estomac de l'humain. La queue presque épuisée de son énergie s'illumina brusquement de ces viscères. Le surprenant lui et la renarde qui recula horrifié et déconcerté. Il sentit une nouvelle source incroyable se mélanger à lui, l'entourant et le baignant d'un pouvoir merveilleux.

- Que se passe-t-il ? Qu'as tu fais ? Cria la renarde tétanisée par l'écrasante énergie émergeant du Nogitsune.

Il s'effondra lourdement, la puissance, dévorant presque sa présence. Il soupira de bonheur et enleva la queue du renard qu'il lâcha. Elle s'éteignit immédiatement. Un sang noir, épais et nauséabond s'écoula paresseusement de la plaie. Son soudain rire fit échos dans le silence du sous sol qui était avaler par les ombres. L'ingrate renarde se pencha pour ramasser la lame mais gémit de douleur, la chaire brulée remplaça alors la puanteur de l'humidité. Il créa des centaines de mouches qui se formèrent dans le sang et la peau déchiquetée. Elles s'envolèrent rapidement chantant et dansant dans les ténèbres. Il regarda la renarde qui tenait sa main où des cloques nauséabondes se formées.

- Le Chaos approche. Répondit-il avec plénitude.

Son corps se disloqua lentement se mélangeant aux mouches. Il devenait la source même de la vengeance dans Beacon Hills. Il sentit la haine, la peur, l'angoisse de chaque créatures de cette ville. Il immisça une partie infime de lui dans chaque habitant, la ville deviendra un enfer. Il pénétra dans l'esprit des proches de Stiles et les incita à s'entre- tuer.

Alors que les ombres l'embrassèrent il entendit les hurlements d'agonies de ceux qu'il hanta.

Il se réveilla brusquement, assit dans un canapé, en sentant un liquide immonde coulé le long des lèvres de son hôte et s'engouffrer dans sa gorge. Il reconnu immédiatement l'aura puissante de l'Alpha et se plus amoindrit d'un Béta, d'un humain et d'une Banshee. Il attrapa violemment le bras du Loup garou plus faible et lui bloqua la trachée, observant avec délice le désarrois de l'Alpha qui tenta vainement de l'arrêter. Le loup garou Béta commença à suffoquer et perdre connaissance quand le corps de son hôte se paralysa. Il haussa les sourcils à l'humain, amusé par cette ruse :

- Venin de Kanima. Bien joué. Il ricana et regarda avec ironie le Béta qui s'avança à lui menaçant : Tu sais quand on dit qu'un jumeau ressent quand l'autre souffre ? Tu n'as pas perdu ce talent, aussi, n'est ce pas ? Il feignit l'empathie : J'espère pas. Tu vas en avoir besoin. Il soupira faussement attristé et continua d'un sourire narquois : Je te donne un petit indice. Il attendit quelques secondes mais soupira une nouvelle fois concédant à lui confier un secret : Ok, Ethan est au lycée.

Le Béta regarda terrifié son Alpha qui hocha la tête et répondit à la question silencieuse du Loup Garou :

- Vas-y. Le Béta parti alors immédiatement en courant sous ses yeux amusés.

Il posa sa tête sur le dossier du canapé et s'esclaffa :

- J'espère qu'il arrivera à temps ! J'aime bien les jumeaux. Petits tempérament, pulsion d'homicide ! Expliqua-t-il doucereusement pourquoi il préféré ces jouets. Il pencha la tête de son hôte et rencontra les yeux sombres et observateur de l'agaçant Alpha : Il y a des choses plus marrantes que toi, essayant de sauver le monde tous les jours ! Siffla-t-il avec méprit.

Il remarqua une humaine adulte entrée dans la pièce, la mère de l'Alpha, il supposa par la ressemblance physique et leur auras similaire.

- Doc. Intervint-elle : Vous avez amené quelques choses pour paralyser son corps mais avez-vous quelques choses pour sa bouche ? Demanda l'humaine adulte essayant d'être courageuse alors que son énergie pulsait la crainte. Il lui fit un sourire ironique qui la fit légèrement tressaillir mais elle essaya de le cacher.

- Oui. Répondit immédiatement le Docteur Deaton qui sortit un rouleau de scotch, le coupa et le posa sur ses lèvres.

Il fronça ses sourcils et grimaça par la sensation désagréable de cette chose collant les lèvres de son hôte. Il était encore épuisé par l'utilisation de la puissance de cette vie, il attendrait alors sagement de récupérer leur force et qu'ils guérissent. Il hurla dans le scotch et rigola par l'expression de terreur dans chacun d'eux. Il regarda la Banshee et lui fit un clin d'oeil malicieux, elle hoqueta et quitta la pièce. Il n'avait pas oublié qu'elles furent deux pour l'empêcher de prendre possession de Stiles ! L'une d'elle ayant prit l'apparence de la Banshee et avait maintenant fusionné avec son hôte, heureusement, il avait eu cette autre carte. L'Alpha suivit l'adolescente hurleuse, surement pour lui remonter le moral. Le docteur reçu un appel, il répondit et fronça les sourcils avant de regarder avec horreur dans sa direction. Il se hâta de partir de la pièce où il était accompagné par la mère de l'Alpha. Il devait sûrement être au courant de la soudaine folie des habitants de Beacon Hills que se soit humains, créatures et animaux. Il ricana heureux de la panique et de l'hystérie qui contaminait cette ville comme un virus contagieux. Il entendit des éclats de voix avant qu'ils se turent tous et que seule l'humaine adulte ne reste dans la maison.

Elle entra dans la pièce et posa un sac contenant ses affaires médicaux. Elle s'agenouilla et leva le tee shirt de son hôte. Elle grimaça et soupira peiné par la plaie béante qui se soigné lentement. Elle désinfecta la blessure et posa un pansement délicatement. Il décida de jouer un peu, s'ennuyant terriblement. Il laissa des grosses larmes glissés sur les joues amaigris de son hôte, ses pleurs devinrent suffisamment bruyant et convaincant pour que l'humaine adulte arrêta de l'ignorer.

- Stiles ? L'appela-t-elle la voix pleine d'espoir.

Il hocha la tête lentement. La femme se redressa et posa une main affectueuse sur sa joue, elle n'hésita pas un instant à lui enlever le scotch. Elle le regarda tendrement, ses yeux soulagés de savoir que l'adolescent n'était pas perdu. Elle qui avait sûrement gardé en mémoire les paroles de Deaton. Il était logique que cet homme possédant de grandes connaissances savait que l'âme de Stiles était lentement consumé par lui. Peut-être leur avait-il dit que c'était trop tard ? Peut-être que Scott insupportable Jésus Christ avait assuré que son meilleur ami était encore là ? Qu'il se battait contre lui ?

Comme c'est drôle !

Il aurait aimé être là et voir son visage pâlir quand il entendait la mise en garde de Deaton. La rationalité de cet homme sur la possibilité que Stiles avait bel et bien disparu. C'était surement pour cela qu'ils étaient aussi désespérés, prêt à le capturer et chercher n'importe quelle solution pour réveiller le peu de conscience qu'avait encore son hôte. Il ne le sentait plus d'ailleurs, depuis qu'il s'était abandonné à lui. Son âme avait été dévoré par les ombres et c'était seulement grâce à sa protection, qu'il lui donné l'impossibilité de l'assimiler complétement. Si elle n'était pas là, Stiles n'existerait déjà plus et alors s'il parvenait à le réveiller son hôte voudrait-il vivre ? Oh, il en doutait ! Il avait été en lui quand il avait comprit ce qu'il était, ce qu'il porté. Et il comprenait bien son hôte, quel humain normalement constitué de sexe masculin voudrait vivre ainsi ?

Il était perdu et c'était d'autant plus drôle de les faire espéré qu'il voulait vivre. Peut-être devrait-il se détacher de Stiles et voir l'épave qu'il était ? Oh ! Oh ! Cela serait fort amusant ! Il pouvait le faire maintenant il avait la puissance et il n'avait jamais joué à ce jeux ! Peut-être devrait-il essayer ! C'était fort tentant !

- Stiles ? Répéta-t-elle doucement souriante maintenant.

Il arrêta immédiatement de sangloter et secoua la tête, un sourire narquois répondit à la crédulité de l'adulte :

- Vraiment Mélissa ? Elle se releva et recula apeuré semblant soudainement bien plus âgée par la fatigue et l'angoisse : J'ai versé une larme. C'est tout ce qu'il faut ? Il continua comme s'il s'adresser à un enfant : Vous ne pouvez pas vous effondrer si facilement. Comment allez-vous tenir quand Scott apprendra la vérité ?

- Quoi ? Souffla-t-elle d'une petite voix intimidé, les mains tremblantes cachées par ses bras croisées.

- Quand il comprendra pourquoi son père est parti. Expliqua-t-il calmement se délectant de l'affolement dans ses yeux sombres : Vous savez qu'il a tout entendu, n'est-ce pas ? Vous n'avez pas idée. Vous avez appelé Stilinski après ce qu'il s'est passé. Vous n'avez rien dit à Scott mais vous l'avez raconté au Shérif mais Stiles l'a entendu comme il entend tout. Il avança un peu la tête de son hôte essayant de se rapprocher d'elle, faisant mine de lui révéler un grand secret : Mais vous voulez savoir pourquoi il ne l'a jamais dit à Scott ? Parce qu'il savait que Scott ne vous le pardonnerez jamais. Il savait combien il vous aurez détesté.

- Ce n'est pas toi, Stiles. Chuchota-t-elle d'une voix brisée.

- Maintenant, si. Répondit-il avec un sourire moqueur.

Mélissa blêmit et remit immédiatement le scotch, ne pouvant pas en supporter davantage elle quitta précipitamment la pièce emportant son sac avec elle. Il senti l'Alpha, la Banshee et le vétérinaire revenir quelques minutes plus tard dans la maison, ces derniers semblaient avoir trouver une solution. Ils le regardèrent silencieusement alors que Scott essayait de parler à sa mère qui était encore terrifié par leur précédente conversation.

Il fronça les sourcils, intrigué en sentant une aura délicieuse s'approcher de l'entré. Un Loup Garou Béta plein de haine s'avança vers lui et l'observa méticuleusement, lui tournant autour comme un chat avec une souris, un nouveau jouet en perspective ! Il espéra qu'il sera plus solide que Mélissa.

- On ne dirait pas qu'il survivrait à une claque dans la figure. Dit le Béta les sourcils froncés : Encore moins à la morsure d'un loup garou ?

Oh ! Était-ce cela leur solution ? Changer Stiles ? Comme c'était hilarant ! La morsure ne changerait rien pour son hôte, elle serait immédiatement annihilé par la petite vie dans son abdomen. Plus drôle encore le Loup Garou qui oserait planter ses crocs dans la chaire de Stiles mourait dans une lente agonie. Il aimerait bien voir cela ! L'Alpha pensant sauver son meilleur ami se ferait empoisonné et dépérirait dans une douleur atroce sous les yeux de Stiles devenu les siens.

- Tu ne penses pas que ça puisse marcher ? L'interrogea inquiet l'Alpha, après tout c'était l'unique plan qu'ils avaient trouvé pour sauvé son hôte.

- C'est plus une guerre mentale que physique. Souligna le Béta qui s'assit face à lui : Il y a de meilleur méthode pour gagner cette bataille. Expliqua le Béta qui se releva, recula et regarda le Loup Garou et le vétérinaire. C'était amusement que l'Alpha fut assez désemparé pour demander de l'aide à un être qu'il haïssait et méprisé. Succulent à observer.

- Quelle sorte de méthode ? Demanda Scott semblant perdu, le Béta prit sa main et d'un geste précis fit sortir les griffes de l'Alpha.

- On va entrer dans sa tête. Dit le Béta, le toisant avec arrogance faisant hausser ses sourcils amusé par sa conclusion.

Ils espérait donc réveillé Stiles qui pourrait les aider à trouver une solution pour le vaincre et si cela ne fonctionnait pas, alors Scott préviendrait Stiles qu'il le transformerait. Quel plan risible ! Dans touts les cas c'était échec et mat, fin de la partie.

Ils se regardèrent et le laissèrent une nouvelle fois seul. Il écouta à peine les voix dans la cuisine qui essayaient de savoir comment ils allaient faire. La Banshee et le Béta s'éloignèrent et Scott assit à côté de Deaton, ne le quitta pas des yeux tentant peut-être de trouver une lueur appartenant à Stiles dans les yeux noisettes de son hôte.

- Donc on a un plan ? Demanda le vétérinaire qui se leva et s'avança vers le Béta et l'adolescente hurleuse qui venait de les rejoindre.

- Scott va essayer de fouiller dans l'esprit du pâle et méchant Stiles pour déterrer le pâle et blafard vrai Stiles. Puis le faire revenir des profondeurs de sa propre inconscience mais il ne va pas le faire seul.

- Que veux-tu dire ? Demanda Scott les sourcils se fronçant d'incompréhension.

- Quelqu'un doit y aller avec lui. Dit le Béta en dirigeant son regard vers la Banchee qui releva son menton montrant qu'elle y arriverait. Elle s'avança près de lui et serra les poings se forçant à contrôler sa peur.

- Et si on le trouve ? Demanda Scott qui sortit ses griffes et les posa sur la nuque de son hôte.

- Vous allez devoir le ramener d'une façon ou d'une autre. Répondit nonchalamment le Béta : Essayez de lui redonner le contrôle de son esprit et de son corps.

- Tu peux expliquer "d'une façon ou d'une autre" ? Répliqua sèchement la Banshee agacée par le manque d'information.

- Je ne suis pas très précis en ce moment. Dit le Béta irrité et plaçant l'autre main de Scott avec ces griffes sur la nuque de la Banshee : Improvisez !

- Et si c'était un autre piège ? Parla Scott réfléchissant à voix haute.

- Quand allez-vous commencez à me faire confiance ? Demanda le Béta semblant hilare.

- Je parle de lui. Précisa Scott en faisant un signe de la tête en sa direction.

- Scott. L'appela le vétérinaire attirant l'attention de l'Alpha et de lui : On a pas beaucoup de temps.

L'orgueilleux Alpha hocha la tête et se concentra réveillant le pouvoir de son rang. Il planta brusquement les griffes dans le cou de son hôte et de la Banshee. Alors que les créatures entrèrent dans son esprit méticuleux, il fit un grand sourire aux adultes qui le regardèrent avec terreur.

Que le nouvel acte commence !

Scott et Lydia se réveillèrent tous les deux attachés à des lits. Ils regardèrent hébétés la petite chambre au mur grisâtre et à l'odeur étouffante de renfermer et de transpiration. Ils avaient réussi mais maintenant ils étaient piégés comme des malades mentaux dans un hôpital psychiatrique. Scott et Lydia s'observèrent timidement et une lueur pleine d'espoir naquit, pour leur ami perdu dans les abysses de l'esprit d'une entité ancienne. Ils essayèrent vaguement de regarder s'ils avaient une possibilité d'enlever les attaches mais rien n'y faisait, ils devraient utiliser la force. Ils se mouvèrent violemment tentant désespérément de faire céder les lanières mais rien n'y fit, ils étaient piégée.

Lydia arrêta de s'agiter inutilement et soupira bruyamment attirant l'attention de Scott qui continué à remuer dans le lit.

- As-tu vraiment besoin que je te rappelle que tu es un Loup Garou ?

- Nous sommes dans la tête de Stiles. Répondit simplement Scott qui abandonna un instant de se libérer.

-Et tu es une créatures surnaturelle avec une force surnaturelle ! Répliqua Lydia espérant que cela fonctionnerait si son ami pensé utilisé sa puissance de Loup Garou : Brise les liens !

Scott ferma les yeux et se concentra. Il sentit son pouvoir d'Alpha se réveiller et commença à forcer les liens et alors qu'il les senti lentement céder, quelques choses changea et une brulure immonde transperça la chair de ses poignets et de ses chevilles. Il ne supporta brusquement plus le contact des lanières et un hurlement de douleur fit échos dans le silence de la petite chambre.

- Scott ? Que se passe-t-il ? Demanda Lydia paniqué et impuissante à la souffrance de son ami.

- Je... Je... Bafouilla-t-il impossible de parler correctement sous cette torture immonde : Ne sais pas ! Répondit-il avant de hurler de nouveau.

- Scott ! Tiens bon ! Tenta misérablement Lydia pour le rassurer. Elle observa la petite chambre essayant de trouver une solution pour s'échapper mais, elle commença à paniqué quand l'odeur insupportable de chaire bruler emplit la salle :Il y a bien un moyen de sortir d'ici ! Souffla-t-elle la voix tremblante.

Lentement la chambre se changea en four, les murs devinrent étouffants, la chaleur dévora la pièce empêchant Lydia et Scott de respirer normalement. Ils commencèrent à suffoquer.

- Il faut qu'on arrête ! Hurla Lydia haletante : Scott il faut que tu arrêtes !

L'Alpha serra les dents et s'obligea à se concentrer pour quitter l'esprit de Stiles mais rien ne se passa.

- Il nous a piégé ! Cria Scott la voix brisée par ses hurlements d'agonies.

- Il faut qu'on sorte maintenant ! Scott ! Maintenant ou on va mourir ici ! Répondit Lydia qui toussa fortement. Elle se pencha légèrement cherchant désespérément de l'oxygène mais rien ne changea, l'air était irrespirable. Elle sentit ses muscles se tendre violemment et convulsa.

- Lydia ! L'appela Scott horrifié de voir le corps de son amie avoir des soubresauts incontrôlable : Lydia ! Accroche toi ! Il était impuissant. Il ne pouvait rien faire. Ils devaient sortir de là. Il fallait qu'ils sortent de là. Ils avaient besoin d'aide... De l'aide ! Bon sang, il espéra qu'il puisse l'entendre, il était leur seul espoir. Il avait foi en lui. Il ne pouvait pas accepté la pensée qu'il soit parti : Stiles ! Stiles ! Je t'en supplies arrête le ! Stiles ! Hurla-t-il désespéré, commençant à devenir léthargique : Stiles tu n'es pas seul ! On est là ! On est venu te chercher ! On est venu te sauver ! On va te sauver ! Continua Scott refusant d'abandonner. Il s'accrocha au peu de force qu'il avait sa conscience sombrant progressivement dans les ténèbres : Je ... Te ... Protégerais... Je t'a...Bandonnerais ... Jamais ... Souffla Scott ses paupières lourde, il aperçu difficilement Lydia les yeux clos, les lèvres bleuir. Il n'allait pas mourir, Stiles ne les laisserait pas mourir, il ne les abandonnerait jamais...

Ce fut quand il allait perdre connaissance qu'une lumière blanche illumina soudainement la petite chambre. Il écarquilla les yeux et toussa fortement quand il put de nouveau respirer, les larmes aux yeux il entendit soulagé Lydia respirer bruyamment. Il cligna des paupières essayant de voir correctement malgré la sueur et le picotement désagréable de ses iris.

- Que s'est-il passé ? Demanda Lydia la voix étranglée : Pourquoi on peut respirer ?

- C'est Stiles. Dit immédiatement Scott persuadé que son ami était intervenu : Stiles ? L'appela-t-il s'attendant à une de ces répliques sarcastiques mais seul le silence et la respiration haletante de Lydia lui répondirent.

- Non, regarde ! Souffla Lydia observant fasciné un point précis.

Scott pencha également sa tête vers l'entrée de la chambre qui était maintenant ouverte. Il fronça ses sourcils en remarquant la petite silhouette lumineuse ressemblant étrangement à une biche, éclairant l'obscurité dans la pièce et derrière la porte.

- Qu'est ce que c'est ? Chuchota-t-il émerveillé par la beauté de la créature.

- Je ne sais pas. C'est ma première fois dans la tête de quelqu'un d'autre. Répliqua Lydia qui ne quitta pas des yeux la lumière à l'apparence animal.

- Crois-tu qu'elle est dangereuse ? Demanda Scott craignant à une autre ruse.

- Elle nous a sauvé la vie. Répondit Lydia puis elle plongea ses yeux verts dans ceux sombres de Scott : J'ai l'impression qu'elle ne nous veut aucun mal. Elle fronça ses sourcils et réfléchie un instant cherchant à expliciter une sensation difficilement explicable : C'est comme si j'étais avec une personne de confiance, comme si j'étais avec... Avec ma mère.

- Avec ta mère ? Comment ça ? L'interrogea Scott essayant de comprendre les mots de Lydia.

- Tu sais c'est comme quand tu te rappelais d'un souvenir où tu te sentais en sécurité avec ta mère. Elle me fait me sentir comme ça. C'est vraiment étrange. Tu ne ressens rien ? Lui demanda-t-elle curieuse.

- Je ne sais pas. Il fronça ses sourcils et réfléchi observant la biche qui tourna sa fine tête assez indistincte vers lui : Je n'ai pas envie de lui faire de mal. Chuchota-t-il essayant de mieux regarder l'apparence de la créature : C'est comme si elle était une personne innocente que je devais protégé mais... Peut-être que c'est lui ?

- Je n'en suis pas si sûre. Répondit Lydia un pressentiment lui murmurant qu'elle les amènerait à lui.

La biche se déplaça lentement et s'approcha du lit de l'adolescente. Sa silhouette se dessina avec plus de précision et son museau effleura délicatement les lanières qui s'effritèrent brusquement. Lydia tressailli quand elle rencontra les perles noisettes de la biche. Elle écarquilla les yeux en les reconnaissant immédiatement.

- Scott ! Elle a les yeux de Stiles !

L'adolescent tourna la tête et plongea ses yeux sombres dans ceux de la créature lumineuse et en eut le souffle coupé. Il avait l'impression d'être face à Stiles ! Qu'est ce que cela voulait-il dire ? La biche effleura également les lanières qui disparu en devenant poussière. Il se releva, quitta le lit et évita de s'approcher de trop près de la créature. Il rejoignit Lydia qui était encore assise sur le matelas.

- On fait quoi maintenant ? Demanda-t-il.

- Je ne sais pas. Répondit-elle en frottant ses poignets irrités, elle regarda la biche qui pencha sa fine tête sur le côté : La suivre je suppose.

- Reste derrière moi. Dit Scott, il s'avança vers la biche qui se mouva et se dirigea vers la porte. Il se retourna et regarda Lydia qui hocha simplement la tête.

Ils passèrent de l'autre côté de la porte et furent accueilli par les ténèbres et le silence. Si la biche blanche n'était pas là, ils se seraient probablement perdu dans les limbes. Ils continuèrent pendant un certain temps à avancer prudemment restant l'un derrière l'autre et proche de la créature. Elle progressait avec une facilité déconcertante dans les ombres qui enfuirent à la présence de sa lumière. C'était comme un phare qui leur indiquait le chemin à travers une mer agitée.

- Tu crois que les autres vont bien ? Chuchota soudain Lydia.

- Je suis sûr qu'ils vont s'en sortir. Répondit Scott sans hésité.

- Et Stiles, crois-tu qu'on pourra le sauver ? Demanda-t-elle la voix légèrement aiguë.

- Oui ! Il est là. J'en suis sûr. On le sauvera Lydia et tout ira bien. Dit Scott se forçant à y croire de tout son cœur.

- Mais tu as bien vu comment il était... Scott se retourna légèrement les sourcils froncés. Elle soupira et expliqua : Je veux dire depuis un moment il semble vraiment mal.

- Je sais. Moi aussi je l'ai remarqué. Soupira-t-il se sentant soudain très fatigué : Je sais que c'est depuis le Nemeton mais s'il ne veut pas nous en parler on ne peut pas l'y forcer. Tant qu'il sais qu'on est là pour lui, ça ira. S'il tombe on sera ses béquilles et il le sait. Il peut-être défaitiste mais il n'abandonne pas facilement. Lui sourit-il pour tenter de l'apaiser.

- Oui... Je suppose. Il a intérêt de toute manière ! Je n'ai pas failli mourir asphyxié pour rien ! Dit elle essayant d'alléger la conversation devenue sombre.

Scott allait répondre quand un hurlement les figèrent de terreur. C'était bestiale et dangereux, leur rappelant Peter quand il avait été un Alpha. La biche continua d'avancer et ce fut avec effroi qu'ils remarquèrent sa lumière disparaissant dans les abimes.

- Il ne faut pas la perdre, Scott ! Cria Lydia sentant sa panique revenir à l'idée qu'ils soient perdu dans l'obscurité.

- Reste près de moi ! Dit-il et se mit à courir vérifiant que son amie restait proche de lui.

Ils suivirent les filaments lumineux de la biche blanche qui se faisait dévoré par les ombres. Ils accélérèrent leurs courses, s'efforçant de ne pas perdre de vu le point lumineux. S'ils égarées dans ces ténèbres, ils étaient persuadés de rester à jamais piégé et ils ne pouvaient pas ! Les autres avaient besoin qu'ils arrêtent le Nogitsune, Stiles avait besoin d'eux ! Ils trébuchèrent soudain quand le sol devient instable, maladroitement ils essayèrent de ne pas tomber. Ils continuèrent à avancer malgré les secousses incessante rappelant un tremblement de terre. Scott attrapa le poignet de Lydia et la tira à lui, il l'aida à garder l'équilibre et marchèrent. Ils se précipitèrent vers le chemin de la biche blanche, tout leur repère spatiaux effacé dans ce néant. Ils rattrapèrent rapidement la créature mais des griffes pointus frappa violemment l'épaule de Scott qui s'effondra en hurlant de douleur.

- Scott ! Scott, c'est Peter ! C'est Peter quand il était Alpha ! Hurla horrifié Lydia quand elle vit des yeux rouges apparaitre dans l'obscurité. Une gueule immense s'approcha rapidement d'eux, s'ouvrant et montrant d'immenses dents aiguisés. Lydia serra les dents et les yeux se préparant à sentir la morsure mais elle fut repousser brusquement.

- Lydia lève toi ! Cria Scott.

L'adolescente ouvrit les paupières et hoqueta horrifié. Son ami l'avait protégé de son bras qui était maintenant brisé. La fracture ouverte laissa apparaitre l'os cassé. Elle déglutie mais elle n'avait pas le temps d'être écœurée. Elle devait agir vite et ils devaient avancer avant que la biche blanche ne disparaisse complétement dans les ombres. Elle prit le bras de son ami et sans l'avertir elle redressa l'os. Scott poussa un cri de douleur avant d'hocher la tête en remerciement.

- On a rien pour te faire une écharpe.

- On a pas le temps Lydia ! Il faut continuer ! On ne peut pas s'arrêter maintenant ! Dit Scott qui tient serré son bras.

- Mais s'il y en a d'autres ? S'horrifia Lydia qui observa paniqué les alentours.

- On a pas le choix ! On ne peut plus reculer ! Il faut trouver Stiles ! Je ne veux pas partir alors qu'on a été aussi loin. Répondit Scott presque désespéré.

- Scott on ne pourra peut-être pas... Elle se tut et hocha finalement la tête. Elle voulait y croire elle aussi ! Elle voulait sauver Stiles !

Ils continuèrent de marcher aussi vite que le bras brisé de Scott leur permettait. Ils retrouvèrent rapidement la biche blanche qui semblait avoir ralentit. Avait-elle une conscience propre ? Se demanda Lydia. La créature se fit plus lumineuse encore donnant l'illusion qu'elle les aidait à mieux appréhender le danger. L'adolescente sentit Scott se raidir soudainement à ses côtés.

- Que se passe-t-il ? Demanda-t-elle observant avec méfiance l'obscurité.

- Des arbres ! Répondit simplement Scott : aperçois des arbres... Je suis déjà venu ici, Lydia ! Fait attention c'est quand les chasseurs me poursuivais.

- Quoi ? Tu plaisantes ! Des chasseurs !? S'étrangla Lydia qui s'approcha de Scott.

- C'est comme si on traversait nos cauchemars. Chuchota l'adolescent.

- Ce doit-être une manière de nous repousser je suppose. Tenta d'analyser la situation Lydia.

- Crois-tu qu'on entrera dans le cauchemar de Stiles ? L'interrogea Scott.

- Je ne sais pas, Scott. Soupira Lydia : Je te l'ai dis je ne suis jamais entrée dans la tête de quelqu'un avant.

Ce fut elle qui remarqua immédiatement le danger. Elle poussa un cri de Banshee quand une flèche apparu de nulle part la faisant légèrement dévié et effleurant sa joue. Elle posa une main sur la griffure.

- Lydia, est-ce que ça va ? Demanda Scott qui regarda attentivement la blessure.

- Rien de grave. Répondit Lydia, elle fronça les sourcils se rappelant de la flèche : Appartenait-elle à Allison ? L'interrogea-t-elle.

- Oui. Elle est une chasseuse terrifiante. Reconnu Scott observant la biche blanche qui était à quelques mètres, il supposait, d'eux.

- Je confirme. Répondit Lydia se rappelant quand Allison l'avait prise pour sa tante et avait faillit la blessé mortellement, heureusement que Isaac était là.

Ils se turent et préférèrent rester sur leur garde. Gardant un œil sur leur guide mais aussi les environs où les étranges ombres en formes d'arbres disparaissaient progressivement. Bientôt ils étaient de nouveaux seuls avec la biche qui éclairait le néant. Ils se sentaient fatigués et courbaturés comme si c'étaient des jours qui s'écoulaient depuis qu'ils étaient dans ces abysses. Ils pensèrent ne jamais en voir la fin et Scott remarqua avec un certain soulagement que son bras était pratiquement guéri. Il fit un signe à Lydia qui hocha la tête contente. C'est alors que les ténèbres effilochèrent pour laisser place à une pièce exiguë et blanchâtre. La biche s'arrêta et disparu laissant place à un corps recroquevillé et recouvert d'habit sale.

- Stiles ! Cria Lydia et Scott qui couru rejoindre son ami.

Les adolescent s'agenouillèrent et le Loup Garou posa une main sur l'épaule de son ami et le secoua légèrement pour le réveiller.

- Stiles mon pote ! Réveille toi ! On est là ! Lydia et moi ! On est venu pour te sauver. Dit Scott redressant le corps inerte de son meilleur ami.

- Scott... Souffla Lydia la voix tremblante : Il semble endormi... Comment on le réveille s'il dort dans son propre esprit !

- Stiles ! Stiles, réveille toi ! Stiles ! Continua Scott, il fronça ses sourcils et regarda inquiet Lydia : Et si c'était un piège depuis le début ?

- Dis moi que tu ne penses pas qu'on est piégé ici ! Ne put s'empêché de répondre sèchement Lydia : On a trouvé Stiles peut-être que Deaton avait raison, peut-être que c'est trop tard. Murmura-t-elle d'une voix étranglée commençant à accepter le faite qu'elle est perdu son ami pour toujours.

- Non ! Répondit durement Scott : Non ! Stiles, je t'en supplies réveille toi !

- Stiles ! On a besoin de toi ! Dit Lydia s'agenouillant en face de son ami et repoussant délicatement ses cheveux : Stiles, Scott et moi on ne partira pas sans toi !

- Stiles ! Répéta Scott d'une voix sanglotante. Il baissa la tête et passa une main sur ses yeux essuyant ses larmes : Il y a forcément un moyen de le réveiller ! On doit réfléchir !

- Mais oui ! Stiles fait parti de ta meute. Dit Lydia espérant que cela le fasse réagir.

- Quoi ? Comment ça ? Demanda Scott perdu.

- Il est humain mais il fait toujours partie de la meurtre, pas vrai ?

- Bien sûr... Répondit Scott pour lui c'était une évidence.

- Comment les loups signalent leur localisation au reste de la meute ? L'interrogea Lydia.

- Ils hurlent. Répondit immédiatement Scott qui se concentra pour utiliser son pouvoir d'Alpha et cria.

Et-rangement la petite pièce se mit à trembler violemment, les murs se brisèrent en mille morceau et l'obscurité les entourèrent brusquement. Le néant changea rapidement et cette fois ce fut dans une chambre insalubre qu'ils se trouvèrent. Une chambre vide de tout meuble, de toute vie. Elle était ni dans la lumière, ni dans les ténèbres, elle ressemblait à une antichambre, c'était triste, c'était misérable et un sanglot les firent se retourner soudainement.

- Stiles ! Hurlèrent-ils rejoignant leur ami agenouillé contre le mur sale. Ils se figèrent cependant quand l'adolescent se redressa et recula plus encore contre le mur croisant ses bras sur son torse.

- Stiles, mec ! On s'inquiétait ! Dit Scott émut aux larmes de voir enfin son meilleur ami sain et sauf et pas consumé comme leur avait prévenu Deaton.

- Stiles ? L'appela Lydia plus hésitante que Scott et fronçant ses sourcils, elle s'avança légèrement.

- Stiles ? Répéta Scott qui avança sa main pour la poser sur l'épaule de son ami mais il fut brusquement repousser.

- Non ! Souffla Stiles d'une voix tremblotante : Pourquoi vous êtes là ?

Pourquoi étaient-ils venu le chercher ? Pourquoi l'avaient-ils réveillé du néant ? Il était bien endormi ! Il était là où il était entouré par les bras réconfortant des ombres. Il avait rejeté la lumière, il avait rejeté la biche blanche. Il ne voulait pas se réveiller ! Il ne voulait pas revenir ! Il en avait assez ! Il voulait se reposer ! Pourquoi viendraient-ils le déranger ! Il avait entendu leur appel mais il les avait ignoré. Il avait pensé qu'ils le laisseraient tranquille mais voilà, la biche blanche avait dû les amené ici et Scott l'avait appelé brisant son sommeil. Merde ! Pourquoi tout devait foiré !

- Stiles, on est venu te chercher. On est venu pour te sauver. Dit Scott désemparer par l'irritation de son meilleur ami.

Il se pinça les lèvres et se força à ne pas ricaner par tant d'ironie. Le sauver ? Impossible, il ne voulait pas, ne voulait plus. Il avait abandonné ! Il était trop brisé ! Il avait trop mal ! Il avait fini par glisser et chuter si profondément dans le gouffre de sa souffrance qu'il ne voyait plus de lumière dans le trou béant qu'était devenu son cœur et son âme. Il avait laissé le Nogitsune prendre possession de lui. Il s'était donné à lui ! Et il ne voulait pas quitter ce doux sommeil ! Il ne reviendrait pas ! Il savait ce que faisait le Nogitsune. Il avait entendu le brouhaha des hurlements des victimes du renard mais il ne l'avait pas arrêté. Il ne voulait pas et n'avait pas la force. Il était trop salit, trop souillé, trop désespéré ! Et si fatigué, si épuisé qu'il voulait simplement dormir. Cela ne le regardait plus ! Ce qui se passait dans la lumière n'était plus de son fait. Lui, il voulait rester, ici ! Il était bien dans ce cocon ! Il pouvait oublié et fuir son agonie ! Fuir ces blessures ! Ignoré ce qu'il était, ignoré ce qui était en lui ! Il voulait étouffer ses pleurs ! Détruire son supplice !

Putain ! Je veux que cette douleur cesse !

- Arrêtez le Nogitsune. Répondit simplement Stiles : Je t'ai dis de l'arrêter.

- Stiles on a besoin de toi pour l'arrêter.Répondit Scott observant attentivement son ami : Je te l'ai dis on a besoin de toi.

L'adolescent humain ricana et répondit avec sarcasme :

- C'est vrai que j'ai été utile jusqu'à présent !

- Stiles, sans toi on ne trouvera pas de solution pour vaincre le Nogitsune ! Avec toi on arriverait à l'empêcher de faire plus de mal ! Tu arriverais à comprendre ces énigmes ! Expliqua Lydia consterné par l'abattement de Stiles.

- Tu m'as dis de te donner du temps. Continua Stiles ignorant les mots de Lydia : Tu m'as dis de te donner du temps et je n'ai même pas été capable... Je ne t'ai pas écouté et maintenant... Je ne peux pas vous aider... Vous n'avez pas besoin de moi pour l'arrêter...

- Stiles, mec ! Ce n'est pas grave ! Tu n'as pas eu le choix ! Le principal c'est que tu sois sain et sauf ! Et maintenant il faut que tu te réveilles ! Il faut que tu reprennes le contrôle de ton corps ! Ton père est mort d'inquiétude pour toi, les autres se sont démenés pour te garder en sécurité contre les Onies. On a vraiment besoin de toi ! On veut que tu sois sauf !

- Stiles ! Il continuera à faire du mal ! Il va continuer à tuer ! Et s'il tué l'un d'entre nous ? Si ton père mourrait parce que tu préférés rester caché plutôt que de te battre ! Tu préfères voir tes amis et ta familles se faire massacré plutôt que d'essayer de l'affronter ? Je ne te savais pas si faible ! Répliqua sèchement Lydia ignorant le regard noir de Scott qui n'apprécia pas qu'elle insulte son meilleur ami dans un état émotionnel aussi fragile. Elle non plus, elle ne voulait pas être si dure mais Il fallait que Stiles comprenne que les enjeux étaient bien plus grand que s'il se faisait consumer par le Nogitsune. C'était la fin pour lui mais pas seulement ! Beaucoup risqueraient de mourir.

L'adolescent ricana. Il ne voulait pas savoir ! Il ne voulait pas savoir ! Putain ! Il avait déjà fait ce choix ! Celui de se sacrifier pour eux ! Il l'avait déjà fait ! Il s'était battu du mieux qu'il pouvait ! Il avait essayé de lui faire face ! Il avait même accepté ça ! Il avait essayer d'être fort ! Il n'avait pas voulu les abandonner ! Il n'avait pas voulu les décevoir ! Il n'avait pas voulu être aussi misérable ! Putain ! Il était maintenant trop fatigué... Il s'était battu mais il avait perdu. Il n'arrivait plus à avancer, il ne pouvait plus... Il voulait dormir... Il était si fatigué... La douleur c'était anesthésiée, son dégout pour ce corps était camouflé par les bras tendre que le Nogitsune lui avait offert. Il avait calmé son agonie ! Il ne voulait pas quitter son repos. Il avait été suffisamment brave, n'est ce pas ? Il avait le droit de dormir, non ? C'était tout ce qu'il demandait. Si en arrêtant le Nogitsune, il mourrait avec lui, c'était un soulagement. Il ne voulait plus vivre, il n'en avait plus le désir. Il voulait que son corps disparaisse, il voulait disparaitre.

- Stiles ? L'appela Scott la voix tremblante, les sourcils froncés d'inquiétudes : Tu ne veux pas resté, ici, pas vrai ? Demanda-t-il en s'approchant de lui.

L'adolescent baissa la tête et serra plus fortement ses bras autour de son torse. Il se força à ignorer les visages effarés de ces amis.

- On a pas failli mourir pour que tu refuses de te réveiller ! Dit scandalisé Lydia : Tu n'as quand même pas peur d'un renard ! Tu es trop intelligent pour te laisser manipulé par lui !

Stiles resta muet et évita une nouvelle fois la poigne réconfortante de Scott qu'il essaya de poser sur son épaule.

- Je ne comprend pas. Tu ne veux pas le laissé faire de mal aux autres. Souffla Scott commençant à douter qu'il soit face à son ami.

- Non... Murmura simplement Stiles. Mais je veux dormir. Je suis trop fatigué, vous ne savez pas à quel point... Je n'en peux plus... Pensa-t-il.

- On va se battre ensemble, je te promets qu'on ne te laissera pas tombé ! On va le battre ! N'abandonne pas maintenant. Répondit Scott, il approcha ses mains sur chaque épaule de son ami et les posa dessus malgré que Stiles essaya vainement de les repoussé.

L'adolescent resta muet et fut surprit quand le Loup Garou l'enlaça affectueusement. Il sentit sur son épaule les larmes de terreur de Scott qui avait cru le perdre. Il croisa le regard attristé de Lydia qui s'avança et l'entoura de ses bras réconfortant.

- Tu n'es pas seul, Stiles... Chuchota tendrement Scott : On est là.

C'était apaisant et bien plus agréable que l'étreinte des ténèbres.

Les trois amis ne remarquèrent pas alors le grand sourire de la bête.