Bonjour à tous, oui c'est bien moi, cela faisait longtemps n'est-ce pas? Cela fait si longtemps que je n'ais rien posté je suis si désolée! Cependant j'écris toujours, je n'ais pas renoncée^^. J'ai actuellement beaucoup de fics sur mon pc et j'écrit par fois ici et là. Et aujourd'hui je poste une nouvelle histoire, oui encore une. Cela fait longtemps que je l'ai sur mon ordi et que je la travail. J'ai fait pas mal de recherche pour l'écrire et la rendre détaillée, comme je sais que vous aimez ça^^.

Petite précision avant la lecture: D ans cette fiction, Regulus et Sirius ont un an d'écart au lieu de deux. Les maraudeurs entre donc à Poudlard en 1970 au lieu de 1971. Et Andromeda est plus agé que Bellatrix et à donc le même age que Lucius. Voilà rien de vraiment important mais dans le doute vous voilà prévenu.

PS: désolé pour les fautes, j'ai relut l'histoire tellement de fois que je n'arrive plus à les trouver et je n'ais plus de correcteur sur mon traitement de texte...

Le joyau des ténèbres

La famille Black a toujours été considérée comme une famille des plus prestigieuse. Et ce n'est certainement pas Lord Black qui vous diras le contraire. Cependant son plus beau joyau reste son troisième fils Ophir Black. Puissant, beau et intelligent que se passera t-il lorsque ce beau garçon au yeux vert rencontrera le puissant et redoutable Seigneur des Ténèbres...

Par une chaude nuit d'été, la très estimée matriarche de la très noble et très ancienne maison Black, Lady Walburga Black, donnait naissance à son troisième enfant. Plusieurs médicomage privé aidaient bien évidement la jeune mère pendant cette période difficile. Dans la pièce d'à côté, son mari, Lord Orion Black, attendait avec impatience l'arriver du nouveau membre de la famille Black. C'est deux fils aînés, Sirius et Regulus, avait tout les deux était confié à l'un de leur elfe du nom de Kreatur.

Cela ne devrait plus être long désormais se réjouit-il en portant son verre de whisky pur-feu à ses lèvres. Bien qu'ayant été plus que retissant à l'idée d'épouser sa cousine de sang, Orion avait dû s'y soumettre sous la contrainte de son père l'ancien Lord Black, tout comme son épouse. Bien que ne s'aimant pas, Orion et Walburga avait comme bien commun d'assurer le bien et le prestige de leur famille avant tout. Aussi une entente cordiale avait réussi à s'installer entre eux ce qui avait eu pour résultat leur premier née, Sirius. Et nul ne pouvait nier l'héritage des Black coulant dans ses veines. Son fils serait le prochain Lord Black, il devrait donc être traité comme tel. Mais il lui restait de nombreuses années encore avant de devoir s'acquitter de ses devoirs. Son aîné étant âgé de seulement deux ans, il était donc pour le moment vraiment futile de penser à son avenir, bien que des propositions de mariage viendrait bien assez tôt à son sujet. Environ un an après la naissance de Sirius, était née Regulus. Légèrement plus chétif que son frère, leur ressemblance était pour le moins indéniable, et Orion ne pouvait être plus ravie d'avoir un second fils pour perpétuer la ligné des Black. Mais Mère Magie avait tout de même continuer de toucher leur famille de sa bonne étoile, et Walburga se retrouva de nouveau enceinte quelque temps plus tard. Orion serait bénie si ce soir il obtenait encore un fils. Bien qu'après deux garçons avoir une fille ne lui déplairait pas. Contrairement à son beau frère Cygnus III qui n'avait que des filles, Orion s'estimait heureux en tant que branche principale de la famille Black d'avoir obtenus deux héritiers. Cela dit il ne dirait certainement pas non à un troisième.

Les pleurs d'un bébé retentirent enfin laissant Orion se détendre un sourire se répandant sur son visage alors qu'il finissait son verre. Il se leva ensuite lentement et se dirigea vers la salle d'accouchement prévu pour sa femme au sein de leur maison. Car il était bien sur inconcevable pour une Black d'une si noble famille comme Walburga d'accoucher dans un lieu aussi immonde que Saint-Mangouste là où des immondes née-moldus et traître à leur sang se faisait soigner tout les jours.

Orion entra sans frapper, chose qui aurait été complètement futile étant donné qu'il était chez lui. Il put enfin observer sa femme, tenant entre ses bras fatigué un petit tas de couvertures ou dépassait une tête encore légèrement ensanglanté. Bien qu'il n'est jamais aimé Walburga autrement quant tant que membre de la famille Black. Orion admettait sans aucune honte que sa femme avait toujours eu une volonté de fer et un entêtement propre à leur famille. Alors qu'elle venait juste d'accoucher de son troisième enfant, le visage de Lady Black ne démontrait aucun signe de faiblesse et d'inconfort seul ses bras légèrement mous de fatigue pouvait la trahir au regard aiguisé de son mari.

Orion s'approcha lentement de son épouse et de sa charge, sa démarche ne trahissant pas son impatience à l'idée de voir son troisième enfant.

Le voyant approcher, Walburga le salua légèrement de la tête avant de lui tendre son enfant avec une légère réticence.

Orion se saisit doucement du paquet avec aisance, et put ainsi observer le nouveau membre de la famille Black. Il s'agissait d'un garçon, un très beau garçon qui avait hériter de la chevelure sombre des Black. Orion ne pouvait être plus satisfait. Un troisième fils, que Mère Magie les bénisse. Ce fils leurs apporteraient un nouveau statut sociale au sein de la société. Étant de plus en plus difficile de concevoir parmi les familles de Sang-Pur, avoir plus d'un enfant était considéré comme une bénédiction de la magie. Mais en avoir trois et surtout des garçons... Certains traditionalistes murmuraient même que cela était un cadeau de la Magie elle-même. Non, rien au monde ne pourrait venir ternir ce bonheur.

Lord Black confia son enfant aux médicomages pour l'auscultation obligatoire à la naissance de chaque Sang-Pur, et se rendit au chevet de son épouse.

«Vous avez bien travaillé Walburga, notre enfant est magnifique»

«Merci mon cher» parla doucement sa femme d'une voix légèrement cassé par les cris de l'accouchement.

«Il ne nous reste plus cas attendre les résultats de l'auscultation avant de pouvoir annoncer la merveilleuse nouvelle à tout le monde» il était de coutume chez les Sang-Pur, d'annoncer l'arriver d'un enfant uniquement à partir de sa naissance. Ainsi, si l'enfant avait une malformation quelconque ou bien pire était un cracmol, la famille pouvait sans débarrasser sans que jamais quiconque soit mis au courant d'un tel déshonneur. Orion n'avait aucun doute que son dernier née serait aussi parfait que Sirius et Regulus.

«Avez-vous vu ses yeux Orion?» demanda Lady Black «Se sont de pur merveille»

Son expression suffisante et satisfaite d'elle-même, convainquit son mari de venir chercher son troisième fils des mains des médicomages, étouffants avec véhémence leurs protestations.

Le bébé gigota doucement avant d'ouvrir les yeux soudainement. Orion étouffa un halètement en contemplant les plus beau yeux émeraudes qu'il est jamais vu. Le sourire de Walburga devint encore plus satisfaisant «N'est-il pas une jolie chose?»

«Certainement» répondit son mari avec satisfaction.

«Comment allons nous le nommer Orion?» s'enquit Walburga avec curiosité. C'était elle qui avait nommé leur deux premiers enfants, aussi avait-elle voulut laisser le choix à son époux du prénom pour leur troisième enfant.

«Ophir Black me semble être le nom idéal, je vais de ce pas envoyer plusieurs lettre à notre famille, pour les informer de la bonne nouvelle» Orion se leva, et déposa le nouvellement nommé Ophir dans les bras de sa mère.

«Lord Black» intervint soudain l'un des médicomage lui bloquant le passage. Le reste des sorciers se massant derrière lui nerveusement.

«Qui a t-il?» claqua sèchement Orion, contrarié d'être interrompus.

«C'est à propos du bébé» commença nerveusement le médicomage, n'osant pas vraiment regarder Lord Black dans les yeux.

«Qui à t-il à propos de mon fils?» s'enquit le patriarche en mettant bien l'accent sur leur lien de parenté «Ne me dite pas qu'il est née cracmol?»

Derrière lui, Walburga étouffa une plainte indigné devant l'accusation, avant de serrer plus fermement son fils contre elle.

«Non rien de tout cela My Lord. Votre fils est en parfaite santé, et son taux de magie est l'un des plus exceptionnel que j'ai jamais vu» répondit vivement l'autre sorcier.

Orion Black eut un sourire fière «Dans ce cas ne me faites pas perdre mon temps» il s'engagea pour les dépasser, ne pouvant contrôler un sourire arrogant de prendre place sur ses lèvres. Décidément son petit Ophir était réellement une vrai merveille. Son fils aurait donc un avenir prometteur devant lui. Non seulement il deviendrait probablement extrêmement désirable, il ne pouvait en être autrement au vu de quel famille il était issu. Mais il serait doté d'une puissance magique dépassant la moyenne. Son dernier née était vraiment un joyau inestimable.

«Lord Black» intervint de nouveau le misérable sorcier.

Orion le foudroya de son regard argenté, figeant l'homme sur place. Pour qui se prenait ce maudit sorcier. Il avait eu une chance incroyable d'avoir était choisis pour assister Lady Black dans son accouchement. Il s'agissait là d'un très grand honneur. Et s'il ne cessait pas bientôt d'importuner le patriarche de cette estimé famille, Orion s'assurerait qu'il ne connaisse plus jamais une tel chance.

Le médicomage sembla se ratatiner sur place avant de se tourner vers ses collègues qui lui adressèrent des regards encourageants «La santé de votre fils est excellente, et son taux de magie est vraiment très élevé pour un enfant de cette age, cependant il y a comme qui dirait une complication»

«Une complication» releva Orion avec irritation, n'aimant pas du tout le son de la conversation.

«Oui, voyez-vous. Par un fait totalement inconnue de notre part, votre fils est née aveugle» chuchota l'homme, de grosse gouttes de sueurs venant parsemer son crane dégarnit.

Le dernier mot sembla résonner dans la pièce, avant que le regard de Lord Black ne se reporte sur le petit tas de couvertures que tenait sa femme. Aveugle, non c'était impossible. Il marcha en direction du lit de son épouse, qui elle aussi regardait avec attention l'enfant, essayant de déterminer un éventuel défaut.

«En êtes vous certain?» demanda Orion en se baissant pour se mettre à la hauteur de l'enfant.

«Oui My Lord» acquiesça le médicomage.

«Il y a t-il un moyen de le soigner?» s'enquit Walburga d'une voix sèche, adressant un regard remplit d'hostilité aux sorciers.

«Aucun Lady Black j'en est bien peur. Il n'existe pas encore de potion permettant de guérir complètement la vue. Ont peut l'améliorer bien sur s'il s'agit d'un trouble mineure. Mais dans le cas d'une cécité complète, il n'y à pour le moment aucun remède»

Orion et Walburga échangèrent un regard avant de regarder leur enfant. Il était encore temps, la grossesse n'ayant jamais été annoncé, ils pouvaient encore se débarrasser de l'enfant et personne n'apprendrait jamais qu'ils avaient eu un enfant aveugle. Seulement le bébé avait clairement du potentiel alors, que faire?

Lady Black observa son époux attendant qu'il prenne une décision. Elle même n'aurait pas hésité un seul instant si son enfant était née cracmol, ce ne serait pas la première fois qu'une famille de Sang-Pur se débarrasserait d'un tel déchet. Néanmoins Ophir était beau, parfaitement sain, et avait un potentielle magique certain alors, que faire?

«Pas encore» murmura soudainement son époux.

«Qu'avez-vous dis mon cher?» s'enquit poliment sa femme.

«Il n'y a pour le moment aucun remède, mais rien ne dit qu'il n'y en aura pas dans quelques années» répondit Orion.

«Mais nous ne pouvons pas le présenter à notre famille comme cela, se serait indigne de la maison des Black!» contra Lady Black.

«Dans ce cas nous ne le présenterons pas» dit-il en tendant sa baguette à sa femme et en attrapant la sienne.

Un regard de compréhension passa entre eux, avant qu'ils ne dirigent leurs baguettes vers les médicomages.

«Stupéfix!» hurlèrent-ils d'une même voix.

Deux médicomages tombèrent et le troisième tenta de transplaner, mais les barrières ancestrales de la maison Black l'empêchèrent de le faire.

«Mon cher faite attention de ne pas salir le tapis, le sang sera certainement très difficile à nettoyer même pour nos elfes de maisons» gloussa Walburga avec appréciation.

Son époux lui adressa un sourire narquois avant de s'approcher du médicomage terrifié qui avait sortit sa baguette «Je ne peux rien vous promettre ma chère»

Le sorcier fut rapidement mis hors d'état de nuire, et Orion ordonna à un elfe de maison de mettre les trois corps inconscients au sous-sol. Leur sort serait réglé plus tard.

«Un si beau garçon» murmura Walburga en caressant la tête de son fils «Quel dommage qu'il ne soit pas aussi parfait que Sirius et Regulus»

«L'héritage des Black coule néanmoins dans ses veines» contra Orion avec fermeté «Il reste un Black et hormis sa cécité il est en tout point parfait. Nous allons le garder pour le moment, il est encore jeune nous ne savons pas comment il va se développer»

«Qu'allons nous faire pour son... problème» hésita sa femme. Son expression pincée démentit par la façon dont elle tenait le petit paquet de couverture dans ses bras.

«Nous allons le garder à la maison, nous n'informerons personne de son existence jusqu'à ce que cette inconvénient soit réglé» déclara vivement Lord Black «Nous allons faire dons d'importante somme d'argent à divers potionniste y compris à St-Mangouste. Cela renforcera notre image aux yeux de la société et le prestige de notre famille. Il ne faudra certainement pas plus de quelques années pour qu'une nouvelle potion contre la cécité ne soit breveté»

Sa femme hocha la tête à ses paroles. Oui il avait encore du temps, en trouvant les bonnes personnes, et avec suffisamment de financement, des progrès énormes pourrait être fait en quelques années. Et personne ne pouvait remettre en question l'immense fortune de la famille Black. Il ne restait plus qu'à laisser faire le temps. Seul le temps pourrait leurs dirent qu'elle incroyable destinée attendait Ophir Black.

Et le temps passa, les trois enfants de la lignée principale grandir. Et pour autant que Sirius et Regulus grandissait chaque jours pour devenir de plus en plus beau, démontrant avec certitude leur héritage Black. Aucun d'entre n'arrivait à éclipser Ophir. Conformément aux ordres de ses parents, le dernier née de la famille Black était resté confiné chez lui, sans que jamais aucun membre de la famille à part ses frères et ses parents ne soit au courant de son existence. Pour autant, l'enfant ne se plaignait pas, ses frères étaient extrêmement gentils avec lui et son père avait toujours une attention particulière pour lui malgré son ton un peu sec et sa stature rigide. Il n'y avait guère que sa mère qui ne faisait pas vraiment attention à lui. Bien sur, elle s'extasiait toujours devant sa grande beauté, mais jamais elle ne prenait le temps de venir s'enquérir de sa santé ou de sa journée comme son père le faisait. Tout juste âgé de cinq ans, le petit garçon était aussi sage que son aîné Regulus. Les deux frères s'entendaient à merveille, et le petit Regulus venait souvent faire la lecture au plus jeune qui l'écoutait avec joie. Quant à Sirius, l'héritier de la famille Black était un garçon assez turbulent. Du haut de ses sept ans, Sirius passait son temps à courir dans toute la maison et faisait d'innombrable farce à ses occupants. Il passait la plupart de son temps à tenter de duper Kreatur leur Elfes de Maison principal. Entre le sorcier et la créature se livrait une guerre sans merci. Et si Kreatur en venait de plus en plus à détester son jeune maître, cela était bien rendu par Sirius. Bien souvent ce dernier était vivement réprimandé par leur mère, et sa voix perçante pouvait être entendu dans toute les pièces de la grande demeure. De même que Sirius entretenait une relation plus que tendus avec la matriarche de la famille, il éprouvait pour son père qu'un vague intérêt. Ce dernier n'était pratiquement jamais à la maison, trop occupé à gérer ses responsabilités au Ministère, laissant ainsi sa femme gérer la maison. Il n'y avait vraiment qu'avec Ophir que l'héritier Black pouvait se détendre.

Étant lasser de toujours être comparé au parfait Regulus par sa mère, Sirius avec donc commencé à éprouver de la rancœur vis à vis de son cadet. Leur petite dispute avaient finis par augmenter, ce qui avaient conduit les deux frères à s'éviter tout aux mieux. Mais malgré tout, ils ne pouvaient guère se dispenser de suivre les même cours. Sirius et Regulus faisant tout les deux partis de la très grande et estimé famille Black, ils se devaient de suivre des cours d'étiquette et de maintient chaque jour avec une armée de professeur choisis avec soin par leur parent. Compte tenu de leur age rapprocher, les deux garçons suivaient ensemble ces cours, qui étaient un grand sujet de discorde entre eux. Pour Sirius il n'y avait rien de plus ennuyeux, et il faisait tout son possible pour manifester son désintérêt. Quant au parfait Regulus, c'était bien le contraire, l'enfant était studieux et faisait le contentement de ses professeurs ce qui avait vraiment le don de mettre en rage son frère aîné.

De son côté, s'il passait d'innombrable moment à répéter ce qu'il avait apprit avec son petit frère, Regulus devenait de plus en plus frustré chaque jour après Sirius. C'était son grand frère immature qui avait un jour commencer leur querelle, et pour quoi? A cause d'une stupide jalousie? Sirius avait beau clamé à tout va qu'il était un rebelle qui s'ennuyait vraiment de leur façon de vivre, ce qui enrageait le plus le calme Regulus, était que dans l'histoire, le plus jaloux des deux c'étaient peut-être bien lui.

Bien qu'étant complètement désintéressé des exigences tenu par leurs statut dans la société, Sirius, s'il sans donnait la peine, pouvait tout réussir avec facilité. Regulus avait pus ainsi le surprendre un soir, alors que Sirius avait été rendre une petite visite tardive à leur petit frère Ophir. L'aîné des trois frères avait put ainsi divertir le plus jeune en se pavanant dans la pièce avec désinvolture, et bien qu'Ophir ne puisse pas le voir, il avait gloussé de plaisir. Mais voilà, Regulus avait beau l'observer, Sirius était en tout point parfait. Sa démarche, son support. Il possédait une grâce désinvolte que jamais Regulus lui-même ne pourrait atteindre. Oh oui il était bon élève le parfait et studieux petit Regulus comme dirait sa mère, mais dans les fait le plus talentueux des deux étaient bien son frère. Et cela le contrariait sans fin, alors que lui était obligé de travailler chaque jour pour être à un niveau convenable aux yeux de leurs parents, Sirius lui, s'il ne le gâchait pas, avait le potentiel d'être bien plus.

Bien loin de tout les tracas des deux frères, de son côté le petit Ophir grandissait tranquillement. Ses parents lui avaient un jour expliqué quant-il avait été en age de comprendre, qu'il était née avec une tare, qui obligeait sa famille à le garder caché pour ne pas qu'il leur face honte. C'était un fait que le jeune enfant avait accepté, il avait grandit ainsi. Et bien que quelques fois il se sente seul alors que ses grand frères étaient occupé avec leurs cours, il arrivait à le surmonter. Sa mère et son père faisait en grande partie son éducation, et apparemment il était un jeune homme aussi studieux que Regulus.

Ophir savait que ses parents tentaient tout les jours de trouver un remède pour ses yeux, mais chaque matin en se réveillant, il était toujours très triste de ne pas pouvoir voir les même chose que sa famille. Lui était condamné à une obscurité perpétuel. Il voulait plus que tout au monde voir les couleurs que lui décrivaient ses frères, lire des livres comme Regulus, pouvoir observer leur visage pendant des heures. Sa cécité lui pesait, il en avait assez d'être diffèrent, d'être celui qui faisait si honte à sa famille. Oui un jour, il aimerait être comme tout le monde.

Pour Lord et Lady Black, la situation se faisait plus pesante de jour en jour. Les années avaient passées depuis la naissance d'Ophir, pourtant aucune potion ou sortilège n'avait put soigner sa vue. La famille Black avait fait d'innombrable dons de part le monde, mais aucune des institutions ou des potionniste pour qui ils avaient manifesté leur intérêt n'avait put guérir leur petit joyau. Orion Black en était bien sur très affecté. Il en était venu à aimer sincèrement l'enfant. Et bien qu'il était très fier de Sirius et Regulus, il ne pouvait nier qu'Ophir restait son petit préféré. D'un commun accord, les époux avaient convenus au départ de garder Ophir séparé de ses frères. La perspective que ses chances de guérissons soit très faible, les avaient poussé à garder les enfants séparés. Ce fut Orion qui brisa en premier cette promesse. Quelques soir, il se rendait dans la crèche qu'occupait alors son plus jeune fils pour l'observer de longues heures durant. Sans s'en rendre compte, il finit par venir de plus en plus souvent regarder son enfant si beau et si puissant et pourtant imparfait. Était-ce une punition de la Mère Magie pour sa trop grande chance? Il ne pouvait en être ainsi, et il se jura qu'il ferait tout pour sauver son petit Ophir, son petit joyau.

Du côté de Walburga, Orion savait que sa femme faisait tout son possible pour ne pas être trop proche de l'enfant. Son épouse était forte, et n'hésitait pas à se débarrasser de ce qu'elle trouvait en dessous de son statu. Mais s'approcher d'Ophir était un risque de devoir s'accrocher à lui, et si jamais par malheur sa cécité se trouvait insoignable, il y avait un risque qu'elle s'oppose à sa disparition, chose impensable pour l'honneur de la famille Black, ainsi se contenta t-elle de se montrer plus dur avec leurs deux aînés et se concentra exclusivement sur leur éducation pour ne pas que ses pensées ne s'égare trop. Mais l'on ne pouvait obliger bien longtemps Ophir à rester séparés de ses frères. Ce fut donc le patriarche de la famille qui présentât les choses à ses aînés, au mécontentement de sa femme. Et depuis lors chacun faisaient de son mieux pour aider le dernier des Black dans sa vie quotidienne.

Mais il eu un jour, où la conversation tant redoutée dût avoir lieu. C'était l'année passé. Ophir venait d'avoir tout juste quatre ans, et Lord et Lady Black venaient d'essuyer un nouvel échec dans la guérison de sa vue.

«Cela vous à t-il déjà traversé l'esprit Orion, qu'Ophir ne puisse jamais guérir?» commença t-elle un soir alors que les deux époux étaient dans le bureau du maître de maison.

«Il est encore trop pour abandonner ma chère, nous savons tout deux que la communauté sorcière ne c'est pas faite en un jour. Les innovations prenne du temps» murmura son mari.

«Cela fait déjà quatre ans Orion» contra Walburga «Sirius et Regulus sont grand, je crains qu'ils n'arrivent à se souvenir de lui si nous n'agissons pas bientôt rapidement. Nous n'aurions jamais dû les laisser grandir ensemble»

«J'ai dit non Walburga» trancha Lord Black avec fermeté «Je n'abandonnerais pas mon fils alors qu'il reste encore de l'espoir pour le sauver»

«Nous savions tout les deux que ce jour finirait peut-être par arrivé» répondit sa femme «Croyez-moi que cela me chagrine autant que vous. Si comme moi vous n'aviez pas essayé de vous y attacher la tâche serait bien plus facile»

«Il s'agit de notre fils!» cria t-il soudainement en perdant peu à peu la maîtrise de lui même «Il ne s'agit pas d'un immonde cracmol, mais de notre enfant! La magie coule dans ses veines, une magie puissante! Vous savez tout comme moi à quel point il pourrait être talentueux. Vous avez beau vous vantez de la beauté de Sirius lors de vos réunion avec les autres Lady, vous êtes cependant l'une des première à confesser qu'Ophir le surpasse en terme d'apparence. Songez donc à ce que cet enfant pourrait apporter à notre famille. Toutes les nobles familles se bousculeraient pour sa main!»

A cela Lady Black resta silencieuse, n'osant faire de commentaire à ce quelle savait être la vérité.

«Walburga» reprit Orion d'une voix plus calme «Je sais pertinemment que vous n'êtes pas aussi indifférente à cet enfant que vous le prétendez. A mon avis, vous souhaitez vous en débarrasser des maintenant, avant que votre affection pour lui ne soit trop grande»

«Et si c'était le cas Orion» répondit sèchement Lady Black «Pourriez-vous m'en vouloir d'écarter cet enfant avant que mon cœur ne soit en désaccord avec la fierté de notre famille. Vous comme moi avons été élevé dans le respect et l'exigence du nom des Black, nous savons tout deux que notre position peut nous obliger à faire d'immense sacrifice» leur union sembla soudainement peser dans la pièce «Pour autant aucun de nous n'as jamais remis en question notre devoir, pourquoi cela devrait-il commencer aujourd'hui?»

«Père! Mère!» une voix forte vint soudainement perturber le silence pesant du bureau, alors que les deux adultes se fusillait du regard.

Sirius déboula soudainement dans le bureau, une expression troublé envahissant les trait de son beau visage.

«Qui à t-il Sirius?» s'enquit sèchement son père, contrarié d'être interrompus pendant une discussion aussi importante.

«C'est Ophir, il à fait quelque chose d'incroyable venez vite!» s'exclama le garçon avant de repartir aussi rapidement qu'il était venu.

Les deux époux se regardèrent du coin de l'œil mais emboîtèrent tout de même le pas à leur aîné. Toute distraction était certainement bonne à prendre pour dissiper toute cette tension.

Lord et Lady Black se rendirent dans la chambre d'Ophir placée juste à côté de celle de Regulus.

Leur petite merveille était assise au milieu d'un océan de peluche à côté de Regulus. Leurs deux aînés avaient déclaré que la chambre d'Ophir était un endroit neutre pour toute leur querelle. S'ils y avaient bien une chose sur laquelle ils étaient d'accord, était que leur cadet ne devait en aucun cas souffrir de leur mésentente.

«Vas-y Ophir recommence ce que tu as fait!» l'encouragea Sirius en s'assaillant prêt de lui.

Les magnifique yeux émeraudes du plus jeune se posèrent approximativement à l'endroit d'où émanait la voix de son frère et il se concentra soudainement sur la petite peluche qu'il avait dans les mains.

Les deux autres enfants attendirent avec attention, obligeant les parents à se concentrer davantage. Ophir caressa entre ses mains la petite peluche en forme de serpent et se mit soudain à lui parler. Sauf qu'au lieu de mot compréhensif, une série de sifflement envahis la pièce, rendant les deux garçons plus âgés extatique.

«N'est-ce pas trop cool!» s'écria Sirius tendit que Regulus acquiesçait doucement.

«Mon cher croyez-vous que peut-être?» osa Walburga peu sur d'elle. Il pouvait s'agir tout simplement de jeu d'enfant, aussi n'osait-elle pas trop espérer. Mais si seulement cela était possible.

Orion ordonna à ses deux aînés de s'écarter et sortit sa baguette «Serpensortia!» une toute petite couleuvre sortit de sa baguette et secoua la tête complètement désorienté.

«Il y a un petit serpent devant toi Ophir» précisa Regulus à son frère «Parle lui, demande lui de faire quelque chose»

Un air confus passa brièvement sur le visage du plus jeune avant qu'il ne prenne une expression déterminé et commença à siffler. Le serpent s'approcha curieux, obligeant Orion à resserrer sa prise sur sa baguette. Le serpent remua soudainement la queue, avant de s'allonger de tout son long et de tourner deux fois sur lui même.

«Ça a marché?» demanda le petit garçon peu sur de lui. Il n'avait aucune moyen de savoir si le serpent avait bien voulut se plier à se demande.

«Evanesco» déclara une voix avant qu'il ne sente des bras chaud et robuste le soulever, et une barbe légèrement piquante lui érafler la joue «Mon petit joyau» s'enthousiasma son père «Oui ça à marché!»

Sirius et Regulus riaient au éclat, toute querelle oublier pour le moment. Quant à Lady Black, elle observait avec des yeux écarquillés son mari, si ferme et froid comme tout Sang-Pur, embrasser vigoureusement leur dernier née, un grand sourire lui mangeant le visage alors qu'il faisait tourner Ophir dans ses bras.

Après cet instant joyeux, la si solennelle famille Black, ne put se départir de sa bonne humeur en se rendant dans la salle à manger pour le dîner.

Sirius était inarrêtable, et expliquait à une vitesse presque incompréhensible comment lui et Regulus avaient découvert le don d'Ophir.

«Reggie était en train de jouer avec Ophir avec son livre sur les animaux magiques» expliqua l'enfant, tendit que Regulus lui adressa un regard noir du au fait qu'il avait divulgué à leurs parents qu'il avait lui aussi joué avec le livre pour enfant «Ophir écoutait le son que faisaient les animaux et s'amusait à les reproduire et ce n'était pas vraiment terrible» gloussa t-il «Mais lorsque l'on à écouter le son du basilic, Ophir à réussi à vraiment bien le reproduire, alors nous lui avons donné sa peluche de serpent pour qu'il recommence et le résultat est vraiment génial!» enthousiasma l'héritier des Black vivement approuvé par son cadet, alors qu'il buvait un verre d'eau à grande goulée pour apaiser sa gorge sèche.

Walburga grimaça devant le manque de manière de son fils, mais abandonna pour ce soir, et préféra à la place se concentrer sur son mari qui s'extasiait devant Ophir.

«Mon petit joyau» sourit-il les traits de son visage étant quasiment identique à ceux de Sirius «Quel petite merveille tu es!»

Le plus jeune gloussa de plaisir «Il n'y a rien d'extraordinaire père. Je suis sur que Siri et Reggie pourraient le faire aussi!»

«Oui père!» continua Sirius «Faites revenir le serpent, je suis sur que l'on peut le faire!»

De bonne grâce à l'idée que ses fils aînés soit pourvu du même don qu'Ophir, Lord Black fit réapparaître une petite couleuvre d'un mouvement souple de sa baguette. Et, tout comme sa femme, se pencha légèrement en avant avec espoir.

«Aller le serpent tourne, aller!» l'encouragea Sirius avec vigueur.

Le serpent curieux, n'accorda pas un regard à l'enfant et continua de regarder curieusement son environnement.

«Tu t'y prends mal Sirius» critiqua Regulus avant de s'asseoir assez prêt du reptile «Aller joli serpent fait un tour» essaya t-il d'une voix plus mesurée.

Toujours aucune réaction.

«Ophir!» intervint l'aîné «Comment tu as fait pour qu'il t'obéisse?»

«Je me suis concentré sur son énergie et je lui est demandé poliment» répondit doucement le garçon.

«Que veut-tu dire fils?» intervint Orion.

«J'ai juste pratiqué ce que vous m'aviez appris père» répondit le plus jeune, confus «Ensuite le serpent m'a parlé, et je lui est poliment demandé»

Lord et Lady Black se regardèrent avec fierté. La cécité d'Ophir c'était révélé bien plus frustrante avec le temps. Un simple ordre à leur elfe de maison fut la solution pour changer chaque livres de la bibliothèque qu'Ophir voulait pour qu'il puisse les lires soit par le toucher, soit que le texte se lise de lui même à voix haute. Leur plus gros problème était de laisser leur fils seul. Celui-ci devait à chaque fois se tenir aux murs pour distinguer les portes de chaque pièces, ils ne comptaient désormais plus le nombre de fois ou l'enfant c'était cogné dans divers meuble par accident. Alors Lord Black et son épouse se mirent à chercher plus de solution, et le patriarche de la famille en vint un jour à parler théorie avec un brillant médicomage de St-Mangouste, après un important don à l'hôpital. Si le médicomage s'interrogea après les questions très ciblé de Lord Black qui dépassait sans doute la théorie, l'important don que venait de recevoir leur établissement le convainquis de ne pas en demander davantage. Il vint ainsi à parler à l'important Sang-Pur d'une possible solution. Celle-ci mettait en avant la magie du sorcier touché par la perte partielle de sa vue. En effet, il avait ainsi put être observer que lorsque un sorcier c'était vu perdre une partie de sa vue suite à un accident ou autre problème sa magie, si elle était assez puissante, l'aidait à se diriger dans une pièce. C'était à peu prêt le même principe qu'une chauves-souris lui avait-il dit. Le sorcier malvoyant se servait de sa magie pour sonder la pièce, ce qui l'informait précisément sur la localisation des objets et lui permettait de se mouvoir dans l'espace.

Ce projet était encore à l'étude, en partis financer d'ailleurs par la famille Black. Mais les résultats étaient prometteur et pourrait peut-être permettre davantage de comprendre comment soigner la vue défaillante de certains sorciers.

Le soir même, Orion trouva son fils pour l'informer de cette nouvelle et l'encourager à tenter de disperser sa magie dans l'air. Le garçon Black étant encore bien jeune, les résultats auraient dû mettre des années à apparaître. La magie accidentelle chez les enfants pouvaient se montrer à plusieurs age différents, mais les Sang-Pur avaient tendance à se vanter entre eux de la magie accidentelle de leur enfant. Plus la magie se manifestaient tôt chez un enfant, plus celui-ci serait puissant disait-on. Le dernier recors pour la prochaine génération d'héritier Sang-Pur était celui du fils d'Abraxas Malfoy, Lucius. Et le blond se vantait depuis à longueur de journée de la puissance de son héritier. Mais aujourd'hui, le jeune Lucius venait d'être supplanter et par pas moins que par son fils Ophir Black.

Une tel nouvel fit presque perdre une fois de plus son sang froid au patriarche des Black. Et il reporta à la place son attention sur ses deux aînés qui commençaient à devenir de plus en plus frustré par leur échec.

Avant que cela ne dégénère, il bannit une nouvelle fois le serpent, et ordonna à ses fils de se rasseoir à table.

«Il suffit! Sirius, Regulus, le don du fourchelangue ne se transmet pas à chaque individus» déclara t-il toisant de son regard argenté ses garçons «Il est très rare pour un sorcier de posséder un tel don. De mémoire, il ne doit rester désormais que deux sorciers vivants possédant cette capacité»

«Mais si Ophir est le second» intervint Regulus «Qui est le premier?»

«Un sorcier qui à fait ses études en même temps que nous» répondit Walburga «Un jeune homme extrêmement puissant, qui porte en lui le sang et la ligné de Salazar Serpentard»

«Ce don est-il exclusif à cette lignée?» demanda de nouveau Regulus. Son frère Sirius lui adressa un regard ennuyé mais écouta tout de même la réponse.

«Oui» poursuivit leur père «Le fourchelangue est un don génétique qui se transmet seulement à travers la ligné de Salazar Serpentard.

«Cela veut donc dire que la famille Black à un lien avec la famille Serpentard?» compris Sirius.

«En effet» répondit Orion. A cela il envoya un regard suspicieux à son épouse qui ne broncha pas.

Cette nuit là, Lord Black resta au chevet de son plus jeune fils. Il regarda longuement ce merveilleux enfant qui faisait sa fierté. Si seulement sa cécité ne venait pas noircir leur quotidien. Ophir serait certainement l'un des Sang-Pur les plus courtisé de Grande Bretagne. Seulement, il en venait aujourd'hui à douter. Il n'avait eu aucune mention à ce jour d'une possible union entre Salazar Serpentard et sa famille. Ses ancêtres sans seraient sans aucun doute vantés. Il y avait alors une autre possibilité. Après tout Tom Riddle était presque dans leur age, bien que le brillant jeune homme est disparut assez vite à la fin de ses études. De plus en plus de rumeurs parlait du retour de ce sorcier depuis ces dernières années. Se pourrait-il alors que Walburga? Non, Ophir lui ressemblait bien trop pour cela. Seulement, plus les heures passaient, plus le doute le tenaillait. Son épouse tenait plus que tout au nom de leur famille, elle avait toujours été une sorcière très fier de devenir un jour la Lady des Black. Elle qui mettait en avant plus que les autres membres de leurs familles la fierté de leur nom. Jamais elle n'aurait put commettre pareille trahison. Pourtant...

La nuit suivante, Orion ordonna à Kreatur de verser une potion de sommeil dans le verre de son plus jeune fils. Et, cette nuit là, il envoya aux gobelins une missive, accompagné d'une fiole contenant quelque goutte de sang. Il devait en avoir le cœur net.

Le lendemain, lorsqu'il reçu la réponse tant attendu, le patriarche de la famille Black eut peur d'ouvrir l'enveloppe. C'était absurde, Ophir resterait son fils quoiqu'il arrive. Néanmoins la perspective que peut-être son petit joyau ne soit pas véritablement le sien le tétanisait. Le sorcier se servit un bon verre de whisky pur feu avant d'ouvrir l'enveloppe.

Après quelque minutes de lecture intensive, toute la tension de son corps s'apaisa et c'est avec un grand sourire qu'il continua sa journée.

Ce soir là, Walburga fut surprise de voir son mari à sa porte. Les époux faisait chambre à part depuis plusieurs années maintenant. Cela n'avait rien d'étonnant beaucoup de couple dans la même situation qu'eux en venait à cela. Lord et Lady Black avait bien sur eut plusieurs rapport depuis mais rien d'aussi courant qu'avant la naissance de Sirius lorsque la pression familiale les avaient obliger à concevoir au plus vite un héritier. Encore plus étrange était ce soir là la présence de son mari, alors que ces jours-ci la noble Lady avait eu l'impression que son époux avait cherché à l'éviter. Toujours des appels au Ministère qui l'avait obligé à partir tôt le matin et à revenir tard le soir. Alors que depuis ce matin, Orion c'était montré beaucoup plus affectueux avec elle. Il était donc logique qu'il vienne la voir ce soir là. Ma foi, elle n'allait pas sans plaindre, tout comme son mari elle avait aussi des besoins à assouvir, alors pour ce soir ils allaient se laisser aller...

Ophir avait six ans lorsque l'incident se produisit. Lord et Lady Black, ainsi que leurs deux fils aînés avaient donner une petite réception où seul les membres de leurs familles étaient conviés. Même ainsi la famille Black était l'une, si ce n'est la plus étendue en Angleterre, alors beaucoup de monde étaient présent. Il avait été recommandé à Sirius de bien se comporter, après tout il serait un jour le patriarche de toutes ces personnes. A l'horreur de l'enfant, il avait été forcé de suivre bien plus de leçons cette semaine là en prévision de ce petit bal. Chaque membre de la famille ainsi que leurs enfants, étaient venu paré de leur plus beau atour pour impressionner leur parents. Chacun comptaient se vanter de leur accomplissement auprès d'Orion, et chaque Lady avaient un mot doux sur leurs enfants auprès de Walburga.

Quant à Sirius, il s'ennuyait vraiment. Il se tenait au côté de son père qui écoutait poliment chaque oncle, tante ou cousin se vanter toutes la soirée. Il devait souffrir aussi d'être comparé aux autres enfants, et il faisait tout son possible pour rester éloigné de ses cousines. Les trois sœurs Black, Andromeda, Bellatrix et Narcissa se tenaient au côtés de leur mère en compagnie de la matriarche de la famille. Si Sirius s'entendait encore relativement bien avec Andromeda malgré leur grande différence d'age. En effet, sa cousine entrait dans sa dernière année à Poudlard. Il évitait fermement Bellatrix. Il détestait cette femme, qu'il n'osait pas appelé cousine. Du haut de ses 16 ans, Bella se vantait sans cesse à qui voulait l'entendre de ses grands talents magiques et ne perdait jamais une occasion pour rabaisser Sirius, en traitant son jeune cousin de bébé devant tout le monde. Quant à Narcissa, la petite blonde venait tout juste de terminer sa première année à Poudlard. Et il faut dire que Sirius n'avait jamais vraiment pris le temps de s'attarder sur la plus discrète des trois sœurs. Contrairement à Regulus, avec qui Narcissa passait le plus de son temps pendant ces réunions.

Ce soir là, le sujet tournait principalement sur l'aînée des enfants de Cygnus Black III et de Druella Black née Rosier. En effet, il était convenu que Andromeda Black épouse l'année suivante l'héritier de la famille Malfoy. Cependant la jeune femme ne voulait visiblement pas contracté un tel mariage et s'était fermement opposé à cette idée. Bien sur il était presque impossible de croire qu'elle pourrait y échapper. De nombreux contrat de mariage existait entre les familles de Sang-Pur et seulement en de très rare cas certains ont été abandonnés. Notamment lorsqu'une meilleur alliance pouvait être conclu. En d'autre termes, à moins qu'Andromeda trouve un meilleur partit que Lucius Malfoy elle serait contrainte de l'épouser. Et compte tenu de la renommé de la famille Malfoy, il semblait vraiment improbable de faire mieux.

Le comportement indiscipliné d'Andromeda animait donc les commérages ce soir là, et la principale intéressée faisait tout son possible pour se fondre dans les murs. Les parents de la jeune femme, dépités de voir le sujet des discussions, orientèrent donc celui-ci vers le futur contrat de mariage de Bellatrix avec l'héritier de la famille Lestrange.

Sirius et Regulus échangèrent un regard pour une fois dépourvue d'hostilité. Tout deux pensaient sans doute à leur frère à quelques étages de là qui ne pouvait assister à cette fête. Ophir n'avait toujours pas été présenté au restant de la famille Black et ne le serait sans doute pas tant que sa cécité ne serait pas guérie. C'était dans de tel moment que Sirius en venait à haïr sa famille et toutes leurs idée et statu de Sang-Pur. C'était ces croyances moyenâgeuse qui obligeait ses parents à garder confiné l'un de leur enfant tant qu'il ne serait pas parfait aux yeux de la société.

Sombrement, il en vain même à se demander si sa famille ne serait pas encore bien plus étendu que maintenant. Après tout, tous les Sang-Pur se débarrassaient de leur enfant cracmol à la naissance, alors s'ils n'avaient pas fait un tel choix, combien de personnes sa famille aurait-elle gagnée?

La soirée se poursuivit normalement, au bout d'un certain temps, les hommes se retirèrent pour discuter affaires, mais surtout des idées innovatrices qu'un certain sorcier puissant murmurait en ce moment. Les femmes se retrouvèrent ensemble autour d'une tasse de thé pour digérer le dîner. Et les enfants furent laisser entre eux. Sirius et Regulus étant les plus jeunes, il ne fallu pas une minute de plus pour que Bellatrix commence les hostilités. Andromeda se retrancha derrière un livre et Narcissa tenta une conversation avec Regulus en faisant abstraction des cris de Sirius et de sa sœur.

Au bout d'un moment, la jeune blonde ressentit le besoin de s'absenter, elle s'excusa poliment et partit à la recherche de toilette dans la grande demeure. Elle était déjà venu plusieurs fois ici bien sur, mais ce soir là elle ne se doutait absolument pas de ce qu'elle allait découvrir.

Une fois qu'elle eut terminé, la jeune sorcière repassa par divers couloirs, avant de se stopper au son d'une mélodie. On aurait dit le son d'un piano. Les touches étaient encore incertaines à mesures qu'elle se rapprochait, démontrant sans aucun doute le peu d'expertise du musicien.

Elle parvint dans un petit salon privé, ou plusieurs étagère remplit de livres se trouvaient. Une petite table accompagné de plusieurs chaises faisait face à la porte, alors qu'un beau piano se trouvait prêt des immenses fenêtres. Mais ce qui la troubla le plus ce soir là, fût l'apparence de la personne qui jouait de l'instrument.

On aurait dit un ange, ses longs cheveux noirs semblables à ceux de Regulus se balançaient au rythme des hochement de tête du jeune homme. Son teint pâle ressortait vraiment sous le clair de lune et la lueur de la faible bougie éclairant la pièce. Mais par dessus tout, le visage de l'inconnu était si beau que l'on aurait dit sculpter par les dieux. La sorcière resta un moment ébahit par la beauté du musicien avant d'oser entrée complètement dans la pièce.

Elle fit quelques pas silencieux, n'osant pas interrompre le jeune garçon dans sa mélodie. Celui-ci avait les yeux fermés, et sous la concentration, laissait sa tête se balancer légèrement au son de la musique. Narcissa s'assit finalement sur la chaise la plus proche du jeune musicien, et passa le reste du morceau à le regarder.

Il était vraiment beau, c'était indéniable, tout comme il était certain que le sang des Black coulait dans ses veines. Mais alors, pourquoi cacher un aussi bel enfant au reste de la famille? Beaucoup d'entre eux murmuraient déjà sur la beauté de l'héritier Black. Malgré son comportement peu conventionnel, personne ne pouvait nier l'attrait que Sirius possédait déjà à son age. Il n'était à point douter qu'il ferait fureur lorsqu'il serait plus âgé, et la futur Lady Black aurait bien de la chance. Et cet attrait était de loin encouragé par Walburga Black qui mettait autant qu'elle le pouvait en avant la beauté de son fils aîné.

Mais il n'y avait pas à dire, si Sirius possédait une apparence alléchante et masculine, il n'en été pas moins vrai que le garçon qu'elle avait en face d'elle, possédait une beauté presque irréel, tel un ange. La jeune sorcière avait même peur de s'approcher encore davantage, et que ce bel ange ne disparaisse soudainement, comme une illusion crée par son esprit.

Finalement le morceau prit fin. Et Narcissa applaudit doucement dans ses mains, faisant sursauter le jeune artiste, et ouvrir ses yeux sur le regard le plus vert et enchanteur que la jeune sorcière n'est jamais vu. Et c'est à ce moment précis que le doute l'assaillit. Comment son oncle et sa tante, qui prônait la réussite et la fierté de leur famille avec acharnement, n'avaient-ils pas put reconnaître parmi eux ce délicieux enfant? Une réponse simple lui venait pourtant maintenant à l'esprit, et elle se réprimanda pour ne pas avoir pensé à quelque chose d'aussi évident. Un cracmol. Non, c'était impossible. Connaissant la fermeté et l'inflexibilité de son oncle, et le dégoût et la fierté de sa tante, Narcissa ne pouvait concevoir que les patriarches de sa famille aient put laisser un cracmol vivre en toute impunité sous leur toit.

Discrètement elle se leva, et commença lentement à s'éloigner du garçon en priant pour qu'il ne l'est pas remarqué. La punition qu'elle pourrait subir pour avoir découvert une chose aussi tabou qu'un cracmol, qui plus est celui de son oncle Orion et de sa tante Walburga poussait son instinct à quitter au plus vite cette pièce. Tante Walburga était celle qu'elle craignait le plus, sa fierté et son estime d'elle-même était si grande que si elle venait à apprendre que Narcissa avait découvert un si honteux secret, la jeune sorcière n'osait imaginer qu'elle moyen sa tante comptait mettre en œuvre pour garantir son silence.

La jeune Serpentard était à quelque pas de la liberté lorsqu'elle sentit une vague de magie qui la fit se stopper net. Cette vague puissante ne pouvait que venir du garçon. Juste au moment ou elle se faisait une telle réflexion une seconde vague plus douce l'approcha comme si son expéditeur tentait d'attirer son attention. De toute évidence le jeune Black était bien un sorcier, cela ne faisait plus aucun doute, et pour contrôler une vague de magie à son age sans faire de dégât... Narcissa elle-même à sa plus grande honte avait encore un peu de mal avec sa magie accidentelle. A l'age de 12 ans, alors qu'elle venait de finir sa première année à Poudlard, la blonde pouvait parfois sentir le contrôle de sa magie lui échapper lors de saute d'humeur assez violente. Bien qu'il n'y avait là rien d'étonnant, Narcissa restait honteuse à ce sujet, et parvenait à se faire plutôt discrète. Heureusement qu'elle avait une sœur comme Bella. Les disputes entres Bella et Andromeda était souvent longue et mesquines, et Bellatrix était bien sur celle qui avait le plus de mal à retenir son comportement et ses émotions, d'où ses accès encore par moment incontrôlé de magie.

La jeune Black se retourna finalement pour replonger dans le regard si surprenant de l'étrange garçon. Pour se rendre compte que celui-ci portait son regard au niveau de son épaule gauche.

«Qui est là?» demanda le garçon «Qui êtes vous?!»

Narcissa mit un moment avant de comprendre la triste vérité. Le garçon était aveugle.

«Qui est là?!» répéta le jeune garçon en fronçant ses sourcils délicat de contrariété «Présentez-vous!»

«Je m'appel Narcissa Black, fille de Cygnus Black III et de Druella Black née Rosier» répondit doucement la sorcière «Et à qui ais-je l'honneur?»

«Ophir Black» se présenta le sorcier «Fils de Orion Black et Walburga Black»

«Nous sommes donc cousin» conclut Narcissa, bien qu'elle l'ait déjà deviné. Ophir avait bien trop de traits en commun avec son oncle et Sirius pour qu'il en soit autrement.

«Vous ne devriez pas être ici» contra le plus jeune avec fermeté.

«Et ne devriez-vous pas être à la fête?» s'enquit doucement Narcissa, curieuse de la réponse qui allait lui être donnée.

«Il met interdit d'y assister» répondit doucement Ophir, et la blonde put sans mal discerner l'air chagrinée sur son visage.

Bien que cela ne fut pas explicitement dit, Narcissa comprit sans mal que la cécité de son jeune cousin était la cause de son existence inconnu par le reste de la famille. Le garçon semblait bien triste et plutôt seul. En y réfléchissant bien, ce n'était pas la première fois maintenant quel avait put observer plusieurs regard impatient et furieux sur le visage de Sirius à chaque bal lors desquels été conviés Lord et Lady Black. Même Regulus avait par moment ce regard d'ennui et d'attente sur son visage. La sorcière n'y avait jamais vraiment réfléchie. Les bals et autre réceptions très courantes chez les Sang-Pur avaient tendance à être très longues et ennuyeuses surtout pour les plus jeunes. Mais à présent, il lui vint à l'esprit que les deux fils aînés de la branche principale des Black étaient peut-être juste malheureux que le plus jeune de leur fratrie ne puisse pas assister au même événement qu'eux.

Narcissa ressentit brusquement une vague d'affection et de tristesse pour cet enfant condamné à rester dans l'oublie de leur famille et du reste du monde sorcier. Bellatrix avait beau souvent lui reprocher d'être trop douce et beaucoup trop indulgente envers les autres, Narcissa ne pouvait sans empêcher c'était sa nature. Tout comme chaque membres de la famille Black le devraient, elle était extrêmement attaché aux valeurs familiale ainsi qu'à sa famille, et Ophir faisait partit de cette famille. Maintenant elle comprenait aisément pourquoi son oncle et sa tante avaient dépensés de tels sommes dans la recherche médicale ces dernières années. Son père en était furieux, et accusait Lord Black de jeter son argent par les fenêtres, mais n'étant pas le patriarche de la famille, il n'avait pas le pouvoir de gérer leur immense fortune. Mais Narcissa comprenait. Orion et Walburga n'avaient pas abandonnés l'espoir qu'un jour la cécité d'Ophir puisse être soignée. Elle comprenait également leur devoir et leur fierté qui les poussaient à garder leur enfant loin du regard des autres. Mais désormais elle avait connaissance de leur secret, et elle avait bien l'intention de suivre et d'aider son jeune cousin à chasser la solitude qui lui meurtrissait le cœur.

Ce soir là, Narcissa ne revint pas auprès de ses sœurs et de ses autres cousins. Non, elle préféra rester auprès d'Ophir jusqu'à ce que vienne l'heure de partir. Elle écouta calmement le garçon, réticent, se livrer de plus en plus à elle. Et lui raconta à son tour les merveilles que lui avait apporter sa première année à Poudlard. Cette nuit là, Ophir se fit sa première amie. Narcissa été la première personne en dehors de ses parents et de ses frères à connaître son existence. Et sa tolérance face à son handicape, fit naître en lui l'espoir que le restant de leur famille soit aussi accueillante qu'elle. Alors même si trouver un remède pouvait encore prendre des années, Ophir été prêt à les endurer, car pour la première fois, une personne autre que sa famille proche lui avait exprimé de l'intérêt et de la sympathie. Il ne se sentait plus aussi seul, et comptait bien garder avec sa cousine une correspondance assidue. Il allait se concentrer encore plus sur ses études, et pouvoir discuter avec elle de magie et de sortilège. Oui Ophir était heureux. Et cette nuit là rien au monde n'aurait put obscurcir son bonheur.

Fin du chapitre 01

Et voilà un chapitre de terminé, et celui-ci ne fait pas moins de quinze pages! Croyez-moi cela à été beaucoup de travail, ça fait un moment que je planche dessus, et que je retarde sa publication pour prendre de l'avance. Ne vous attendez d'ailleurs pas à avoir le prochain chapitre de suite. Oui j'ai encore deux autre chapitres complet dans mon pc, mais je veux tout de même conserver un peu d'avance, surtout vu la longueur des chapitres. J'ai l'impression que je me lance dans une fiction assez complexe ici. C'est pour cela que j'ai attendue avant de la poster et je ne vous cache pas que je trouve que c'est une vraie pépite. J'attend moi-même la suite avec impatience. Pour le moment la fiction complète sur mon ordi, c'est à dire avec les chapitres non découpés fait 45 pages. Et je ne l'ais bien sur pas terminée. Je suis plutôt curieuse de vos impression pour cette nouvelle histoire. N'hésitez pas à mettre vos idées, ou conclusion pour la suite. J'espère juste ne pas avoir laissé passer trop de faute, je vous avoue qu'au bout d'un moment à relire les même lignes ont si perd un peu...

A la prochaine^^