Hello à tous !
Je recommence avec une nouvelle fic !
J'ai eu cette idée en reregardant le 2e Harry Potter à la téléet j'ai eu l'idée de faire cette fic ! Bon, elle est space l'idée d'origine, je l'admet, mais j'espère que l'histoire vous plaira tout de même !
Alors je compte sur vous pour me donner votre avis à la fin en postant une review, pour que je sache si vous souhaitez que je continue.
Bisous
Si cela interesse des lecteurs, j'ai une toute nouvelle fic "Draco Malfoy's wife"...si vous voulez y jeter un oeil...
Even if I love you.
Chapitre 1, l'adoré et la méprisée.
Afin de commencer par le commencement, je dirai que je naquis un 6 Décembre de l'année 1926. Mon nom de peut vous être inconnu. On m'appelle actuellement Mimi Geignarde.
On me connaît sous les traits de cette binoclarde, brune, antipathique, qui n'avait jamais eu de but dans la vie, la mort m'avait fait tout oublié, je ne lui ressemblais pas jadis.
Lorsque j'étais élève à Poudlard, il y a cinquante ans, je m'appelais alors Miranaël Lowell, mais mes parents avaient pris l'habitude de me surnommer Mimi depuis que j'étais toute petite.
J'avais hérité les cheveux bruns de ma mère, j'étais de taille moyenne, j'avais certaines rondeurs mais pas excessivement. J'avais les yeux assez grands, de couleurs bleu/gris, les gens les trouvaient froids, ils n'avaient pas vraiment tort.
Mes parents étaient des moldus. Mon père travaillait dans une entreprise et ma mère était femme au foyer. J'avais une sœur qui état de six ans mon aîné et elle s'appelait Bridget. Une moldu aussi. Ils avaient tous assez bien pris le fait que je sois une sorcière.
J'avais reçu ma lettre deux semaines avant la rentré, ma mère nous avons déposés, ma sœur et moi devant le chaudron baveur et était rentré. Brittany m'avait aidé à faire les achats, estimant qu'une enfant de onze ans ne pouvait pas être lâchée dans un monde inconnu, seul.
Pour moi, tout était nouveau, ma sœur était autant sinon plus émerveillée que moi par le Chemin de Traverse.
Le 1er Septembre, elle m'avait également emmené à la gare King's Cross et nous commencions à douter de l'existence de Poudlard, bien que nous ayons été sur le Chemin de Traverse. Dans ma lettre d'admission, on mentionnait que je devais prendre mon train à la voie 9 ¾ et chaque personne à qui l'on demandait de nous renseigner, nous regardait comme si nous étions fou, aussi décidions-nous de nous débrouiller.
Mais les sorciers étaient vite reconnaissables, il n'y avait qu'eux qui parlaient de « Poudlard » « moldus » mais surtout, il n'y avait qu'eux qui avaient des hiboux sur leur chariot. Même si je n'en possédais pas faute d'argent j'en avais déjà vu. J'avais dit à Brittany de me laisser seule et j'étais entré dans le monde de la magie.
Déjà dans le train, un jeune garçon du nom de Tom Marvolo Riddle s'était fait remarquer en tenant tête à un sang pur, Abraxas Malfoy. Il était très beau, du moins à mon goût et à celui des autres filles. Il m'avait parlé ce jour-là, ça avait été une discussion banale de gamins de onze ans.
-Tu t'appelle comment ? m'avait-il demandé.
-Miranaël Lowell, et toi ?
-Tom Marvolo Riddle, avait-il répondu. Tu viens d'une famille de sorcier ?
-Euh…non. Je suis la première sorcière dans la famille.
-Ah, fit-il, je vois.
-Tu…euh…et toi ?
Riddle haussa les épaules.
-Aucune idée, répondit-il, je suis orphelin.
Je regardai plus attentivement ce garçon brun. Pour moi, qui venait d'une famille où j'étais la dernière et la plus gâtée, je n'arrivai pas à imaginer qu'une personne de mon âge n'avait ni père, ni mère, ni de maison a lui.
-Tu penses que tu vas aller dans quelle maison ? Me demanda-t-il.
-Je sais pas…je ne les connais pas.
-Bah, y a Serdaigle, c'est là-bas que vont les intellos, après y a Poufsouffle, où vont tous les imbéciles, et puis Gryffondor les « courageux petits Gryffondors » et puis Serpentard. C'est là que vont ceux qui veulent réussir. Moi, je pense aller à Serpentard.
-Je pense alors aller à Poufsouffle, répondis-je.
-Ah bon ? Bah, de toute façon, c'est pas nous qui choisissons. Bye Lowell.
Et il était partit. Je crois qu'il m'a oublié par la suite. C'était normal. Comme il l'avait prévu, il était allé à Serpentard. Sitôt que le Choixpeau l'avait touché, il avait crié : « Serpentard ! ». Moi, je m'étais trompée. Je n'étais pas allée à Poufsouffle mais à Serdaigle. Et puis après…tout avait été différent. Tout avait changé depuis la répartition.
Je n'avais pas d'amis. Les Serpentards me traitaient de sang-de-bourbe, les Poufsouffle disaient que j'étais plus stupide qu'eux, qui avaient la réputation de l'être, les Gryffondors se moquaient de moi et les Serdaigle ne comprenaient pas ce que je faisais dans leur maison.
Nous étions en cinquième année et ce jour-là avait débuté comme tous les autres. J'étais arrivé en retard au cours de Potion que nous avions en commun avec les Serpentards. Lorsque j'étais arrivé, il n'y avait plus d'élève devant la porte, j'en déduisis que le cours avait déjà commencé…sans moi. Je frappais à la porte, n'entendant aucune réponse, j'entrai et toutes les têtes des élèves se tournèrent vers moi. Le professeur Slughorn demanda du tableau sur lequel il écrivait :
-C'est à quel sujet ?
-Euh…c'est moi, professeur…Miranaël Lowell.
Slughorn se retourna et me scruta un moment avant de se re retourner vers son tableau.
-Je ne me souviens pas vous avoir entendu frapper, Miss Lowell, dit-il.
-Mais…j'ai frappé professeur…vous ne répondiez pas…alors…
-Bien, bien, Lowell ! Asseyez-vous donc ! Ne restez pas planté là !
Je m'asseyais donc à côté d'une grande fille brune, qui se trouvait vers le fond. Elle s'appelait Sanya Smith je crois. Elle soupira d'exaspération et se poussa contre son gré. J'entendis le professeur maugréer un « on la changera plus… » Et je sortis mes affaires.
Je posai parchemin et encrier sur la table. Je reçus un coup de coude et, le temps que je comprenne, l'encre s'était renversée.
Alerté par le vacarme, Slughorn se retourna et soupira en me voyant, parchemin et robe de sorcière trempés d'encre. Les élèves éclatèrent de rire et je surpris un demi-sourire sur les lèvres de Tom Marvolo Riddle.
Il avait changé au cours des années. Il était encore plus beau qu'avant. Il y avait en lui quelque chose de noble. Il avait les cheveux d'un noir très foncé, comme de l'ébène à vrai dire, ses yeux étaient presque aussi noirs que ses cheveux.
Le plus stupéfiant chez lui était, sans compter ses résultats scolaires, que les Serpentards le considéraient comme leur leader. Ils ne faisaient rien sans leur accord et lui obéissaient aveuglément. Malgré ses origines inconnues. Moi qui passais beaucoup de mon temps libre à lire à la bibliothèque, je le voyais souvent plongé dans des pavés poussiéreux.
-Lowell !
Je me secouai mentalement et regardai le professeur Slughorn qui se retenait manifestement d'éclater de rire.
-Vous irez vous changer à la fin du cours, Lowell…
J'acquiesçais. Après tout, j'avais l'habitude. Slughorn inscrivit toutes les informations au tableau, puis, se tourna vers nous.
-L'un d'entre vous, peut-il me donner la définition exacte de la Saraghard ?
On se regarda tous entre nous. Riddle affichait un petit sourire supérieur.
-Miss Lowell peut-être ?
-Euh…
Et me voilà qui me mettait à bafouiller, histoire de me rattraper, sûrement…
-Je ne sais pas Monsieur, dis-je.
-Monsieur Riddle, peut-être ?
Tous les regards se tournent vers l'interrogé qui était alors occupé à lisser une de ses mèches.
-Poison qui permet d'intensifier à l'infinie la douleur physique.
Silence dans la classe.
-Exactement, dit Slughorn, aah, Tom, vraiment… ! Vous êtes décidément un vrai dictionnaire ! Il faudra que j'en parle à Mr Stilman ! Il est au département des…
Et c'était repartit. Slughorn fondait devant Riddle comme du beurre au soleil. Son adoration pour le garçon lui montait à la tête. Moi je fixai Riddle. Toutes les filles lui vouaient un véritable culte, je n'échappais pas à la règle, mais c'était différent. Je me contentai de le regarder de loin. De toute façon, je savais très bien que même si j'avais ma chance, je ne la saisirai pas.
Les relations, ce n'était pas mon truc. D'ailleurs, j'étais une des rares de la classe à n'être sorti avec personne. Les filles de ma classe trouvaient utile de me le rappeler au minimum deux fois par jours.
Nelly Campbell se tourna vers moi, le sourire aux lèvres.
-Et, Miranaël, dit-elle, il parait que les garçons de septième année t'ont traité de ringarde, ce matin ?
Je haussai les épaules. Aucune envie d'en reparler. Mais elle n'avait pas l'air de vouloir en rester là. Elle se rapprocha encore plus de moi, sa chaise tenant sur deux des quatre pieds en bois.
-Enfin, reprit-elle, si tu changeais tes lunettes ringardes et si tu t'arrangeais la coiffure, ça serait déjà mieux…
-Non merci, répliquai-je, je n'ai pas envie.
-C'est toi qui vois. Ah, au fait, tu me donneras les réponses, hein, à l'examen de métamorphose ?
Laura Williams une autre fille se tourna vers Campbell
-Dis-moi, Nelly, il n'y a pas beaucoup de fois où tu as fais tes examens seule.
-Et alors ? Répliqua Nelly, on est amies, non ?
Je la regardai. Amies ? C'était quand ça l'arrangeait !
Nelly Campbell n'était qu'une profiteuse. J'étais son amie quand ça l'arrangeait. Grande, élancée et blonde, elle avait un physique angélique, tout pour plaire. Mais il n'y avait que le physique qui était angélique chez elle. Je ne lui répondais jamais, elle savait que jamais je n'oserai me rebeller contre elle. Williams haussa les épaules.
Lorsque la cloche sonna, je me levai en premier et partais la première du cours.
Je partais vers la salle commune des Serdaigle et montai dans mon dortoir pour me changer.
D'un geste machinale, j'enlevai l'élastique qui retenait mes cheveux et ils tombèrent sur mes épaules, je secouai ma tête pour les enlever de mon visage alors que j'étais occupé à me déshabiller et à enlever mes lunettes pour passer mon uniforme. Je n'avais pas encore passé ma cape par-dessus que des coups retentirent. Je sursautai et cherchai mes lunettes de le main.
-Lowell ? C'est moi, Riddle, t'as oublié ton bouquin chez Slughorn.
Alors là… ! C'était la cata pour moi ! Riddle ici et moi qui ne trouvait pas mes lunettes qui avais les cheveux lâchés et surtout, pas- mes- lunettes !
-J'entre, hein !
Je n'eu pas le temps de protester que la silhouette de Riddle se dessina dans l'angle de la porte, je plissai mes yeux, incapable de bien voir, tout était flou de loin.
-Euh…c'est toi, Lowell ?
Je vis un sourire se dessiner sur son visage.
-D…désolé…je me changeai…
-Je vois ça !
L'essentiel était que je portai mon uniforme, j'avais les cheveux lâché, pas de lunettes ni de cape, mais j'avais l'uniforme, il n'était pas entré trop tôt et heureusement !
-Que…qu'est-ce que tu…
-T'as oublié ton livre chez Slughorn. Comme je suis préfet et que personne ne voulait te le rapporter…
Ah oui…c'est ça la raison…je hochai la tête. Il me tendit mon livre et je le pris en le remerciant. Il me regarda avec un petit sourire.
-Quoi ? Demandai-je mal à l'aise.
-Tu devrais rester plus souvent comme ça.
-Comme ça, quoi ?
-Sans lunettes et les cheveux lâchés.
-Eeeeh ? Mais ça va pas ? J'y vois rien sans lunettes !
Le sourire de Riddle s'agrandit. Je voyais mal mais je croyais pouvoir dire qu'il était moqueur, qu'il se foutait de moi comme tout les autres. Il pointa sa baguette sur moi.
-Les sorts, ça existe, dit-il.
Je le vis prendre quelque chose. Le temps que je détournai les yeux, un rayon bleu jaillit de l'extrémité de sa baguette et ma vue s'ajusta à la perfection. Encore mieux qu'avec mes lunettes. Je clignai des yeux.
-Y a pas à dire, reprit Riddle, c'est mieux comme ça.
-Rend-moi mes lunettes, réclamai-je en tendant la main vers elles que je venais de reconnaître.
-Alors ça, pour rien au monde !
Je le regardai, Tom Marvolo Riddle, ce garçon froid et supérieur me cherchait, là ! Le plus étonnant, c'était qu'il avait l'air naturel comparé à d'habitude.
-Rend-moi mes lunettes ! Répétai-je en haussant la voix.
-Et pourquoi ? Ta vue est bonne désormais, non ?
-M…mais…tout le monde va me regarder, marmonnai-je en rougissant malgré moi.
Son sourire s'accentua.
-Et alors ? Voyons Lowell, cesse de vouloir toujours te fondre dans la masse ! Rougis pas ! Rougis pas !
Je serrai les dents pour ne pas exploser, comme je le fais chaque fois avec les filles.
-Tu attends quoi, là, Lowell ? Dit-il, les cours recommencent dans même pas cinq minutes !
J'acquiesçai et il sortit en riant, mes lunettes dans sa poche. En mon for intérieur je voulais lui arracher mes lunettes de ses mains et au choix, lui lacérer son beau visage, ou lui arracher sa langue qui ne lui servait qu'à formuler des propos acerbes.
Mais je le suivis…c'était tout ce que je pouvais faire.
Je n'avais jamais autant haï Riddle qu'en ce jour.
Je le haïssais, il avait tout, moi rien, je faisais tout pour qu'on ne me remarque pas et il prenait un malin plaisir à m'énerver alors qu'il pouvait énerver tout le monde.
Tom Riddle, je ne l'avais jamais autant détesté qu'en ce jour.
Fin du premier chapitre de Even If I Love You.
Alors…impression ? Nullisime sympa ou moyen?
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