Disclaimer : rien n'est à moi dans cette fic ! Tous les persos sont à la m'dame Rowling !
Alors, dans ce chapitre, on change de point de vu. Il est écrit du point de vu de Tom Riddle. Chaque chapitre sera écrit à un point de vue différent, je pense.
Un grand merci. 14 reviews pour un premier chapitre, je ne m'y attendais vraiment pas !
Alors, merci à :
L-Davidanders-Mme Potter-Miss Ginny Malefoy-Chibi-Ela-Floflo-Ayame-Luxe-Zaza-Tulia-Kiara-666 et enfin Mrs Riddle.
Chapitre 2, Le mystère Lowell.
Chapitre 2, Lowell, quel mystère.
Je jetai une fois de plus, un regard vers Lowell. Je prenais un malin plaisir à la regarder se morfondre. J'avais été très étonné lorsque je l'avais vu dans le dortoir. Elle était beaucoup plus mignonne que je ne l'avais pensé. Ses yeux avaient une superbe teinte bleu/gris. Elle était affalée sur sa table, la tête entre les mains, attendant comme nous tous le prof de métamorphose. Elle releva soudain la tête vers moi et je lui adressai un léger sourire. Elle détourna immédiatement le regard. Miranaël Lowell se classait dans la catégorie : « fille se fondant dans la masse et rougissant pour un rien ».
Albus Dumbledore, notre professeur de métamorphose entra dans la salle.
-Sortez chacun vos baguettes, s'il vous plaît, dit-il en balayant sa classe du regard.
Je sortais la mienne. Dumbledore avait été le premier sorcier que j'ai rencontré. Mais je sentais qu'il se méfait de moi. Moi-même, je ne le portai pas dans mon cœur à vrai dire. Je tentai un regard vers Lowell. Ses « amies » s'étaient retournées vers elles et lui parlaient, sourcils foncés, tandis que Lowell, tête baissée, semblait marmonner des choses inaudibles pour moi.
Dumbledore stoppa net en passant devant Lowell. Il l'inspecta de son regard plein de malice.
-Ce changement vous convient à merveille, Miss Lowell, déclara-t-il en reprenant sa marche.
Lowell baissa encore plus la tête, balbutiant un vague « merci ». Plusieurs voix demandèrent « Non ! C'est vraiment Lowell ? ». Tous ces crétins. On enlevait une paire de lunettes et on défaisait des tresses, et là ! C'était l'illumination !
Dumbledore fit son cours comme si de rien n'était. Expliquant les principes de bases auxquels nous devrions recourir, il finit par afficher les consignes au tableau.
-Bien, dit-il en nous observant, eh bien vous allez vous mettre par deux.
Je regardai aussitôt Abraxas Malfoy, Dumbledore, voyant déjà les groupes se former, ajouta :
-Un groupe formé de personnes de chaque maison. Garçon et fille.
On soupirait. Ça, c'était les profs ! Toujours à vouloir favoriser les relations extra-maison et fille-garçon…enfin…je jetai un regard désolé à Malfoy qui haussa les épaules.
-Tom ?
Je me retournai et fixai la fille blonde qui se trouvait devant moi. C'était une Serdaigle. Grande, blonde, élancé, pas mal dans son genre, quoi. Mais je n'appréciai pas vraiment sa familiarité. « Tom » ? Elle me connaissait pour m'appeler par mon prénom ? Par contre, moi, je n'arrivai pas à mettre un nom sur ce visage. Il y avait Lowell juste à côté d'elle.
-Salut…fis-je, euh…
-Nelly, coupa-t-elle en souriant, Nelly Campbell. Tu te mets avec moi ?
Ah ouais…maintenant qu'elle le disait ! C'était une de ces filles avec lesquelles Lowell traînait à longueur de temps.
-Désolé, répondis-je en lui rendant son sourire, mais, j'avais pour projet de demander à quelqu'un d'autre. Tu te mets avec moi, Lowell ? Ajoutai-je en regardant Lowell.
Lowell sursauta et me regarda comme si j'étais cinglé. Campbell se tourna vers elle et lui lança un regard qui signifiait très bien qu'elle avait intérêt de refuser. Et vu que Lowell ne voulait pas s'attirer les foudres de son ami…
-Desol…commença-t-elle.
-Tu vois ? Reprit Campbell en me fixant, elle ne veut pas !
-Désolé d'insister, recommençai-je en regardant Lowell, mais je veux que tu fasses équipe avec moi, Lowell.
-Qu'est-ce qui se passe, ici ? Coupa une voix.
La voix provenait de quelqu'un qui était derrière moi. La voix de Dumbledore, bien entendu. Je me retournai vers lui.
-Lowell et Campbell veulent se mettre ensemble, menti-je, mais il faut bien se départager. Je proposai justement à Lowell de se mettre avec moi, mais elle a refusé et…
-Eh bien, Miss Lowell, qu'est-ce qui vous gène ?
-R…rien professeur.
-Alors mettez-vous avec Mr Riddle. Miss Campbell, vous n'avez qu'à aller avec Mr Malfoy qui est seul.
En effet, Abraxas qui avait assisté à notre échange n'avait toujours pas de partenaire. Nelly lança un regard assassin à Lowell.
-Vous devrez travailler ensemble sur le rapport, reprit Dumbledore en retournant à son bureau, pour l'instant vous n'avez qu'à vous entraîner. Quelqu'un peut-il me rappeler la formule ?
Je levai aussitôt la main, mais Dumbledore interrogea Jane Weterne, une Serdaigle.
-La formule servant à connaître l'animal qui correspond le mieux à la personne à qui ce sort est lancé et « revelatum caractus »
-Bien Weterne. Je ne vais pas vous enseignez à devenir des animagi : ça prendrait trop de temps. Mais nous allons voir les bases. C'est au programme. Le sort est assez difficile à maîtriser. Vous avez toute l'heure pour vous entraîner à jeter ce sort.
Campbell leva sa main, Dumbledore l'interrogea du regard. Elle baissa sa main et demanda :
-Excusez-moi, professeur…mais je croyais que l'on choisissait l'animal en lequel on voulait se changer ?
-Oui, répondit Dumbledore, mais il est préférable de lancer ce sort. Il n'y a que les sorciers très avancés et sages qui parviennent à décider en quel animal ils se changeront. Et encore… ! Moi, j'y arriverai, si j'étais un animagi. Bonne chance. Vous avez l'heure !
Je me tournai vers Lowell qui me regardait, l'air effaré.
-Allons, Lowell, dis-je en souriant, c'est pas de jeter un sort qui t'effraie, si ?
Elle ne dit rien et se contenta de me jeter un regard noir. Je ris intérieurement. Lowell…c'était tout de même un sacré numéro, celle-là !
-Revelatum caractus, dis-je en articulant bien les syllabes.
Il y eut une image, comme une projection, montrant un animal…je n'arrivai pas bien à le distinguer, je me penchai légèrement…c'était un chat. J'eus un sourire légèrement moqueur. Un chat…charmant…
-Bien, Riddle, dit Dumbledore en passant entre les personnes, notez bien ce qu'a révélé le sortilège. Dix points pour Serpentard.
-D'accord, professeur.
Lowell prit une plume et nota dans un coin de son parchemin ce en quoi, elle devrait se transformer si un jour elle devenait animagi.
-A toi, Lowell, dis-je.
-Revelatum caractus.
J'attendis. Inutilement.
-Lowell, soupirai-je, on ne dit pas « revelateum caractus » mais on doit le prononcer à la façon Latine : « Revelatoum caractous ». T'as jamais fait de Latin ?
Je la vis serrer les poings. Mais pour rien au monde, Lowell ne dirait quoi que se soit. Elle préférait se taire et ne pas avoir de problème. De la lâcheté en un sens, Lowell aurait très bien pu aller chez les Serpentards si elle n'avait pas eu ses fichus origines moldus. Mais elle m'amusait. Malgré ses origines moldus.
C'était si simple de jouer avec elle.
-Revelatum caractus, dit-elle dans un latin parfait.
Rien…que dalle…
-Concentre-toi un peu, Lowell.
-Qu'est-ce que tu crois que je fais ? Répliqua-t-elle d'un ton sec.
Wow, on avance là. Lowell qui essai de clouer le bec de Tom Riddle. Essaie seulement. Joue pas à ce jeu avec moi, petite, j'en sors toujours vainqueur.
-Je crois que tu lambines. Tu le fais exprès ou quoi ? Y a aucune concentration dans ce que tu fais !
Elle me regarda de ses yeux d'un bleu cristal virant sur le gris.
-Revelatum caractus, répéta-t-elle en agitant sa baguette.
Que-dalle…
-T'es vraiment nul, Lowell, lâchai-je en soupirant.
-J'ai fais que trois tentatives.
-J'ai réussis du premier coup.
-C'est ma faute si tu es d'un naturel brillant, Riddle ? REVELATUM CARACTUS !
-Miss Lowell, intervint Dumbledore en passant près de nous, vous n'êtes pas seul ! Evitez de crier de la sorte !
Lowell piqua direct un fard et se mit à bredouiller des excuses incompréhensibles. Dumbledore retourna s'asseoir, observant le travail de ses élèves entre deux copies qu'il corrigeait.
-Si tu veux, dis-je en me penchant vers Lowell qui recula instinctivement, tu peux venir t'entraîner avec moi, hors cours.
-Je ne vois pas pourquoi j'accepterai, répliqua-t-elle aussitôt.
-Evidemment…ça te regarde si tu veux louper des examens !
Elle ne répondit rien et se contenta de me regarda.
-D'accord, dit-elle finalement.
-Pardon ?
-J'ai dit : d'accord ! Répéta-t-elle, mais pas de blague ?
De blague ? Lowell et sa paranoïa ! Mais elle avait tout de même raison de se méfier !
-Bien sûr que non, Lowell, répondis-je.
-Bon…alors, c'est d'accord.
-Parfait, Lowell.
Lowell s'entraîna encore quelque temps, sans résultat apparent, jusqu'à ce que la cloche qui annonçait la fin du cours ne retentisse. Les autres cours passèrent…mais on n'avait plus de cours en commun avec les Serdaigle.
-Quoi ? S'écria Abraxas en se levant de son fauteuil en cuir noir, tu vas bosser avec Lowell ? C'est pas vrai !
-Et pourtant, répondis-je en ayant un sourire suffisant.
-Mais qu'est-ce que t'attends de Lowell ? S'écria-t-il.
-Rien, déclarai-je en me levant à mon tour, elle m'amuse. Elle se cache derrière une montagne de bouquin. Elle a vraiment pas confiance en elle, Lowell…
-Et tu comptes l'aider à prendre confiance ? Ironisa Abraxas Malfoy.
-Tais-toi, Abraxas, dis-je d'une voix calme, j'ai juste l'intention de m'amuser.
-Mais…enfin…To…
-Nous sommes seuls, fis-je remarquer, dis-le. Dis le mot juste.
-Maître, dit-il, vous…tu ! Fais erreur. Je te parle comme à un ami.
Maître…j'adorai la façon dont lui et certains de mes amis prononçait ce mot. Avec respect et crainte. Avec adoration. Le pouvoir…c'était ce à quoi me faisait penser ce titre. Pouvoir. Puissance. Domination.
-C'est une Sang de Bourbe, ajouta Abraxas à mi-voix.
Je fis volte face. Il avait dit le mot en trop. Abraxas recula instinctivement, se repliant sur lui-même. Il avait peur, ça se voyait. Mais il était trop tard. Je sentais la fureur irradiait en moi.
-Et moi ? Glapis-je, je viens d'où ? Moi qui suis un des plus grands sorciers jamais encore vu ?
-Tom…
-Je ne connais même pas mes origines ! Je pourrai très bien être le fils d'une putain et d'un travesti !
-Tom…tu es puissant. Je suis persuadé que tu es d'origine pur. Tu es fatigué. Je le vois bien. Tu devrais te reposer un peu.
Je me rassis sur le fauteuil, écrasant ma main sur mon visage.
-Tu as raison, Abraxas…je m'emporte vite ces temps-ci…
-Tu veux que je t'arrange un rendez-vous dans la minute qui suit avec Belinda Crawford ?
-N…non. Tu m'as rappelé que je devais aller à la bibliothèque.
-Tom…
-Mais dis à Belinda de m'attendre ce soir.
Abraxas eut un sourire.
-Entendu, répondit-il.
Je me relevai et partais pour la bibliothèque. La bibliothécaire m'accueillit avec un sourire. Elle m'appréciait comme tous les profs du collège, à part Dumbledore, cela allait sans dire. De plus, j'étais un habitué de la bibliothèque.
Je m'assis à une table, isolée de toute, au milieu de toutes les étagères remplis de livres et commençais à chercher les livres de généalogie, des plus grandes familles purs…
Je les ramenai tous et entamai une nouvelle fois mes recherches.
Risen, Rindell, Rivenclaw……………….
Que dalle…une nouvelle fois. La bibliothécaire vint me mettre à la porte : elle fermait la bibliothèque.
Je me retrouvai donc à marcher dans les ténèbres des couloirs froids de Poudlard.
Tiens…une silhouette…Lowell…
-On peut savoir où tu vas comme ça, Lowell ? Demandai-je d'une fois forte.
Elle s'arrêta net et regarda derrière elle. Ses yeux s'agrandirent lorsqu'elle me vit. Elle balbutia un vague « désolé ». D'habitude, elle m'amusait, là, elle m'agaçait.
-Tais-toi un peu, Lowell, dis-je en portant ma main à ma tête, tu me donnes mal à la tête. Dis-moi plutôt ce que tu fais seule, dans les couloirs, en pleine nuit.
-Je, commença-t-elle avant d'inspirer profondément et de répondre : ça ne te regarde pas.
-Oh vraiment ? Ironisai-je, mais tu sais ma petite, tu oublies quelque chose, c'est que je suis préfet en chef.
-On se demande pourquoi, répondit-elle d'un ton froid.
-Mais ça, on s'en contre fou, Lowell, le fait est que tu n'as pas à traîner dans les couloirs en pleine nuit.
-Depuis quand, dit-elle en remuant à peine les lèvres, es-tu si à cheval sur le règlement ?
-Depuis quand, répliquai-je en utilisant le même ton qu'elle avait employé avec moi, parles-tu aux gens sur un ton autre que celui de la petite fille timide, qui se cachent derrière ses lunettes ?
-Je ne t'ai pas demandé ton avis, Riddle ! S'énerva-t-elle d'un coup.
Je lui jetai un regard amusé et remarquais qu'elle ne portait pas l'habituel uniforme. Non…elle était simplement vêtue d'un pyjama légèrement serré qui laissait voir ses formes féminines très agréables à regarder.
-Tu as perdu ta langue Riddle ? Reprit-elle.
Oh non…j'étais plus en train de me rappeler qu'Abraxas risquait de me tuer si je ne rentrait pas tout de suite et que Belinda Crawford m'attendait sûrement…pourtant…C'était vraiment dommage de ne remarquer que maintenant que Lowell était plutôt mignonne et bien foutue comme fille. Pas parfaite. Pas belle. Mais mignonne. Encore plus lorsqu'elle était énervé et que ses beaux yeux d'un bleu virant sur le gris brillaient d'éclairs.
-Que…qu'est-ce que tu fais, Riddle ? Paniqua-t-elle lorsqu'elle me vit me rapprocher.
-Tais-toi un peu, Lowell, coupai-je, tu es hors du dortoir, le couvre-feu est dépassé. Je me dois de te punir. Après tu retourneras à ton dortoir.
-Qu… ?
Je n'eus le temps que de voir ses yeux s'élargirent, ne comprenant sans doute rien, ou plutôt ne voulait sans doute rien comprendre. Lowell ne portait aucun maquillage, pas de rouge à lèvre. Je fermais mes yeux et posais mes lèvres sur les siennes, savourant le goût sucré qu'elles avaient. Je la sentis frémir. C'était si amusant ! Lowell n'était décidément qu'une débutante ! Je glissais une main dans son épaisse chevelure d'un brun brillant, et mon autre main se posa tout naturellement sur sa hanche droite.
Je glissai ma langue dans sa bouche et elle se tendit encore un peu plus. J'allais trouver sa langue, m'amusant de ses réponses timides. Elle me laissa jouer un moment avec sa langue. Puis, je me rendis compte.
C'était Lowell! Juste Lowell. Crawford m'attendait sûrement pour autre chose. Et Crawford, c'était une fille à l'opposé de Lowell. Je me détachais d'elle brusquement et m'en allait.
Je vis dans ses yeux qu'elle ne comprenait rien du tout.
Mais depuis quand est-ce que je m'intéressait à la compréhension de Lowell ? Si Lowell avait fait ce que je venais de faire, elle n'en aurait pas dormis de la nuit, morte de honte. Moi, je m'en fichais royalement. C'était là le comique de cette histoire. Moi, je m'en allais et j'allais retrouvé Crawford, l'esprit tranquille. Elle, elle restait là, dans ce couloir, complètement perdue, et ne comprenant rien à ce qui s'était passé.
Fin du chapitre 2, le mystère Lowell.
A suivre dans le chapitre 3, l'ange noir.
J'attend une nouvelle fois votre avis, pour cette suite.
