Lovino enlève sa paire de Vans et s'aventure sur le sable fin et clair de la plage, lunettes de soleil bien en place pour protéger ses yeux ambrés des rayons matinaux mais ravageurs du soleil. Le sable est encore frais de la nuit. Il porte la minuscule tasse d'espresso à ses lèvres alors qu'il repère, déjà, quelques promeneurs marcher le long de la mer dans l'air encore respirable du petit matin.

Qu'il aime les premières heures du jour, quand le silence du sable est doucement bercé par les vagues et n'est brisé par rien d'autre, quand les touristes venus marcher ou bronzer se comptent encore sur les doigts de la main. Peu à peu, leur nombre augmentera et la plage dorée deviendra noire de monde, mais pour l'heure, seules quelques âmes se croisent au hasard, dans le respect des solitudes matinales de chacun. Il sourit et termine son café, avant de faire volte-face pour retourner au petit pavillon en bord de plage dans lequel il servira cafés, petits déjeuners, en-cas salés et cocktails à longueur de journée, ouvrant au passage le grand parasol où ses clients pourront s'abriter du soleil pour quelques instants.

Il dépose sa tasse dans l'évier, range ses affaires pour qu'elles ne le gênent pas pendant son service, et ouvre l'auvent de son comptoir pour accueillir les premiers badauds qui souhaiteront leur cappuccino matinal. Il n'est pas enchanté à l'idée de devoir passer son été à travailler. Mais il contemple la mer et sourit en pensant que, finalement, ça pourrait être bien pire.