Voilà, finalement, il y a une suite...

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- Colonel…mais vous sentez l'alcool…dit Carson d'une voix emplie de surprise.

Elizabeth sortit du jumper et s'approchât de Carson. Le médecin ne pu s'empêcher de remarquer que sa démarche était loin d'être sûre.

- Elizabeth ! Vous aussi !

- C'est à cause d'Halling, répondit-elle.

Carson lui jeta un regard interrogateur.

- Il nous a donné une bouteille, reprit John. Mais on ne savait pas que c'était si fort, y'avait pas d'étiquette sur la bouteille.

- Bien, soupira Carson. Suivez moi.

John sauta sur place en indiquant le chemin à Elizabeth. Ce geste en était ridicule : il n'y avait pas de doute, l'alcool faisait toujours sont effet, même si cela faisait quatre heures qu'ils n'avaient pas bu.

- Vous restez ici, à l'infirmerie. Je vais essayer de couvrir votre absence, ordonna le médecin.

Ils virent sa blouse blanche voler derrière lui avant de disparaître. John et Elizabeth s'étaient assit sur deux lits côte à côte. Elizabeth porta sa main sur le devant de son coup car quelque chose la grattait.

- Meeeerde…murmura-t-elle.

C'était l'étiquette de son t-shirt : il était à l'envers.

- Qu'est ce que vous faites ? demanda John.

Il voyait Elizabeth se débattre avec son t-shirt.

- Ca ne se voit pas ?

- Vous voulez que je vous aide ? enchaîna-t-il.

- Non. Vous en avez fait assez comme ça.

- Quoi !

- Quoi, quoi. Ce n'est pas faux, non ?

Elle avait enfin arrivé à remettre son t-shirt en place.

- En tout cas vous ne vous êtes pas beaucoup débattue…

A peine avait-il fini sa phrase qu'il reçut un oreiller en pleine tête.

- Mais ça ne va pas ! Cria-t-il.

- Non ! hurla-t-elle. On est pété comme des coins et on fait des choses qu'en temps normal on n'aurait jamais faites ! D'ailleurs, rien que le fait que je vous balance l'oreiller…n'est pas normal.

John lui relança l'oreiller. John attrapa un autre oreiller sur son lit et arma son bras…

- Mais qu'est-ce que vous êtes en train de faire tous les deux ! demanda Carson qui venait d'arriver dans l'infirmerie.

Elizabeth et John avaient étaient stoppés net : ils avaient les bras en l'air près à abattre les oreillers l'un sur l'autre. Ils baissèrent lentement leurs « armes ».

- J'ai arrangé tout ça, dit l'écossais. Officiellement vous êtes restés sur le continent pour aider des athosiens, un second groupe et vous n'étiez pas à portée pour être joignables par radio.

Nos deux leaders avaient remis soigneusement les oreillers en place, comme si rien ne s'était passé.

- Bien, maintenant allez vous coucher. Et prenez ça pour demain matin.

Il donna une boîte de médicament à chacun.

- De toute façon, vous avez accordé un jour de congé à tout le monde, demanda-t-il à l'adresse de Weir.

- Oui, c'est parce que les athosiens tenaient à ce qu'on fasse leur fête…

- Très bien ! Bonne nuit à tous les deux.

Elizabeth sauta du lit et partit de la pièce aussi vite qu'elle pouvait. John la regarda partir avant de se lever sur ses jambes encore flageolantes…

A suivre…