Harry Potter

Faire preuve de Chasteté

Yuyu'l'Ayu

Chapitre 1 : Poudlard, enfin une dernière entrée !

J'en ai complètement marre de ce maudit train et de tout c'est stupides élèves qui se jettent hors du train comme si Voldemort était ici à nous dépouiller un après l'autre !

Ils sont seulement heureux de revenir à Poudlard en cette dernière année. Répondit Hermione sur un ton neutre en jetant un bref regard à son ami.

Si tu savais à quel point je m'en fiche de ce qu'ils ressentent ! Ils sont tous de petits enfants pourris par la vie de leur parents!

Mais qu'est-ce que tu dis là Harry… Qu'est-ce qui te prend ?

Rien justement. Je suis parfaitement normal, c'est simple… Harry regarda sa jeune amie dans les yeux, une façon qu'Hermione perçut comme étant le Harry qu'elle connaissait… Mais son rire cynique la fit sursauter. Les parents, ils savent tous que Voldemort est de retour, ils savent ce que Voldemort peut faire, ils savent qui est Voldemort et c'est pauvres tarés envoient leur enfants mourir!… Non, crever !

Détachant un regard vite fait de sa jeune amie et du rouquin qui venait de faire surface, eux qui était tout d'eux des préfets et incapable de s'avouer leur compatibilité, s'était dégoûtant. Lui, le plus jeune des sorciers qui avaient servi de nombreuses causes pour Poudlard, qui avait aidé de nombreux gens et qui avait donné la vérité à des centaines de sorciers… On n'avait même pas été digne de lui donné le rôle de préfet. Harry était le plus qualifié, il était plus saint d'esprit et moins imbécile que ce rouquin… Oui, cet affreux joueur de Quidditch ! Harry grommela en pensant aux exploits de Ron qui n'était que de pure chance. Une chance que Ron n'avait besoin par son non talent avec un balai.

Prenant sa valise en mains, il s'apprêtait à poser un pied hors du train, mais Hermione l'attrapa par les épaules et le poussa violemment contre le mur. C'était bien la première fois qu'elle osait faire preuve de férocité envers lui ! Et c'était bien amusant.

Est-ce que Miss Granger à sortie de son cocon pour une fois ?

Harry… Je ne sais pas ce que tu as aujourd'hui, je ne sais pas ce qui s'est passé chez les Dursdley…

Non tu ne sais ! Tu ne sais pas ce qu'est le calvaire pour moi, tu ne sais pas ce qu'est un été chez les moldues!

Le grand roux s'approcha légèrement de ses deux amis, bien conscient de ce qui se disait et toutes ses affreuses paroles échangées, surtout sur celle de Voldemort dont il avait une certaine misère à diriger, vivement que ce nom lui échappa enfin de l'esprit. Mais pour Hermione, elle vivait chez des parents moldues, alors pourquoi Harry radotait n'importe quoi ?

Harry… Nous voulons seulement t'aider, mais parler comme sa d'Hermione… Elle sait très bien, puisque ses parents sont moldues…

Ferme-là toi et tes habits en loque ! T'es mal placé pour parler p'tit roux. S'écria le Survivant, un sourire quasi moqueur aux lèvres.

Je voudrais bien finir Harry. Je ne sais toujours pas ce que tu as, sans doute ne veux tu pas en parler, mais hurler comme tu le fais, hurler Voldemort tu n'en as pas le droit, pas devant les premières années. Certains et plusieurs d'entre eux ne savent pas ce qui se passe, ne savent pas ce que Voldemort préparent et tu devrais éviter d'en parler à Poudlard. Chacun de nous voulons finir cette année heureux et sans problème !

Ce que tu peux être rose bonbon… T'es petits discours ne m'intéresse pas, d'ailleurs j'en ai pratiquement oublié au complet ton dialogue. Donc, si tu voulais bien me lâcher que je puisse sortir du train, histoire de m'éloigner de vous deux…

Hermione abaissa légèrement la tête, les yeux fermés, elle essayait d'aspirer l'aire froide qui survolait la porte entrouverte du train, aspirer un moment de silence et de réflexion aux paroles d'Harry. Bien qu'elle ne comprenne sa fureur, elle aurait espérer un peu plus de douceur de sa part, mais peut-être cela était-il trop demander… Trop demander pour une amitié qui avait durer si longtemps. La jeune Gryffondor relâcha soudainement son ami, le laissant adosser contre le mur du train et elle s'éloigna lentement, toujours le regard cacher derrière quelques mèches bouclées. Elle ne releva la tête que lorsqu'elle sentit une main se posé contre ses hanches, une main frêle, mais tout de même chaleureuse.

Voyant la soudaine attention que Ron offrait à Hermione, une simple affection qui devait remonter le moral à l'être cher, mais qui dans leur cas n'était qu'un geste passif derrière leur voile de désir. Encore des cachotteries… Le Survivant éclata d'un fou rire, un rire d'enfant dans ce moment froid et sombre.

Regardez-vous tous les deux. Deux Gryffondor, deux préfets, deux adolescents… Vous êtes pitoyable à voir. Vous vous aimez et sa crève affreusement les yeux. Mais vous restez là, comme si vous n'étiez que de simple ami… ou de simple inconnue. Vous passez votre temps à vous chamailler, cette marque d'affection vous vous là jetez mutuellement… Mais tous les deux, vous vous en fouter. C'est dégoûtant… sa ME dégoûte, vos gaspiller de l'amour de cupidon!

Les larmes aux yeux, Hermione se cachait promptement dans la noirceur du wagon, tandis que Ron essayait désespérément de comprendre Harry Potter et non Harry…

Pourquoi nous fais-tu tous ces reproches, qu'à ton fais ?

Rien justement et c'est ce qui est très décevant. Remarques, qu'un couple comme vous, les gens doivent avoir honte. Le Survivant sembla pensif un court moment, un moment où ses deux amis étaient heureux d'un silence. Réflexion faite, restez seulement amis. Sa ne gâcheras pas ma vie à Poudlard.

Harry… Souffla Hermione, la gorge noué de douleur devant un chagrin qui déchirait son cœur.

Ferme-là… Je n'ai pas envie d'entendre t'es petits sermons. J'ai déjà les Dursdley, Malefoy et Rogue pour sa, alors ne viens pas t'y mettre toi aussi. Mais je peux comprendre que tu agisses ainsi, tu n'as rien d'exceptionnel comme les sorciers, tu n'es qu'une petite fille de Moldue, retourne d'où tu viens, tu ne manqueras à personne.

Furieux, Ron se dégagea brusquement d'Hermione et brandit son poing vers son « ami », mais la jeune fille le retint maladroitement avant qu'il ne fasse une bêtise à la rentrée de Poudlard. Il était préfet, frapper un élève il ne le pouvait. Mais connaissant Ronald, il aurait beaucoup de mal à se retenir, d'ailleurs Hermione le sentait. Celle-ci s'était accrocher après le rouquin, refermant les poings de Ron vers son propre corps, garder son attaque pour lui, mais le rouquin se débattait furieusement.

Perdant conscience quelques secondes, perdant le contrôle de ses pensés, il oublia que ce n'était qu'une jeune fille qui le retenait et la repoussa férocement, près à frapper Harry de bon cœur. Harry Potter, lui qui était son ami depuis longue vie, depuis 7 ans déjà. Mais cette amitié semblait devenir aussi poussiéreuse que les pensées du Survivant.

Tiens tiens, une bagarre. C'est plutôt pas mal. J'avoue que tu me fais un brave plaisir Weasley. Toi préfet et toi frapper un ami. T'inquiète, je ne dirais rien pendant les secondes où tu le frapperas mais après j'irai voir un professeur pour t'enlever de ta noble insigne.

Les murmures d'un mesquin blondinet firent le tour du wagon, pensant par chaque oreille de la petite troupe ici présente, ce qui eu pour effet de faire prendre conscience à son acte et Ron redoubla de vigilance à s'éloignant du Gryffondor qu'était son ami. Lorsque Malefoy croisa les bras contre son torse, que ses yeux fixèrent un moment ceux d'Harry et qui eu bonne mine de satisfaction, celui-ci regarda le rouquin se jeter vers Hermione qui semblait se sentir… très mal. Le Serpentard soupira, dessus de ne pas voir un acte de violence contre Potter et il n'avait pas envie de le faire par lui-même.

Dis donc, tu aurais pu le finir ton travail. J'attends toujours de voir Potter pleurnicher.

Malefoy Malefoy… Ce n'est pas avec les petits poings de Ron que je vais partir en pleurant. Mais si tu n'as pas d'inconvénient, je peux bien essayer de te défigurer ?

Tu pense pouvoir y arriver ? Demanda Malefoy d'un rire ironique.

J'en suis certains. Puisque durant les autres années j'ai pu remarquer que tu n'es qu'une sale mauviette qui se laisse bichonner par ses petits parents. Au fait, où sont tes gardes du corps Crabbe et Goyle, tu connais ? Ceux que t'es parents paye pour rester avec toi. Répliqua le Gryffondor aux cheveux jais.

C'était au tour de Malefoy de ressentir la colère et il ne se fit pas prier de le démontrer à Potter, cet insolent monstre orphelin! Draco plaqua sans bonne douceur le Gryffondor contre le mur, plus qu'il ne l'était déjà et pris soin de serrer ses mains contre les poignets du jeune homme. Une sorte de processus sauvage qui fit moquer Harry.

Tu comptes me foutre une raclé ou me violé ?

Te faire pleurer était ma première intention, mais te faire crier et te faire demander grâce est encore plus intéressant petit Potty…

Le regard gris et légèrement argenté de Malefoy était toujours posté sur le Gryffondor, laissant y passé une faible lueur d'amusement ou de sauvagerie, c'était plutôt ce qu'Harry y percevait. Un regard gris border par un visage pâle et frêle, des cheveux blonds platine qui continuait de poussé, mais toujours aussi bien coiffés… Harry eut un faible sourire en coin lorsque Draco rapprocha son corps contre le sien, rapprocha sa tête contre la sienne, mais se dirigea lentement vers l'une de ses oreilles en prenant un bref parcourt où le souffle du Serpentard s'échappait sur le cou d'Harry. Une sensation bien forte, bien excitante…

Potty… En tant que préfet tu ne me laisse pas grand choix…

Arrêter ! S'écria Ron en aidant Hermione à se lever après ses étourdissements. Malefoy, toi tu dégages et tu laisses Harry tranquille.

Draco détourna la tête vers les deux jeunes « tourtereaux », histoire de faire une petite mise au point avec ceux-ci, sans tout de même détacher son sourire mi-arrogant mi-macabre.

Tu pourrais te fermer Weasley ? J'essaie de t'aider en faisant pleurer Harry, ce n'est pas ce que tu voulais par ces fameuses insultes depuis 10 minutes ? Tu permets ?

Arrête, tu vas me faire rire Malefoy. Répliqua Hermione, un regard noir vers le Serpentard, ne se souciant pas de ses yeux gris miroitant qui semblait ensorceler Harry. C'est ce que tu voudrais bien. Te venger d'Harry. Alors ne vient pas me faire croire que tu comptes nous aider, surtout un minable Weasley et une simple sang-de-bourbe. N'est-ce pas t'es termes depuis la première année ?

Marmonnant quelques jurons à lui-même, le Serpentard refit face à Potter une seconde fois, le voyant hausser un sourire des plus…. « Malefoy » qui lui parut. Un geste que Draco prit à bon cœur, mais les circonstances n'était pas très bonne pour abuser de ce geste et de le faire pleurer. Cela ira bien à une autre fois. De toute façon, il ne voulait pas que Pansy le vois en leur compagnie, quelle gaffe cela ferais !

Resserrant son étreinte contre le Gryffondor, lui qui semblait perler sa voix de quelques gémissements, Draco lui laissa une dernière chance de regard ses yeux gris, cacher par le voile et le repoussa sans plus.

Je me dois de te reprendre une prochaine fois Potter, t'es petites limaces s'impatiente. Ils ont besoins que tu les sermonnes, comme tout à l'heure non ? Au fait, plus tu me laisseras distant, plus t'es cris seront perlé de douleur. Marmonna le Serpentard d'un air pratiquement joyeux. Une première chez les Malefoy !

Dray… le seul contacte que tu auras avec moi c'est lorsque tu viendras pleurnicher sur mes épaules, lorsque tu sauras que je suis plus important qu'un simple richissime comme toi.

Pendant un court moment, Malefoy se mit à rire, craignant que Harry ait perdu les pédales, qu'il avait du être oublié et souffrir comme un petit torchon dans le pays Moldue, il fronça les sourcils au dernier moment de cette allusion.

Est-ce une menace ? Renchérit Draco, les poings serrer.

Non, c'est un fait « petite » Dray…

Violemment, Harry flanqua un coup de genoux dans le ventre du Serpentard, ce qui eu pour bon effet de surprendre Draco, ses amis et lui-même par ce coup terriblement violent. Les yeux quasi exorbités par la surprise, le souffle court et à peine audible, Draco se replia sur lui-même en gémissant de douleur. Harry y était bravement allé de main forte. À croire que le taré de Potter venait d'entrée dans la cours des grands !

Le Survivant eu un énorme sourire aux lèvres, un sourire des plus joyeux et repris sa valise qu'il avait laissé tomber quelques minutes plus tôt avant de sortir de cet Enfer, sortir de ce wagon « maudit ». Mais sa démarche fut stopper promptement, lui laissant échapper un cri de rage et se tourna vers ses deux amis qui lui faisaient toujours face.

Bien que ce ne soit Malefoy, ce qui me répugne de prendre pour lui… Moi et Ron devront signaler ton geste à McGonagall. Tu n'avais pas le droit de…

Ne me dit pas que tu n'as pas pris ton pied ?

La jeune fille détourna les yeux, elle ne se rabaisserait pas à Harry maintenant, pas pour ce qu'il était devenu aujourd'hui… Un inconnu. Ron quant à lui, eu un bref sourire aux lèvres en affirmant à Harry que c'était génial, bien que tous les trois eurent une fraction de seconde à croire que leur amitié venait de renoué, mais Hermione n'avait pas fini…

Non, je ne suis pas d'accord avec vous ! Répondit-elle en flanquant un coup de coude dans les côtes du rouquin. Toi tu es préfet, alors soutiens tes responsabilités. Tandis qu'à toi Harry, donne-moi une raison de t'aider, une raison que notre amitié peux continuer.

Encore ! Voilà le retour de Hermione, la fille la plus studieuse et la plus sérieuse de Poudlard… Quelqu'un de pitoyable et de vraiment inintéressant. Ne te demande pas pourquoi Krum t'as laissé, surtout que personne ne s'intéresse à toi…

Ron aperçut une deuxième valise qui appartenait à Harry, sans doute l'avait-il oublié et c'était là un honneur pour le rouquin. Là prenant, il la laissa sur le sol boueux, arrosant le Survivant au passage.

Je regrette, ton amitié ne vaut même plus la peine. Tu ne cesses de nous dénigrer, de nous poignarder dans le dos et comme tu ne veux rien savoir, tu ne veux pas nous expliquer…

Se débattant avec sa deuxième valise avec laquelle il avait du mal à sortir de la boue, même que celle-ci s'était entremêler avec sa robe de sorcier et Harry commençait à ressentir le malheur de cette école. Il la détestait tant…

Vous voulez vraiment savoir, vous voulez vraiment que je vous explique ? Peut-être que c'est seulement parce que je n'ai plus envie de venir à Poudlard. Parce qu'ici ce n'est que fardeau que j'ai du endurer pendant 7 ans…

Mais… Harry… Nous avons toujours été avec toi.. Répliqua Hermione, le retour de sa douce voix.

Non, l'été je suis, j'ai été et je serai toujours seul..


Face à face sur les canapés rouges de la salle commune, face à face près du foyer, face à face dans le silence. Personne des deux ne voulaient parler, aucun n'avait le moral ce soir. Surtout après ce qui c'était passé à la sortie du train, ce qui était advenu de Harry… Leur amitié détruite, la souffrance, le changement… Tous les deux avaient bien essayer de résonner Harry, du moins de savoir ce qu'il avait, mais il s'était furieusement retourner contre eux. Comme s'il n'avait que cette envie de leur faire du mal, à savoir s'il avait pris son pied pendant ce moment. À la suite de l'intervention de leur ami, tous d'eux avaient du se présenter chez McGonagall et lui parler du comportement d'Harry. Étrangement, ils n'avaient pas réussi, McGonagall avait éviter minutieusement la question. Pourquoi ? Nul ne pouvait le savoir, mais ils devaient faire quelques choses pour lui, ils devaient faire quelques choses à tout prix! Harry était leur ami non ?

Lâcha un soupir un après l'autre, Hermione se camoufla bien confortablement dans le canapé, mais rien n'y faisait. Elle avait toujours un point faible qui la titillait, un agacement qui la rongeait, la solution qui se cachait d'elle. Celle-ci leva un bref regard au rouquin, l'entendre parler n'était ce qu'elle demandait en cet instant.

Tu crois qu'on a fait quelques choses de mal ? Demanda Ron, croisant le regard de la jeune sorcière qui en ressentit une étrange chaleur et détourna subitement les yeux.

Que veux-tu dire par « quelques choses de mal » ?

ET bien… Est-ce qu'on là déçu, est-ce qu'on la fait souffrir, est-ce qu'on la fait pleurer ? Là ton oublié ?

Hermione afficha un léger sourire à ses lèvres, confiante de ce que Ron lui posait comme question, puisqu'elle en savait facilement la réponse, elle en était sûre et certaine.

Non. Je suis certaine Ron. Nous avons toujours aidé Harry dans les endroits les plus difficiles, nous avons toujours accepté ses dilemmes et nous les avons toujours régler avec lui. Nous avons toujours été là pour lui. Il ne peut pas nous en vouloir pour ces choses.

Ron détourna la tête vers le fond de la salle commune, remarqua Harry qui était assied au rebord de la fenêtre et regardait l'extérieur, le paysage sombre. Dans cet élan calme, Ron pu constater que son ami était pensif, que son ami pouvait être désorienté par certains événements…

Cet été…

Quoi ? Demanda Hermione sans comprendre les mots de rouquin, sans doute trop épuiser pour faire le lien avec leur ami.

Cet été, il a affirmer que nous étions pas avec lui. Il a confirmer que nous l'avions oublié…

Ron… Ne dis pas n'importe quoi. Souviens-toi, nous étions tous les deux, chez toi lorsque nous lui avons écris des dizaines de lettres. Simplement pour le soutenir, simplement pour lui montrer notre amitié.

Désoler…

La préfète de Gryffondor se leva du canapé et vint s'asseoir au côté de son ami, levant les yeux vers lui avec un simple sourire en coin, un sourire porter par le réconfort. Durant les années, entre eux tout s'étaient déclencher affreusement vite. Hermione commençait à comprendre Ron, à le soutenir à son tour et à y passé le plus clair de son temps avec lui. Elle avait besoin de ce grand rouquin, malgré qu'il ne soit pas très rapide sur la détente, elle ne pouvait que le pardonner par son côté timide et quelque peut imbécile. La jeune sorcière l'appréciait tout simplement. Puis, les 3 dernières années furent plus rapprocher. Ron l'invitait à passé du temps chez lui, durant l'été et retrouver Harry sur le chemin de Traverse. Là où l'aventure du trio recommençait chaque fois…

Malgré tout leur différents, elle et Ron s'étaient lié une amitié et une affection plus solide. D'ailleurs, Harry, quelques heures plus tôt à pu le démontrer. Le silence à nouveau, le feu crépitait légèrement de son teint flamboyant en rapprochant plus que jamais les deux amis, une attente maintenant mutuelle entre eux.

Ron… Je ne veux pas que notre amitié finisse de cette façon. Je ne veux pas renier Harry après toutes ses années…

Le rouquin leva les yeux au-dessus des épaules de son amie, ses yeux verts brillaient sous la lueur des flammes, une sensation chaleureuse que la jeune fille ressentit dans ce regard. Puis, Ronald lui saisit les mains, sous le soubresaut d'Hermione à ce contacte.

Ne t'inquiète pas. Même si nous avons quelques différents, Harry est toujours notre ami.

Mais, tout à l'heure… Ce que tu as dit à Harry, tu n'y pensais pas… non ?

Ron eu un faible sourire aux lèvres.

Bien sûr que non. Lui murmura-t-il en voyant l'énorme soulagement de la préfète.

Pour McGonagall, tu crois qu'elle va nous croire si on là rencontre une deuxième fois ?

Je n'en suis pas certains. Mais tu as vu tout à l'heure lorsqu'on lui a parler du comportement d'Harry, elle c'est aussitôt mise à parler des talents cachés de Dobby en ce qui concerne la cuisine.

Certes, mais c'est peut-être difficile pour elle de savoir que le héros de Poudlard à un revirement soudain.

Voilà encore la célébrité d'Harry. J'en ai vraiment assez de tout sa…

Se leva sur ses pieds, Hermione attrapa la main du rouquin en le forçant à se lever à son tour et fit plusieurs pas vers le fond de la salle commune, ajoutant à quelques reprises aux élèves de première année encore debout qu'il était plutôt tard. Enfin arrivé contre la fenêtre, là où son angoisse enflammait son ventre. La préfète hésita un long moment, mais voyant que Ron ne disait rien, elle commença donc la « conversation »…

Harry… On ne voulait pas t'infliger sa mais… McGonagall tiens à te voir demain.

C'est quoi ? Une sorte d'excuse pitoyable ? Répliqua le Survivant sans détacher son regard de la fenêtre.

Le rouquin croisa les bras en toisant son « ancien » ami.

Si tu crois qu'on va s'excuser après ce que tu as prétendu dire, tu n'as qu'à…

Tu rêves ! Je ne vais jamais m'excuser à un pauvre taré comme toi !

Très bien ! Alors jette toi en bas de la fenêtre et le problème seras régler! S'écria Ronald furieux.

Sous les rires ironiques du Survivant, Hermione en profita de ce moment pour frapper le rouquin dans les côtes et de lui faire ravaler sa salive. Tous d'eux n'étaient pas là pour ce chamailler alors que leur amitié était en pleine faille ! Reprenant une vois calme, la jeune sorcière inspira profondément et continua son laïus. Pas question de perdre la tête, elle ne voulait pas perdre définitivement Harry.

Non, je ne vais pas m'excuser. Mais je tenais simplement à te prévenir, puisque c'est nous qui lui avons parler de tes gestes.

C'est gentil de culpabiliser après m'avoir dénoncer ! S'écria le sorcier aux cheveux jais, jetant un regard noir à son interlocutrice.

Je ne culpabilise pas, tu te trompes complètement. Je cherche à comprendre ce qui t'arrive, je cherche à t'aider, parce que tu es mon ami… notre ami…

Tiens donc, ce n'était pas ce que le rouquin avouait tout à l'heure !

Harry… Pourquoi es-tu comme sa ? Le supplia Hermione, complètement désespérer par cette nouvelle entrée à Poudlard.

D'un bond, Harry se jeta sur ses pieds face à ses deux amis, malheureusement il n'était pas aussi grand que le rouquin et cela lui causait un simple problème, mais il passerait. Tandis que tout trois se fixaient, il fronça les sourcils, un regard noir et quelques grognements. Un effet sur ses deux amis qu'il appréciait bien, non pour démontrer que c'était lui le meilleur, au contraire. Il voulait seulement passer pour la victime. Puisque c'était le cas.

Durant mes années à Poudlard j'ai toujours souffert. Entrée ici pour moi c'était un fardeau, beaucoup plus que de rester chez les Dursdley. Revenir dans ce monde de la magie avec des gens qui se méfient de moi, qui me déteste et qui me persécute. Des gens qui se fiche complètement de moi en me dénigrant. Vous étiez ma seule famille ici avec Hagrid. Mais je n'avais pas ce ressentiment d'être joyeux et de vivre une vie merveilleusement pleine de bonté. Enfin, Sirius à entrée dans ma vie. C'était mon parrain. Je l'aimais tellement, il était là un second père, puisqu'il connaissait tout de James, me racontait tout. On se ressemblait tout simplement. D'ailleurs, il y a eu Lupin. Il m'a beaucoup aider et mon patronus je le détiens de son aide. J'étais enfin heureux pour de vrai… Mais tout à tombé si brutalement.

Harry…

Non ! Écoutez, simplement écoutez. Il y a deux ans j'ai perdu Sirius, il y a un an j'ai perdu Lupin. Tous ceux que j'aime son mort. Ceux qui content le plus pour moi, ma véritable famille restante. Ils sont morts… J'ai tout perdu, ma véritable raison de venir à Poudlard n'est que celle où Dumbledore peut m'apprendre, m'entraîner et me protéger. Mais cette année, qui seras la prochaine personne à qui je tiens le plus va mourir ?

Le regard ruisselant, Harry détourna les yeux vers la fenêtre une dernière fois, sans réussir à regarder le visage de ses amis. Il en était simplement incapable. Puis, évita tout bonnement leur compassion et se dirigea rapidement vers le dortoir des garçons, là où il espérait au moins passé une bonne nuit de sommeil et oublier cette dispute qui le torturait. Malgré ses paroles froides du wagon, malgré ses gestes, il tenait beaucoup à Ron et Hermione. Pourquoi était-il de cette façon avec eux en cette dernière année ? Harry avait peur de s'attacher, de lié une amitié aussi solide année en année, car il ne voulait pas les perdre à leur tour.

Harry… Commença Hermione, les yeux ensevelis de perles limpides. Je comprends parfaitement ce que tu ressens, crois-moi…

Non! Tu ne sais rien! Tu as des parents Moldues, des parents normaux ne connaissant pas la douleur de la magie, des parents dont Voldemort ne veux pas la peau! Tes parents ne vivent pas de calvaire commun à ceux des sorciers. Alors tu ne comprends pas ce que je ressens, tu ne comprends pas ce que cela fait d'être entièrement sorcier, entièrement pourchasser dans ce monde!

Disparaissant dans le dortoir, Hermione se retourna vers Ron les larmes aux yeux et lui sauta dans les bras, ce cachant ainsi dans l'ourlet de son chandail.

Hermione… Peut-être ne me croiras-tu pas, mais… Mon intuition me dit que Voldemort prends possession d'Harry… Dit-il. Mais ce ne fut que les derniers mots qu'Hermione entendit avant de sombrer dans les sanglots.


À suivre...

Vilà mon premier chapitre finis. J'espère pour vous que vous avez apprécier et le changement de Harry, sans doute direz-vous « Oh! Le mizant rebelle! » Mais c'est totalement voulu pour les autres chapitres loll Ou encore si sa part fort, bah désoler pour les âmes sensibles! Mdr

Entéka, je vous dit un gros merci d'avoir lu mon début de fic et ne faites pas trop attention aux fautes, car il y en a plein je sais… mais j'essaie tout de même de corriger avec Words même si c'est pas un résultat fameux! Loll

Donc heum… J'espère que vous lirez mes prochains chapitres et ne soyez pas trop indulgent avec moi, je ne fais que commencer à m'habituer à me taper des fics de HP mdr

Touka, à la prochaine dans le second chapitre! Je vous aime xXx

Dans le Prochain Chapitre -->

Chapitre 2 : La Réalité est parfois difficile, alors que sont les rêves ?