Réponse review ^^
Guest: Oui ça change ^^ Voici la suite petit guest ^^
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PDV de Moyesïa
Depuis notre dernière escale, je tente de m'entendre avec les derniers membres de l'équipage les plus retissant à ma présence à bord. Mais cela est plus facile à dire qu'à faire. Malgré tout, mon occupation principale reste tout de même l'entraînement de mon capitaine aux hakis, étant un excellent élève.
Également, dans le courant de la semaine j'eus ma chambre. Mon petit espace personnel me convient à merveille et bien plus que mon ancien à Akuma. Ici, je me sens vraiment chez moi dans un lieu chaleureux malgré des murs en métaux froids peints en blanc, d'un sol recouvert de moquette bleu marine et d'un mobilier trouvé à la vas-vite pour m'accueillir le plus rapidement possible.
Mon petit lit simple me paraît encore plus douillet que l'ancien aux draps de soie et à l'oreiller en plume de je ne sais quel oiseau en voie d'extinction d'Akuma.
Aussi, près de l'entrée repose un petit bureau avec une chaise à roulette. Quelle délicate attention de mon capitaine, qui dû se rappeler le matin où je mettais amusée avec la sienne.
Et dire que je suis déjà pleinement satisfaite de ma nouvelle vie alors que la réelle aventure d'un pirate n'a pas encore commencé à s'immiscer dans cette dernière ! Les mystères de ce monde et la connaissance qui mettaient hors de portés il y a encore peu, je les touche désormais du bout du doigt.
Notre prochaine île est déjà en vue et paraît remplie de secrets. Son histoire m'a été contée par le navigateur de l'équipage, Kiro un gentil gars dans la vingtaine, mince et les cheveux bleu clair arrivant aux épaules:
L'île de la lanterne, et laissez-moi vous informez que son nom lui va comme un gant, car elle comporte pas moins de quatre phares éclairant les bateaux dans les nuits les plus sombres, et détient une légende à vous en glacer le sang.
On dit qu'il y cent ans de cela, des esprits vengeurs morts suite à une attaque de pirates s'en sont prit à ceux qui leur avaient ôté la vie. Ils étaient au nombre de quatre et pour revenir sur terre ils vendirent leurs âmes aux enfers. Par la suite, ils revinrent sous formes transparentes et entourés d'un halo de lumière chacun ayant acquis une technique de combat. L'un avait un sabre, un autre un pistolet à la main, le troisième combattait à main nues et quant au dernier il était resté à l'écart, silencieux à prédire les attaques de leurs ennemies.
En moins de temps pour le dire: j'ai trouvé le One Piece! Les pirates furent tous mit hors d'état de nuire et l'île débarrassée de ces scélérats. Par la suite, les valeureuses âmes guerrières allèrent chacune à leur tour dire adieu à leurs familles respectives puis disparurent dans un flash lumineux. En leur honneur on construit quatre phares sensés les guider vers un repos malgré qu'ils aient offert leurs âmes au mal.
-Mais bon ce n'est qu'une légende Sïa, m'affirme Kiro arborant un sourire.
-Le penses-tu vraiment, rétorquais-je, moi je sais si ce n'est que sottise. Je suis un démon connaissant le fin mot de l'histoire.
Beaucoup moins sûr de lui, le navigateur à la chevelure bleu pâlit puis s'empresse de me demander si les fantômes existent. Pour toute réponse je lui embrasse le front puis lui demande:
-On arrive quand à l'île?
-Normalement dans deux heures, mais on va se prendre une tempête, articule-t-il difficilement...
Les dires de Kiro s'avéraient être justes. Notre précieux navire se retrouve ballotté de part et d'autre par une mer déchainée. En compagnie du reste de l'équipage, mis à part les mécaniciens, nous attendons anxieusement dans la salle des commandes la fin de ce tour de manège non voulu qui n'est qu'autre que le sous-marin prit entre des vagues dont les hauteurs sont impressionnantes.
La salle des commandes, l'une des plus grandes pièces du navire peut facilement accueillir tout l'équipage. Elle comporte un immense tableau de bord en son centre recouvert de multiples boutons de toutes les couleurs, de sièges accrochés au mur et un dernier au milieu de la pièce de couleur bleu réservé au capitaine. En face de ce siège une barre de direction est fixée au sol et j'en déduis que le sous-marin peut certainement être manœuvré comme un navire traditionnel également. Un peu plus loin, sur une table à l'écart, Kiro examine une carte méthodiquement.
-On va mourir! Hurle Bepo prit d'un élan de panique.
- NE DIS PAS DE BÊTISES! le réprimande Moe se soutenant à l'aide du mur pour éviter de chuter.
Alors qu'une dispute débute entre le second et le brun, la porte s'ouvre à la volée sur un Penguin affolé qui a failli se rétamer la figure sur le sol. Sa combinaison est trempée de sueur et il essaye tant bien que mal de retrouver son souffle tout en prenant appui sur ses genoux.
-Capitaine, finit-il par dire,...l'un des moteurs...a rendu l'âme... et un autre ... va pas tarder à lâcher... on va jamais... atteindre l'île...
La salle plongée dans le silence suite à l'annonce du mécanicien reste pendue aux lèvres de Trafalgar attendant avec une grande impatience bien mal dissimulée les ordres, ou le plan qui nous sortira de cette galère.
- Penguin, commence le capitaine toujours aussi calme qu'à son habitude, retourne auprès des autres et faites de votre mieux avec les moteurs.
-A vos ordres! réplique Penguin tout en repartant dans un sprint dans les couloirs jusqu'à la salle des machines.
-On ne va pas y arriver avec un moteur en moins, argumente Kiro d'un air sombre, le sous-marin n'arrivera pas jusqu'à l'île.
-En es-tu sûr ? l'interroge Law.
D'un pas sans entrain Kiro retourne à ses cartes et calcules. Puis plusieurs fois il vérifie les probabilités de réussite avant de relever son regard sur nous et d'hocher négativement la tête. A cet instant, Trafalgar frappe rageusement du point un accoudoir de sa chaise. Tout en ayant un regard brûlant de détermination, il tente sans doute de trouver une solution au problème, tandis que Ban comme une âme sans vie se dirige vers Kiro et regarde songeusement les cartes à son tour. Des secondes précieuses passent ainsi et comme frappé par la foudre les yeux du cuisinier s'écarquillent et un voile d'espoir les recouvre.
-Et ça, c'est quoi ? dit-il en pointant du doigt un point qui m'est impossible de voir d'où je me trouve.
-L'un des phares de l'île, explique Kiro.
-Est-ce que l'on peut l'atteindre ? le questionne le cuisinier.
Replongeant dans un nombre incroyable de calculs le navigateur vérifie. Quand il a fini, tous les regards de la salle sont braqués sur lui, brillants d'une lueur d'espoir.
-Oui, on peut l'atteindre.
-Très bien, résonne subitement la voix forte du capitaine, on va faire comme ça.
Prenant en mains la barre, le capitaine sous les indications de son navigateur manœuvre avec aisance son navire. A cet instant, je ne peux m'empêcher de ressentir un profond respect pour lui en le voyant maîtriser son embarcation malgré les éléments qui se déchaînent. Et en seulement trente minutes Law parvient à nous emmener près du phare. Ne faiblissant pas, Trafalgar tient son rôle de capitaine à la perfection devant les quelques regards admirateurs de son équipage, et quant à moi, malgré la situation je souris. Ces personnes sont tellement fascinantes.
-Capitaine ! S'est bon! On est assez proche pour essayer d'amarrer !
-Kiro, prends ma place. Je veux que tous ceux qui ne font rien me suivent dehors. Nous allons accoster.
Sortant accompagné de Bepo, Ban, JB, Moe, Archer, de deux autres personnes dont les noms m'échappe encore, et moi fermant la marche, nous traversons le couloir en quatrième vitesse et arrivons devant la sortie menant à l'extérieure.
En ouvrant la porte, mon capitaine laisse le vent nous percuter de plein fouet. Dehors les éléments se déchaînent contre nous. Une pluie torrentielle d'une rare intensité s'abat sur nos corps, le ciel noir se fend de temps à autres d'un éclair et pas un rayon de soleil ne pointe le bout de son nez. A peine sortie que je suis trempée de la tête aux pieds, et pense de suite à Law qui ayant mangé un fruit du démon doit être affaiblit. Je le regarde, mais il ne montre pas un signe d'une quelque baisse de force.
Assurée que mon capitaine n'est pas en difficulté, je m'active à aider les autres. Sur l'îlot où le phare est construit nous distinguons un petit ponton. JB lance une corde vers celui-ci et arrive à atteindre l'un des plots d'amarrage. Son geste est répété par Archer et Moe qui y sont parvenus également du premier coup et désormais tout le monde tire sur les cordages pour pouvoir atteindre le ponton. Nos forces misent en communs nous permettent de rapidement atteindre notre objectif mais malheureusement l'une des cordes cède alors qu'une vague plus forte que les autres nous percute nous faisant lâcher les deux autres. Sans oublier que nous tombons tous à terre.
-Merde.
Je laisse un jurons siffler d'entres mes lèvres, tout en tapant du poing le sol trempé puis me relève et court vers la balustrade.
- Ça ne va pas se passer comme ça! hurlais-je.
Je crée quatre chaînes de fer et les projettent vers les plots. Ces dernières s'enroulent autour, et par la suite je tire de toutes mes forces. Les gars comprenant qu'il serait assez sympa de me donner un coup de main se relèvent à leurs tour et joignent leurs efforts aux miens. Mais, mes simples chaînes de fer ne tiennent pas, et suis donc contrainte d'agir.
-Pas le choix!
S'enduisant de bronze mes entraves deviennent plus résistantes mais en contre partie je faiblis. Au moment où je suis à deux doigts de passer par dessus bord, deux bras musclés et tatoués m'entourent par la taille m'empêchant d'être entraînée.
-Un coup de fatigue miss, fit mon capitaine taquin.
Je relève la tête pour voir celle de mon capitaine un sourire au coin m'étant destiné. D'une voix à peine audible, je lui dis:
-Je vous conseille capitaine de vous dépêcher. Je ne vais pas tenir longtemps.
Reprenant un regard dès plus sérieux et par la suite se reconcentrant sur les autres mon capitaine donne ses ordres.
-Les gars ! Accélérez le rythme sinon on perd la seule chance d'atteindre la côte, hurle-t-il.
-A vos ordres capitaine !
Au fil des minutes je me sens plus faible et l'envie de dormir vient doucement à moi. Mais en m'assoupissant mes chaînes disparaîtront et je n'aurai pas rempli mon rôle dans l'équipage et cela est totalement impardonnable pour moi. Mais, j'ai si froid et mes paupières deviennent si lourdes que je me sens glisser vers l'inconscience.
Sentant que je divague de plus en plus loin, les deux bras qui m'entourent la taille resserrent leur emprise et rapprochent le plus possible mon dos du torse de Law. Cette chaleur est agréable et me tient un peu plus éveillée. Se penchant à mon oreille Law, et son souffle tiède caressant mon cou, me murmure.
-Tiens bon miss.
-A vos ordres capitaine.
Je ferme alors les yeux sans pour autant me laisser aller vers l'inconscient, restant attentif à tout ce qui m'entoure à l'aide du haki. Ainsi, je perçois deux présences venant du phare s'approcher.
-Capitaine, murmurais-je.
-Qu'est-ce qu'il y a ?
-Deux personnes viennent à notre rencontre.
-Tu en es sûre?
-Utilises le haki, tu verras bien.
PDV de Law
Elle est drôle celle-là! "Utilises le haki", mais bien sûr, et je te fais du thé aussi?
Comment veut-elle que j'utilise le haki à une telle distance et dans de pareilles conditions ? Cela fait moins d'un mois que j'apprends à l'utiliser et tu veux que j'accomplisse ce tour de force.
-Tu peux y arriver capitaine. J'ai confiance en tes capacités. Et puis fais-le, point à la ligne Trafalgar.
Je n'apprécie pas, mais pas du tout. La miss, dernier membre de mon équipage, me donne un ordre à moi son capitaine. Il faudra qu'on n'y revienne plus tard pour éclaircir de nouveau le point que je déteste que l'on me donne des ordres. Mais il y a aussi le fait qu'elle a réussi à lire en moi comme dans un livre ouvert qui me dérange.
Tout de même, faisant abstraction de ces quelques points négatifs, je tente l'utilisation du haki. Et chose étonnante, j'y parviens et discerne deux êtres. L'une s'arrête tandis que l'autre prend de la vitesse et se rapproche de nous.
-Attrapez, hurle la mystérieuse personne désormais au ponton.
Moe rattrape l'objet que l'individu nous a lancé et se rend compte qu'il s'agit d'un grappin.
-Accrochez-le à votre navire ! Je vais vous ramener.
-Capitaine, on fait quoi ? me questionne le brun toujours le grappin en main.
-Fais-se qu'il dit !
Obtempérant de suite, Moe enroule le grappin à la balustrade. En temps normal je n'aurai pas suivi les indications d'un inconnu mais la situation actuelle est assez urgente.
Par la suite, l'inconnu nous fait un signe de la main pour s'assurer que l'on a écouté. En réponse, Moe lui fait un pouce levé et de suite le ponton devant nous se sépare en deux et continue dans un gouffre sombre partant en descente sous l'îlot. Soudainement les chaînes de Sïa s'évaporent. Je la regarde pour m'apercevoir qu'elle est inconsciente.
La situation est de pire en pire, une tempête, un membre de mon équipage inconscient dans les bras et un passage sombre devant moi. Quelle journée de merde pensais-je alors qu'une vague plus puissante que les autres me fit perdre l'équilibre. Résultat, ma tête rencontre la rembarre du navire et bien vite tout devient noir.
PDV de Moyesïa
Doucement et sans aucune envie pressante, je sors de mon sommeil. La dernière chose dont je me souviens est la tempête et de deux inconnus. Pour la suite, trou noir. Décidant d'ouvrir les yeux, je me rends compte que je suis allongée dans une pièce que je ne connais pas. En soulevant les draps qui me recouvre, je m'aperçois que je suis en sous-vêtements et que de chaque côté de moi deux personnes sont également allongées.
Empoignant mon courage, je porte l'une de mes mains au drap qui recouvre le visage de l'une de ces deux personnes, et d'un mouvement brusque je le retire. Révélation...S'est Moe. Plus sereine je décide de savoir qui est le second individu et me penche au visage de ce dernier qui n'est qu'autre que Trafalgar dormant comme un loir.
Dans un soupir, toute mon anxiété disparaît mais soudainement une rage sans borne la remplace quand par accident, Moe toujours endormi pose sa main sur mon sein...Sans indulgence pour lui, je lui assène un coup de poing et il se retrouve vite envoyé hors du lit.
-Pervers !
PDV de Law
M'extirpant brutalement de mon sommeil, ô combien réparateur, par un bruit de fracas et d'un hurlement strident je me redresse d'un coup de ma couchette, et tombe sur une scène incompréhensible. Miss Sïa, en sous-vêtements, devant un Moe rouge comme une tomate à balbutier quelques excuses incompréhensibles dont la miss ne semble même pas prendre compte.
-Je vais te couper les mains Moe.
-P-par pitié Sïa ! J-j'ai-i pas fait exprès. Je dormais !
Spectateur de cet échange, je reste de marbre préférant me concentrer à analyser le lieu où je me trouve. C'est à dire une pièce exigüe, aux meubles datant. Il y a de l'espace juste pour un grand lit qui prend les deux tiers de la salle et une armoire en contre face. Sortant du lit, je me dirige vers cette armoire. En l'ouvrant j'ai l'agréable surprise de retrouver mes vêtements et ceux de mes nakamas lavés, et pliés. En une minute, je me retrouve de nouveau vêtu de mon pull canari et de mon jean. Par la suite, le linge des deux autres sous le bras je les leur apporte. En me voyant, Moe m'adresse un regard me suppliant de l'aider.
Tout en soupirant, je me pince l'arrête du nez puis sans un mot donne ses vêtements à la miss qui arrête à ce moment de chahuter avec Moe, à qui je donne également sa combinaison.
Une fois tous habillés, nous discutons quelques minutes et d'un accord commun décidons de s'aventurer hors de cette chambre.
En sortant de la pièce, nous nous retrouvons de suite dans un salon dont la couleur qui domine est le marron. Une couleur qui à mon gout s'éloigne beaucoup trop d'un beau jaune criard. Dans un coin, il y a un sofa placé devant une cheminée, une étagère remplie de bibelots dont le plus grand nombre sont certainement inutiles, et une porte située au fond de la pièce.
-Capitaine, Sïa, Moe ! Vous êtes enfin réveillés ! Désolé...
Comme si nous étions une seule et unique personne, nous nous retournons en même temps et découvrons de nouveau une mine abattue de mon second. Je m'approche et lui offre une caresse derrière l'oreille ce qu'il apprécie tout particulièrement.
-Bepo, commençais-je, sais-tu ou nous sommes? Et par la même occasion le reste de l'équipage?
-Oui capitaine, me répond t-il sur un ton rempli d'entrain, nous sommes dans le phare que nous cherchions à atteindre. Quant aux autres, ils sont à l'étage à se régaler des plats de la propriétaire des lieux.
-Conduis-moi auprès d'eux, lui ordonnais-je.
Obtempérant, mon second tourne les talons et me demande poliment et respectueusement de le suivre. Alors, nous avançons dans la salle puis Bepo ouvre la seconde porte que j'avais remarquée plutôt donnant accès à un escalier.
PDV de Moyesïa
Mon capitaine s'avance le premier suivi par son second, Moe et puis moi fermant la marche. Gravissant les marches à un rythme soutenu, nous entendons assez rapidement les voix de mes nakamas. Enfin à la fin de notre ascension nous faisons de nouveau face à une porte. Law mène sa main tatouée à la poignée puis l'ouvre, et en un instant tous les chants, éclats de rire et autres bêtises que devaient faire mes camarades s'estompent.
-Capitaine, Moe, Sïa ! S'écrit mon anikie, Vous êtes enfin réveillés.
Shachi se dirige vers nous tout sourire, quant à moi je suis bien heureuse de retrouver mon "frère" et de constater qu'il n'a rien. S'approchant de moi pour m'enlacer, il est interrompu par mon capitaine se plaçant entre nous deux, ses yeux cachés sous l'ombre de son bonnet.
-Shachi, ou quelqu'un d'autre, peut-il m'expliquer la situation, ordonne mon capitaine d'une voix sèche.
-Heu,...ben capitaine...
-Ne grondez donc pas votre équipage je vous prie.
Comme par magie une vielle femme entre dans la salle avec un plateau de petits pains qu'elle dépose sur une table. Elle récupère une canne posée dans un coin puis s'avance vers nous d'un pas lent causé par ses longues années d'existences. Elle a le dos légèrement voûté, est habillée d'une paire de mocassins marron, et d'une robe bleue foncée accompagnée d'un châle vert cachant ainsi ses épaules et une bonne partie de ses bras. Quant à son visage, lui aussi n'avait pas échappé au poids des années étant ridé de partout, avec la peau des joues tombantes et des yeux si plissées que je me demande si elle parvient réellement à nous voir. Tout cela est encadré par la coupe au carré de cheveux blanc. Malgré tout, elle affiche un sourire dès plus convivial. Ça ne fait aucun doute qu'elle doit avoir dans les quatre-vingt ans.
-Puis-je savoir à qui ai-je affaire ? rétorque mon capitaine,visiblement contrarié que cette vielle dame lui ait donné un ordre.
-Moi ? Je suis Anastasie la propriétaire de ce phare.
-Et maintenant, dites-moi pourquoi mon équipage et moi-même sommes ici.
-Ô la raison est toute simple ! Durant la tempête mes petits enfants vous ont vu et sont allés vous aider.
-Oui ! Se que dit mamie est vrai !
Une petite fille fait à son tour apparition dans la salle, accompagnée d'un autre enfant d'à peu près quatorze ans qui lui tient la main.
-M. yeux panda s'est moi et mon frérot qui vous avons aidé durant la tempête.
Law se pince l'arrête de nez et soupire. Il semble ne pas trop apprécier son surnom même s'il faut que je l'avoue ça lui va comme un gant. C'est vrai! S'est de sa faute si à vingt quatre ans il a des valises sous les yeux.
-Donnez-moi l'état du sous-marin et de l'équipage
-Alors pour l'équipage tout va bien, répondit Penguin, et pour le navire à part le moteur trois qui nous avait lâché rien de grave. On l'a même déjà réparé et par ailleurs la vieille nous a informé que le log pose ne prend qu'une journée.
A peine mon nakama a t'il achevé sa phrase, qu'il se prend un coup de canne sur la tête et rapidement une bosse apparaît suite à cela. Penguin se retourne pour savoir qui a osé lui faire cela et se retrouve nez-à-nez avec la vielle femme rouge de colère, sa canne levée vers le ciel se préparant à un nouvel assaut. Instantanément Penguin se met à courir dans la pièce, coursé par la vieille dame courant bien assez vite pour son âge avancé.
-Comment-ça "la vieille" ! Je te signale que je suis seulement une jeune dame de quatre-vingt deux ans, enfant insolent! Et je te défie qu'à ton tour à tes quatre-vingt quatre piges de traquer un jeune ingrat tel que toi pour le corriger! Et puis "la vieille" a un nom. Répète: ANASTASIE !
La salle explose de rire face à ce spectacle plus qu'affligeant pour Penguin. Même Trafalgar laisse apparaître un fin rictus devant la bêtise de son camarade, tout en semblant prendre la situation à la légère ne jugeant pas ses personnes dangereuses. Entre temps, je m'assoie à table et chipe un petit pain alors que des commentaires de la part de Shachi, soutenu par Moe, fusent de tous les côtés argumentant ainsi la scène de poursuite.
Après quelques minutes, le jeu du chat et la souris prend fin en faveur de Madame Anastasie offrant une fessée à Penguin placé sur ses genoux, le tout accompagné des railleries de l'équipage. Trafalgar m'avait également rejoint, parce qu'actuellement j'étais la moins agitée, chose très, très mais vraiment très rare. Par la suite, la petite fille du phare, une jolie brune avec de petites joues qu'on a envie de pincer, vient près de moi. A ce fin visage, il faut aussi ajouter de magnifiques yeux couleurs chocolat.
-Vous êtes très belle madame.
-Merci beaucoup. Toi aussi petite, lui dis-je avec un grand sourire, comment tu t'appelles ?
S'approchant encore plus, elle vient se lover contre moi tout en me faisant un câlin que je m'empresse de lui rendre. Et devant ses yeux pétillants de malice, je ne peux que me laisser attendrir.
- Si tu ne me donnes pas ton nom en première, je ne dirai pas le mien.
-C'est d'accord. Je m'appelle Kagugarami Otake Moyesïa
-Moi c'est Akui et je suis grande comme ça, dit-elle en montrant sept de ses doigts. Mon grand frère il s'appelle Velt, révèle t'elle fièrement, le regard remplit d'admiration en parlant de son frère.
Un seul mot me vient alors ; mignonne. Puis, toujours aussi gentille et attendrissante elle se met à me tresser quelques mèches de mes cheveux, le bout de la langue visible sur le côté apparemment absorbée dans sa tâche.
-Vous êtes vraiment trop belle madame.
-C'est vraiment très gentil de dire ça, mais arrêtes. Tu me mets mal à l'aise.
-Mais c'est vrai! La preuve ! panda, pas vrai qu'elle est belle ?!
La salle se mut dans un silence et tous regardent dans notre direction, mis à part le frère d'Akui observant je ne sais quoi par une fenêtre, un mauvais sourire fixé sur ses lèvres étant visiblement bien amusé par la situation. Quant à moi, je reste bloquée et espère en me tournant vers Trafalgar trouver de l'aide. Malheureusement, ce dernier ne semble pas plus en mesure de gérer cette phrase.
- Pourquoi tu veux savoir ce qu'il pense de moi ? dis-je en prenant mon courage à deux mains essayant de débloquer la situation.
-Ben parce que vous êtes z'amoureux, dit gaiement la fillette sûre de ses propos.
Et cette dernière phrase finit d'achever la salle. Akui fière d'elle commence à répéter avec une joie non-dissimulée: ils sont z'amoureux ! Alors que les autres se referment dans un silence digne d'un enterrement.
-Et je peux savoir comment tu peux dire un truc pareil gamine, demande d'un coup un Trafalgar furieux mais le cachant parfaitement.
-De un, la gamine a un nom et elle est grande ! J'ai sept ans ! De deux, tu es mal placé pour dire que t'es pas z'amoureux d'elle !
-Et pourquoi ?
-Quand on vous a trouvé, tu lui faisais un gros câlin sur le pont de ton navire. Les gens z'amoureux se font beaucoup de câlins, non ? Et puis s'est mon grand frère qui l'a dit, donc s'est forcément vrai. Les z'amoureux se font des câlins.
Est-ce que la situation peut-elle empirée ? Et bien au point où j'en suis je crois que non. Donc, avec le moral dans les chaussettes j'allais essayer de sortir tout le monde de cette situation quand soudainement le bruit d'une détonation brise le silence. Aussitôt après, la vieille dame se redresse précipitamment et dévale les escaliers suivie par ses deux petits enfants et de nous, les hearts pirates.
Arrivée devant la porte de sortie, la vieille mémé sort un trousseau de clés où tellement y sont suspendues que je me demande comment elle fait pour s'y retrouver. Quelque instant après, nous passons les uns après les autres le seuil de la porte et je peux enfin voir les environs. Le phare est en faite sur un îlot assez grand, recouvert d'herbe avec un peu plus loin un petit potager sûrement cultivé par Anastasie. Enfin près de la berge, nous pouvons constater la présence d'un navire démesurément grand qui n'était pas là auparavant.
-Mais s'est quoi ce bordel ?! Qu'est qu'il se passe ?! s'écrit Moe
-S'est le seigneur Bob, dit sur un ton sévère le frère d'Akui dont cette dernière est cachée derrière ses jambes.
-De qui? demande Penguin.
-D'un gros méchant pas beau, rétorque la voix de la fillette à deux doigts de pleurer, il veut le phare et nous faire partir de chez nous mais on ne veut pas donc il est encore plus vilain.
Sur cette dernière explication peu constructive, nous n'avons pas le temps d'en demander plus. Devant nous, une femme entre la trentaine et la quarantaine vient de faire son apparition. Elle a des cheveux violet et mi-long. Elle porte une combinaison noire dans la coupe d'un maillot une pièce dont la partie entre son bas ventre et le début de sa poitrine est fendue, sans oublié un décolleté qui ne cache pas grand chose et des talons d'au moins quinze centimètres de hauteur. Une seule pensée me vient, comment fait-elle pour ne pas se ramasser par terre? Elle a également dans son dos une lance dont la lame est aussi transparente que du cristal et la poignée est de couleur bordeaux.
-Ô, il semble que vous avez de la visite Anastasie ! Et pas n'importe qui ! Le grand chirurgien de la mort à la réputation si tristement célèbre, s'exclame l'inconnue d'une voix très aigue me cassant littéralement les tympans.
-Et puis-je savoir qui êtes-vous ? demande Law.
-Moi! Tu veux vraiment savoir mister sexy boy ! Tu me fais rougir ! Je suis Mirada le bras droit de mon seigneur Bob.
-Et une connasse, hurle subitement Velt sorti de ses gongs et le regard remplit de haine envers cette certaine Mirada commençant à se déhancher sur place tout en plaquant ses mains sur ses joues rougies.
- Que c'est mignon un jouvenceau!, dit-elle dans une voix ridiculement mielleuse, Vient ici gamin! Je vais te dresser!
PDV du narrateur
Mirada attrape d'un mouvement fluide et rapide sa lance étant dans son dos. Elle fléchit légèrement les genoux puis en un clin d'œil se retrouve devant Velt près à l'embrocher de sa lance.
Ne se laissant pas si facilement avoir, le jeune garçon sort de sa manche un révolver et tire quelques balles à Mirada les esquivant avec une aisance déconcertante, malgré la précision qu'avait mit l'adolescent. Ainsi, la voilette se retrouve sur le côté gauche des enfants (la petite étant toujours accrochée à la jambe de son grand frère) et repart à l'assaut qui aurait abouti à une réussite, si Moyesïa n'eut pas protégé les deux plus jeunes en enroulant une chaîne autour de la taille de Mirada. Par la suite, utilisant l'élan de la voilette contre, Sïa fait reculer cette dernière de plusieurs mètres. Devant les enfants, sur ses gardes Sïa fait office d'un barrage entre leur ennemie et les jeunes occupants du phare avec l'idée de les protéger.
-Pourquoi t'es intervenue ! On t'a rien demandé ! hurle Velt hors de lui.
-Quand on te sauve on dit d'abord merci et on ne se plaint pas ! rétorque Sïa au garçon tout en lui tirant la langue laissant Velt déconcerté devant ce geste plus qu'enfantin pour une adulte.
-Qui a osé me tourner en ridicule?!
La poussière qui s'était levée à cause du choc entre le sol et Mirada se dissipa, laissant ainsi voir le visage rouge de honte appartenant à Mirada. Attrapant sa lance qui reposait près d'elle, Mirada passe son regard sur les hearts et les gardiens du phare quand tout à coup elle remarque la présence de Moyesïa. Son visage se déforme d'une grimace sous l'effet de la colère, puis tout à coup un sourire fourbe s'y dessine. Elle fait tourner sa lance à l'aide d'un mouvement de poignet et s'approche du petit groupe, ou plus précisément de Moyesïa.
-Je vois... Une taille de guêpe, les muscles du corps finement musclés, une poitrine bien proportionnée, des cheveux volumineux et d'un brun magnifique, les traits du visage finement dessinés, des lèvres pulpeuses et d'une jolie couleur légèrement rosée, un regard franc, des yeux d'un vert émeraude. Et des pupilles fendues! Que c'est atypique!
-Merci de m'avoir décrite je ne mettais jamais vue dans un miroir, réponds Sïa ironiquement, maintenant qu'est-ce que tu m'veux?
-Très simple, tu es la nouvelle.
-La nouvelle de quoi?
-Ma nouvelle rivale! Tu es comme moi! Je vais te tuer comme leurs mères et...
-Mirada!
PDV de Law
Mon équipage et moi-même tournons nos têtes vers le navire ennemi. Sur le pont se trouve un homme dans la cinquantaine en costard. Ses cheveux sont blancs et coiffés en queue-de-cheval. Il passe ses yeux sur chacun de nous et en même temps que du dégoût se lit dans ses prunelles jeunâtes, il descend souplement en sautant de son embarcation malgré sa carrure imposante.
-Mirada, est-ce bien l'équipage du heart?
-Oui mon seigneur, dit notre ennemie féminine tout en s'inclinant devant le nouveau venu.
-Mirada, te souviens-tu de hier lorsque nous parlions des jolly roger et d'un homme qui en faisait sa collection. Comment s'appelait-il déjà? Auraciot, non Mantchot...
-Il me semble mon seigneur qu'il s'appelait Accino.
-Oui c'est cela! Et ma chère Mirada, j'ai décidé qu'à partir de maintenant se serait moi qui ferait une collection de Jolly roger. Ne penses-tu pas que celui d'une supernova pour commencer ne serait pas un très bon début?
-Assurément mon seigneur.
Mirada se lève et brandit sa lance dans les airs. Son arme se met soudainement à briller, puis dans un flash de lumière tout devient blanc et j'ordonne à temps à mes hommes de se protéger leurs yeux. Nous restons au moins cinq bonnes minutes ainsi jusqu'à ce que la lumière devienne moins intense. Quand l'on peut enfin voir plus loin que le bout de notre nez, nos ennemis et leur navire ne sont plus présents.
-Capitaine!
Je tourne mon regard vers un Shachi affolé. Il pointe son index vers le sous-marin.
-Notre Jolly roger a disparu! S'est cette femme qui l'a pris, je l'ai vue grâce à mes lunettes.
-Et t'as rien fait pour les arrêter? s'emporte Penguin.
-Arrêtez, de suite!
Mon équipage attire son attention sur moi venant d'hurler et mes deux mécaniciens sont séparés avant qu'une dispute idiote n'éclate et pour une énième fois dans cette journée décidément bien longue, je me pince l'arrête du nez. En même temps, j'ai le pressentiment que j'aurai une migraine aujourd'hui. Avant que je ne me rende compte, un sourire sadique prend place sur mes lèves exprimant à la perfection toutes les tortures que j'imagine pour les deux gugusses de tout à l'heure qui ont eus l'envie suicidaire de voler mon drapeau.
-Nous allons récupérer notre emblème. Et faire payer à cette miss Mirada et ce Bob le vole de mon étendard.
- Aye capitaine!
-Hey, chirurgien de la mort!
Je me retourne vers le jeune gardien du phare rangeant son pistolet s'approchant de moi d'une démarche assurée. Arrivé à ma hauteur, il s'arrête et plante son regard brûlant de détermination et de haine dans mes yeux.
-Si tu vas régler tes différents avec ceux qui t'on pris ton drapeau, emmènes-moi avec toi!
-De un gamin, je ne reçois d'ordres de personne. De deux, je n'emmènerai pas un poids mort et surtout un gosse sur un champ de bataille.
-Et ben le gosse te dit qu'il a quatorze ans, de deux que tu vas dans une baston sans connaître tes adversaires alors que moi si! Et pour finir je veux simplement que vous m'emmeniez sur l'île avec vous, et qu'ensuite chacun trace sa route de son côté.
Je le regarde dans le blanc des yeux, et vois qu'il n'est pas le moins du monde effrayé ce qui me déplaît. Je trouve que beaucoup trop de gens me prennent à la légère ces temps-ci. Mais il marque quand même des points. S'il connaît réellement nos ennemis ceci est un plus.
-J'accepte de t'emmener mais tu me donnes des infos sur nos ennemis et je ne serai en aucun cas impliqué dans tes faits et gestes. S'il t'arrive quoi que se soit tu seras tout seul.
-J'en demandais pas plus de toute manière.
-Mais grand frère! s'écrie la petite. Mamie dis quelque chose?!
-Velt, prends des munitions avant de partir, dit tout simplement la vieille en choquant tout mon équipage.
-T'as vu grand frère si j'avais rien dit tu serais parti sans balles!
Je me détourne de cette conversation plus que louche et donne des ordres à mon équipage.
-On part dans cinq minutes.
-Aye aye capitaine!
Je passe mon regard sur tout mon équipage, puis vois Sïa avec la gamine en pleine conversation. Une fois finie, elle retourne aider les autres.
Tout mon équipage et moi-même ainsi que le jeune garçon Velt sommes réunis dans la salle de navigation pour un débriefing de la part de celui qui s'est incrusté sur mon navire.
-J'vais faire court, simple et précis, commence Velt. Vos futurs adversaires sont nombreux mais faibles. Ils seront surtout des gardes combattants pour la plupart avec une lance et un bouclier. Les exceptions qui seront dures à faire tomber sont l'inventeur. Un petit génie dont les inventions font graves chiés. Ensuite Mirada, qui est le colonel/instructeur des troupes ennemies et bras doigt de Bob. Puis Sofia, mais elle je vais m'en charger personnellement. Et pour finir, il y a Bob. Je sais rien sur lui à part qu'il a mangé un fruit du démon. Vous voulez votre drapeau. Il est sûrement dans l'une des quatre tours du château, là où sont conservées également d'autres collections, constituées par le chef de nos ennemis. Donnez-moi une feuille et un crayon j'vous fais un plan.
Kiro lui donne se qu'il a demandé et Velt sort de sa poche une boussole et un compas et commence à dessiner rapidement et sans hésitation un plan d'une immense demeure en s'aidant des instruments de géométrie.
-J'vous mets les endroits où il y a des pièges, mais je les connais pas tous.
-T'es drôlement doué gamin, s'exclame Kiro, où t'as appris tout ça?
-Mon paternel était navigateur. Il m'a appris deux, trois choses avant de passer l'arme à gauche. Fini!
Velt me tend la carte et je la regarde quelques econdes jugeant si elle est effectivement lisible, avant de la passer à Kiro qui lui est tout simplement fasciné par le travail accompli en si peu de temps par un gamin.
-Ha! J'allais oublier. Faites gaffe aux habitants de l'île. Certains sont des combattants hors paires cherchant les bonnes grâces du seigneur. Sans oublier les trois autres familles.
-S'est quoi ces familles? demande Penguin.
-Avant que Bob et sa clique débarque, chaque phare avait une famille protectrice pour l'île. Exemple, ma famille s'appelle Gun car on est expert dans les armes à feux. Puis, y a aussi Sofia, elle fait parti des Saber. Elle est un génie dans le maniement des armes blanches comme son père, mais lui fait parti de la résistance. Un organisme qui lutte contre Bob. Quant au deux autres familles, il ne faut pas s'en faire. Les Spirit et les Martial sont nombreux mais vieux et ceux qui auraient pu combattre sont actuellement cloués au lit avec une fièvre de cheval. Donc ça m'étonnerait qu'ils fassent parler d'eux. Bon maintenant des questions?
-Ouais, dit Moe, pourquoi presque toute l'île sait se battre?
-Par rapport à la légende. On honore ainsi les mémoires des guerriers maudits. Autre chose pour satisfaire votre curiosité ?
-Non ça ira. Jean-Bart dans combien de temps arrivons-nous?
- Cinq minutes, capitaine.
- Gardes le cap.
-A vos ordres mon capitaine, me répondit l'ex-capitaine pirate.
Je tourne ma tête alors vers Sïa qui depuis le début de la conversation était restée dans son coin, et décide de l'interpeller. Je voudrai bien savoir son état d'esprit lors d'une bataille.
-Et toi Sïa? Rien à dire?
Tous mes hommes se sont tournés vers elle ayant compris que je cherchais à voir quel type de personne elle est lorsqu'il s'agit d'une bataille. Elle me regarde dans le blanc des yeux et je vois dans ses pupilles fendues de l'impatience et de la détermination.
-Capitaine, pourrai-je m'occuper de la courgette sur échasses?
Il me faut quelques secondes pour comprendre que la courgette sur échasses n'est autre que Mirada, puis lui adresse un sourie franc.
-Bien sur miss. Prends-y plaisir.
-J'y compte bien capitaine! S'exclame t-elle de joie. Allons retrouver notre drapeau!
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